mercredi 13 août 2025

Lettre de Broadstairs 3

 

Nova et Vetera (Matthieu 13,52)

[Dans la lettre précédente, nous avons présenté l'étude du savant Père Emmanuel André sur le Drame de la Fin des Temps, qui montrait comment, selon les Saintes Écritures, l'Église connaîtrait une véritable passion avant la fin du monde, à l'image de Notre-Seigneur Lui-même. Voici une version abrégée du deuxième article, publié en 1885 dans son bulletin « Notre-Dame de la Sainte-Espérance » au Mesnil-Saint-Loup, en France.]

Les signes de la fin des temps

La question de la fin du monde est abordée depuis les débuts de l'Église. Saint Paul a donné un précieux enseignement à ce sujet aux premiers chrétiens de Thessalonique, troublés par diverses rumeurs et prédictions infondées. Le monde ne finira pas avant l'apostasie générale, la disparition d'un obstacle providentiel (sur lequel l'Apôtre avait personnellement instruit les fidèles) et l'apparition de l'homme de péché, le fils de la perdition. (Voir II Épître aux Thessaloniciens II, 1-6)

La grande apostasie dont parle saint Paul, par opposition à une défection partielle, est l'abandon massif de la foi par les États chrétiens qui renoncent à leur baptême, tant socialement que civilement. [NdT : selon les rapports sociaux entre individus, comme selon les lois] Il s'agit de la défection générale de ces mêmes nations que Jésus-Christ a incorporées à son Église. Seule une telle apostasie rendra possible la manifestation et la domination de l'Antéchrist.

Notre Seigneur Lui-même a demandé si le Fils de l'homme, à son retour, trouverait la foi dans le monde (Luc XVIII, 8). Le divin Maître a vu que la foi déclinerait avec le temps, en raison du confort matériel et du rejet de la foi, celle-ci étant perçue comme un inconvénient ! Tournant le dos à la foi, le monde « éclairé » préfère les ténèbres et devient le jouet des illusions et des mensonges.

En reniant Notre Seigneur, le monde tombera inévitablement entre les griffes de Satan, le Prince des Ténèbres. Il ne peut rester neutre, car son apostasie le place directement sous le pouvoir du diable et de ses sbires.

Cette apostasie a commencé avec Luther et Calvin, et se poursuit sous le nom de Révolution qui est l'insurrection de l'homme contre Dieu. Son slogan est la laïcité, qui est l'élimination de Dieu et de son divin Fils.

C'est ainsi que nous voyons des sociétés secrètes, investies de pouvoirs publics, déchristianiser agressivement la France [et d'autres nations aussi], en lui retirant tous les éléments surnaturels que quinze siècles de foi lui avaient donnés. Ces forces n'ont qu'un seul but : sceller l'apostasie définitive et préparer ainsi la voie à la personne de l'Antéchrist.

Les chrétiens auraient dû réagir vigoureusement contre cet abominable programme, tant dans la vie privée que dans la vie publique, mais la semi-apostasie bien établie avait déjà produit des semi-chrétiens incapables ou peu disposés à contrecarrer les plans bien élaborés de l'ennemi, notamment au moyen de l'éducation laïque.

Saint Paul parlait à mots couverts d'un obstacle qui empêcherait la venue de l'homme de péché. Les premiers Pères grecs et latins voyaient là l'Empire romain. L'Apôtre faisait sans doute allusion à un futur empire converti et à ces nations chrétiennes qui serviraient à étendre le royaume du Christ Jésus. Tant que cet état de fait perdurerait, l'Antéchrist ne pourrait apparaître, jusqu'à ce que ces mêmes nations et sociétés perdent la foi. Ainsi, saint Paul, au sens large, voulait dire que tant que la domination du monde resterait aux mains chrétiennes de la race latine, l'ennemi personnel de Notre Seigneur n'apparaîtrait pas.

C'est ainsi que la franc-maçonnerie s'oppose avant tout à la restauration de l'ordre chrétien. Si un homme d'État se présente comme chrétien, tous les moyens sont mis en œuvre pour s'en débarrasser, car seule une autorité véritablement catholique est capable de contrecarrer les desseins perfides de la secte maçonnique. [Le cas du grand président catholique de l'Équateur, Garcia Moreno, assassiné par les francs-maçons en 1875, dix ans avant la publication de cette étude, est un exemple frappant de cette sombre réalité.]

