mardi 29 mars 2022

De bonnes nouvelles d'Austrasie et de la Compagnie de Marie !

Chers Amis,

Outre les nouvelles missions à Manga, Camotes, Zamboan Cebu, Don Carlos Bukidnon, Libertad Ormoc etc. et le nombre croissant de fidèles surtout à Cebu et Zamboanga, voici quelques photos :

Le clocher de Camiguin avance, grâce à notre éminent maçon-charpentier...



Pendant ce temps, le terrain est presque fini d'être préparé pour la nouvelle - deux fois plus grande -  chapelle du séminaire. Elle sera construite en troncs de cocotiers, 500 pesos l'unité, (tous les bambous environnants sont cassés.) L'abbé June Mark dit qu'elle sera prête pour la Semaine Sainte. Une gageure. Merci pour vos dons.


Pendant ce temps-là, au nord, le Père Jean continue ses efforts à Luzon.
Il a une soixantaine de fidèles, mais de nouvelles avenues s'ouvrent.


La chapelle de Maasin est à reconstruire aussi,
 mais le groupe est courageux.




Le mois prochain, nos fidèles de Corée et de Malaisie auront enfin les Sacrements, après deux ans sans aucune visite. Priez, je vous en prie, pour Doctora Kim (deuxième à partir de la gauche), très malade en ce moment.

Pour faire face à tous ces besoins, l'abbé Elias Guiao a reçu les ordres mineurs de Mgr Thomas d'Aquin (cf photo ci dessous)  et l'abbé Andrew Kim, (1er à droite, alors qu'il était laïc - photo ci dessus) a été tonsuré.




Merci de votre soutien si fidèle.

In Iesu et Maria,
Francois Chazal+


lundi 28 mars 2022

Ordination sacerdotale en la fête de Saint Patrick (17 mars) en Irlande

NOUVELLES D'IRLANDE (ET DE FRANCE)

 Il y a eu deux ordinations en ce 17 mars 2022 en Irlande : M l'abbé Hoopes a été ordonné au sacerdoce et le Fr Denis de la communauté de la Villeneuve (France)  a reçu le sous-diaconat. 

Une foule nombreuse (mais pas mondaine comme vous pouvez le voir) a pu assister à cette majestueuse cérémonie. 

Plusieurs prêtres de la Fidélité ont aussi pu se déplacer en raison des assouplissements (temporaires) de la dictature sanitaire et assister à cette ordination présidée par Mgr Williamson. 

M. l'abbé Hoopes restera avec M. l'abbé Ballini en Irlande en raison d'un apostolat bien écrasant pour un seul prêtre. Le jeune prêtre, doué dans les études, pourra aussi aider à la formation des jeunes séminaristes qui se trouvent dans la communauté de l'abbé Ballini en Irlande. 

Le Fr Denis continuera ses études en vue du sacerdoce dans la communauté de la Villeneuve avec M l'abbé Pivert. 

Remercions le Ciel de nous donner encore des prêtres fidèles en ces temps. Dieu semble bénir ces petits mais solides bastions qui permettent aux candidats à la prêtrise d'y recevoir l'essentiel de la vie sacerdotale : une formation théologique, morale, spirituelle adaptée aux circonstances, ainsi qu'une vie de communauté et de charité qui préserve le prêtre de la solitude et de l'attiédissement. 







lundi 21 mars 2022

Les Straussiens instrumentalisent Fatima pour rentrer en guerre contre la Russie

Par Joseph

Le moins que l'on puisse dire c'est qu'il ne faut surtout pas se réjouir trop vite de la "consécration" que le Pape François prétend faire le 25 mars prochain. Connaissant le personnage, sa théologie, son esprit œcuménique et mondialiste, ses relations avec l'état profond américain etc... les catholiques doivent raison garder et éviter de tomber dans le piège d'une instrumentalisation diabolique du message de Fatima. Il est bien vrai que les évêques Ukrainiens semblent avoir demandés une consécration selon les demandes du ciel MAIS c'est oublier que les mondialistes veulent à tout prix faire passer les Russes pour d'affreux envahisseurs alors qu'en réalité il s'agit d'une libération de territoires martyrisés depuis 8 années et qui vise à sécuriser une zone sensible pour les Russes. Thierry Meyssan nous révèle de façon opportune l'existence de ce groupe nommé "Straussiens" qui sont en réalité des criminels de haut rang et qui poussent les occidentaux à rentrer en guerre contre la Russie.


