mercredi 31 décembre 2014

Entretien de Mgr Williamson à Non Possumus novembre 2014



Source espagnole: Non Possumus
Traduction réalisée pour le blog Reconquista (merci de mentionner la source)



Excellence, votre expulsion date maintenant de deux ans, comment vous sentez vous aujourd’hui?

Dans le fond, je me sens bien, car je me suis libéré du venin qui empoisonne toute la Fraternité menée par des dirigeants qui veulent à tous prix arriver à un accord pour se soumettre aux romains apostats, et donc je me suis libéré ou plutôt Mgr Fellay m’a libéré par mon expulsion de la Fraternité. Je pense que ce fut providentiel. Je me sens bien mais je suis un peu déçu par le manque relatif de réaction de la part de beaucoup de bons prêtres de la Fraternité. Cela est vrai aussi pour les laïcs, mais la déception est moindre pour les laïcs que pour les prêtres.

Je comprends assez bien, d’un point de vue humain, que les prêtres préfèrent rester à l’intérieur de la Fraternité. C’est humainement compréhensible, mais du point de vue de la foi, c’est dommage qu’ils ne voient pas la nécessité de la foi et la nécessité de se protéger de ce poison universel qui se trouve actuellement dans la Fraternité et il est terrible que les prêtres ne voient pas cela. Car s’ils ne réagissent pas, ils vont tomber petit à petit. Par exemple, j’ai écouté depuis Chicago aux Etats-Unis, là ou Mgr Tissier est en quelque sorte emprisonné, il ne l’est pas de façon absolue, mais on peut quand même dire qu’il est emprisonné de façon relative. J’ai entendu que ses positions se fragilisent. C’est-à-dire, il est un homme bon, un évêque bon, qui a une bonne doctrine, mais s’il insiste pour rester à l’intérieur de la Fraternité et comme sujet « loyal » de Mgr Fellay, il va s’empoisonner de plus en plus. C’est ce qu’observent ceux qui sont dans son entourage.

Le Chapitre de 2012 a-t’il eu une grande influence sur le glissement de la Fraternité?

Peu après le Chapitre de 2012, l’abbé Chazal a parlé avec Mgr Tissier et ce dernier a dit que le Chapitre fut un désastre. Quand l’abbé Chazal a publié cela, Monseigeur, sous la pression des dirigeants, a dû nier qu’il l’ait dit. Quoiqu’il en soit, il est vrai que le Chapitre de 2012 fut un désastre. Parce que en entrant dans la salle ou devait se tenir le Chapitre, il y avait plusieurs prêtres et évêques qui étaient résolus à résister à cette trahison de Mgr Fellay, de l’abbé Nély, de l’abbé Pfluger, de l’abbé Lorans, de l’abbé Du Chalard, de tous les dirigeants. Ils étaient résolus à résister mais, en sortant de ce même Chapitre, Mgr Fellay avait réussi à les empoisonner, et en sortant ils avaient perdu leur clairvoyance, leur courage, leur volonté de résister. C’est incroyable. Ce Chapitre fut un chef-d’œuvre d’enchantement de la part de Mgr Fellay. Il est un maitre en matière de confusion, pour semer la confusion dans les esprits et il est incroyablement doué pour convaincre de le suivre dans une direction mauvaise. Je qualifierais cela même de démoniaque. Je ne crois pas qu’il soit un agent conscient du diable, mais un agent inconscient oui, cela me parait évident quand on regarde les fruits. Ses fruits sont la destruction de l’œuvre de Mgr Lefebvre. Mais il faut dire qu’il n’est pas seul, qu’il a des collaborateurs qui constituent ensemble une direction qui domine et falsifie toute l’œuvre de Mgr Lefebvre. C’est incroyable.

Et la formation des séminaristes est aussi un élément clé pour le succès des dirigeants, n’est-ce pas ?

Mgr Lefebvre, après les consécrations de 1988 et avant de mourir en 1991, a lu le libre du Père Emmanuel Barbier, un livre très bon, antilibéral qui étudie toute l’histoire du combat depuis le 19ème siècle, entre les libéraux et les anti-libéraux. Après l’avoir lu, Mgr Lefebvre a dit (j’ai deux sources qui me permettent d’avoir la certitude qu’il l’a dit) : « si j’avais lu ces livres plus tôt, j’aurais donné une autre formation à mes séminaristes». Et, comme il l’a dit lors de retraite durant les deux dernières années de sa vie, il est fort possible qu’à la lecture du livre de l’abbé Barbier, il a compris que la lutte entre les libéraux et les semi-libéraux du 19ème siècle, était exactement le même combat que celui d’Ecône contre Rome. En d’autres termes, les bons papes antilibéraux du XIXème siècle, par exemple Pie IX qui lutta contre les libéraux maudits de ce même siècle, il s’agit du même combat sauf que, de leur temps, c’étaient les bons qui étaient au pouvoir et les mauvais qui étaient mis dehors, alors qu’au 20ème siècle, après Vatican II, les mauvais tiennent le pouvoir et les bons furent mis à la porte. Pour cette raison, il est vraisemblable qu’il ait dis qu’il aurait mieux formé ses séminaristes, c’est-à-dire, les rendre de plus solides antilibéraux, avec plus de connaissance sur la Révolution pour savoir et pouvoir y résister. Mgr Lefebvre insistait toujours sur la sainteté du prêtre, ce qui est une chose excellente, inattaquable, mais c’est une formation un peu comme celle des séminaristes des années 30 ou 50, c’est-à-dire, une formation classique mais sous Vatican II. Tout cela suggère que peut être, Mgr Lefebvre n’avait sans doute pas assez pris en considération, n’avait pas compris au début toute la profondeur du mal du concile. Je ne sais pas. Vers la fin de sa vie, Mgr Lefebvre a dit que plus on lit les documents de Vatican II, plus on se rend compte qu’il s’agit d’une perversion profonde de l’esprit. Il ne s’agit pas seulement d’erreurs particulières, telle que la liberté religieuse, l’œcuménisme, etc., même si déjà ces erreurs sont immenses ; mais il s’agit de quelque chose de plus profond et de plus universel : une perversion totale de l’esprit. C’est une citation très intéressante et justement représentative des derniers moments de la vie de l’Archevêque, et je crois qu’à la fin de sa vie quand il a procédé aux consécrations de 1988 – action entièrement justifiée – il a compris qu’étaient nécessaires des actions plus profondes dans les esprits, dans les âmes, dans la religion ; et pour contrer ce mal très profond qu’est la perversion libérale chaque fois plus forte dans les esprits, à cause du monde moderne.

