KE 824 (29 avril 2023)
L’Église n’est plus rien pour un « bon » moderniste,
Donc le « bon » Ratzinger nous a flanqué hors-piste.
Kyrie eleison.
Comment nos dirigeants
peuvent-ils l’ignorer ? –
Tout ce que Dieu a fait, Schwab
veut le « réparer »
Dans une Église catholique où très peu d’ecclésiastiques ont encore la
perspicacité de voir – ou le courage de dénoncer – pourquoi le monde qui les
entoure cherche à se suicider, voilà un prélat qui proclame sans crainte les
vérités essentielles jour après jour. Voici, en résumé, le message encourageant
de Mgr Carlo Maria Viganò au Congrès constitutif du Mouvement International
Russophile, qui s’est tenu à Moscou le 14 mars dernier. Lorsqu’un évêque
catholique est consacré à l’épiscopat, il promet de ne pas appeler mal ce qui
est bien, ni d’appeler bien ce qui est mal. Ici, Mgr Viganò désigne ouvertement
nos dirigeants mondiaux actuels comme étant mauvais, et les Russes qui leur
tiennent tête comme étant bons. On peut avoir des réserves, mais il a raison pour
l’essentiel. Si son message n’est pas écouté, nous devrons l’apprendre à nos
propres dépens.
Les événements récents ont montré que l’athéisme matérialiste qui a dévasté
l’Empire russe et le monde depuis 1917 – comme la Très Sainte Vierge Marie l’a
annoncé à Fatima – s’est aujourd’hui allié au libéralisme pour constituer
l’idéologie mondialiste qui sous-tend le Nouvel Ordre Mondial. Comme l’a
justement souligné le président Vladimir Poutine dans un discours récent, il
s’agit d’un projet infernal, où la haine de la civilisation chrétienne veut
créer une société d’esclaves soumise à l’« élite » de Davos. L’objectif
est une société dystopique, sans passé ni avenir, sans foi ni idéal, sans
culture ni art, sans père ni mère, sans famille ni spiritualité. Peut-on
s’étonner qu’après avoir déchristianisé le monde occidental, cette même « élite
» considère la Russie comme un ennemi à abattre ? La Fédération de Russie
représente indéniablement le dernier bastion de la civilisation contre la
barbarie, rassemblant autour d’elle toutes les nations qui n’entendent pas se
soumettre à la colonisation du monde par l’OTAN, l’ONU, l’Organisation Mondiale
de la Santé, la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International.
C’est ainsi que la récente farce covidique, absolument criminelle dans ses
méthodes, a été suivie de près par la crise ukrainienne. Ces situations
d’urgence, les unes après les autres, sont délibérément fabriquées afin de
détruire le tissu social et économique des nations, de décimer la population
mondiale et de concentrer son contrôle entre les mains d’une oligarchie qui a
opéré un changement de régime à l’échelle mondiale. Les théoriciens de ce
bouleversement ont des noms et des visages, à commencer par George Soros, Klaus
Schwab et Bill Gates. Aujourd’hui, ils déclarent que la Russie est l’ennemi,
mais en réalité, ils considèrent également les Européens, les Américains, les
Australiens et les Canadiens comme des ennemis et les traitent comme tels, en
les persécutant et en les appauvrissant.
Ainsi, en 2020, l’« État Profond » a commis la fraude électorale de 2020 aux
États-Unis, indispensable pour empêcher la réélection du président Donald
Trump. De même, en 2013, l’« Église Profonde » avait réussi à faire
démissionner le pape Benoît XVI, et à faire élire à sa place un personnage
agréé du Nouvel Ordre Mondial, le jésuite Jorge Mario Bergoglio. Cependant,
alors que les agents du Forum économique mondial au sein des gouvernements
occidentaux et de l’Église peuvent tenir les dirigeants mondiaux dans le creux
de leurs mains et les forcer à agir contre le bien de leur propre peuple, leur
bouleversement si plein de succès en Occident a été providentiellement arrêté
aux frontières de la Russie.