La Russie ne livre pas de guerre au peuple ukrainien, mais à un petit groupe de personnes au sein du pouvoir états-unien qui a transformé l’Ukraine à son insu, les Straussiens. Il s’est formé il y a un demi-siècle et a déjà commis une quantité incroyable de crimes en Amérique latine et au Moyen-Orient à l’insu des États-uniens. Voici leur histoire.

Le 24 février à l’aube, les forces russes sont entrées massivement en Ukraine. Selon le président Vladimir Poutine, qui s’exprimait alors à la télévision, cette opération spéciale était le début de la réponse de son pays à « ceux qui aspirent à la domination du monde » et qui font avancer les infrastructures de l’Otan aux portes de son pays. Durant cette longue intervention, il a résumé la manière dont l’Otan a détruit la Yougoslavie sans autorisation du Conseil de sécurité des Nations-Unies, allant jusqu’à bombarder Belgrade en 1999. Puis il a parcouru les destructions des États-Unis au Moyen-Orient, en Iraq, en Libye et en Syrie. Ce n’est qu’après ce long exposé qu’il a annoncé avoir envoyé ses troupes en Ukraine avec la double mission de détruire les forces armées liées à l’Otan et d’en finir avec les groupes néo-nazis armés par l’Otan.


Immédiatement tous les États membres de l’Alliance atlantique dénonçaient une occupation de l’Ukraine comparable à celle de la Tchécoslovaquie lors du « Printemps de Prague » (1968). Selon eux, la Russie de Vladimir Poutine aurait adopté la « doctrine Brejnev » de l’Union soviétique. C’est pourquoi le monde libre doit punir l’« Empire du Mal » ressuscité en lui imposant des « coûts dévastateurs ».

L’interprétation de l’Alliance atlantique vise avant tout à priver la Russie de son argument majeur : certes, l’Otan n’est pas une confédération d’égaux, mais une fédération hiérarchisée sous commandement anglo-saxon, cependant la Russie agit de même. Elle refuse à l’Ukraine la possibilité de choisir son destin comme les Soviétiques l’ont refusé aux Tchécoslovaques. Certes, l’Otan, par son fonctionnement, viole les principes de souveraineté et d’égalité des États stipulés par la Charte des Nations unies, mais elle ne doit pas être dissoute, sauf à dissoudre aussi la Russie.

Peut-être, mais probablement pas.

Le discours du président Poutine n’était pas dirigé contre l’Ukraine, ni même contre les États-Unis, mais explicitement contre « ceux qui aspirent à la domination du monde », c’est-à-dire contre les « Straussiens » au sein du pouvoir états-unien. C’était une véritable déclaration de guerre à leur égard.

Le 25 février, le président Vladimir Poutine qualifiait le pouvoir de Kiev de « clique de drogués et de néonazis ». Pour les médias atlantistes, ces propos étaient ceux d’un malade mental.

Dans la nuit du 25 au 26 février, le président Volodymyr Zelensky adressait à la Russie, via l’ambassade de Chine à Kiev, une proposition de cessez-le-feu. Le Kremlin lui répondait immédiatement en posant ses conditions :
arrestation de tous les nazis (Dmitro Yarosh et le Bataillon Azov, etc.),
dépôt de tous les noms de rue et destruction des monuments glorifiant les collaborateurs des nazis durant la Seconde Guerre mondiale (Stepan Bandera, etc.),
dépôt des armes.

La presse atlantique ignorait cet événement, tandis que le reste du monde, qui le connaissait, retenait son souffle. La négociation échouera quelques heures plus tard après intervention de Washington. Ce n’est qu’à ce moment-là que les opinions publiques occidentales en seront informées, mais les conditions russes leur seront toujours cachées.

De quoi le président Poutine parle-t-il ? Contre qui se bat-il ? Et quelles sont les raisons qui ont rendu aveugle et muette la presse atlantiste ?