En plus, il a réaffirmé, à la fin de sa vie, qu’il ne pouvait se rapprocher de Rome tant que Rome ne se soit converti …


lundi 29 décembre 2014

Muller + branding = Brandmuller ... (abbé Chazal)



Chers Fidèles,



Normalement, au vu des abominations qui se sont dites au Synode, des canonisations en cours, de la célébration conjointe de la révolte protestante en 2017, et de l'acharnement de l'hérésie sur le peu de Foi qui reste sur cette terre, on serait en droit d'espérer que la réconciliation canonique n'aurait pas lieu avec une église officielle dans un état de pourriture aussi avancé.  Au moins, ce Synode infernal aurait eu un fruit positif, en ôtant toute velléité de réconciliation par un simple constat que nous n'avons rien à voir avec cette Rome-là. Mais non, un rallié n'en finit jamais de se rallier, tête baissée. Nul n est plus aveugle qui ne veut pas voir, et plus il y a de chose a constater, plus il faut d aveuglement supplémentaire.

On peut se réjouir que Mgr Fellay soit clair maintenant, de même qu'il a été clair avec mon confrère, l'abbé Picot en soutenant que le texte de la déclaration du 15 Avril 2012 est un bon texte.
Il y a quelques jours, Monseigneur déclarait aux ordinations a La Reja:"La Iglesia official es la visible. La visible es la Catolica, y punto!"
a=b, b=c, ergo, a=c. Il nous faut le tampon de l'Eglise officielle, parce que l'Eglise officielle est l'Eglise visible, qui est l'Eglise Catholique.

Mgr Lefebvre s'est toujours rendu compte que l'Eglise visible, qui est celle que Dieu présente aux infidèles comme un objet d'adhésion, ne peut pas être cette église officielle conciliaire. Cette dernière occupe une structure visible, des postes, des positions, y compris la plus haute, au détriment du but même de l'Eglise Visible qui est la Foi Catholique. Et alors que l'église officielle devient ouvertement gay, il devient de plus en plus évident que nous devons observer toute la distance nécessaire avec ces ennemis tant de l'ordre surnaturel et de la Foi, que de l'ordre naturel et des moeurs.


Alors pourquoi tous ces dialogues renouvellés, multipliés maintenant dans les séminaires eux-mêmes? Mgr Fellay ne dit-il pas qu'il gardera les principes ? Je me souviens qu'il m'avait dit avant de m'expulser "Si Rome nous laisse la liberté de critiquer, alors nous pouvons signer". Cela corrobore aussi ce qui s'est passé lors des discussions théologiques qui se sont terminées en 2011: au lieu de conclure que nous n'avons rien à voir avec cette Rome là, Menzingen conclut que Rome nous laisse une certaine liberté de critiquer. Et cela corrobore le discours actuel des dirigeants de la Fraternité qui prétendent que les hérésies actuelles sont comme les plaies sacrées de Notre Seigneur (chose qui frise [le] blasphème), et que c'est par amour de l'Eglise qu'il faut rentrer a l'intérieur de la structure officielle, (un peu comme l'a fait Mgr Fellay en rentrant dans la Babel du parlement européen, sans condamner cette inique institution, pour y bénir une crêche qui y survivra trois jours seulement, ce qu'on appelle "laicité intelligente" parmi les Franc-Maçons).

Tout cela doit nous rappeler Dom Gérard qui disait dans sa déclaration: "aucun frein ne sera apporté a nôtre prédication anti-moderniste". Pareil à Campos et sa déclaration sur la messe au moment même où ils signaient. Et l'on a bien vu ce qui s'est passé. Le libéral clame toujours sa fidelité aux principes, mais les laisse s'évaporer devant les ennemis de la vérité, il peut dire la vérité parfois, mais ne sait pas confronter la vérité à l'erreur; ou s'il promet de se confronter à l'erreur, ce sera sans condamner ceux qui colportent l'erreur. Mais il gardera pour longtemps un beau discours "ad Intra" pour s'autorassurer, et s'autoconvaincre qu'il n'a pas changé. Voilà le discours que l'on nous servira dans les mois qui viennent, si Menzingen décide de passer enfin à l'acte, tête baissée, avec l'église officielle actuelle.

