jeudi 7 juillet 2016

Peut on assister à la nouvelle messe ? (Réponses à des lecteurs)

Nous recevons de temps à autre des questions de lecteurs nous demandant s’ils peuvent assister à la nouvelle messe, n’ayant pas accès facilement à la Messe de toujours ; la réponse de la Tradition étant négative, nous avons déjà publié à ce sujet plusieurs documents, qu’il est indispensable de lire et connaître :
Le Bref Examen Critique du NOM, signé par les card. Ottaviani et Bacci.
62 raisons de ne pas assister à la nouvelle messe, par les prêtres de Campos.
Nous continuerons la publication d’autres documents sur la question. Voici en attendant, des explications un peu détaillées du refus de l’assistance à la nouvelle messe. Ces explications pourront paraître longues et inutilement détaillées : en fait elles se devaient de répondre à de nombreuses questions, variées, portant sur divers points, et d’y répondre de façon argumentée. Il ne s’agit pas d’une réponse au cas par cas.
Vu la longueur de l’article, nous vous conseillons vivement de  le télécharger en PDF pour l’imprimer, la lecture sur écran ne permettant pas l’étude et la réflexion.

PDF Réponse à une lectrice au sujet de l’assistance à la nouvelle messe


Paul VI et les pasteurs protestants qui collaborèrent à la rédaction du NOM

Réponse à une lectrice au sujet de l’assistance à la 

nouvelle messe


Extrait du message :
[…] Nous assistons quand même le Dimanche à la Messe Conciliaire, pour ne pas nous "couper" de L'Eglise mais c’est la désolation ...
Est-ce bien ou pas ? Notre fils nous dit que qu'elle n'est pas valide... Que faire ?
[…]


Réponse :
Voici la position traditionnelle à ce sujet, tenue dans la FSSPX et les autres communautés de la Tradition, bien qu’aujourd’hui, de nombreux prêtres et supérieurs de la dite Fraternité aient malheureusement changé de position :

Quant à l’assistance à la Nouvelle Messe, deux problèmes se posent au catholique voulant garder la Foi dans son intégralité, ce qui implique le rejet de l’erreur :
1) Quant à l’objet : Validité du NOM
2) Quant au sujet, à la personne : Légitimité de l’assistance au NOM, même s’il était valide.

I. La validité :

Votre fils parle de l’invalidité de la nouvelle Messe (NOM). Cet argument est fondé, mais pas complètement exact. Le NOM, en effet, n’est pas absolument invalide, mais court de grandes chances de l’être.
En effet, pour la validité d’un sacrement, 3 éléments sont nécessaires : la matière, la forme et le ministre ayant l’intention de faire ce que fait l’Eglise. Pour l’Eucharistie, le pain de froment et le vin naturel (de raisin) constituent la matière. La forme sont les paroles du prêtre à la Consécration, codifiées dans le Canon dit tridentin, mais remontant à la plus haute antiquité. Le ministre est le prêtre ayant l’intention de renouveler de manière non sanglante le sacrifice de la Croix.