Paul Wolfowitz

BRÈVE HISTOIRE DES STRAUSSIENS

Arrêtons-nous un instant sur ce groupe, les Straussiens, à propos duquel les Occidentaux savent peu de choses. Il s’agit d’individus, tous juifs, mais absolument pas représentatifs ni des juifs états-uniens, ni des communautés juives dans le monde. Ils ont été formés par le philosophe allemand, Leo Strauss, réfugié aux États-Unis lors de la montée du nazisme et devenu professeur de philosophie à l’université de Chicago. Selon de nombreux témoignages, il avait constitué un petit groupe d’élèves fidèles auxquels il dispensait un enseignement oral. Il n’y a donc pas d’écrits à ce sujet. Il leur expliquait que le seul moyen pour les juifs de ne pas être victimes d’un nouveau génocide était de constituer leur propre dictature. Il les désignait sous le nom d’Hoplites (les soldats de Sparte) et les envoyait perturber les cours de ses rivaux. Enfin, il leur enseignait la discrétion et faisait l’éloge du « noble mensonge ». Bien qu’il soit mort en 1973, sa fraternité étudiante s’est perpétuée.

Les Straussiens ont commencé à former un groupe politique il y a un demi-siècle, en 1972. Ils étaient tous membres de l’équipe du sénateur démocrate Henry “Scoop” Jackson, notamment Elliott Abrams, Richard Perle et Paul Wolfowitz. Ils travaillaient étroitement avec un groupe de journalistes trotskistes également juifs, qui s’étaient connus au City College of New York et éditaient la revue Commentary. on les appelait les « Intellectuels new-yorkais » (New York Intellectuals). L’ensemble de ces deux groupes était très lié à la CIA, mais aussi grâce au beau-père de Perle, Albert Wohlstetter (le stratège militaire US), à la Rand Corporation (le think tank du complexe militaro-industriel). Beaucoup de ces jeunes gens se marièrent entre eux jusqu’à former un groupe compact d’une centaine de personnes.

Ensemble, ils rédigèrent et firent adopter, en pleine crise du Watergate (1974), l’« amendement Jackson–Vanik » qui contraignit l’Union soviétique à autoriser l’émigration de sa population juive vers Israël sous peine de sanctions économiques. C’est leur acte fondateur.

En 1976, Paul Wolfowitz [1] fut un des artisans de l’« équipe B » (Team B) chargée par le président Gerald Ford d’évaluer la menace soviétique [2]. Il rendit un rapport délirant accusant l’Union soviétique de se préparer à prendre une « hégémonie globale ». La Guerre froide changeait de nature : il ne s’agissait plus d’isoler (containment) l’URSS, il fallait l’arrêter pour sauver le « monde libre ».

Les Straussiens et les Intellectuels new-yorkais, tous de gauche, se mirent au service du président de droite Ronald Reagan. Il faut bien comprendre que ces groupes ne sont ni vraiment de gauche, ni de droite. Certains membres ont d’ailleurs basculé cinq fois du Parti démocrate au Parti républicain et inversement. Ce qui est important pour eux, c’est de s’infiltrer au pouvoir, de quelque idéologie qu’il soit. Elliott Abrams devint assistant du secrétaire d’État. Il conduisit une opération au Guatemala où il plaça un dictateur au pouvoir et expérimenta, avec des officiers du Mossad israélien, la manière de créer des réserves pour les Indiens Mayas afin, à terme, de faire la même chose en Israël avec les Arabes palestiniens (la Résistance maya a valu à Rigoberta Menchú son prix Nobel de la paix). Puis Elliott Abrams continua ses exactions au Salvador et enfin au Nicaragua contre les Sandinistes avec l’affaire Iran-Contras. De leur côté les Intellectuels new-yorkais, désormais dénommés « Néoconservateurs » créèrent le Fonds national pour la Démocratie (National Endowment for Democratie — NED) et l’Institut des États-Unis pour la paix (U.S. Institute of Peace) ; un dispositif qui organisa de très nombreuses révolutions colorées, à commencer par la Chine avec la tentative de coup d’État du Premier ministre Zhao Ziyang et la répression qui s’en suivit sur la place Tienanmen.