Qui potest capere capiat
In Iesu et Maria,

Francois Chazal+

Photos de décembre 2014: Monastère San José: progrès des travaux

Source: Monasterio Beneditino San José

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le puits







éditorial Reconquista 8 janvier février 2015

La Prière 

Dominus enim prope est . Nihil soliciti estis, sed in omni oratione petitiones vestrae innotescant apud Deum
En ces temps où tant de difficultés nous atteignent, ce verset de l'introït du dimanche de Gaudete nous rappelle à propos la nécessité de l'espérance: nihil solliciti estis, car le Seigneur est proche. La liturgie nous invite à ne pas nous décourager et à redoubler e confiance dans nos prières: ne nous lassons pas de supplier le ciel pour obtenir de lui les grâces qui nous sont nécessaires, et tout spécialement pour l'établissement solide de la Résistance, ou Fidélité catholique, principalement en France, où contrairement à de nombreux autres pays, elle peine tant à s'ancrer.
Dominus enim prope est, gardons donc courage, et alors, croyons que nous l'avons déjà reçu, et cela nous sera donné (1). Et ne nous étonnons pas que les choses soient lentes et que les choses ne soient pas comme nous le souhaiterions: les voies de Dieu ne sont pas les nôtres, et Dieu qui a attendu plus de 4000 ans pour envoyer son Fils, a sans doute des raisons pour permettre que nous ne voyions pas tout de suite l'établissement d'une belle Résistance comme dans le reste du monde, avec ses oeuvres, ses séminaires, ses chapelles et prieurés... Cela viendra quand Dieu le voudra, et s'il permet que cela tarde un peu, c'est sans doute pour que nous en éprouvions plus vivement le besoin et que nous prenions conscience que seule notre prière et nos sacrifices pourront féconder nos efforts.

La Formation

jeudi 25 décembre 2014

Saint et joyeux Noël à tous nos lecteurs !


Je vous souhaite une sainte fête de Noël et une bonne année 2015. 
Que Jésus "plenum gratiae et veritatis" nous comble de ses grâces en ces solennités. 

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I wish you a merry and holy Christmas and a good year 2015

May Jesus, "plenum gratiae et veritatis" bless you with all his gifts

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Lo deseo un santo y feliz natal y un buen año 2015
Que Jesus, "plenum gratiae et veritatis" llene ustedes de sus gracias en estas festividades

lundi 15 décembre 2014

Fête de l'Immaculée Conception à Sacedon (Espagne)

Source: Non Possumus

Le 8 décembre, en la fête de l'Immaculée Conception - la patrone de toute l'Espagne- les fidèles venus de Santander, Albacete, Séville et même les îles Canaries, se sont rassemblés autour de l'abbé Ramiro Ribas, à la chapelle de l'Immaculée Conception à Sacedon, Guadalajara (Espagne - où se trouve le prieuré). 






samedi 13 décembre 2014

M. l'abbé Ruiz a urgemment besoin de dons pour acheter son prieuré

Photo de groupe lors de l'inauguration du prieuré le 2 février 2014

M. l'abbé Ruiz, desservant les fidèles de la Résistance de la ville de Mexico a un besoin important d'argent pour acheter le prieuré dans lequel il loge actuellement. 

La date limite pour acheter ce bâtiment est le mois de février, sinon, il faudra chercher un autre logement, alors que celui ci est peu cher comparé aux prix élevés de Mexico.

Le Mexique étant un pays pauvre, nous faisons donc appel à la générosité des fidèles européens pour que ce bâtiment puisse être acheté et que l'abbé Ruiz puisse y établir définitivement un prieuré.



Il reste actuellement à réunir la somme de 950 000 pesos mexicains, ce qui équivaut à 51 650 €, soit 63 347 $ américains ou £ 40 942 (Royaume Uni)

D'avance merci de votre générosité ! 


(M. l'abbé Ruiz nous précise que si l'on parvient à réunir une partie de la somme, cela sera une solution provisoire, pour prolonger sans doute la location.)

M. l'abbé Ruiz possède un compte bancaire en France, ce qui évite dans la plupart des cas les frais de virement. 

RIB du compte 
BNP PARB EVIAN LES BAINS 00448 -Code banque: 30004 - Guichet: 00269 - Compte: 00000077830 - Clé RIB: 82

Identifiants internationaux: 
BIC (ou swift code): BNPAFRPPANC 
IBAN: FR76 3000 4002 6900 0000 7783 082 

mardi 9 décembre 2014

La résistance aux Etats Unis: quelques photos

Voici quelques photos de la Résistance aux Etats Unis, dont nous remercions l'éditeur du Recusant. Si celà peut nous inspirer. Prions pour que la France puisse bientôt elle aussi avoir ses chapelles, et pour que des prêtres viennent aider ceux qui se dépensent sans compter pour les fidèles, comme ici aux Etats unis, où les abbés Pfeiffer, Hewko et Voigt ont plus de trente chapelles à desservir ! Que celà nous invite à prier pour les vocations.