Le but avoué de ce bouleversement perpétré contre l’humanité est l’instauration
d’une tyrannie infernale, où règne la haine de Dieu et de l’homme créé à son
image. C’est le royaume de l’Antéchrist. Nous menons un combat historique :
nous resterons sous le manteau de la Très Sainte Vierge, la glorieuse «
Porteuse de Victoire », en compagnie de l’Archange Saint Michel. La victoire
appartient au Christ et à tous ceux qui choisissent de se ranger sous la Sainte
Bannière de sa Croix.
Kyrie eleison.
Catholiques, vivez de votre Vie Nouvelle
Pour que le monde échappe à la
mort éternelle.
« La résurrection », dit l’homme moderne, « ah oui, c’est une belle idée, qui
réconforte les âmes fragiles qui pensent qu’il peut y avoir quelque chose après
la mort . . . de préférence, quelque chose de beau, comme une sorte de paradis
. . . . Mais, bien sûr, ce n’est pas vrai : une fois que les gens meurent, ils
ne reviennent pas à la vie, la science sait que cela n’arrive pas. La mort,
c’est la fin. Arrêtons de rêver. Retournons à notre vie sur terre et vivons-la
pleinement, aussi longtemps que nous le pouvons, et acceptons tous de mourir,
point final. Tout s’arrête. Plus rien. »
C’est ce que beaucoup d’hommes voudraient bien penser, car cela leur permet, en
quelque sorte, de vivre leur vie comme ils l’entendent, sans avoir à se
préoccuper de quoi que ce soit après leur mort. Ils n’ont pas besoin de s’en
faire au sujet des dix commandements, de Dieu, du paradis ou de l’enfer, de
l’éternité ou de quoi que ce soit d’autre. Ils croient en la Science, et la
Science dit que toutes ces balivernes religieuses ne peuvent pas être prouvées,
qu’elles ne sont que d’absurdes pieusetés. Malheureusement pour eux, ce n’est
pas l’homme qui s’est créé dans le ventre de sa mère ; ce n’est pas lui qui a
construit le cadre de vie dans lequel il est né sur terre ; et ce n’est pas lui
qui a fixé les conditions dans lesquelles il vit et meurt. « Sachez que le
Seigneur est Dieu : c’est Lui qui nous a faits et non pas nous-mêmes. Nous
sommes son peuple et les brebis de son pâturage » (Ps 99, 3 ; quant à la «
Science », elle ne peut pas faire vivre une fourmi, et encore moins un être
humain).
Et, à grands traits, les conditions dans lesquelles nous vivons sont que nous
sommes composés d’un corps et d’une âme, et que la mort consiste à séparer les
deux. Normalement, le corps se décompose et pourrit, comme nous pouvons le
constater, mais, que nous le voulions ou non, l’âme survit parce qu’elle est
immortelle, pur esprit, sans parties matérielles qui puissent se désagréger ou
se décomposer. Au moment de la mort, l’âme se présente devant le divin Juge, ce
que ni nous ni la science ne pouvons observer, mais qui est attesté en de
nombreux endroits de la Parole de Dieu (p. ex., Mt 25, 46 ; Jn 5, 29). Si l’âme
va au Ciel, elle se lève pour la vie éternelle ; si elle va au Purgatoire, elle
se lève pour la réparation des péchés restants jusqu’à ce qu’elle soit prête
pour entrer au Ciel ; si elle va en Enfer, elle se lève de la mort pour tomber
dans le châtiment éternel. Dans tous les cas, l’âme vit sans son corps jusqu’à
ce que ce dernier la rejoigne à la fin du monde, pour l’éternité.
« Eh bien », dit notre ami moderne, « si ce sont là les conditions dans
lesquelles je
me trouve actuellement, je ne les accepte pas ! Quand j’ai été conçu dans le
ventre de ma mère, on ne m’a pas demandé si je voulais naître ou non, et si on
m’avait consulté, j’aurais dit NON à la vie éternelle. Je proteste ! Ce n’est
pas juste ! »
Mon ami, tout d’abord, il est
trop tard pour protester. Vous existez maintenant, votre âme existe, et elle ne
pourra jamais cesser d’exister, sauf si Dieu l’anéantissait, ce qu’Il pourrait
faire, mais qu’Il ne fait jamais, comme Sa véritable Église nous l’a enseigné
infailliblement. Ensuite, il est injuste de protester, car le seul et unique
but de Dieu en vous donnant la vie comme un pur cadeau, sans que vous ayez été
consulté, était que vous alliez au Ciel jouir d’une félicité éternelle et
inimaginable, en Le voyant en esprit dans toute Son éblouissante gloire. Les
animaux ont une âme, mais il s’agit d’une âme de brute purement matérielle,
incapable de jouir de la béatitude spirituelle. Pour que vous pussiez
participer à Sa béatitude, il fallait qu’Il fît de vous un animal raisonnable
doté d’une intelligence et d’un libre-arbitre.
