mercredi 28 septembre 2016
dimanche 25 septembre 2016
Programme de M. l'abbé Pivert pour les mois à venir
La Villeneuve
Dimanche 2 octobre La Villeneuve, journée paroissiale
Dimanche 30 octobre La Villeneuve
Mardi 1er novembre La Villeneuve
Dimanche 20 novembre La Villeneuve, journée paroissiale
Samedi 24 décembre La Villeneuve, vigile de Noël, possibilité de coucher sur place
Dimanche 25 décembre, Noël La Villeneuve, journée paroissiale
Paris ou région parisienne
mardi 20 septembre 2016
lundi 19 septembre 2016
Trentième anniversaire de la rencontre interreligieuse d'Assise
Source : Media Presse Info
Assise, entrée dans l’histoire du monde par la porte sainte. La ville natale du saint le plus extraordinaire que la terre ait porté, saint François, un alter-Christus qui porta la ressemblance avec son Divin Maître Jésus jusque dans sa chair stigmatisée.
Assise, plus célèbre aujourd’hui à cause de la première Journée mondiale de la prière, organisée par le pape Jean-Paul II le 27 octobre 1986 en collaboration avec la communauté Saint Egidio. Depuis, tant Benoît XVI que François, les successeurs de Wojtyla sur le siège de Pierre, évoquent résolument « l’authentique esprit d’Assise » et réaffirment, comme Benoît XVI en 2007, que « les religions peuvent et doivent offrir de précieuses ressources pour construire une humanité pacifique. » Assise, la boussole de l’Église conciliaire et du monde !
Cette année 2016 sera le 30e anniversaire de cette Ière Rencontre Internationale des Religions pour la Paix qui doit être considérée, et nous faisons nôtres les mots de monsieur l’abbé Philippe François en novembre 2007, « [une] insulte à Notre Seigneur Jésus-Christ, unique Prince de la Paix, [un] scandale pour la foi dans les âmes des fidèles, la trahison de la mission confiée à Pierre et à l’Église ».
samedi 17 septembre 2016
Renouvellement du scandale d'Assise
Source: Média Presse Info
Les années passent, se suivent et se ressemblent dans le monde conciliaire. L’esprit mortifère de Vatican II se propage toujours, inhibe les consciences, tue la foi catholique, met en place une nouvelle religion avec l’aide des hiérarques ecclésiastiques, sous le regard apathique et résigné du troupeau abandonné.
Pour le 30e anniversaire du scandale de la première réunion interreligieuse organisée en 1986 à Assise par Jean-Paul II, une nouvelle et grandiose rencontre est prévue en commémoration, du 18 au 20 septembre prochains.
Au nom d’une paix mondiale bâtie sur l’idéologie multi-confessionnelle, de nombreux leaders religieux, un groupes de réfugiés et plus de 500 hôtes choisis parmi les bien-pensants de la planète, dont des hommes politiques, des prix Nobel pour la Paix, des intellectuels super-conformes à la pensée unique, ainsi que plus de 12 000 « pèlerins », entoureront le pape François, véritable homme lige du politiquent et religieusement correct, des lobbies maçonniques, écologiques et mondialistes.
vendredi 16 septembre 2016
Se sanctifier dans et PAR la crise...
Nous avons reçu d'un ami l'extrait suivant:
« …Toute hérésie, par les attaques qu’elle dirige contre un dogme, engendre chez les catholiques les plus aimants de leur foi un mouvement instinctif à se grouper autour de lui pour le défendre, et les amènent ainsi à l’approfondir et à s’en nourrir. Il en résulte que les orientations spirituelles des âmes se trouvent nécessairement sous l’influence des luttes menées par l’Église contre les erreurs du temps. Leur sanctification ne s’opère pas dans une sorte d’isolement spirituel de l’époque où elles vivent mais dans un engagement intérieur, souvent très douloureux, à s’unir profondément aux mouvements les plus intimes de la défense de l’Église et de sa vie militante. Et ce n’est qu’au prix de l’acceptation d’une telle posture que les âmes s’élèvent. »
(M. l'abbé de Cacqueray, Lettre aux Amis et Bienfaiteurs N° 71, 2007)
jeudi 15 septembre 2016
mercredi 14 septembre 2016
Vicaire du Christ ou de Satan ? (IV): soutien au mondialisme, à l'invasion de l'Europe; oecuménisme et panthéisme (Miles Christi)
deuxième partie
troisième partie
8. Soutien
à l’islam et à l’immigration musulmane en Europe
Voici quelques citations pour avoir un aperçu
de la position de François vis-à-vis de l’islam. La première est tirée d’un
discours tenu à des immigrés clandestins dans la paroisse romaine où ils
étaient hébergés, le 19 janvier 2014, lors de la Journée Mondiale des Migrants:
« Partager notre expérience en portant la croix
pour arracher de nos cœurs la maladie qui empoisonne nos vies: il est important
que vous fassiez cela lors de vos réunions. Ceux qui sont chrétiens, avec la
Bible; ceux qui sont musulmans, avec le Coran. La foi que vos parents vous ont
inculquée vous aidera toujours à avancer[1].
»
La deuxième est un
extrait de son homélie à Lampedusa le 8 juillet 2013 auprès de migrants
clandestins musulmans:
« Je désire me tourner en
pensée vers les chers immigrés musulmans qui commencent, ce soir, le jeune du
Ramadan, avec le vœu d’abondants fruits spirituels[2]. »
La troisième fait partie de son Exhortation
apostolique Evangelii Gaudium:
« Il est admirable de voir que des
jeunes et des anciens, des hommes et des femmes de l’Islam sont capables de
consacrer du temps chaque jour à la prière, et de participer fidèlement à leurs
rites religieux[3]. » § 252
Pour François donc, le Coran aide les gens à avancer dans les
difficultés de la vie, le Ramadan est source de fruits spirituels et la
participation aux rites religieux musulmans est quelque chose d’admirable. François,
par ces propos, ne fait que conforter ces pauvres gens dans les ténèbres de
l’erreur mahométane. Est-ce bien charitable de sa part envers des gens qui ne se
trouvent malheureusement pas sur le chemin du Salut? Est-ce bien celle-là, la
mission du Vicaire du Christ, de faire l’éloge des religions fausses qui détournent
de Notre-Seigneur Jésus-Christ? Est-il besoin de préciser que ses paroles envers
les musulmans sont trompeuses et qu’elles ne sont pas conformes à l’Evangile?