Messe à Chicago, abbé Hewko
Messe à Chicago, abbé Hewko
Messe à Green Bay, dans le Wisconsin
Green Bay, Wisconsin
Voyage des pères dominicains aux Etats Unis (novembre 2014):
les pères Terence (g) et Marie Dominique (d) OP
visite du séminaire à Chicago
Messe dans la maison du Père McNamara, pour le repos de son âme
Baptême à Chicago (Fr Pfeiffer) 
Messe à St Paul, Minnesota (Fr Richard Voigt)

lundi 8 décembre 2014

Syllabus

8 décembre 

Résumé renfermant les principales erreurs de notre temps qui sont signalées dans les allocutions consistoriales, encycliques et autres lettres apostoliques de S.S. le pape Pie IX

§ I.
Panthéisme, naturalisme et rationalisme absolu.
I. Il n’existe1 aucun Être divin, suprême, parfait dans sa sagesse et sa providence, qui soit distinct de l’univers, et Dieu est identique à la nature des choses, et par conséquent assujetti aux changements ; Dieu, par cela même, se fait dans l’homme et dans le monde, et tous les êtres sont Dieu et ont la propre substance de Dieu. Dieu est ainsi une seule et même chose avec le monde, et par conséquent l’esprit avec la matière, la nécessité avec la liberté, le vrai avec le faux, le bien avec le mal, et le juste avec l’injuste (26)2 .
II. On doit nier toute action de Dieu sur les hommes et sur le monde (26).
III. La raison humaine, considérée sans aucun rapport à Dieu, est l’unique arbitre du vrai et du faux, du bien et du mal : elle est à elle-même sa loi, elle suffit par ses forces naturelles à procurer le bien des hommes et des peuples (26).
IV. Toutes les vérités de la religion découlent de la force native de la raison humaine ; d’où il suit que la raison est la règle souveraine d’après laquelle l’homme peut et doit acquérir la connaissance de toutes les vérités de toute espèce (1, 17, 26).
V. La révélation divine est imparfaite, et par conséquent sujette à un progrès continuel et indéfini correspondant au développement de la raison humaine (1, 26).
VI. La foi du Christ est en opposition avec la raison humaine, et la révélation divine non seulement ne sert de rien, mais encore elle nuit à la perfection de l’homme (1, 26).
VII. Les prophéties et les miracles racontés dans les saintes Écritures sont des fictions poétiques, et les mystères de la foi chrétienne sont le résumé d’investigations philosophiques ; dans les livres des deux Testaments sont contenues des inventions mythiques, et Jésus-Christ lui-même est un mythe (1, 26).

§ II.
Rationalisme modéré.
VIII. Comme la raison humaine est égale à la religion elle-même, les sciences théologiques doivent être traitées comme les sciences philosophiques (13).
IX. Tous les dogmes de la religion chrétienne sans distinction sont l’objet de la science naturelle ou philosophie ; et la raison humaine n’ayant qu’une culture historique, peut, d’après ses principes et ses forces naturelles, parvenir à une vraie connaissance de tous les dogmes, même les plus cachés, pourvu que ces dogmes aient été proposés à la raison comme objet (27, 30).
X. Comme autre chose est le philosophe et autre chose la philosophie, celui-là a le droit et le devoir de se soumettre à une autorité dont il s’est démontré à lui-même la réalité ; mais la philosophie ne peut ni ne doit se soumettre à aucune autorité (27, 30).
XI. L’Église non seulement ne doit, dans aucun cas, sévir contre la philosophie, mais elle doit tolérer les erreurs de la philosophie et lui abandonner le soin de se corriger elle-même (27).
XII. Les décrets du Siège apostolique et des Congrégations romaines empêchent le libre progrès de la science (30).
XIII. La méthode et les principes d’après lesquels les anciens docteurs scolastiques ont cultivé la théologie ne sont plus en rapport avec les nécessités de notre temps et les progrès des sciences (30).
XIV. On doit s’occuper de philosophie sans tenir aucun compte de la révélation surnaturelle (30).
N.B. - Au système du rationalisme se rapportent pour la majeure partie les erreurs d’Antoine Günther, qui sont condamnées dans la lettre au cardinal archevêque de Cologne Eximiam tuam, du 15 juin 1857, et dans la lettre à l’évêque de Breslau Dolore haud mediocri, du 30 avril 1860.

§ III.
Indifférentisme, Latitudinarisme.
XV. Il est libre à chaque homme d’embrasser et de professer la religion qu’il aura réputée vraie d’après la lumière de la raison (8, 26).
XVI. Les hommes peuvent trouver le chemin du salut éternel et obtenir ce salut éternel dans le culte de n’importe quelle religion (1, 3, 17).
XVII. Tout au moins doit-on avoir bonne confiance dans le salut éternel de tous ceux qui ne vivent pas dans le sein de la véritable Église du Christ (13, 28).
XVIII. Le protestantisme n’est pas autre chose qu’une forme diverse de la même vraie religion chrétienne, forme dans laquelle on peut être agréable à Dieu aussi bien que dans l’Église catholique (5).

§ IV.
Socialisme, Communisme, Sociétés secrètes, Sociétés bibliques, Sociétés clérico-libérales.
Ces sortes de pestes sont à plusieurs reprises frappées de sentences formulées dans les termes les plus graves par l’encyclique Qui pluribus, du 9 novembre 1846 ; par l’allocution Quibus quantisque, du 20 avril 1849 ; par l’encyclique Nostis et Nobiscum, du 8 décembre 1849 ; par l’allocution Singulari quadam, du 9 décembre 1854 ; par l’encyclique Quanto conficiamur mœrore, du 10 août 1863.