À la fin du mandat de George H. Bush (le père), Paul Wolfowitz, alors numéro 3 du secrétariat à la Défense, élabora un document [3] autour d’une idée forte : après la décomposition de l’URSS, les États-Unis devaient prévenir l’émergence de nouveaux rivaux, à commencer par l’Union européenne. Il concluait en préconisant la possibilité de prendre des actions unilatérales, c’est-à-dire de mettre fin à la concertation des Nations unies. Wolfowitz est sans aucun doute le concepteur de « Tempête du désert », l’opération de destruction de l’Iraq qui a permis aux États-Unis de changer les règles du jeu et d’organiser un monde unilatéral. C’est à cette époque que les Straussiens ont valorisé les concepts de « changements de régime » et de « promotion de la démocratie ».

Gary Schmitt, Abram Shulsky et Paul Wolfowitz ont pénétré la communauté du Renseignement US grâce au Groupe de travail sur la réforme du Renseignement (Consortium for the Study of Intelligence’s Working Group on Intelligence Reform). Ils critiquèrent l’a priori selon lequel les autres gouvernements raisonnent de la même manière que celui des États-Unis [4]. Puis, ils critiquèrent l’absence de conduite politique du Renseignement, le laissant errer dans des sujets sans importance au lieu de se concentrer sur ceux essentiels. Politiser le Renseignement, c’est ce que Wolfowitz avait déjà fait avec l’équipe B et qu’il recommencera avec succès, en 2002, avec le Bureau des plans spéciaux (Office of Special Plans) ; inventant des arguments pour de nouvelles guerres contre l’Iraq et contre l’Iran (le « noble mensonge » de Leo Strauss).

mardi 8 mars 2022

Le piège ukrainien - par Mgr Viganò

Nous publions cette déclaration de Mgr Vigano sur la question du conflit en Ukraine.  Il nous démontre une fois de plus sa vision parfaitement
catholique de la situation actuelle. 

DÉCLARATION de Mgr Carlo Maria Viganò, archevêque, Ancien Nonce Apostolique aux États-Unis d'Amérique sur la crise Russie-Ukraine

Rien n'est perdu avec la paix. Tout peut être perdu avec la guerre. Laissez les hommes revenir à la compréhension. Qu'ils reprennent les négociations. Négocier avec bonne volonté et dans le respect des droits de chacun, qu'ils se rendent compte qu'un succès honorable n'est jamais exclu lorsqu'il y a des négociations sincères et actives. Et ils se sentiront grands - d'une vraie grandeur - s'ils imposent le silence aux voix de la passion, qu'elles soient collectives ou privées, et laissent la raison à son domaine propre, ils épargneront à leurs frères l'effusion de sang et à leur patrie la ruine.

C'est ainsi que le 24 août 1939, Pie XII s'est adressé aux gouvernants et aux peuples alors que la guerre était imminente. Il ne s'agissait pas de paroles de pacifisme vide, ni d'un silence complice sur les multiples violations de la justice qui se produisaient dans de nombreux milieux. Dans ce message radiophonique, que certains se souviennent encore avoir entendu, l'appel du Pontife romain invoquait le "respect des droits de l'autre" comme condition préalable à des négociations de paix fructueuses.

La narration médiatique

Si l'on regarde ce qui se passe en Ukraine, sans se laisser tromper par les falsifications grossières des grands médias, on se rend compte que le respect des droits de l'autre a été complètement ignoré ; en effet, on a l'impression que l'administration Biden, l'OTAN et l'Union européenne veulent délibérément maintenir une situation de déséquilibre évident, précisément pour rendre impossible toute tentative de résolution pacifique de la crise ukrainienne, en provoquant la Fédération de Russie à déclencher un conflit. C'est là que réside la gravité du problème. C'est le piège tendu à la Russie et à l'Ukraine, qui les utilise toutes deux pour permettre à l'élite mondialiste de réaliser son plan criminel.

Il ne faut pas s'étonner que le pluralisme et la liberté d'expression, tant vantés dans les pays qui se prétendent démocratiques, soient quotidiennement désavoués par la censure et l'intolérance à l'égard des opinions non alignées sur le récit officiel. Les manipulations de ce genre sont devenues la norme pendant la soi-disant pandémie, au détriment des médecins, des scientifiques et des journalistes dissidents, qui ont été discrédités et ostracisés pour le simple fait d'avoir osé remettre en question l'efficacité des sérums expérimentaux. Deux ans plus tard, la vérité sur les effets indésirables et la gestion malheureuse de l'urgence sanitaire leur a donné raison, mais cette vérité est obstinément ignorée car elle ne correspond pas à ce que le système voulait et veut encore aujourd'hui.