Tout dans les Ecritures Saintes et dans le Magistère de l’Eglise contredit les
propos bergogliens. Il suffit d’avoir lu Saint-Paul pour le savoir.
François,
à l’instar de ses prédécesseurs conciliaires, met en exergue la valeur
spirituelle de la religion de Mahomet, mais il va plus loin qu’eux: il favorise
ouvertement l’islamisation de l’Europe en préconisant l’arrivée massive
d’immigrés musulmans. Il fait l’apologie de l’immigrationisme, par ses paroles et
par ses actes. D’abord par ses actes: il est revenu au Vatican de son voyage à
l’île grecque de Lesbos avec douze immigrés musulmans dans son avion privé. Par
ses paroles aussi. Je cite son discours du 19 avril dernier dans le Centre Astalli pour les réfugiés, à
Rome:
« Trop
souvent, nous ne vous avons pas accueillis! Pardonnez la fermeture et
l’indifférence de nos sociétés qui craignent le changement de vie et de
mentalité que votre présence requiert. Traités comme un poids, un problème, un
coût, au contraire, vous êtes un don[4]. »
L’immigration musulmane serait ainsi, aux
dires de François, un don pour l’Europe. Et leur arrivée requiert, de la part
des européens, un « changement de vie et de mentalité ». Or, puisque certains
refusent de disparaître sous le raz-de-marée islamique, François les stigmatise
et demande pardon aux soi-disant « réfugiés » pour la
« fermeture d’esprit » et l’« indifférence » des affreux récalcitrants
à l’invasion mahométane. Par ces paroles François diabolise publiquement les
européens qui se battent pour leur survie et attise la haine et le mépris des
envahisseurs musulmans à l’égard de ces populations blanches et chrétiennes
« racistes et xénophobes » qui leur réservent un si mauvais accueil.
Son action est d’une valeur symbolique
extrêmement puissante. Le geste bergoglien à Lesbos est aux antipodes de celui
accompli par le pape Saint Pie V à Lépante, qui avait empêché la conquête de la
Chrétienté par l’islam. Saint Pie V, pape de Trente, protège l’Europe contre
les envahisseurs musulmans. François, pape de Vatican II, les emmène lui-même à
Rome dans son avion privé aux yeux de tout le monde, montrant à la foule quel
est l’exemple à suivre…
Dans le vol de retour à Rome une journaliste demanda
à François pourquoi il avait privilégié trois familles entièrement musulmanes.
Voici sa réponse:
« Je
n’ai pas fait le choix entre chrétiens et musulmans. Ces trois familles avaient
leurs papiers en règle, et on pouvait le faire. Il y avait par exemple, deux
familles chrétiennes dans la première liste qui n’avaient pas les papiers en
règle. Ce n’est pas un privilège. Tous les douze sont enfants de Dieu. Le
“privilège” est d’être enfants de Dieu: cela est vrai[5]. »
Or, on n’est pas enfant de Dieu par la
naissance, mais par adoption divine, à travers la réception du Saint Baptême et
la foi en Notre- Seigneur Jésus-Christ. C’est bien connu. Enfin, en tout cas,
c’était bien connu jusqu’à Vatican II…
9. François et le panthéisme
Ce n’est pas
la première fois que François dit qu’on est tous des « enfants de
Dieu », ce qui suppose une vision panthéiste des choses. A titre
d’exemple, voici ses paroles dans la Vidéo
du Pape du mois de janvier dernier, dans laquelle on voyait apparaître des
symboles catholiques, juifs, musulmans et bouddhistes tandis que la voix hors
champ de François nous expliquait que:
« Beaucoup pensent de manière différente,
ressentent les choses différemment, recherchent et trouvent Dieu de diverses
manières. Dans cette multitude, dans cet éventail de religions nous avons une
seule certitude pour tous: nous sommes tous enfants de Dieu[6]. »
Si on est des enfants de Dieu par nature, si la vie
divine se trouve chez tous les hommes du seul fait d’exister, si on n’est pas
surélevés à la vie de la grâce par un don de Dieu venant s’ajouter à notre
condition de créatures, la différence entre l’ordre naturel et l’ordre
surnaturel disparaît, la distinction entre le Créateur et la créature
s’évanouit et on est donc de plain-pied dans le panthéisme. Voici ce qu’il a
dit dans son entretien avec Scalfari:
« Je crois en Dieu. Pas dans un Dieu
catholique, car il n'existe pas de Dieu catholique, il existe un Dieu. Et je crois
en Jésus Christ, son incarnation. Jésus est mon maître et mon pasteur, mais
Dieu, le Père, Abba, est la lumière et le Créateur. Tel est mon Être. » [7]
Il
importe de décoder ce qu’a signifié François par cette courte phrase. Tout
d’abord, il a nié l’existence de la Sainte Trinité, en récusant l’existence
d’un Dieu catholique. Il va sans dire que, en disant cela, il a aussi nié
implicitement le caractère surnaturel et la mission divine de l’Eglise.
Ensuite, il a nié la divinité de Notre-Seigneur, en affirmant que Jésus est son
maître et son pasteur « mais » que Dieu est la lumière et son
Créateur. Enfin, il a fait profession de foi panthéiste en déclarant que son
être est celui de Dieu: « tel est mon être », ce sont ses mots.