§ V.
Erreurs relatives à l’Église et à ses droits.
XIX. L’Église n’est pas une vraie et parfaite société pleinement libre ; elle ne jouit pas de ses droits propres et constants que lui a conférés par son divin Fondateur, mais il appartient au pouvoir civil de définir quels sont les droits de l’Église et les limites dans lesquelles elle peut les exercer (13, 22, 23, 26).
XX. La puissance ecclésiastique ne doit pas exercer son autorité sans la permission et l’assentiment du gouvernement civil (25).
XXI. L’Église n’a pas le pouvoir de définir dogmatiquement que la religion de l’Église catholique est uniquement la vraie religion (8).
XXII. L’obligation qui concerne les maîtres et les écrivains catholiques, se borne aux choses qui ont été définies par le jugement infaillible de l’Église, comme des dogmes de foi qui doivent être crus par tous (30).
XXIII. Les Souverains Pontifes et les Conciles œcuméniques ont dépassé les limites de leur pouvoir ; ils ont usurpé les droits des princes et ils ont même erré dans les définitions relatives à la foi et aux mœurs (8).
XXIV. L’Église n’a pas le droit d’employer la force ; elle n’a aucun pouvoir temporel direct ou indirect (9).
XXV. En dehors du pouvoir inhérent à l’épiscopat, il y a un pouvoir temporel qui lui a été concédé ou expressément ou tacitement par l’autorité civile, révocable par conséquent à volonté par cette même autorité civile (9).
XXVI. L’Église n’a pas le droit naturel et légitime d’acquérir et de posséder (18, 29).
XXVII. Les ministres sacrés de l’Église et le Pontife Romain doivent être exclus de toute gestion et possession des choses temporelles (26).
XXVIII. Il n’est pas permis aux Évêques de publier même les Lettres apostoliques sans la permission du gouvernement (18).
XXIX. Les faveurs accordées par le Pontife Romain doivent être regardées comme nulles, si elles n’ont pas été demandées par l’entremise du gouvernement (18).
XXX. L’immunité de l’Église et des personnes ecclésiastiques tire son origine du droit civil (8).
XXXI. Le for ecclésiastique pour les procès temporels des clercs, soit au civil, soit au criminel, doit absolument être aboli, même sans consulter le Siège Apostolique et sans tenir compte de ses réclamations ( 12, 18).
XXXII. L’immunité personnelle en vertu de laquelle les clercs sont exempts de la milice, peut être abrogée sans aucune violation de l’équité et du droit naturel. Le progrès civil demande cette abrogation, surtout dans une société constituée d’après une législation libérale (32).
XXXIII. Il n’appartient pas uniquement par droit propre et inné à la juridiction ecclésiastique de diriger l’enseignement des vérités théologiques (30).
XXXIV. La doctrine de ceux qui comparent le Pontife Romain à un prince libre et exerçant son pouvoir dans l’Église universelle, est une doctrine qui a prévalu au moyen âge (19).
XXXV. Rien n’empêche que par un décret d’un Concile général ou par le fait de tous les peuples le souverain pontificat soit transféré de l’Évêque romain et de la ville de Rome à un autre Évêque et à une autre ville (9).
XXXVI. La définition d’un Concile national n’admet pas d’autre discussion, et l’administration civile peut traiter toute affaire dans ces limites (9).
XXXVII. On peut instituer des Églises nationales soustraites à l’autorité du Pontife Romain et pleinement séparées de lui (23, 24).
XXXVIII. Trop d’actes arbitraires de la part des Pontifes Romains ont poussé à la division de l’Église en orientale et occidentale (9).