Examinons les 3 ou plutôt 4 éléments précités :
  • * La matière : elle n’a pas été modifiée en théorie dans le NOM, mais dans la pratique, on sait que tous les abus se sont répandus partout, et il n’est pas rare, surtout dans des pays non européens, que des prêtres conciliaires, au nom de l’inculturation, utilisent d’autres matières : pain d’autres céréales, jus de raisin, « vin » d’autres fruits (souvent mélangé)(il s’agit ici d’un mélange réel, pas forcément d’ajouts comme les sulfites, présents dans beaucoup de vins de table, obligatoires dans certains pays ; il s’agit là d’une matière illicite, mais non invalide), voire coca-cola dans certains cas extrêmes, mais hélas, répétés . Il y a donc un risque d’invalidité quant à la matière.
  • * La forme non plus n’a pas été substantiellement modifiée du moins dans sa version latine (puisqu’il semble que le « Mysterium Fidei » ne soit pas essentiel à la forme.) mais là aussi, de nombreux prêtres laissent libre cours à leur imagination. Et ce d’autant plus facilement que les rubriques traditionnelles faisaient prendre au célébrant le ton impératif, et non narratif du NOM, qui facilite les ajouts et retraits. Le changement de « pour beaucoup » en « pour tous »1 à la fin de la consécration du vin dans la plupart des traductions porte également atteinte d’une manière grave à la forme2.
  • * Le ministre : cette question renvoie à la validité de l’ordination dans le nouveau rite et celle de la consécration épiscopale. Pour simplifier, les deux comportent un doute, doute venant principalement de l’intention du ministre, facilement modifié par la théologie moderne ; sur les consécrations épiscopales, la question est assez polémique, mais tous admettent au moins qu’il y a un doute. De ce doute sur le ministre, provient l’usage de l’ordination sous condition des prêtres conciliaires revenant à la Tradition.
  • * L’intention : ici réside le principal problème : le nouveau rite a été conçu avec l’aide de ministres protestants, dans le but de gommer les traits spécifiquement catholiques, et rendre possible sa célébration par un protestant : Voici ce qu’écrit Jean Guitton, ami de Paul VI : « L'intention du pape Paul VI à l'égard de ce qui est communément appelé la [Nouvelle] Messe, était de réformer la liturgie catholique de telle manière qu'elle devait presque coïncider avec la liturgie protestante. Il y avait chez Paul VI une intention œcuménique de retirer, ou, du moins corriger, ou du moins relâcher, ce qui était trop catholique au sens traditionnel dans la Messe et, je répète, rapprocher la Messe catholique de la Messe calviniste. » et le Bref Examen Critique, signé par les cardinaux Ottaviani et Bacci : « Le Novus Ordo [le Nouvel Ordre de la Messe] représente, à la fois comme un tout et dans ses détails, un écart frappant de la théologie catholique de la Messe telle qu'elle fut formulée dans la session 22 du Concile de Trente. » La conséquence de cette volonté est la suppression des éléments exprimant l’intention catholique de renouveler le sacrifice de la Croix, pour se rapprocher de manière impressionnante de la cène protestante, notamment le Book of Common Prayer de l’anglican Cranmer. Le nouveau rite n’exprimant plus clairement l’intention sacrificielle de la messe, un ministre protestant peut suivre ce nouveau rite avec l’intention de commémoration de la mort du Christ.Et il devient nécessaire que le célébrant ajoute de lui-même l’intention catholique. Or cette intention commémorative, héritée du protestantisme, est enseignée dans les séminaires conciliaires et nombre de prêtres ont cette intention en célébrant.
Par exemple, un ancien prêtre conciliaire revenu à la Tradition disait récemment à l’un de ses confrères, qu’il estimait que, durant sa vingtaine d’années de sacerdoce conciliaire, ses messes avaient très certainement été invalides, car n’ayant pas l’intention nécessaire…

En somme, sur les quatre éléments nécessaires, nous nous trouvons face à quatre doutes, plus ou moins importants, le plus grand d’entre eux étant celui sur l’intention, suivi par celui sur le ministre, qui n’est plus qu’aujourd’hui que le « président du peuple de Dieu » et qui célèbre la messe, non plus « in personna Christi » comme dans la théologie catholique, mais « in personna Christi capitis », c’est-à-dire en tant que tête, responsable du Corps Mystique du Christ, ou dans une terminologie actuelle, du « Peuple de Dieu », revêtu du « sacerdoce commun des fidèles »… (au passage, notons que l’examen de conscience des prêtres publié par Benoît XVI en 2012, tant loué par certains prêtres et supérieurs de la FSSPX (pour Mgr Fellay, c’était un signe de redressement : voir l’entretien à dici du 7 juin 2012) faisait référence à cette notion gravement erronée du sacerdoce : question 3 de cet examen de conscience, cf DICI 8 juin 2012 p 10)…