Voici un autre passage du même entretien:
« J'observe pour ma part que Dieu est lumière
qui illumine les ténèbres même s'il ne les dissipe pas, et qu'une étincelle de
cette lumière divine est au-dedans de chacun d'entre nous. Dans la lettre que
je vous ai écrite, je me souviens vous avoir dit que notre espèce, comme
d'autres, s'éteindra [!!!] mais la lumière de Dieu, elle, ne s'éteindra pas,
qui finalement envahira toutes les âmes et alors tout sera dans tous[8]. »
Passons sur l’hérésie proprement inconcevable
selon laquelle notre espèce « s’éteindra » un jour, comme les autres,
ce qui défie toute imagination et tout bon sens, pour peu qu’on connaisse un
tant soit peu les Ecritures. Mais revenons à la question du panthéisme. François
le dit en toutes lettres, pas besoin de se lancer dans une herméneutique alambiquée
sur ce qu’il a voulu dire: « une étincelle de cette lumière divine est
au-dedans de chacun d'entre nous » et cette lumière un jour
« envahira toutes les âmes et sera tout en tous ». Vous aurez compris
également que le salut est universel, personne ne se damne, personne ne risque
d’aller en enfer. Et c’est tout à fait logique, du moins François, à défaut
d’être catholique, est-il cohérent dans ses idées, car: comment concevoir la damnation
éternelle, laquelle implique une séparation irréversible d’avec Dieu et les
élus, dans une logique panthéiste, où, par définition, rien ne saurait échapper
à l’unique substance divine et dans laquelle toute dualité est exclue? Mais,
s’il n’y a pas de mal ni possibilité de damnation, c’est que, au fond, il n’y a
pas de péché non plus, ni besoin de Rédemption, laquelle, à la rigueur, ne
consisterait qu’à « prendre conscience » de notre nature véritable,
faisant disparaître ainsi la dualité et la division, seule source du mal chez
l’homme.
10. François et l’œcuménisme
Concernant
l’œcuménisme, François est dans un accord parfait avec la théologie novatrice
de Vatican II. La seule spécificité de son pontificat, comme dans les autres
domaines, consiste à rendre la rupture conciliaire encore plus flagrante, la
conduisant jusqu’à ses dernières conséquences logiques. Passons en revue quelques
citations. La première est extraite de la conférence de presse au cours du vol
vers les Philippines le 15 janvier 2015:
« Chaque religion a sa
dignité, chaque religion qui respecte la vie humaine, la personne humaine.[9] »
La
suivante est tirée de son entretien avec Antonio Spadaro:
« Il est important pour les
relations œcuméniques non seulement de mieux se connaître, mais aussi de reconnaître
ce que l’Esprit a semé dans l’autre comme un don qui nous est aussi destiné. » Question
du Père Spadaro: « Comment
voyez-vous l’avenir de l’unité de l’Église? » Réponse de François: « Nous devons cheminer unis dans les
différences: il n’y a pas d’autre chemin pour nous unir. C’est le chemin de
Jésus[10]. »
Dans
ce même entretien, François a expliqué qu’il existe une multitude
d’ « Eglises », dont certaines sont plus anciennes que d’autres,
les unes apportant la force de leur jeunesse, les autres, la sagesse de leur
expérience. Cependant, elles ont toutes vocation à construire le futur
ensemble, évitant de tomber dans le piège de l’autosuffisance et sans céder à
la volonté d’hégémonie:
« Les jeunes Églises développent
une synthèse de foi, de culture et de vie en devenir, et donc différente de
celle développée par les Églises plus anciennes. Pour moi, le rapport entre les
Églises d’institution plus ancienne et celles plus récentes est semblable au
rapport entre jeunes et anciens dans une société: ils construisent le futur,
mais les uns avec leur force et les autres avec leur sagesse. Nous courons
toujours des risques, évidemment; les Églises plus jeunes celui de se sentir
auto-suffisantes, les plus anciennes de vouloir imposer aux plus jeunes leur
modèle culturel. Mais le futur se construit ensemble[11]. »
Le
26 juin 2016, à l’occasion de la conférence de presse au cours du vol de
retour d’Arménie, François a fait l’apologie de l’hérésiarque Martin Luther,
justifiant sa révolte et cautionnant sa doctrine hérétique sur la
justification, et donnant au passage, comme à l’accoutumée, un abject coup de
griffe à l’Eglise catholique. Voici ses déclarations:
« Je crois que les intentions
de Martin Luther n’étaient pas erronées: c’était un réformateur. Peut-être
certaines méthodes n’étaient-elles pas justes, mais à l’époque […] nous voyons
que l’Église n’était pas forcément un modèle à imiter: il y avait de la
corruption dans l’Église, il y avait de la mondanité, il y avait de
l’attachement à l’argent et au pouvoir. Et pour cela, il a protesté. Ensuite,
il était intelligent, et il a fait un pas en avant en expliquant pourquoi il
faisait cela. Et aujourd’hui, luthériens et catholiques, avec tous les
protestants, nous sommes d’accord sur la doctrine de la justification: sur ce
point si important, lui ne s’était pas trompé [12]. »
Il
n’est pas question de prouver ici que Luther s’est trompé et qu’il n’y a aucun
accord possible entre protestants et catholiques au sujet de la doctrine de la
justification, il suffit pour s’en persuader de lire le décret sur la
justification promulgué le 13 janvier 1547 lors de la sixième session du
Concile de Trente[13].