§ VI.
Erreurs relatives à la société civile, considérée soit en elle-même, soit dans ses rapports avec l’Église.
XXXIX. L’État, comme étant l’origine et la source de tous les droits, jouit d’un droit qui n’est circonscrit par aucune limite (26).
XL. La doctrine de l’Église catholique est opposée au bien et aux intérêts de la société humaine (1, 4).
XLI. La puissance civile, même quand elle est exercée par un prince infidèle, possède un pouvoir indirect négatif sur les choses sacrées. Elle a par conséquent non seulement le droit qu’on appelle d’exequatur, mais encore le droit qu’on nomme d’"appel comme d’abus" (9).
XLII. En cas de conflit légal entre les deux pouvoirs, le droit civil prévaut (9).
XLIII. La puissance laïque a le pouvoir de casser, de déclarer et rendre nulles les conventions solennelles ("Concordats") conclues avec le Siège Apostolique, relativement à l’usage des droits qui appartiennent à l’immunité ecclésiastique, sans le consentement de ce Siège et malgré ses réclamations (7, 23).
XLIV. L’autorité civile peut s’immiscer dans les choses qui regardent la religion, les mœurs et le gouvernement spirituel. D’où il suit qu’elle peut juger des Instructions que les pasteurs de l’Église publient, d’après leurs charges, pour la règle des consciences ; elle peut même décider sur l’administration des sacrements et les dispositions nécessaires pour les recevoir (7, 26).
XLV. Toute la direction des écoles publiques dans lesquelles la jeunesse d’un État chrétien est élevée, si l’on en excepte dans une certaine mesure les séminaires épiscopaux, peut et doit être attribuée à l’autorité civile, et cela de telle manière qu’il ne soit reconnu à aucune autre autorité le droit de s’immiscer dans la discipline des écoles, dans le régime des études, dans la collation des grades, dans le choix ou l’approbation des maîtres (7, 10).
XLVI. Bien plus, même dans les séminaires des clercs, la méthode à suivre dans les études est soumise à l’autorité civile (18).
XLVII. La bonne constitution de la société civile demande que les écoles populaires, qui sont ouvertes à tous les enfants de chaque classe du peuple, et en général que les institutions publiques destinées aux lettres, à une instruction supérieure et à une éducation plus élevée de la jeunesse, soient affranchies de toute autorité de l’Église, de toute influence modératrice et de toute ingérence de sa part, et qu’elles soient pleinement soumises à la volonté de l’autorité civile et politique, suivant le désir des gouvernants et le niveau des opinions générales de l’époque (31).
XLVIII. Des catholiques peuvent approuver un système d’éducation en dehors de la foi catholique et de l’autorité de l’Église, et qui n’ait pour but, ou du moins pour but principal, que la connaissance des choses purement naturelles et la vie sociale sur cette terre (31).
XLIX. L’autorité séculière peut empêcher les Évêques et les fidèles de communiquer librement entre eux et avec le Pontife Romain (26).
L. L’autorité séculière a par elle-même le droit de présenter les Évêques, et peut exiger d’eux qu’ils prennent en main l’administration de leurs diocèses avant qu’ils aient reçu du Saint-Siège l’institution canonique et les Lettres apostoliques (18).
LI. Bien plus, la puissance séculière a le droit d’interdire aux Évêques l’exercice du ministère pastoral, et elle n’est pas tenue d’obéir au Pontife romain en ce qui concerne l’institution des évêchés et des Évêques (8, 12).
LII. Le gouvernement peut, de son propre droit, changer l’âge prescrit pour la profession religieuse, tant des femmes que des hommes, et enjoindre aux communautés religieuses de n’admettre personne aux vœux solennels sans son autorisation (18).
LIII. On doit abroger les lois qui protègent l’existence des familles religieuses, leurs droits et leurs fonctions ; bien plus, la puissance civile peut donner son appui à tous ceux qui voudraient quitter l’état religieux qu’ils avaient embrassé et enfreindre leurs vœux solennels ; elle peut aussi supprimer complètement ces mêmes communautés religieuses, aussi bien que les églises collégiales et les bénéfices simples, même de droit de patronage, attribuer et soumettre leurs biens et revenus à l’administration et à la volonté de l’autorité civile (12, 14, 15).
LIV. Les rois et les princes, non seulement sont exempts de la juridiction de l’Église, mais même ils sont supérieurs à l’Église quand il s’agit de trancher les questions de juridiction (8).
LV. L’Église doit être séparée de l’État, et l’État séparé de l’Église (12).

§ VII.
Erreurs concernant la morale naturelle et chrétienne.
LVI. Les lois de la morale n’ont pas besoin de la sanction divine, et il n’est pas du tout nécessaire que les lois humaines se conforment au droit naturel ou reçoivent de Dieu le pouvoir d’obliger (26).
LVII. La science des choses philosophiques et morales, de même que les lois civiles, peuvent et doivent être soustraites à l’autorité divine et ecclésiastique (26).
LVIII. II ne faut reconnaître d’autres forces que celles qui résident dans la matière, et tout système de morale, toute honnêteté doit consister à accumuler et augmenter ses richesses de toute manière, et à satisfaire ses passions (26, 28).
LIX. Le droit consiste dans le fait matériel ; tous les devoirs des hommes sont un mot vide de sens, et tous les faits humains ont force de droit (26).
LX. L’autorité n’est autre chose que la somme du nombre et des forces matérielles (26).
LXI. Une injustice de fait couronnée de succès ne préjudicie nullement à la sainteté du droit (24).
LXII. On doit proclamer et observer le principe de non-intervention (22).
LXIII. Il est permis de refuser l’obéissance aux princes légitimes et même de se révolter contre eux (1, 2, 5, 20).
LXIV. La violation d’un serment, quelque saint qu’il soit, et toute action criminelle et honteuse opposée à la loi éternelle, non seulement ne doit pas être blâmée, mais elle est tout à fait licite et digne des plus grands éloges, quand elle est inspirée par l’amour de la patrie (4).

§ VIII.
Erreurs concernant le mariage chrétien.
LXV. On ne peut établir par aucune preuve que le Christ a élevé le mariage à la dignité de sacrement (9).
LXVI. Le sacrement de mariage n’est qu’un accessoire du contrat et peut en être séparé, et le sacrement lui-même ne consiste que dans la seule bénédiction nuptiale (9).
LXVII. De droit naturel, le lien du mariage n’est pas indissoluble, et dans différents cas le divorce proprement dit peut être sanctionné par l’autorité civile (9,12).
LXVIII. L’Église n’a pas le pouvoir d’établir des empêchements dirimants au mariage : mais ce pouvoir appartient à l’autorité séculière, par laquelle les empêchements existants peuvent être levés (8).
LXIX. L’Église, dans le cours des siècles, a commencé à introduire les empêchements dirimants non par son droit propre, mais en usant du droit qu’elle avait emprunté au pouvoir civil (9).
LXX. Les canons du Concile de Trente qui prononcent l’anathème contre ceux qui osent nier le pouvoir qu’a l’Église d’opposer des empêchements dirimants, ne sont pas dogmatiques ou doivent s’entendre de ce pouvoir emprunté (9).
LXXI. La forme prescrite par le Concile de Trente n’oblige pas sous peine de nullité, quand la loi civile établit une autre forme à suivre et veut qu’au moyen de cette forme le mariage soit valide (9).
LXXII. Boniface VIII a le premier déclaré que le vœu de chasteté prononcé dans l’ordination rend le mariage nul (9).
LXXIII. Par la force du contrat purement civil, un vrai mariage peut exister entre chrétiens ; et il est faux, ou que le contrat de mariage entre chrétiens soit toujours un sacrement, ou que ce contrat soit nul en dehors du sacrement (9, 11, 12, 23).
LXXIV. Les causes matrimoniales et les fiançailles, par leur nature propre, appartiennent à la juridiction civile (9, 12).
N.B. - Ici peuvent se placer d’autres erreurs : l’abolition du célibat ecclésiastique et la préférence due à l’état de mariage sur l’état de virginité. Elles sont condamnées, la première dans la lettre encyclique Qui pluribus, du 9 novembre 1846, la seconde dans la lettre apostoliqueMultiplices inter, du 10 juin 1851.