Réponse à une objection : « puisqu’il ne s’agit que de doutes, il est donc possible d’assister au NOM si l’on n’a pas d’alternative. Au mieux, c’est valide et l’on en profite, au pire, on n’assiste à rien du tout »

Réponse : face à un doute fondé, la position catholique varie en fonction de l’objet du doute : prenons quatre cas : l’autorité, la loi, la présence réelle et les sacrements.
  • L’autorité : si une personne est revêtue d’une autorité douteuse, la morale enseigne que l’avantage est à celui qui détient la chose en question (melior est pars possidentis) : il convient d’accorder l’avantage du doute à celui qui, visiblement, détient l’autorité, en attendant une décision d’une autorité supérieure.
  • La loi : le droit enseigne qu’une loi douteuse n’oblige pas. (à bien plus forte raison une « loi » mauvaise ). Dans certains cas, la prudence fera suivre cette loi pour la préservation de l’ordre général, mais en elle-même, elle n’oblige pas.
  • Dans le domaine sacramentel, quant au sacrement lui-même, l’Eglise adopte ce qui est désigné par le terme « tutiorisme » : (prendre la position la plus sûre) ne recevoir que des sacrements absolument sûrs, car la réception de sacrements douteux nuit à la Foi. Il s’agit bien sûr d’un doute positif, fondé (comme ceux évoqués précédemment) et non d’un doute, d’une idée qui nous traverserait la tête (« et si l’abbé X avait oublié telle parole … »)
  • Quant aux hosties consacrées dans la nouvelle messe, un problème se pose : si elles sont réellement le Corps du Christ, et qu’on ne les adore pas, il s’agit, au mieux, d’une grave irrévérence ; mais si elles ne sont que du pain, non consacré, les adorer serait de l’idolâtrie… la solution consiste à les adorer « sous condition » (« Mon Dieu, si vous êtes là, je vous adore). Attention, si cette condition n’est pas exprimée, cela n’implique pas l’idolâtrie, car la volonté est d’adorer Dieu dans l’hostie. Si l’on n’exprimait pas la condition, il pourrait y avoir tout au plus une erreur, commise par dévotion, évidemment pas de péché d’idolâtrie (les braves catholiques conciliaires n’en commettent pas, puisqu’au pire, ils se trompent…)3.


Conclusion au regard de la validité de la Nouvelle Messe :
Majeures Mineure Conclusion
M. L’Eglise ne peut obliger à recevoir un sacrement douteux et prescrit de ne pas recevoir de tels sacrements (avec une grande largesse pour la Confession)
m) Le NOM comporte 4 doutes positifs
C. Il ne peut y avoir d’obligation d’assister au NOM (même le dimanche)



II. Passons plus brièvement, au second point, relatif au sujet concerné : l’assistance au NOM est elle légitime ?

La valeur d’un acte dépend de deux types de facteurs : facteur objectif : l’acte en lui-même, et facteurs subjectifs : l’intention et les circonstances. Un acte bon en lui-même peut être rendu mauvais moralement par l’intention et les circonstances ; la réciproque ne vaut pas : un acte foncièrement mauvais n’est pas rendu bon par une bonne intention. Par contre l’ignorance réelle sur la malignité de l’acte peut faire que la personne ne pèche pas. (exemple : ACTE : écouter de la musique : BON ; INTENTION : pour se détendre (BON), CIRCONSTANCES : au moment du travail (MAL). CONCLUSION : cet acte est mauvais, car vicié.).
Ici nous ne considèrerons que l’acte en lui-même : assister au NOM. Juger des intentions des personnes n’appartient qu’à Dieu. Les fidèles conciliaires ignorant réellement la malignité du NOM et voulant véritablement louer Dieu, ne pèchent évidemment pas. Mais seul Dieu peut juger de ces choses pour chacun.