Voici le canon supplémentaire qu’il serait utile d’ajouter un jour à la liste
du décret tridentin:
« Si quelqu’un dit que les
intentions de Martin Luther n’étaient pas erronées, que c’était un réformateur,
que l’Église à son époque n’était pas un modèle à imiter, qu’aujourd’hui,
luthériens et catholiques sont d’accord sur la doctrine de la justification et
que, sur ce point, Luther ne s’est pas
trompé, qu’il soit anathème. »
11. Vers un gouvernement mondial
Nous avons déjà abordé la question du mondialisme et de la
façon dont François le favorise par tous ses moyens, notamment par sa
« prédication écologique » et sa croisade contre le prétendu
« réchauffement climatique ». Cette unité du monde en dehors du
Christ et de son Eglise, bâtie dans un cadre laïc, naturaliste et
révolutionnaire, a été évoquée par François à de multiples reprises. En voici
deux, tirées de Laudato Si’, son
pamphlet « socialo-écologiste »:
« Il devient indispensable de
créer un système normatif qui implique des limites infranchissables et assure
la protection des écosystèmes, avant que les nouvelles formes de pouvoir
dérivées du paradigme techno-économique ne finissent par raser non seulement la
politique mais aussi liberté et la justice. » § 53
« Depuis la moitié du siècle
dernier, après avoir surmonté beaucoup de difficultés, on a eu de plus en plus
tendance à concevoir la planète comme une patrie, et l’humanité comme un peuple
qui habite une maison commune. Que le monde soit interdépendant ne signifie pas
seulement comprendre que les conséquences préjudiciables des modes de vie, de
production et de consommation affectent tout le monde, mais surtout faire en
sorte que les solutions soient proposées dans une perspective globale, et pas
seulement pour défendre les intérêts de certains pays. L’interdépendance nous
oblige à penser à un monde unique, à un projet commun. » § 164
Concevoir la planète comme « une patrie », penser
à « un monde unique », créer un « système normatif » avec
des « limites infranchissables »: Est-il nécessaire de préciser que
ce que François prône n’est rien d’autre que l’établissement d’un gouvernement
mondial doté d’un pouvoir politique effectif et fondé non pas sur la loi
évangélique mais sur les Droits de l’Homme sans Dieu et sur son faux Evangile
Ecologique? Disons-le clairement: pour rendre coercitif le projet mondialiste,
véritable cosmopolitisme apatride menant vers une République Universelle onusienne, sous prétexte de « souci
écologique » envers notre « maison commune » menacée par le
« réchauffement climatique », il faut un gouvernement planétaire en
mesure de pouvoir imposer cette utopie totalitaire aux récalcitrants.
Ce dessein est encore plus explicite dans le passage suivant
de l’encyclique, où François cite Benoît XVI, qui à son tour évoque Jean XXIII,
ce qui prouve, s’il en était besoin, la continuité du projet mondialiste
maçonnique des prédécesseurs de François depuis le CVII :
« […] la maturation
d’institutions internationales devient indispensable, qui doivent être plus
fortes et efficacement organisées, avec des autorités désignées équitablement
par accord entre les gouvernements nationaux, et dotées de pouvoir pour
sanctionner. Comme l’a affirmé Benoît XVI […]: ‘‘Pour le gouvernement de
l’économie mondiale, pour assainir les économies frappées par la crise, pour
prévenir son aggravation et de plus grands déséquilibres, pour procéder à un
souhaitable désarmement intégral, pour arriver à la sécurité alimentaire et à
la paix, pour assurer la protection de l’environnement et pour réguler les flux
migratoires, il est urgent que soit mise en place une véritable Autorité politique mondiale telle
qu’elle a déjà été esquissée par mon Prédécesseur, Jean XXIII’’ (Caritas in Veritate, juin 2009, n° 67). » § 175
Ce paragraphe numéro 67 de l’encyclique de Benoît XVI Caritas in Veritate constitue un
véritable manifesto idéologique du Nouvel
Ordre Mondial à mettre en place sous l’égide de l’ONU et fournit tout un
programme d’action. Aussi est-il convenable de le citer en entier, malgré son
étendue. Les italiques se trouvent dans le texte original:
« Face au développement
irrésistible de l’interdépendance mondiale, et alors que nous sommes en
présence d’une récession également mondiale, l’urgence de la réforme de l’Organisation
des Nations Unies comme celle de l’architecture
économique et financière internationale en vue de donner une réalité
concrète au concept de famille des Nations, trouve un large écho. On ressent
également fortement l’urgence de trouver des formes innovantes pour concrétiser
le principe de la responsabilité de protéger et
pour accorder aux nations les plus pauvres une voix opérante dans les décisions
communes. Cela est d’autant plus nécessaire pour la recherche d’un ordre
politique, juridique et économique, susceptible d’accroître et d’orienter la
collaboration internationale vers le développement solidaire de tous les
peuples. Pour le gouvernement de l’économie mondiale, pour assainir les
économies frappées par la crise, pour prévenir son aggravation et de plus
grands déséquilibres, pour procéder à un souhaitable désarmement intégral, pour
arriver à la sécurité alimentaire et à la paix, pour assurer la protection de
l’environnement et pour réguler les flux migratoires, il est urgent que soit
mise en place une véritable Autorité politique mondiale telle
qu’elle a déjà été esquissée par mon Prédécesseur, le bienheureux Jean XXIII. Une telle Autorité devra être
réglée par le droit, se conformer de manière cohérente aux principes de
subsidiarité et de solidarité, être ordonnée à la réalisation du bien commun, s’engager pour la promotion d’un authentique
développement humain intégral qui s’inspire des valeurs de l’amour et de la
vérité. Cette Autorité devra en outre être reconnue par tous, jouir d’un
pouvoir effectif pour assurer à chacun la sécurité, le respect de la justice et
des droits. Elle devra évidemment posséder la faculté de faire respecter ses
décisions par les différentes parties, ainsi que les mesures coordonnées
adoptées par les divers forums internationaux. En l’absence de ces conditions,
le droit international, malgré les grands progrès accomplis dans divers
domaines, risquerait en fait d’être conditionné par les équilibres de pouvoir
entre les plus puissants. Le développement intégral des peuples et la
collaboration internationale exigent que soit institué un degré supérieur
d’organisation à l’échelle internationale de type subsidiaire pour la
gouvernance de la mondialisation et que
soit finalement mis en place un ordre social conforme à l’ordre moral et au
lien entre les sphères morale et sociale, entre le politique et la sphère
économique et civile que prévoyait déjà le Statut des Nations Unies[14]. »
Tout est dit. L’ONU est devenue
l’instance morale suprême de l’humanité, la Déclaration
des Droits de l’Homme est le nouvel Evangile et les « papes
conciliaires » en sont les porte-paroles dévoués et leur caution
religieuse. L’âge de la Chrétienté et de l’unité catholique est révolu, place
alors au Nouvel Ordre Mondial
judéo-maçonnique, parrainé par la hiérarchie de Vatican II et leur religion
adultérée mise au service des puissances infernales et œuvrant sans répit
l’avènement du règne universel de l’Antichrist…
[1]
S’adressant à des immigrés musulmans dans une paroisse romaine lors de la Journée mondiale des migrants, le 19
janvier 2014: http://www.romereports.com/pg155489-francis-to-refugees-christian-or-muslim-the-faith-your-parents-instilled-in-you-will-help-you-move-o-en
[8] Ibidem.