§ IX.
Erreurs sur le principat civil du Pontife romain.
LXXV. Les fils de l’Église chrétienne et catholique disputent entre eux sur la compatibilité du pouvoir temporel avec le pouvoir spirituel (9).
LXXVI. L’abrogation de la souveraineté civile dont le Saint-Siège est en possession servirait, même beaucoup, à la liberté et au bonheur de l’Église (4, 6).
N.B. - Outre ces erreurs explicitement notées, plusieurs autres erreurs sont implicitement condamnées par la doctrine qui a été exposée et soutenue sur le principat civil du Pontife Romain, que tous les catholiques doivent fermement professer. Cette doctrine est clairement enseignée dans l’allocution Quibus quantisque, du 20 avril 1849 ; dans l’allocution Si semper antea, du 20 mai 1850 ; dans la lettre apostolique, Cum catholica Ecclesia, du 26 mars 1860 ; dans l’allocution Novos, du 28 septembre 1860 ; dans l’allocution Jamdudum, du 18 mars 1861 ; dans l’allocution Maxima quidem, du 9 juin 1862.

§ X.
Erreurs qui se rapportent au libéralisme moderne.
LXXVII. A notre époque, il n’est plus utile que la religion catholique soit considérée comme l’unique religion de l’État, à l’exclusion de tous les autres cultes (16).
LXXVIII. Aussi c’est avec raison que, dans quelques pays catholiques, la loi a pourvu à ce que les étrangers qui s’y rendent y jouissent de l’exercice public de leurs cultes particuliers (12).
LXXIX. Il est faux que la liberté civile de tous les cultes, et que le plein pouvoir laissé à tous de manifester ouvertement et publiquement toutes leurs pensées et toutes leurs opinions, jettent plus facilement les peuples dans la corruption des mœurs et de l’esprit, et propagent la peste de "l’Indifférentisme" (18).
LXXX. Le Pontife Romain peut et doit se réconcilier et transiger avec le progrès, le libéralisme et la civilisation moderne (24).


Liste des écrits du pape Pie IX d’où sont tirées les propositions du Syllabus :
1. Encyclique Qui pluribus, 9 novembre 1846 (Prop. du Syllabus 4-7, 16, 40, 63, 74).
2. Allocution Quis vestrum, 4 octobre 1847 (Prop. 63).
3. Allocution Uni primum, 17 décembre 1847 (Prop. 16).
4. Allocution Quibus quantisque, 20 avril 1849 (Prop. 40, 64, 76).
5. Encyclique Nostis et Nobiscum aux archevêques et évêques d’Italie, 8 décembre 1849 (Prop. 18, 63).
6. Allocution Si semper antea, 20 mai 1850 (Prop. 16).
7. Allocution In consistoriali, 1er novembre 1850 (Prop. 43-45).
8. Lettre apostolique Multiplices inter, 10 juin 1851 (Prop. 15, 21, 23, 30, 51, 54, 68, 74)
9. Lettre apostolique Ad apostolicae, 22 août 1851 (Prop. 24, 25, 34-36, 38, 41, 42, 65-67, 69-75)
10. Allocution Quibus luctuosissimis, 5 septembre 1851 (Prop. 45)
11. Lettre à S.M. le Roi Victor-Emmanuel, 9 septembre 1852 (Prop. 73).
12. Allocution Acerbissimum, 27 septembre 1852 (Prop. 31, 51, 53, 55, 67, 73, 74, 78).
13. Allocution Singulari quadam, 9 décembre 1854 (Prop. 8, 17, 19)
14. Allocution Probe memineritis, 22 janvier 1855 (Prop. 53).
15. Allocution Cum saepe, 27 juillet 1855 (Prop. 53).
16. Allocution Nemo Vestrum, 26 juillet 1855 (Prop. 77).
17. Lettre Singulari quidem aux évêques d’Autriche, 17 mars 1856 (Prop. 4, 16).
18. Allocution Nunquam fore, 15 décembre 1856 (Prop. 26, 28, 29, 31, 46, 50, 52, 79).
19. Lettre Eximiam à Son Éminence l’archevêque de Cologne, 15 juin 1857 (Prop. 4, 16)
20. Lettre apostolique Cum Catholica Ecclesia, 26 mars 1860 (Prop. 63, 76).
21. Lettre Dolore haud mediocri à l’évêque de Breslau, 30 avril 1860 (Prop. 14).
22. Allocution Novos et ante, 28 septembre 1860 (Prop. 19, 62, 76).
23. Allocution Multis gravibusque, 17 décembre 1860 (Prop. 19, 37, 43, 73)
24. Allocution Iamdudum, 18 mars 1861 (Prop. 37, 61, 76).
25. Allocution Meminit, 30 septembre 1861 (Prop. 20).
26. Allocution consistoriale Maxima quidem, 9 Juin 1862 (Prop. 1-7, 15, 19, 27, 39, 44, 49, 56-60, 76).
27. Lettre apostolique Gravissimas inter à l’archevêque de Munich-Frisingue, 11 décembre 1862 (Prop. 9- 11).
28. Encyclique Quanto conficiamur mœrore aux évêques d’Italie, 10 août 1863 (Prop. 17, 58).
29. Encyclique Incredibili à l’archevêque de Santa-Fé-de-Bogota, 17 septembre 1863 (Prop. 26).
30. Lettre apostolique Tuas libenter à l’archevêque de Munich-Frisingue, 21 décembre 1863 (Prop. 9, 10, 12-14, 22, 33).
31. Lettre Cum non sine à l’archevêque de Fribourg-en-Brisgau, 14 juillet 1864 (Prop. 47, 48).
32. Lettre Singularis Nobisque à l’évêque de Mondovi (Piémont) 29 septembre 1864 (Prop. 32).