Il convient également de noter que les races latines sont destinées à exercer une influence catholique dans le monde ou à abdiquer. Leur influence politique est liée à cette mission de diffusion de l'Évangile. Par conséquent, si elles y renonçaient par une apostasie totale, elles seraient anéanties et l'Antéchrist, surgissant d'Orient, les piétinerait. 

L'église et le monastère du Mesnil-Saint-Loup

Le Père André, qui pensait encore qu’il était possible de contrecarrer l’agenda antichrétien, appelait les fidèles à influencer la pensée publique et à faire revenir les gouvernements aux traditions chrétiennes, sans lesquelles il ne pouvait y avoir que décadence pour les nations européennes, en particulier la France…

La prochaine fois : l'Antéchrist

samedi 12 juillet 2025

Miles Christi 29

 

Léon XIV, un pape de normalisation


Franchement, il est difficile de trouver beaucoup de choses à propos des contre-performances du passé de Robert Prevost… Comme pour Jorge Bergoglio, nous avons eu une journée de travail ! Nous n’avons pu trouver que la moyenne régulière de contre-vérités Novus Ordo, des déclarations approximativement Vatican II mélangées à une dose de « le mariage est une union entre un homme et une femme » ; des singeries en faveur de l’immigration ; quelques aveux sincères de faiblesse envers deux de ses prêtres quand il était évêque au Pérou.

Comment nos amis sédévacantistes attirent-ils les clics sur leurs sites internet dans une telle pénuries de scandales ? Ô Pachamamma, où es-tu ?

Cependant

L’éléphant dans la pièce


Est toujours là, « le veau d’or est toujours debout ». Toutes les fausses religions furent invitées à assister à sa première messe sur la Place Saint-Pierre, comme si c’était la plus normale des choses.

La dernière fois que j’ai regardé, la « table de saphir » disait que « vous n’aurez pas d’autres dieux que moi ». Les fausses religions sont « des portes de l’enfer », des moyens de perdition, y compris les fausses religions chrétiennes qui excluent de tels moyens de salut que sont les sacrements et Notre Dame.

Je suis sûr que les Romains qui invitèrent Pierre à placer Jésus-Christ avec les autres dieux au Panthéon étaient vraiment honnêtes, juste comme Tibère et Claude qui n’étaient pas parfaits et cependant d’honnêtes empereurs.


Beaucoup disent que nous devrions être justes envers Léon XIV, et je ne peux qu’être d’accord. Si Tagle avait été élu, l’Église conciliaire aurait été officiellement gay ; alors que actuellement, c’est seulement officieux (Rome n’a jamais nié l’affirmation du livre « Sodoma » : le Vatican constitue la concentration la plus élevée d’homosexuels au monde). Si l’Église conciliaire était officiellement gay, si les scandales du pape François se poursuivaient, beaucoup plus de catholiques auraient été scandalisés et auraient quitté l’Église. Pour cette raison, un grand nombre a rejoint l’Église schismatique orthodoxe.

Ainsi, nous devons être justes avec le pape Léon : il porte la tenue papale adéquate ; il permet aux fidèles de baiser son anneau (le laid que Tagle lui a donné) au lieu de frapper leur main ; il a conduit la procession du Saint Sacrement… Nous sommes de retour à l’époque de Jean-Paul II et Benoît XVI. Cependant, la nouvelle messe continue de détruire la foi et Vatican II, y compris la doctrine de François, est toujours officiellement en place. La réunion du 19 mai est un Assise I, II, III, … au Vatican !

L’éléphant dans la pièce n°2 : les nominations épiscopales


L’une des clés du pouvoir avec laquelle le Pape gouverne l’Église universelle, c’est la manière de désigner les successeurs des Apôtres. Le cardinal Robert Prevost était à la tête de cet office comme « Préfet du dicastère pour les évêques » et ses nominations ou révocations (Mgr Strickland et Mgr Viganó qui fut excommunié) sont plutôt alarmantes.

François sera toujours François évidemment, mais comment un homme aussi brave et pieux que l’était le cardinal augustinien Robert Prevost a-t-il pu promouvoir de tels « criminels de la Foi » à des postes-clés dans l’Église ?