[11] Ibidem.
jeudi 8 septembre 2016
Vicaire du Christ ou de Satan ? (III): destruction du mariage, mondialisme et religion écologique... (Miles Christi)
Partie I: laïcisme et homosexualisme
partie II: judaïsme et quelques hérésies
5. La destruction
du mariage et l’abolition du péché par la fausse miséricorde
Par sa deuxième Exhortation Apostolique fleuve (elle comporte 58.000 mots), appelée
Amoris Laetitia (la joie de l’amour),
François a franchi un nouveau palier dans l’iniquité. Tout d’abord, François
donne le ton en littéralement abolissant le rôle du magistère au profit du
relativisme doctrinal érigé en règle unique:
« En rappelant que ‘‘le temps est
supérieur à l’espace’’, je voudrais réaffirmer que tous les débats doctrinaux,
moraux ou pastoraux ne doivent pas être tranchés par des interventions
magistérielles. Bien entendu, dans l’Église une unité de doctrine et de praxis
est nécessaire, mais cela n’empêche pas que subsistent différentes
interprétations de certains aspects de la doctrine ou certaines conclusions qui
en dérivent. […] En outre, dans chaque pays ou région, peuvent être cherchées
des solutions plus inculturées, attentives aux traditions et aux défis locaux.» § 3
Après nous avoir rappelé le principe absurde selon lequel « le
temps est supérieur à l’espace », François explique que dans l’Eglise on a
besoin de garder « l’unité de doctrine », mais que « cela
n’empêche pas que subsistent différentes interprétations de certains aspects de
la doctrine ». Pour comprendre comment il peut tenir allègrement ces
propos contradictoires dans une même phrase, il ne faut pas perdre de vue que
le principe de non contradiction n’a strictement aucun sens pour quelqu’un qui
adhère au principe de l’évolution, dans laquelle les conflits, les crises et,
justement, les contradictions, constituent le véritable moteur du progrès, le
dynamisme dialectique qui rend possible l’ascension progressive de l’esprit
humain vers la conscience absolue, c’est-à-dire, vers la divinisation.
Ensuite, en bon apôtre du féminisme et de l’égalitarisme, François
profite pour saper l’autorité du chef de famille, expliquant que l’enseignement
de Saint-Paul n’est qu’un « revêtement culturel » (!!!):
« […] il faut éviter toute interprétation inappropriée
du texte de la Lettre aux Éphésiens où il est demandé que ‘‘les femmes soient
soumises à leurs maris’’. Saint Paul s’exprime en catégories culturelles
propres à cette époque; toutefois, nous ne devons pas prendre à notre compte ce
revêtement culturel. » §
156
Par la suite François plaide pour la réintégration à la vie ecclésiale
de tous ceux qui se trouvent dans une situation « irrégulière »:
« Il s’agit d’intégrer tout le monde, on
doit aider chacun à trouver sa propre manière de faire partie de la communauté
ecclésiale, pour qu’il se sente objet d’une miséricorde imméritée,
inconditionnelle et gratuite. Personne ne peut être condamné pour toujours,
parce que ce n’est pas la logique de l’Évangile! Je ne me réfère pas seulement
aux divorcés engagés dans une nouvelle union, mais à tous, en quelque situation
qu’ils se trouvent. » §
297
« Tous », veut bien dire « tous », n’est-ce pas? C’est-à-dire,
concubins, divorcés-« remariés », homosexuels, partisans de
l’avortement et du « mariage » gay, etc. Or, personne n’est exclu
« pour toujours » de l’Eglise, à condition qu’on se décide à changer
de vie! Le problème est que, pour lui, il faudrait intégrer tout le monde,
quelle que soit sa situation, c’est-à-dire, y compris ceux qui n’ont pas du
tout l’intention de mettre un terme à leur vie déréglée. Et puis, dire que ce
n’est pas dans la logique de l’Evangile de condamner pour toujours est assez
cocasse, lorsqu’on pense à ces paroles de Notre-Seigneur:
« Ensuite il dira à ceux qui sont à sa
gauche: retirez-vous de moi, maudits; allez dans le feu éternel qui a été
préparé pour le diable et pour ses anges. » (Mt. 25, 41)
Puis, François explique que si l’on vit son
adultère avec une « fidélité éprouvée » et un « don de soi
généreux » (cela ne s’invente pas!), même si ce n’est pas la situation
« idéale » (!!!), on peut tout de même être réintégré, moyennant le
« discernement » et le « regard différencié » des pasteurs,
ce qui change tout, bien évidemment! :
« Les divorcés engagés dans une nouvelle
union, par exemple, peuvent se retrouver dans des situations très différentes,
qui ne doivent pas être cataloguées ou enfermées dans des affirmations trop
rigides sans laisser de place à un discernement personnel et pastoral
approprié. Une chose est une seconde union consolidée dans le temps, avec de
nouveaux enfants, avec une fidélité prouvée, un don de soi généreux, un
engagement chrétien, la conscience de l’irrégularité de sa propre situation et
une grande difficulté à faire marche arrière sans sentir en conscience qu’on
commet de nouvelles fautes. […] Il
doit être clair que ceci n’est pas l’idéal que
l’Évangile propose pour le mariage et la famille. Les
Pères synodaux ont affirmé que le discernement des Pasteurs doit toujours se
faire en distinguant attentivement les situations, d’un regard différencié.