vendredi 5 décembre 2014

Rencontre "informelle" à Zaitzkofen avec le cardinal Brandmuller début décembre 2014 (note interne)

La promesse des deux parties (FSSPX/Rome conciliaire) de "procéder par paliers mais dans un délai raisonnable vers le dépassement des difficultés ...dans la perspective désirée d’une pleine réconciliation" n'est pas une promesse en vain. Après leur rencontre œcuménique aux Philippines le 18 novembre dernier (voir http://www.francefidele.org/actualité-et-communiqués-de-l-union-sacerdotale/ ), les voici à nouveau engagés dans des rapports cordiaux, informels et... secrets.

Commentaire de France Fidèle: 

Ci-joint la note interne secrète adressée à tous les prêtres de la FSSPX ( ou presque car il semble que certains en aient été privés !) .La maison générale ose présenter cette énième rencontre avec un cardinal dans un séminaire  de la FSSPX, avec sept membres importants de cette congrégation, comme 'informelle'.Le but de cette  prétendue rencontre informelle serait  "de mieux faire connaître les positions de la Fraternité à des prélats plutôt bien disposés et capables d’écouter nos arguments". Pourtant n'y a-t-il pas eu de longues discussions théologiques à Rome avant 2011 ?  Le cardinal Brandmuller les ignore-t-il encore ?  Nous nous proposons de lui offrir les œuvres intégrales de Mgr Lefebvre.  Ces rencontres "informelles" rentrent donc dans le cadre des contacts qui doivent se multiplier entre la Rome conciliaire et la néo FSSPX. Le communiqué reconnaît d'ailleurs que cette rencontre fait suite à celle du 23 septembre dernier.On notera au passage qu'il n'y a aucun Français pour cette première rencontre : c'est une affaire strictement germano-suisse.


Note interne confidentielle de la Maison Générale
Diffusion : membres prêtres
Date : le 26 novembre 2014


Note au sujet d’une réunion de membres de la Fraternité avec le cardinal Brandmüller

Début décembre 2014 se tiendra la première des réunions qui doivent avoir lieu entre des membres de la Fraternité et des évêques. Ces entretiens, proposés par la Commission Ecclesia Dei à la suite de la rencontre entre Mgr Fellay et le cardinal Müller le mardi 23 septembre 2014 à Rome, sont des réunions informelles ; elles doivent se dérouler sans médiatisation ni publicité. Comme annoncé dans la note interne de la Maison Générale aux prêtres du 2 octobre 2014, le choix des lieux et interlocuteurs est laissé à l’initiative de la Fraternité.
Le but de la Maison Générale est de mieux faire connaître les positions de la Fraternité à des prélats plutôt bien disposés et capables d’écouter nos arguments.
Le cardinal Brandmüller est né en Allemagne, le 5 janvier 1929 ; il a été consacré évêque en novembre 2010 et créé cardinal la semaine suivante le 20 novembre 2010. Il est président émérite du Comité pontifical des sciences historiques. Il est l’un des co-auteurs de l’ouvrageDemeurer dans la vérité du Christ qui réfutent les thèses hétérodoxes du cardinal Walter Kasper lors du Consistoire du 20 février 2014. Voir DICI n° 301 du 20/09/14.
Cette réunion se déroulera en langue allemande à Zaitzkofen ; seront présents Mgr Fellay, MM. les abbés Schmidberger, Frey, Udressy, Wuilloud, Gaudron et Kasteleiner. Ils rencontreront le cardinal Brandmüller.
Le thème qui sera abordé sera le statut particulier du concile Vatican II – l’autorité de ses documents, son interprétation et son caractère atypique de « concile pastoral ».

Cette note est une information interne confidentielle, elle ne doit pas être diffusée, sous aucun prétexte. La Maison Générale se chargera si nécessaire de la communication externe par un communiqué.

Copie de l'original de la note: 

jeudi 4 décembre 2014

Nouvelles photos du séminaire de Boston, KY aux Etats Unis (FSSPX-CM)

Nous remercions l'éditeur du Recusant de nous avoir communiqué ces photos du séminaire de Boston, KY aux Etats Unis qui forme une douzaine de séminaristes et quelques futurs frères. Prions pour eux, et pour que la France connaisse bientôt la même situation.


Cours
Repas
récréation
récréation


Prière à la chapelle
Office 
"orgue" pendant l'office