Nous devrions nous demander pourquoi, dans la situation actuelle, les médias mondiaux devraient soudainement redécouvrir cette honnêteté intellectuelle et ce respect du code de déontologie largement reniés avec le Covid.

Mais si cette fraude colossale a été soutenue et diffusée par les médias, il faut reconnaître que les institutions sanitaires nationales et internationales, les gouvernements, les magistrats, les forces de l'ordre et la hiérarchie catholique elle-même partagent tous la responsabilité du désastre - chacun dans sa propre sphère en soutenant activement ou en ne s'opposant pas au récit - un désastre qui a affecté des milliards de personnes dans leur santé, leurs biens, l'exercice de leurs droits individuels et même leur vie. Même dans ce cas, il est difficile d'imaginer que ceux qui se sont rendus coupables de tels crimes en soutenant une pandémie voulue et malicieusement amplifiée puissent soudainement avoir un sursaut de dignité et montrer de la sollicitude pour leurs citoyens et leur patrie lorsqu'une guerre menace leur sécurité et leur économie.

Ce sont là, bien sûr, les réflexions prudentes de ceux qui veulent rester neutres et regarder avec détachement et presque désintérêt ce qui se passe autour d'eux. Mais si nous approfondissons notre connaissance des faits et les documentons, en nous appuyant sur des sources autorisées et objectives, nous découvrons que les doutes et les perplexités se transforment rapidement en certitudes troublantes.
Même si nous voulons limiter notre enquête à l'aspect économique, nous comprenons que les agences de presse, la politique et les institutions publiques elles-mêmes dépendent d'un petit nombre de groupes financiers appartenant à une oligarchie qui, de manière significative, est unie non seulement par l'argent et le pouvoir, mais aussi par l'affiliation idéologique qui guide son action et son ingérence dans la politique des nations et du monde entier.Cette oligarchie montre ses tentacules dans l'ONU, l'OTAN, le Forum économique mondial, l'Union européenne et dans des institutions "philanthropiques" comme l'Open Society de George Soros et la Fondation Bill et Melinda Gates.

La vérité, si vous voulez la connaître, nous permet de voir les choses différemment et de juger les faits pour ce qu'ils sont et non pour la façon dont ils nous sont présentés.

Toutes ces entités sont privées et n'ont de comptes à rendre à personne d'autre qu'à elles-mêmes, et en même temps elles ont le pouvoir d'influencer les gouvernements nationaux, y compris par l'intermédiaire de leurs propres représentants que l'on fait élire ou nommer à des postes clés. Ils l'admettent eux-mêmes, lorsqu'ils sont reçus avec tous les honneurs par les chefs d'État et les dirigeants mondiaux, à commencer par le Premier ministre italien Mario Draghi, respecté et craint par ces dirigeants comme les véritables maîtres du destin du monde. Ainsi, ceux qui détiennent le pouvoir au nom du "peuple" se retrouvent à piétiner la volonté du peuple et à restreindre ses droits, afin d'obéir comme des courtisans à des maîtres que personne n'a élus mais qui dictent néanmoins leur agenda politique et économique aux nations.

Nous en arrivons alors à la crise ukrainienne, qui nous est présentée comme une conséquence de l'arrogance expansionniste de Vladimir Poutine envers une nation indépendante et démocratique sur laquelle il tente de revendiquer des droits absurdes. Le "belliciste Poutine" massacrerait la population sans défense, qui s'est courageusement levée pour défendre le sol de sa patrie, les frontières sacrées de sa nation et les libertés bafouées des citoyens. L'Union européenne et les États-Unis, "défenseurs de la démocratie", seraient donc incapables de ne pas intervenir par le biais de l'OTAN pour restaurer l'autonomie de l'Ukraine, chasser l'"envahisseur" et garantir la paix. Face à "l'arrogance du tyran", les peuples du monde devraient faire front commun, en imposant des sanctions à la Fédération de Russie et en envoyant des soldats, des armes et une aide économique au "pauvre" président Zelensky, "héros national" et "défenseur" de son peuple. Comme preuve de la "violence" de Poutine, les médias diffusent des images de bombardements, de perquisitions militaires et de destructions, en attribuant la responsabilité à la Russie. Et ce n'est pas tout : précisément pour garantir une "paix durable", l'Union européenne et l'OTAN ouvrent grand leurs bras pour accueillir l'Ukraine en leur sein. Et pour empêcher la "propagande soviétique", l'Europe occulte désormais Russia Today et Sputnik, afin de garantir que l'information soit "libre et indépendante."