Nous savons qu’il n’existe pas de recettes simples. » § 298
Or, ceci relève de l’éthique de situation, qui dissout la morale dans
un relativisme subjectiviste: il n’y a plus que les circonstances à considérer,
il n’y a plus d’actes objectivement mauvais, purement et simplement, quelle que
soit la circonstance. Le mariage chrétien, avec l’indissolubilité qu’il
implique, n’est plus normatif mais devient un « idéal » qui n’est pas
à la portée de tout le monde. Aussi s’efforcera-t-on de mettre en exergue les
« valeurs positives » qui se trouvent dans les situations
« irrégulières » (concubinage, adultère, duos homosexuels, etc.):
« fidélité prouvée, don de soi généreux, engagement chrétien », etc.
A-t-on besoin de préciser que de tels propos ne sont que d’affreux mensonges et
qu’ils ne peuvent provenir que du père du mensonge?
Le 16 juin dernier, à l’occasion du discours d’ouverture du Congrès ecclésial du diocèse de Rome, qui
s’est tenu à la basilique de Saint-Pierre, François est revenu sur le sujet,
dont voici trois courts extraits:
1. « Ils préfèrent vivre
ensemble, et cela est un défi, demande du travail. Il ne faut pas dire tout de
suite: ‘‘Pourquoi est-ce que tu ne te maries pas à l’église?’’ Non. Les
accompagner: attendre et faire mûrir. Et faire mûrir la fidélité[1]. »
2. « Je dois dire que j’ai
vraiment vu une grande fidélité dans ces concubinages, une grande fidélité; et
je suis certain que c’est un véritable mariage, ils ont la grâce du mariage,
précisément en raison de la fidélité qu’ils vivent[2]. »
3. « C’est la culture du
provisoire. Et cela se produit partout, même dans la vie sacerdotale, dans la
vie religieuse. Le provisoire. C’est pourquoi la plus grande partie de nos
mariages sacramentels sont nuls, car ils disent: ‘‘Oui, pour toute la vie’’,
mais ils ne savent pas ce qu’ils disent, car ils ont une autre culture[3]. »
Mais alors, à quoi bon se marier si la plupart des mariages sont
invalides et que les concubinages vécus dans la « fidélité » ont la
grâce du mariage? Arrive-t-on à imaginer les effets délétères que les paroles
de François peuvent avoir sur les couples qui traversent des moments difficiles
et qui font de leur mieux pour rester fidèles à leurs engagements? A quoi bon
continuer de se battre? N’est-il pas plus raisonnable de faire une demande de
reconnaissance de nullité matrimoniale, puisque la plupart des mariages sont
invalides, et de « refaire sa vie »? En définitive, ce que François est
en train de dire aux concubins est de ne pas se marier et, aux mariés, que
leurs mariages n’ont aucune valeur.
6. Le mondialisme et
la « conversion écologique »
Au moment où l’humanité a abandonné totalement Dieu et
où le mal est devenu la règle morale universelle (avortement, euthanasie,
pornographie, « mariage » homosexuel, etc.), François a décidé que la
priorité de notre temps doit être accordée à la préservation de l’environnement
et au combat contre le prétendu réchauffement climatique. Voici un passage de
son discours du 24
avril dernier à l’occasion du rassemblement organisé à Rome par les Focolari pour célébrer le Jour de la Terre:
« Voilà ce qui me vient à l’esprit. Et comment on
réalise cela? Tout simplement en sachant que nous avons tous quelque chose en
commun, nous sommes tous des humains. Dans cette humanité nous nous rapprochons
pour travailler ensemble. ‘‘Mais moi, je suis de telle religion, de telle autre…’’
Peu importe! Allons tous de l’avant pour travailler ensemble. Se respecter, se
respecter! Alors nous verrons ce miracle d’un désert qui devient forêt[4]. »
Ainsi, selon François, peu
importe la religion que chacun professe, puisque seulement compte notre
« humanité commune ». Et voici
le message adressé par François aux pèlerins Brésiliens lors de
l’audience générale du 3 août en lien avec les Jeux Olympiques qui se
déroulent au Brésil, expliquant que le « bon combat » est
celui de réaliser une « société solidaire » pour toute la
« famille humaine », quelles que soient les divergences religieuses:
« Dans un monde assoiffé de paix, de tolérance et de
réconciliation, je souhaite que ces Jeux Olympiques puissent inspirer les
sportifs et les spectateurs à mener ensemble le bon combat, qui est de terminer
ensemble la compétition, avec le désir d’un don plus précieux qu’une médaille:
la réalisation d’une société solidaire, fondée sur la reconnaissance d’une
unique famille humaine, indépendamment des différences de culture, de couleur
ou de religion[5].