Contentons nous du facteur objectif : l’assistance en soi au NOM. Nous parlons ici de l’assistance active, de la participation. Cette participation, même minime, implique une certaine union (cela se voit dans le terme lui-même : participer, c’est être partie , qui dit partie, dit tout et qui dit tout dit certaine unité du tout). On ne peut participer à un match de foot en jouant du tennis, l’un exclut l’autre, car l’objet est différent. De la même manière, on ne peut participer à un culte musulman en priant le vrai Dieu, car nous n’avons pas le même Dieu : où nous participons au culte, où nous prions Dieu. C’est pourquoi l’Eglise a toujours prohibé la participation à un culte non-catholique (y compris jouer de l’orgue par exemple), sous peine de péché grave : cette participation est la « communicatio in sacris ». La difficulté est que le NOM se dit catholique, que les conciliaires n’ont pas été déclarés hérétiques formels par l’Eglise, et que les deux sont mêlés, on ne peut donc parler de « communicatio in sacris » en l’absence de décision du Magistère.
La solution réside cependant dans le principe de l’interdiction de la « communicatio in sacris » : participer à un culte non catholique est participer à un culte qui n’honore pas Dieu, et ne pas honorer Dieu, c’est l’offenser. Il est donc interdit de participer à un culte qui n’honore pas Dieu, qui l’offense.

Le NOM honore-t-il Dieu ou au contraire l’offense-t-il ? Conçu avec l’aide de pasteurs protestants, pour pouvoir être célébré par des protestants, le NOM est nécessairement protestantisé. Luther n’a pas rempli sa cène de blasphèmes, il a modifié le rite, en retirant la notion de renouvellement du sacrifice de la Croix ; cela suffit pour offenser Dieu. Le NOM n’a pas fait différemment. Le NOM est le culte de la nouvelle religion que les ennemis de l’Eglise tentent d’imposer de l’intérieur même. S’il a gardé quelque chose de catholique, c’est malgré lui, et parce que le mal ne peut exister dans l’absolu, il doit se greffer sur un certain bien. Un rite qui « représente, […], un écart frappant avec la théologie catholique de la Messe» (card. Ottaviani et Bacci) peut il honorer Dieu ? Le NOM répand en effet une conception commémorative de la messe, et non sacrificielle. Il répand donc une théologie qui n’est pas catholique et défigure la Sainte Messe, instituée par NSJC. Cela peut il être bon ?
Il faut donc conclure que le rite en lui-même ne peut honorer Dieu, et s’il y a des personnes qui honorent Dieu dans ce rite, c’est malgré ce rite, non grâce à lui, comme un protestant ayant l’ignorance invincible
pourrait honorer Dieu, en apparence dans sa religion, mais malgré sa religion. Et il n’est jamais bon de participer à un culte qui n’honore pas Dieu.

Laissant de côté les intentions, dont Dieu seul est juge, survolons rapidement les circonstances qui rendent plus périlleuse encore l’assistance à la nouvelle messe : les sermons entendus, souvent remplis d’hérésies ou d’erreurs modernistes ; les attitudes et pratiques du NOM, peu respectueuses du Saint Sacrement (musique, tenues); les fréquentations ; toutes ces circonstances, même si elles ne sont pas acceptées par celui qui assiste, l’immergent dans un océan d’éléments nuisant à la Foi, et constituent un péril prochain pour la Foi, une occasion de scandale, surtout pour les enfants.