C'est le récit officiel, auquel tout le monde se conforme. Comme nous sommes en guerre, la dissidence devient immédiatement une désertion, et les dissidents sont coupables de trahison et méritent des sanctions plus ou moins graves, à commencer par l'exécration publique et l'ostracisme, bien connu du Covid contre ceux qui sont "non-vaxxés".

La vérité, si l'on veut la connaître, permet de voir les choses autrement et de juger les faits pour ce qu'ils sont et non pour la manière dont ils nous sont présentés. C'est un dévoilement véritable et propre, comme l'indique l'étymologie du mot grec ἀλήθεια. Ou peut-être, avec un regard eschatologique, une révélation, une ἀποκάλυψις.

Comme on le voit, l'OTAN n'a pas tenu ses engagements envers la Russie, ou du moins a forcé la situation à un moment très délicat pour les équilibres géopolitiques.

L'expansion de l'OTAN

Nouvelles d'Afrique - Gabon - Ouganda - par l'abbé Ndong Ondo

Il ne faut pas que notre regard de catholique se focalise sur les sujets médiatiques du jour mais nos âmes doivent rester universelles et aussi se tourner vers le travail apostolique de nos confrères dans le monde entier. En particulier au Gabon et en Ouganda  où l'abbé Pierre Célestin Ndong Ondo œuvre patiemment pour former des communautés vraiment catholiques et de futurs candidats au sacerdoce. 















jeudi 3 mars 2022

Croisade de la Charité

 


De longs mois se sont écoulés ...  En ce début de Carême, reprenons notre Croisade en revenant à la base : qu'est-ce que la Charité ?  Ultérieurement, nous verrons comment cela se met en pratique dans notre vie parmi les êtres humains à l'époque où nous vivons. 

mercredi 2 mars 2022

Droit de réponse de M. l'abbé Salenave suite au communiqué de Mgr Scherrer

Nous publions ce droit de réponse de M. l'abbé Salenave pour faire découvrir à nos lecteurs la malice des modernistes qui consiste à faire passer les catholiques de la tradition comme une sorte de secte marginale qui n'a rien à voir avec l'Eglise Catholique. Ces procédés ont été utilisés en 1988 contre Mgr Lefebvre par une  pseudo-sentence d'excommunication pour éloigner de lui les catholiques indécis ou fragiles. Ne craignons en rien ces anathèmes qui sortent de l'enfer. Ne soyons pas de ceux qui tremblent quand "les ennemis de Dieu méditent de vains projets et semblent s'agiter"  (Psaume 2, 1 : "Quare fremuerunt gentes et populi meditati sunt inania")

Droit de réponse de M l’abbé Matthieu Salenave

Suite au communiqué de Mgr Thierry Scherrer du 28 février 2022


J’ai eu connaissance comme tout le monde du communiqué de Mgr Scherrer à mon sujet et au sujet des Carmélites de Saint Aignan. 
Comme il ne m’a été donné aucune possibilité de me défendre ni de répondre à ces allégations par voie diocésaine, j’use donc de mon droit de réponse par ce communiqué pour réfuter les erreurs  de Mgr Thierry Scherrer sur divers points.

Tout d’abord cela ne fait pas un an que je réside à Saint Aignan mais plus de 3 ans. On voit donc le sérieux de la déclaration qui se trompe déjà sur ce fait élémentaire de la présence d’un prêtre catholique dans son diocèse.