Cependant, si Dieu vous a donné le libre-arbitre, Lui comme vous courrez le
risque que vous en fassiez un mauvais usage – mais cela ne serait pas de Sa
faute. En fait, chaque âme en enfer ne se souvient que trop clairement de la
relative facilité avec laquelle elle aurait pu être sauvée, si seulement elle
l’avait voulu, et ce souvenir est en grande partie responsable de son tourment
sans fin. Dans sa vie, l’aide de Dieu fut toujours « plus proche que la porte »
(proverbe irlandais), et c’est l’âme qui a tout simplement choisi de ne pas la
vouloir. Il est vrai que l’âme n’a pas été consultée avant d’être dotée d’une
existence sans possibilité d’être anéantie éternellement. Mais la possibilité
de voir Dieu est si magnifique que c’est protester contre qui est injuste.
Par conséquent, si nous avons été baptisés, nous devrions être ressuscités avec
le Christ de la mort spirituelle à une Vie Nouvelle, dit saint Paul. Que les
catholiques mènent cette Vie Nouvelle, et leur exemple pourra sauver tout ce
qui peut encore l’être dans notre pauvre monde.
Kyrie eleison.
Vérité : bien suprême et très
indispensable,
Mais sans la Charité,
strictement périssable.
Chers lecteurs, vous ou moi nous pouvons être les plus grands des «
“Résistants” Catho-Tradis », mais si nous n’avons pas de vraie charité envers
nos semblables, alors, comme le dit saint Paul, «nous pouvons avoir toute la
foi nécessaire pour déplacer les montagnes, mais sans charité, nous sommes un
gong bruyant ou une cymbale retentissante . . . nous ne sommes rien » (1 Cor
13, 1–3) – chers amis, vous arrive-t-il par hasard d’avoir croisé des gongs ou
des cymbales sur l’Internet ? Si c’est le cas, « Tout comprendre, c’est tout
pardonner », dit le proverbe.
« Frappe le berger et les brebis seront dispersées » : cette citation, tirée
d’un prophète de l’Ancien Testament (Zacharie 13, 7), est appliquée par Notre
Seigneur à Sa propre situation au Jardin de Gethsémani (Mt 26, 31), lorsqu’Il a
été frappé par les serviteurs du Temple au point que les onze Apôtres restants
– Judas vient de trahir – ont été complètement désorientés et ont abandonné
leur divin Maître. Alors, si aujourd’hui le pape Bergoglio est frappé par le
même modernisme qui a frappé ses cinq prédécesseurs conciliaires, cela fait, de
1965 à 2023, 58 ans de profonde confusion au sommet de l’Église. Alors, qui
s’étonnera que les brebis catholiques soient dispersées ? Ou qu’elles se
retournent les unes contre les autres et se mordent ? Notre salut éternel
n’est-il pas en jeu ? La tentation de se retourner contre son prochain et de
commencer à s’entrechoquer comme avec un gong ou une cymbale est donc évidente,
mais il faut y résister. Essayons un instant de nous mettre à la place du Bon
Dieu.
