samedi 18 avril 2015

Bons baisers d'Argentine

Par l'abbé Girouard

Source: Sacrificium

Chers lecteurs,
Voici un lien vers un article de DICI au sujet de la reconnaissance administrative de la Néo-FSSPX par le gouvernement d’Argentine. Menzingen y explique, bien correctement, que, bien qu’il s’agisse d’une reconnaissance administrative et non canonique, elle n’aurait pu se produire sans l’intervention directe du Cardinal de Buenos Aires en faveur de la Fraternité. DICI se permet même de spéculer que la dite intervention du Cardinal pourrait avoir été faite avec l’approbation du Pape François.
(Pour les documents originaux en Espagnol et leur traduction anglaise voir:
Permettez-moi d’ajouter ma propre spéculation: Cette aide reçue du Cardinal de Buenos Aires n’a pas été obtenue du jour au lendemain. Elle fut probablement le fruit du travail assidu de M. l’abbé Christian Bouchacourt, qui fut le Supérieur du District d’Amérique du Sud jusqu’en août 2014. C’est lui qui a déclaré publiquement que le peuple Juif n’était pas déicide (i.e. qu’il n’aurait pas crucifié Notre Seigneur). En récompense de ses loyaux services en Argentine, Mgr Fellay a nommé M. l’abbé Bouchacourt Supérieur du District de France, poste qu’il occupe depuis septembre 2014.
Cet article de DICI nous montre bien que, loin de s’offenser de recevoir l’aide d’un Cardinal Moderniste, Menzingen ne peut s’empêcher de saliver à l’idée de la multiplication d’autres “quasi-reconnaissances” de la sorte. DICI veut aussi nous donner un exemple concret de ce qu’une reconnaissance officielle de Rome pourrait apporter à l’apostolat de la Fraternité à travers le monde. On reste ainsi dans la ligne tracée en 2012: Séparons l’aspect pratique (le concret) de l’aspect doctrinal (l’abstrait) dans les relations avec Rome. Un accord pratique d’abord et, une fois de retour au “bercail”, on règlera les questions doctrinales “qui font encore problème”.
On le voit donc, Menzingen travaille toujours aussi activement, à de multiples niveaux, à l’obtention d’une “solution canonique” avec Rome. La Néo-FSSPX ne cesse de préparer les esprits et les coeurs de ses prêtres et de ses fidèles à accepter une telle reconnaissance.
Qu’elle ne craigne point, après de plus en plus de tels exemples de “collaboration”, celle-ci finira bien par arriver! La Néo-Fraternité passerait alors de l’étape des petits baisers plus ou moins furtifs à celle du mariage en grande pompe! Malheureusement, il s’agirait là, en fait, d’un mariage adultère entre la Vérité et l’Erreur, ce qui risquerait d’effaroucher les âmes sensibles, et de faire perdre des plumes à notre chère Fraternité!
Mais que Menzingen se rassure: C’est un problème qui n’en sera plus un à l’automne prochain, puisque le futur Synode sur la Famille va sûrement entériner l’admission aux sacrements des divorcés remariés!