Mgr Scherrer, tout en reconnaissant que je suis bien prêtre catholique et donc bien validement ordonné, affirme ensuite que je ne suis pas « dans l’Eglise catholique » parce ce que je ne serais pas en totale communion avec lui et le Pape. Je tiens à démentir cette affirmation  en réaffirmant mon attachement à l’Eglise catholique parce que je défends la Foi Catholique (son Credo), ses sacrements de toujours, son chant grégorien, sa belle liturgie, le souci des âmes par mon ministère auprès des jeunes, des séminaristes, des vocations religieuses etc… depuis plus de 20 années désormais. C’est peut-être cela qui dérange Mgr Scherrer qui semble avoir de l’urticaire à chaque fois qu’un prêtre ou une communauté religieuse osent rester fidèles à l’enseignement traditionnel de l’Eglise Catholique et résister au modernisme  condamné pourtant par de nombreux papes comme saint Pie X.

Mgr Scherrer m’accuse aussi de m’être installé à Saint Aignan sans avoir demandé son autorisation. La raison de cette implantation est simple et liée aux circonstances exceptionnelles dans lesquelles se trouvent bien des fidèles catholiques. Le droit de l’Eglise catholique permet à n’importe quel fidèle d’être secouru par n’importe quel prêtre catholique s’il se trouve en état de nécessité spirituelle. De nombreuses âmes, abandonnées et persécutées pour leur attachement à la Messe et la doctrine de toujours m’ont demandé de les aider, c’est pourquoi je leur ai proposé de leur apporter mon aide de prêtre traditionnel. Cet état de nécessité a été encore plus grand à l’occasion des confinements puisque Mgr Scherrer a interdit les messes publiques y compris la Messe de Pâques 2020. Tout le monde a été scandalisé par ces décisions et c’est pourquoi j’ai dû répondre au besoin des fidèles qui étaient privés de tout secours spirituel.

Contrairement au droit naturel et catholique, Mgr Scherrer ne s’est même pas donné la peine de m’interroger pour juger si mon ministère et ma prédication étaient vraiment catholiques. C’est pourtant l’office propre de l’évêque comme le demande le droit canon, mais l’évêque de Laval semble préférer les lois de la république laïque à celles de l’Eglise. La condamnation a donc été promulguée sans discernement. Où est donc la charité de l'évêque ?.Qu’est-ce donc qu’un évêque qui condamne des prêtres et des religieuses sans même les avoir vus et interrogés ? N'est-ce pas un manquement grave à son devoir dont il aura un jour un compte à rendre à Dieu et à l’Eglise ?

Enfin Mgr Scherrer se trompe au sujet des Carmélites qui se sont installées en septembre dernier à Saint Aignan. Les sœurs ne sont pas toutes brésiliennes même si cette communauté vient du Brésil et se trouvait sous l’autorité d’un évêque diocésain (Mgr Plano Livieres) qui a béni et encouragé leur belle fondation. Leur évêque étant décédé, elles ont dû quitter à regret leur monastère pour trouver refuge en France à Saint Aignan et continuer leur vie de prière et trouver la paix. Pourquoi donc Mgr Scherrer ne cherche-t-il pas à aider ces religieuses éprouvées ? Pourquoi blâme-t-il ces carmélites comme il le fit pour les 29 petites sœurs de Marie ? Nous sommes en droit de nous le demander. 

Nous espérons que cette petite mise au point permettra à chacun de juger de la valeur de ce communiqué. 

Nous espérons aussi qu’elle sera l’occasion pour l’évêque de Laval d’une mise au point pour rétablir la vérité. 

Quant à nous, nous continuerons paisiblement notre ministère de prêtre de l’Eglise catholique fort du droit qu’elle donne à tout prêtre de donner la vérité et les sacrements qui sauvent, et aux fidèles de les recevoir sans trouble de conscience.


Fait à Saint Aignan sur Roë,
Le 1er mars 2022

Abbé Matthieu Salenave
Prieuré Notre Dame de Pontmain
6, rue Pasteur
53390 Saint Aignan sur Roë




Vous pourrez juger la différence de tonalité entre le communiqué de Mgr Scherrer sur ses "frères musulmans" et celui qui vise M. l'abbé Salenave : 

1°) Communiqué contre l'abbé Salenave :  


2°) Communiqué pour souhaiter un "saint ramadan" à ses frères musulmans, auquel il joint même sa prière !!   https://www.diocesedelaval.fr/message-de-mgr-scherrer-pour-le-ramadan/