De toute éternité, Dieu savait qu’Adam et Ève chuteraient et que l’humanité ne
ferait que décliner à partir de ce moment-là. Ceci, à moins qu’Il n’intervienne
pour avoir pitié d’elle, avant comme après Sa plus grande intervention : à
savoir, bien sûr, l’Incarnation de son propre Fils, et la fondation parmi les
hommes de son unique et véritable Église. Cette Église, a-t-Il décrété, devait
s’élever pendant environ 500 ans, dans le monde antique ; triompher pendant
environ 1000 ans, au Moyen-Âge ; puis décliner les 500 ans suivants – notre
monde moderne. À la fin de ces quelque 2000 ans, Il a décrété non pas un
nouveau triomphe de 1000 ans, mais, comme son propre Fils nous en a prévenu, la
quasi-disparition de son Église : « Quand le Fils de l’homme reviendra,
trouvera-t-il la Foi sur terre ? » (Lc 18, 8 ; nous pouvons ne pas comprendre
ce décret de Dieu, mais la citation dit ce qu’elle dit).
Or, comment Son Église pourrait-elle presque disparaître, si elle avait
toujours de bons papes, évêques et prêtres ? Spécialement de bons papes, car
c’est sur Pierre qu’Il a Lui-même bâti son Église (Mt 16, 18 ; Jn 21, 15–17).
Il s’ensuivrait que, vers la fin du monde, ce serait Dieu Lui-même qui aurait
décidé, de toute éternité, de permettre une suite d’une demi-douzaine de papes
(objectivement) mauvais, tels que nous en sommes témoins depuis Vatican II. Ces
six papes en particulier n’ont pas été directement voulus par Dieu, mais ils
sont de la faute des êtres humains, en particulier des prêtres catholiques, qui
au cours des âges ont édifié l’apostasie mondiale d’aujourd’hui, en vue
d’expulser le Créateur de Sa propre Création et prendre Sa place. Ceci dit,
l’apostasie n’aurait jamais pu se produire sans Sa permission. Or, c’est Dieu
lui-même qui a choisi de faire dépendre son Église de Pierre, auquel cas Il a
évidemment prévu comment Sa propre permission de papes défectueux disperserait
les brebis catholiques. Dans ces circonstances, comment ne pourrait-Il pas
faire preuve d’une compréhension et d’une miséricorde particulières à leur
égard, sauf dans le cas où elles veuillent, elles aussi, se débarrasser de Lui
? Et même dans ce dernier cas, le Sacré-Cœur ne dit-il pas: « J’ai pitié de la
foule » (Mc. 8, 2) ?
Conclusion : à l’exemple de Dieu, les « “Résistants” Catho-Tradis » ne
devons-nous pas avoir d’autant plus compassion, en particulier pour nos frères
catholiques (Gal. 6, 10) ? N’oublions pas non plus que les problèmes
apparemment insolubles du monde d’aujourd’hui poussent de nombreux
non-catholiques à penser à Dieu, de sorte que beaucoup d’entre eux peuvent
facilement finir parmi les «derniers qui seront les premiers », tandis que si
nous ne pratiquons pas nous-mêmes la charité, nous pourrions facilement figurer
parmi les premiers qui seront les derniers (Mc. 10, 31). Notre Seigneur a dit à
ses Apôtres qu’on les reconnaîtrait à la charité qu’ils auraient les uns pour
les autres (Jn. 13, 35). N’y a-t-il pas actuellement un certain nombre de catholiques
de la Tradition qui scandalisent les âmes par leur manque de charité les uns
pour les autres ? Nous en répondrons devant le tribunal de Dieu, surtout après
les dons spéciaux que nous avons reçus de Lui pour garder la Foi aujourd’hui.
Kyrie eleison.
Vous trouverez ci-dessous les différents documents évoqués dans cette vidéo.
https://fsspx.today/chapel/zaitzkofen/#d-2023-04-06
" (...) Au fil des ans, les évêques auxiliaires consacrés par lui ont rempli ce devoir sacré en tant que successeurs des Apôtres, de préparer les huiles saintes et nécessaires pour les sacrements et les sacramentaux dans le rite traditionnel pour les fidèles. Les lieux appropriés pour cela sont les séminaires de la Fraternité.
En cette année 2023, une messe de consécration à l'huile peut à nouveau être solennellement célébrée au séminaire international Sacré-Cœur de Jésus à Zaitzkofen, en Bavière. Le prélat célébrant sera entouré de douze prêtres, sept diacres et sept sous-diacres. (..) "
Par contre, il est public que Mgr Huonder célèbrera la messe de Pâques au séminaire :