  • Dans le célèbre diocèse de Saint-Gall, un certain Beat Grögli a été nommé. Il a défendu le mariage de personnes de même sexe, la contraception « comme une réalité moderne ». Il est tout à fait synodal : « Le ministère ordonné ne peut pas être uniquement une affaire masculine ».
  • Sœur Tiziana Merletti est devenue secrétaire du dicastère pour la Vie consacrée. Je vous en prie, ne vous alarmez point : son prédécesseur était aussi une femme ; c’est François, et non Léon, qui a commencé. Elle était experte en Droit Canon et enseignante à l’Université pontificale à Rome.
  • Léon a nommé Mgr Renzo Pegoraro à l’Académie pontificale pour la Vie… Sauf que la contraception peut être utilisée dans certains cas, que la doctrine de l’Église sur la fin de vie a besoin d’être changée ; il en va de même pour la rigidité de l’Église envers les mouvements pro-choix. Tout ceci sera enterré dans un flot de blabla…
  • D’autres nominations sont juste modernistes comme d’habitude, mais j’ai gardé le pire pour la fin : Mgr Herman Glettler qui n’est en aucune manière meilleur que son prédécesseur : pro LGBT+, pro blasphème, pro choix, pro XYZ…

Cependant, s'il vous plaît, ne vous méprenez pas : Léon XIV est un homme très gentil et son passé en Amérique latine est presque immaculé : durant le Conclave, il a candidement admis sa mauvaise gestion dans le cas de l’abbé James Ray à Chicago et dans celui des abbés Eleuterio V. González et Ricard Yesquen à Chillayo. Malgré tout, les personnes vont en enfer à cause de l’horrible haut clergé de l’Église. Voyons si Gletter sera confirmé à sa position… S’il l’est, vous pouvez seulement dire que la crise de l’Église s’aggrave.
  • Un autre exemple est le nouvel évêque de Brisbane, Shane Mackinlay, « qui était impliqué dans le processus synodal » en rédigeant le rapport de synthèse. Il soutient l’ordination des femmes. Il est un pur produit de l’archi-moderniste Université de Louvain.
  • L’archevêque Edward Weisenburger, l’un de ceux qui furent les plus durs dans la persécution de la vraie messe… a été nommé à Détroit. Il est un fervent soutien des croisades gauchistes pour le climat, l’immigration illégale et le refus ignominieux d’accorder une exemption aux catholiques qui résistèrent à l’obligation vaccinale.
  • Et grosse cerise rouge cardinalice sur le gâteau, c’est la curie romaine ! Tous les délinquants, nommés par François, ont été confirmés dans leurs retranchements : Parolin (secrétaire d’État), Fernandez (« Foi » ?!? ), Tagle, Koch, Marx …Ce ne sont pas seulement les personnes nommées par Léon qui doivent nous inquiéter, mais les destructeurs qu’il a maintenus et protégés au contrôle de l’Église. La position pour laquelle il a désigné le Cardinal Sarah relève du coup de foudre ; c’est plus une farce qu’une sucrerie pour les conservateurs.

Ma question suivante est celle-ci : ces mêmes « conservateurs » vont-ils s’adonner à leur passe-temps favori : être déçus ; « pour nous vendre la corde avec laquelle nous les pendrons » (Lénine) ?

Le retour des huîtres (sur le plat, avec une sauce de la mer   «Williamson Broadstairs »)

(NdT : l’abbé Chazal fait ici allusion au livre : Alice aux pays des merveilles)

N’oubliez pas que c’est le « morse » Cardinal Robert Prevost qui a joué un rôle direct dans la mise à l’écart de Mgr Strickland au Texas et de Mgr Rey à Toulon (France) parce que, tout en disant toujours la Nouvelle Messe, ils l’ont minée. Contrairement à Viganó, ils ont essayé de plaire à la « reine de cœur ».

Face à cette injustice, Mgr Schneider a recommandé à François, comme « des huîtres poussant le morse et le charpentier », de prendre plus de temps avant de nommer et révoquer des évêques, citant les grands exemples des saints Léon et Grégoire les Grands. Ce n'est pas un bon conseil parce que le pape Léon XIV, avant et après son élection, a toujours pris son temps. Par exemple, du temps s’est écoulé entre la nomination de Prevost et l’installation de Léon, afin que les critiques des « assiettes d'huîtres » puissent être prononcées, entendues et … ignorées.

Taylor Marshall nous a rappelé que Léon a soutenu Amoris Laetitia et Fiducia Supplicans - qui préconisent la communion pour les divorcés et les personnes homosexuelles, - disant avec raison : « Certains le décrivent comme un modéré, [...] un homme de compromis. C’est donc là qu’est le danger. Il n’est peut-être pas aussi radical et direct que le pape François Bergoglio. Il se présente lui-même comme un modéré. »

C’est pourquoi nous ne devrions pas attraper l’appât si Léon rétablit la pratique de conférer le pallium aux archevêques (archi-ennemis de la Foi), s’il joue bien de l’orgue, s’il chante bien, s’il retourne dans le bel appartement papal, s’il veut retourner à Castel Gandolfo.