»
Jetons maintenant un coup d’œil à l’encyclique Laudato Si’[6], le manifesto écologique
bergoglien, dans laquelle François
fait sienne une double imposture scientifique: celle du réchauffement
climatique et celle de sa supposée causalité humaine. Le document repose donc
sur des données scientifiquement très contestables, et très contestées de fait,
ce qui lui enlève à la racine sa raison d’être. Si à cela on ajoute le fait que
les débats d’ordre scientifique ne sont pas du ressort du magistère, on prend
la mesure de l’absurdité de ce texte:
« J’adresse une invitation urgente à un nouveau dialogue sur la façon
dont nous construisons l’avenir de la planète. Nous avons besoin d’une
conversation qui nous unisse tous, parce que le défi environnemental que nous
vivons, et ses racines humaines, nous concernent et nous touchent tous. […] Il
nous faut une nouvelle solidarité universelle. » § 14
« S’il est vrai que les déserts extérieurs se multiplient dans notre
monde, parce que les déserts intérieurs sont devenus très grands, la crise
écologique est un appel à une profonde conversion intérieure. Mais nous devons
aussi reconnaître que certains chrétiens […] ont l’habitude de se moquer des
préoccupations pour l’environnement […] D’autres sont passifs, ils ne se
décident pas à changer leurs habitudes et ils deviennent incohérents. Ils ont
donc besoin d’une conversion écologique […] Vivre la vocation de protecteurs de
l’œuvre de Dieu est une part essentielle d’une existence vertueuse; cela n’est
pas quelque chose d’optionnel ni un aspect secondaire dans l’expérience
chrétienne. » § 217
Selon François, c’est donc à une
« conversion écologique » que nous sommes appelés. Et c’est ainsi que
nous réussirons à construire « l’avenir de la planète », en
travaillant ensemble avec tous ceux avec qui nous avons en partage notre
« humanité commune » en vue d’établir une « nouvelle solidarité
universelle ». Et il ose faire de cette parodie grotesque de la conversion
chrétienne un élément essentiel de l’Evangile. J’avoue que, lorsque j’arrive à
faire abstraction du côté tragique de la situation, je ne peux m’empêcher de
trouver ce discours assez comique, empreint d’une nuance d’humour surréaliste à
laquelle je ne suis pas insensible…
Ailleurs, François se fait le chantre de
la Charte de la Terre, document
écolo-mondialiste d’initiative onusienne lancé en 2000, et à ce jour devenu une
référence juridique internationale moralement contraignante pour les
gouvernements, en attendant qu’il ne devienne contraignant politiquement. Il
s’agit d’un pur produit des loges illuministes, mélange de socialisme,
panthéisme, laïcisme et féminisme, autant dire, un outil totalement corrosif,
dans la ligne des différentes déclarations des Droits de l’Homme. Lisons ce qu’en dit François:
« La Charte de la Terre nous invitait tous à tourner le dos à une
étape d’autodestruction et à prendre un nouveau départ, mais nous n’avons pas
encore développé une conscience universelle qui le rende possible. Voilà
pourquoi j’ose proposer de nouveau ce beau défi: “Comme jamais auparavant dans
l’histoire, notre destin commun nous invite à chercher un nouveau commencement
[...] Faisons en sorte que notre époque soit reconnue dans l’histoire comme
celle de l’éveil d’une nouvelle forme d’hommage à la vie, d’une ferme
résolution d’atteindre la durabilité, de l’accélération de la lutte pour la
justice et la paix et de l’heureuse célébration de la vie”[7]. » § 207
Nouveau départ pour une humanité sans Dieu
et célébration de la vie sans Jésus-Christ, devrait-on ajouter. Voilà donc une
sorte de nouvel « évangile » illuminati
en vue d’établir le Nouvel Ordre Mondial qui garantira la « justice »
et la « paix » pour une humanité ayant définitivement tourné le dos à
son adorable Rédempteur et tombée entièrement dans les filets de Satan, dont
François est incontestablement un serviteur dévoué et un insigne représentant.
7. Des blasphèmes
effroyables
S’il y a un trait distinctif dans le
pontificat de François, une marque de fabrique dans son style, un dénominateur
commun donnant une cohérence à ses paroles et à ses actions, c’est bel et bien
le blasphème. Voici quelques morceaux choisis:
« Je
crois en Dieu. Pas dans un Dieu catholique, car il n'existe pas de Dieu
catholique, il existe un Dieu.[8] »
Cette
seule phrase, prononcée six mois après son élection, et qui fit bien évidemment
la une de toute la presse mondiale, aurait dû suffire pour susciter une
condamnation sans appel du prodigieux insulteur argentin. Il n’en fut rien, ce
qui prouve, si besoin était, l’état invraisemblable de déliquescence
spirituelle, intellectuelle et morale des catholiques. Un autre exemple: selon François, Jésus a dû
demander pardon à ses parents à cause de son « escapade » au
Temple de Jérusalem. Et ses parents lui ont fait part de leur
« réprobation ». Visiblement, François a le sens de l’opportunité,
car il a tenu à faire ce délicat compliment à Jésus, Marie et Joseph lors du
sermon de la festivité de la Sainte Famille, le 27 décembre 2015, à la
basilique de Saint-Pierre:
« Au lieu de revenir à la maison avec les
siens, il s’était arrêté à Jérusalem dans le Temple, causant une grande peine à
Marie et à Joseph qui ne le trouvaient plus. Pour cette “escapade”, Jésus a dû
aussi probablement faire des excuses à ses parents. L’Évangile ne le dit pas,
mais je crois que nous pouvons le supposer. La question de Marie, d’ailleurs,
manifeste une certaine réprobation, rendant évidente sa préoccupation et son
angoisse ainsi que celle de Joseph.[9] »
François prend visiblement un malin plaisir
à injurier la Mère de Jésus. Selon lui, Notre-Dame, au pied de la Croix, se
serait révoltée contre Dieu, le traitant de menteur. Voici ses paroles,
prononcées le 20 décembre 2013 lors d’une homélie à la maison Sainte Marthe:
« Elle était
silencieuse, mais dans son cœur, que de choses disait-elle au Seigneur! ‘‘Toi,
ce jour-là, tu m’as dit qu’il serait grand; tu m’as dit que tu lui donnerais le
trône de David, son père, qu’il règnerait pour toujours et maintenant, je le
vois ici.’’ La Vierge était humaine! Et peut-être avait-elle envie de dire: ‘‘Mensonge!
