samedi 1 juillet 2017

Vers la religion maçonnique mondiale?

 Le 14 juin 2017, un nombre important de "chefs" religieux a fait une déclaration conjointe encourageant les gens dans le monde à se faire des amis dans toutes les religions. Cette vidéo est une compilation faite à partir d'une série d'entretiens avec ces chefs religieux réalisés exclusivement à cette fin
On aboutit à une confusion totale dans l'esprit du Pape, relativisme extrême ; cette vidéo illustre parfaitement la tactique du dialogue décrite ici par l'abbé Nitoglia. 





-(Intervention du Pape François se tournant vers son voisin le rabbin Abraham Skorka) Il est très important, parce que ma vie religieuse est devenue plus riche grâce à ses explications, tellement plus riche.  Et je devine que la même chose s'est produite pour lui.

-(Ce rabbin répond ainsi à l'intervention du Pape) Ce fut au travers de notre appel religieux que nous nous sommes trouvés l'un l'autre dans la vie.  

Mise à jour : Nous en apprenons plus au sujet de cette vidéo par une interview du rabbin Alon Goshen-Gottstein à Zénith








Extraits :


Quelle est la particularité de la contribution du pape François à cette initiative ?

Nous avons réalisé que l’amitié du pape François avec le rabbin Skorka est l’amitié de haut profil la plus visible parmi les religions dans le monde d’aujourd’hui. Nous avons donc pensé le décrire comme une invitation adressée aux autres à faire de même. Alors que toutes les autres interviews de plus de vingt figures religieuses mondiales se centrent sur leur appel, dans le cas du pape et du rabbin Skorka, nous leur avons demandé de parler de leur amitié comme un modèle pour les autres. Personnellement, je trouve que cette vidéo est la plus touchante du trésor d’interviews enregistrées qui nous aient été accordées par les responsables religieux mondiaux. Elle est touchante précisément parce qu’elle aborde leurs relations personnelles. Et le pape est, de manière touchante, humain et profond à la fois, quand on regarde son langage du corps et son interaction avec le rabbin Skorka.

Quel est le message que ces deux amis apportent au monde ?

Cette amitié entre religions n’est pas une simple affaire de raffinement social. C’est plutôt une source d’enrichissement spirituel personnel. Les deux parties ont grandi dans leur identité spirituelle et dans leur vocation à travers cette rencontre et, comme l’affirme le pape, aucun n’a sacrifié son identité en aucune façon.

(...)


Quelle est la nouveauté de cette initiative ?

L’enseignement de l’amitié interreligieuse est en soi une nouveauté. Comme nous l’avons découvert en publiant notre recherche sur ce sujet, nos traditions ne développent pas vraiment cette notion. L’amitié est typiquement limitée au groupe, aux membres de sa propre religion. L’étendre à d’autres est un progrès important dans l’enseignement religieux. Et notre initiative met ensemble les voix de chefs religieux de différentes traditions qui offrent cela en tant qu’enseignement conjoint pour l’humanité aujourd’hui. C’est aussi un moment important où un pas dans l’instruction religieuse est fait conjointement par différents responsables. Pour moi, cette initiative est la preuve que ceux qui considèrent que la religion est « morte » et ne fait que recycler de vieilles vérités ont vraiment tort. S’unir pour donner un enseignement religieux à travers des lignes religieuses est un signe de régénération spirituelle.

(...)


Et qu’envisagez-vous au-delà de cette initiative d’amitié ?

Si nous réussissons à inspirer un mouvement d’amitié entre les religions et, en particulier, si c’est suivi par l’étude de la sagesse des religions, alors nous sommes en train d’établir un nouveau paradigme pour les communautés et responsables religieux locaux. Si Dieu nous fait la grâce d’atteindre ce but, nous pourrons alors continuer de rêver à la manière de donner de l’espérance à l’humanité. Notre projet phare voit l’espérance venir de Jérusalem, sous la forme d’une institution appelée HOPE, acronyme pour House of Prayer and Education, « Maison de prière et d’éducation ». Si les religions du monde peuvent partager un foyer à Jérusalem, et inspirer par l’exemple de l’enseignement, de la prière les uns avec les autres en permanence et par ce signe visible de l’amitié entre les religions, nous pouvons aider à chasser la notion selon laquelle les religions sont en guerre et offrir une nouvelle vision de paix et d’enseignement spirituel à partir de Jérusalem.