Taylor Marshall a raison : nous devons être prudents ; c’est arrivé si souvent.



dimanche 6 juillet 2025

Lettre de Broadstairs 2



Mgr Morgan, en compagnie de Mgr Ballini et Mgr Stobniki,
 lors d'un jubilé sacerdotal ce 2 juillet 2025 

Depuis Broadstairs, Mgr Morgan poursuit l'envoi d'écrits réguliers, travail entrepris par Mgr Williamson dès 2007.  Sa périodicité change : non plus de manière hebdomadaire, mais mensuelle.  Le premier numéro de La Lettre de Broadstairs reprenait le sermon prononcé lors des obsèques de Mgr Williamson.


Nova et vetera 

(Matth 13, 52)



Le Père Emmanuel (1826-1903) a rechristianisé son petit village français du Mesnil-Saint-Loup à une époque où la franc-maçonnerie travaillait dur pour mettre en œuvre la révolution, même dans les endroits les plus reculés. Il a même fondé un petit monastère à côté de son église paroissiale afin que son ministère paroissial, qui a duré 54 ans, soit le plus fructueux possible.

Les armes de prédilection des francs-maçons étaient les modes, l'opinion publique et la politique des partis, contre lesquelles il a courageusement résisté. Homme d'intelligence et d'étude, plongé dans les œuvres de Saint Thomas d'Aquin, il publia dans son bulletin paroissial Notre-Dame de la Sainte Espérance, de 1883 à 1886, une série d’articles d’étude sur l'histoire de l'Église. Il était convaincu que chaque âme devait être immergée dans toutes les vérités, car telle est l'œuvre du Saint-Esprit dans l'âme.

La dernière partie de cet ouvrage concerne le Drame de la fin des temps et est en accord avec les écrits d'autres ecclésiastiques notables de l'époque, tels que Mgr Gaume et Mgr de Ségur. Parler de la fin des temps est aujourd'hui réservé aux sectes et aux films à sensation, mais comme ce sujet est traité à de nombreuses reprises dans l'Écriture Sainte, il est important que nous soyons instruits de la seconde venue du Christ et de la désolation qui la précédera. Comme le déclare l'auteur lui-même, « nous n'avons pas l'intention d'effrayer qui que ce soit en traitant de ce sujet. Au contraire, les grands enseignements s'accompagnent de grandes consolations ».

Les erreurs des temps présents et l'accélération de leur mise en œuvre devraient nous obliger à réfléchir sérieusement à ce sujet avant l'arrivée de l'Antéchrist sur la scène mondiale. Tergiverser reviendrait à copier l'attitude des contemporains de Noé qui n'étaient pas préparés au déluge à venir. Ainsi, éviter le sujet, c'est se mettre en danger. Il est également dangereux de ne pas comprendre la signification des événements dont nous sommes témoins et de ceux auxquels nous devrons faire face en temps voulu. Il y a aussi le danger d'être scandalisé face au triomphe du mal, de perdre la foi dans le Christ et de ne plus observer les Commandements face à la crise apocalyptique.

L'introduction traite de l'avenir de l'Eglise, après les considérations précédentes sur son passé et son présent. Dieu tout-puissant a voulu que la destinée de l'Église et de Son Divin Fils soit décrite à l'avance dans l'Écriture Sainte, et c'est donc là que se trouvent les documents relatifs à ce sujet. L'Église doit avant tout ressembler à Notre Seigneur et c'est pourquoi avant la fin du monde, elle souffrira d'une Passion suprême qui manifestera son immense amour pour son Divin Époux.

C'est assurément un triste spectacle que de voir l'humanité, séduite et envahie par l'esprit du mal, tenter d'étouffer et de détruire l'Église, sa mère et sa gardienne divine. Tandis que les hommes travaillent à cette fin sur la terre, ils sont conduits par les puissances qui ne sont pas de ce monde. C'est la Foi qui nous permet de comprendre les événements de l'histoire et de voir comment l'esprit impur essaie constamment d'entrer dans la maison d'où Notre Seigneur l'a expulsé. A la fin, il entrera et s'efforcera d'éliminer Notre Seigneur. Alors les voiles se déchireront et le surnaturel se manifestera dans un drame exclusivement religieux qui enveloppera le monde entier et dans lequel le caractère divin de l'Église se manifestera de la manière la plus merveilleuse.