Objections : 1) assister n’est pas participer, 2) le NOM est souvent le seul moyen d’avoir la messe le dimanche
Réponses :
1. Quant à l’assistance : distinguons deux types d’assistance : active et passive. L’assistance active est le mode de participation à la messe : ce ne sont pas les fidèles qui font la messe, ils y assistent : cela comprend le chant, la récitation des prières, la participation aux mouvements de l’ensemble. C’est ce type d’assistance qui permet, avec la vraie Messe, l’accomplissement du précepte dominical. L’assistance passive est à peu près celle d’un animal, ou d’un objet, à une cérémonie. Elle ne permettrait en aucun cas de remplir le précepte dominical.
L’assistance active est donc la participation : il faut donc suivre les règles exprimées plus haut ; L’assistance passive n’est pas une participation, et comme telle, elle n’offense pas Dieu. Mais :
* Elle ne sert à rien, ne remplit aucune obligation de culte, ne donne pas de grâce.
* Elle peut facilement être une occasion de scandale :
o Pour celui qui assiste : il est difficile de ne pas entendre le sermon, de ne pas voir les irrespects multiples… cela crée un environnement qui risque de nuire à la Foi.
o Pour ceux qui voient la personne assister : il est difficile de savoir que telle personne assiste passivement et telle autre non… vous risquez de faire croire que vous participer à ce culte, et donc qu’il est bon d’y participer.
o Ce scandale est multiplié pour les enfants, qui sont très réceptifs et n’ont pas les critères pour faire les distinctions nécessaires.
L’assistance passive, si elle présente des dangers, peut cependant être justifiée occasionnellement (le plus rarement possible) dans le cas de cérémonies familiales où la charité (véritable, non une tolérance mièvre ou le respect humain) serait blessée par l’absence de l’un des membres. Cependant la vraie charité exige que l’on témoigne de la Foi en ne laissant pas croire que l’on participe. Il faut donc tenter de la rendre visible, sans ostentation déplacée certes, mais claire quand même.

2. Le précepte dominical : l’accomplissement du précepte dominical (bon) ne peut se faire par un acte mauvais, suivant ce que dit Saint Paul : ne faisons pas le mal pour obtenir le bien. Le but du précepte dominical est de louer Dieu et de lui consacrer un jour de manière particulière. Or la participation a un culte n’honorant pas Dieu, va contre ce but. Le précepte dominical n’est donc pas rempli par l’assistance au NOM (il faut bien sûr le savoir). Si la messe n’est possible, il reste les moyens moins ordinaires de sanctifier le dimanche : prière spéciale, lecture de la Messe, communion spirituelle, de manière à s’unir autant que possible au sacrifice de la Croix.

Conclusion quant à l’assistance au NOM :

du fait de l’acte en lui-même, l’assistance à la nouvelle messe n’est pas un moyen d’honorer convenablement Dieu, et n’obtient pas de grâce, si ce n’est malgré le nouveau rite. Il ne peut donc y avoir de précepte à assister à la nouvelle messe, et il ne peut jamais être bon d’y assister, du moins de manière active.

Rester fidèles à l’Eglise :

Pour ne pas se couper de l’Eglise, certaines personnes pensent en toute bonne foi devoir assister au NOM s’ils n’ont pas la véritable Messe. Il y a là une erreur sur la nocivité du nouveau rite.
Pour rester fidèle à l’Eglise, il faut rester uni à sa Tradition : ce qui a toujours été cru. Et selon St Vincent de Lérins (Commonitorium) si la plus grande partie de l’Eglise venait à tomber dans l’erreur, il faudrait s’attacher à suivre ce qui a toujours été cru plutôt que les hommes d’Eglise et leurs nouveautés.
Pour rester fidèle à l’Eglise, il est indispensable de rejeter toutes les doctrines nouvelles, contraires à la Foi de toujours. Il est indispensable de rejeter tout ce qui pourrait nuire à notre Foi.
Pour rester fidèle à l’Eglise, il importe plus que jamais de s’unir solidement au Sacrifice de la Croix et rejeter tout ce qui s’y oppose : nouveautés doctrinales et liturgiques, attaques contre la doctrine de toujours.
Il faut donc rejeter avec fermeté cette nouvelle messe, fruit d’une volonté de conciliation avec les ennemis de l’Eglise, propageant des doctrines nouvelles et opposées à la Foi, ce rite qui camoufle le Sacrifice de la Croix, et qui issue (quant à son inspiration) de l’hérésie (protestante et moderniste), favorise et conduit à l’hérésie. C’est là le meilleur moyen de ne pas se couper de l’Eglise, que de s’enraciner dans la vraie Foi et de rejeter cette « messe » qui l'attaque.