J’ai été trompée!’’ [10] »
François
renouvela cet odieux blasphème à plusieurs reprises, voyons ce qu’il dit le 29
mai 2015 dans un autre sermon à Sainte Marthe:
« Très souvent je pense à la Vierge Marie, quand on lui
a donné le corps mort de son fils, tout blessé, on avait craché sur lui,
couvert de sang, sale. Et qu’a fait la Vierge Marie? ‘‘Emportez-le’’? Non, elle
l’a embrassé, elle l’a caressé. La Vierge Marie non plus ne comprenait pas. Parce qu’à ce
moment-là, elle s’est souvenu de ce que l’ange lui avait dit: ‘‘Il sera roi, il
sera grand, il sera prophète’’; et dans son cœur, certainement avec ce corps
tellement blessé dans les bras, avant tant de souffrance avant de mourir, dans
son cœur, elle aurait certainement eu envie de dire à l’ange: ‘‘Menteur! J’ai été trompée’’. Elle
non plus n’avait pas de réponse[11]. »
Essayons de déchiffrer
l’enseignement que François nous présente à propos de la Reine des Anges. Selon
lui, Marie ne comprend pas ce qui arrive à Jésus, Marie ne comprend pas le sens
de sa souffrance, Marie au pied de la Croix se révolte contre Dieu dans son cœur,
Marie estime qu’elle a été trompée par l’ange Gabriel au moment de
l’Annonciation, Marie ne consent pas librement et lucidement au sacrifice
rédempteur de son fils, Marie n’est donc pas Notre-Dame des sept douleurs ni la
Reine des Martyrs, Marie n’a rien compris à la prophétie de Siméon lors de la
présentation de l’Enfant Jésus au Temple, Marie ignore ce qu’elle fait là et
elle méconnaît le sens de sa mission, Marie ne sait pas quel rôle lui est
dévolu dans le plan du salut. Voilà la version bergoglienne du rôle joué par
Notre-Dame le Vendredi Saint, au Golgotha, au pied de la Croix, lorsque
s’opérait la Rédemption du genre humain.
Mais l’obsession blasphématrice de
François ne s’arrêtera pas là. Et pourquoi s’en priverait-il? Puisque personne
ne lui tient tête, et que, manifestement, il est dépourvu de toute crainte de
Dieu. Selon François, il n’y a pas eu que la Très Sainte Vierge Marie qui
aurait blasphémé contre Dieu: son divin Fils, Notre Seigneur Jésus-Christ, n’en
est pas en reste. Voici ses paroles, prononcées le 3 septembre 2015, toujours à
Sainte Marthe:
« Quand
Jésus se lamente -‘‘Père, pourquoi m’as-tu abandonné?’’- blasphème-il? Le
mystère est là. Très souvent j’ai écouté des gens qui vivaient des situations
difficiles, douloureuses, qui avaient tant perdu ou qui se sentaient seules et
abandonnées et qui s’interrogeaient:
‘‘Pourquoi? Pourquoi?’’ Ils se révoltaient contre Dieu. Et je leur disais:
‘‘Continuez de prier comme cela, car cela aussi est une prière.’’ Car c’était
bien une prière quand Jésus disait à son Père: ‘‘Pourquoi m’as-tu abandonné?’’[12]. »
Ainsi, selon François, Jésus et
Marie se révoltaient contre Dieu. Et dans leur détresse, ils blasphémaient.
Mais c’était par ailleurs une vraie prière de leur part. Si bien qu’il
encourage les gens qui sont dans la souffrance à suivre l’exemple de Jésus et
de Marie, en se révoltant eux-mêmes aussi contre Dieu, en blasphémant eux-mêmes
aussi contre Dieu, contre cet être cruel et méchant qui n’a que faire de la
souffrance humaine, laquelle est gratuite et incompréhensible…
François nous explique donc que, au moment
même où notre divin Sauveur accomplissait la Rédemption du genre humain par le
sacrifice volontaire de sa vie sur l’autel de la Croix, il aurait blasphémé
contre son Père, se révoltant contre Son dessein salvifique. Et que, en même
temps, Notre-Dame, au pied de la Croix, au lieu de s’associer lucidement et
librement au sacrifice rédempteur de son divin Fils, aurait blasphémé elle aussi
contre la volonté de Dieu, s’estimant trompée par la promesse que lui avait
faite l’Ange à propos de la mission de Jésus, au moment de l’Annonciation.
Le moment
central de l’histoire du Salut devient ainsi, selon le récit inouï qu’en fait
François, un acte de révolte et de blasphème contre Dieu. Si bien que le nouvel
Adam et la nouvelle Eve au Calvaire n’auraient pas fait mieux que nos premiers
parents, agissant sous l’emprise du Démon au Paradis, lorsqu’ils commirent la
faute originelle. Le salut n’aurait donc pas différé substantiellement de la
chute, puisque la révolte contre la volonté divine aurait été leur dénominateur
commun, Satan se trouvant à l’origine de ces deux moments décisifs de
l’histoire de l’humanité.
[2] Ibidem.
[3] Ibidem. Traduction rectifiée selon
l’audio original italien (toutes les
versions écrites ont été censurées): https://www.youtube.com/watch?v=HV5clSPhegI - (01:40 à 01:45)
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