Toutes ces prophéties sont destinées à fortifier l'âme des croyants dans les jours de grande épreuve. « Veillez et priez afin d'être trouvés dignes d’éviter toutes ces choses qui vont arriver, afin de ne pas entrer en tentation, afin de conserver la foi, afin de ne pas vous endormir, mais afin d'être capables de tenir en présence du Fils de l'homme. » (Matthieu 26 ; Luc 21)

Si le mal sera alors partout lâché, il sera en même temps plus que jamais entre les mains de Dieu. Comme Notre Seigneur a été livré aux mains de Ses ennemis, mais sans qu'aucun os ne soit brisé, il en est de même pour les membres de l'Église, les élus, ceux qui sont vraiment humbles, pour l'amour desquels les jours de l'épreuve seront comptés.

Le temps de l’épreuve se terminera par un grand triomphe de l'Église, comparable à une résurrection. En ces jours-là, parmi les préludes à la crise suprême, toutes les nations se convertiront, ainsi que les Juifs, soit avant, soit pendant la victoire de l'Église.

C'est ainsi que les paroles du psaume s'appliquent à l'Église :

« Après la multitude d'afflictions qui ont rempli mon cœur,

Vos consolations, Seigneur, ont réjoui mon cœur ».


(La prochaine fois : Les signes des Temps)

vendredi 6 juin 2025

Voulez-vous bien mourir ?

En cette période où le débat sur l'euthanasie occupe une grande place, il nous est profitable de revenir au sens catholique de la vie, de la mort.  C'est ce à quoi l'abbé Salenave nous invite.



 

jeudi 5 juin 2025

Les 4 blessures du péché originel et leurs conséquences actuelles

Mgr Thomas d'Aquin a prononcé cette conférence à Saxon (Suisse) le vendredi 30 mai 2025.  Remontant aux causes premières de nos difficultés sur terre, Monseigneur nous encourage à suivre Mgr Lefebvre dans son combat.
 

lundi 26 mai 2025

Sermon : Le combat actuel des catholiques









En ce samedi 24 mai 2025, à l'occasion de l'ordination sacerdotale de l'abbé Paul Renoult, Mgr Thomas d'Aquin a prononcé un sermon qui explique le combat actuel des catholiques.  A écouter ... et méditer. 


jeudi 15 mai 2025

Deux évêques, deux parcours

 
Source

Le 8 octobre 2024 décédait Mgr Tissier. Quelques mois plus tard, le 29 janvier 2025 ce fut Mgr Williamson qui quitta cette terre. Peut-on dire que l'itinéraire des deux évêques fut le même ? Non évidemment. Ce qui est certain c'est qu'ils reçurent tous les deux le même héritage de Mgr Lefebvre.

Les deux évêques furent très brillants intellectuellement, même si Mgr Williamson déplaisait singulièrement à une bourgeoisie (et noblesse ) française bien rangée. Mais s'ils furent tous les deux de brillants théologiens, l'historien ne pourra jamais dire que leur parcours fut identique. On peut même dire qu'il se sépara en pratique en 2012 quand Mgr Tissier décida de ne plus défendre son confrère dans l'épiscopat et préféra rester dans la SSPX jusqu'au bout, donnant l'illusion que la Tradition Catholique ne pouvait survivre que dans et par la SSPX. L'historien pourra aussi souligner son fléchissement doctrinal à partir de 2018 quand il écrira à un ecclésiastique qu'il ne réécrirait plus son étude sur l'existence d'une église conciliaire. 

Essayer de faire croire que les deux évêques ont eu le même parcours c'est donc oublier cette réalité du combat  de l'Eglise sur le terrain. Mgr Williamson avait certes de l'estime pour Mgr Tissier et sa rigueur intellectuelle mais il a très clairement perçu que l'évêque français n'était pas un combattant de terrain mais un penseur. ( "Mgr Tissier a un moteur de Ferrari mais il manque l'embrayage pour avancer"). Mgr Williamson avait, quant à lui, ces deux qualités : la contemplation et l'action en harmonie avec la contemplation. Dès qu'il perçut la trahison de certains clercs, il n'hésitera pas à mettre toute la puissance de son épiscopat pour dénoncer ces manœuvres. Il accomplit ainsi sa mission d'épiscope (surveillant) pour sauver les brebis du loup. On ne pourra pas en dire autant de Mgr Tissier. Hélas.