samedi 31 juillet 2021

Camp des Amis du Sacré Coeur en Italie - Avis aux retardataires !

Les ASC partent pour 3 semaines de pérégrination en Italie dans les dolomites, sans oublier Venise ! Le départ est prévu en fin de semaine. Mais il n'est pas encore trop tard pour ceux qui hésitaient encore un peu à rejoindre le camp itinérant. 

Vous pouvez encore contacter le secrétariat du camp qui fera le nécessaire pour que ces jeunes retardataires puissent se joindre au camp. 

Contact pour le camp : Mlle Anne Carbonne : 06 48 94 73 40





jeudi 29 juillet 2021

Le Dieu qui perdure

Mgr Williamson nous rappelle ici que les lumières et les solutions radicales à toutes les crises humaines se trouvent dans le recours à la bonté divine qui ne fait jamais défaut en tout temps.  La crise covido-communiste n'échappe pas à ce postulat.

Commentaire Eleison 731 (17 juillet 2021)


La Judée véritable est l’Eglise de Dieu,
Elle aura un bon Pape ; et aussi un Roi pieux.


L’homme est toujours soumis au changement ; nul besoin d’en apporter la preuve. En revanche, Dieu ne change en rien, car il est l’Être par essence (et certains disent qu’Il n’existe pas !).De sorte que tout l’Être est en Lui. Il n’y a donc aucun être qu’Il puisse encore acquérir. Or, s’il changeait en quelque manière que ce soit, Il acquerrait de l’être de plus : Il ne peut donc pas changer. Les Psaumes ont tous été écrits par Dieu ; certes, par le truchement d’instruments humains, tel que le roi David, mais en définitive, par Dieu Lui-même. De sorte que chaque Psaume est un petit autoportrait du Dieu immuable, restant toujours fidèle à Lui-même, en dépit de toute la confusion des hommes dans les âges successifs, y compris dans le nôtre. Examinons le Psaume 77 (numérotation moderne 78) pour voir ce qui se trouve au cœur de la confusion covidiste, datant du printemps de l’année dernière. Ce n’est pas compliqué.

1–4 Le psalmiste commence par attirer l’attention de ses auditeurs : à la génération qui vient, il va conter les gloires de Dieu du temps passé, tout comme les générations d’antan les ont également racontées. (Remarquez ici l’appel à la Tradition. Constatez le contraste avec « l’éducation » d’aujourd’hui qui fait exactement l’inverse, allant jusqu’à interdire aux « éducateurs » de mentionner le nom même de Dieu).

5 Il a suscité un témoignage en Jacob, posé une loi en Israël, ordonnant à nos pères de les transmettre à leurs enfants ; 6 afin que la génération suivante en soit avertie, et que ces enfants, qui suivront, se lèvent à leur tour et les racontent à leurs enfants ; 7 afin qu’ils placent leur espérance en Dieu, qu’ils n’oublient pas les œuvres du Tout Puissant, mais qu’ils gardent ses Commandements ; (mais bien sûr, « l’éducation » moderne veut exclure Dieu.) 8 de peur qu’ils ne deviennent comme leurs pères : une génération rebelle, à la nuque raide, une génération au cœur infidèle, à l’esprit inconstant. (L’essence même de notre génération actuelle trouve ici sa description.)

9–20 A titre d’exemple : malgré tous les miracles par lesquels Dieu avait fait sortir les Israélites du pays d’Égypte et les avait conduits en Terre promise, malgré l’eau jaillie du rocher et coulant en quantité suffisante pour tout le peuple, il y en avait encore qui refusaient d’obéir à Dieu, estimant qu’il Lui serait impossible de les nourrir au milieu du désert.

21–22 C’est pourquoi, à force d’entendre les lamentations de ce peuple, le Seigneur fut rempli de colère ; un feu s’alluma contre Jacob, sa colère éclata contre Israël parce qu’ils continuaient de n’avoir aucune confiance en Lui et se défiaient de sa puissance salvatrice. (Pareillement, Dieu est aujourd’hui en colère contre l’Occident moderne athée, parce que celui-ci préfère accorder sa confiance aux « scientifiques », aux politiciens menteurs, aux matérialistes aveugles, plutôt qu’à Lui. L’épidémie du Covid en est un châtiment).

23–29 Pourtant, Dieu décida de nourrir les Israélites en abondance avec la manne. 30 Ils péchèrent encore. 31 Il les frappa de nouveau. 32 Ils ne croyaient toujours pas. 33 Il les fit donc mourir. 34–37 Alors ils se convertirent à Lui, mais ce n’était pas sincère. 38–40 Dans sa bonté, se souvenant de la fragilité humaine, Dieu leur pardonna. Mais combien de fois dans le désert ne L’ont- ils pas affligé ! 41–51 Combien de fois n’ont-ils pas oublié tout ce qu’Il avait fait en Égypte, pour punir et les Égyptiens et les Israélites. (Que de fois Dieu a flagellé l’Europe moderne, lui envoyant de terribles révolutions et des guerres sanglantes, et maintenant le Covid, – moins le supposé virus que l’épouvantable « vaccin » – Et pourtant, le peuple ne montre à Dieu que mépris).

52–58 Enfin, Dieu conduisit son peuple en Terre Promise mais, même là, les Israélites pratiquèrent l’idolâtrie. 59–64 Une nouvelle fois, Dieu montra sa colère, Il rejeta Israël et les livra à leurs ennemis (aujourd’hui : aux covidistes et aux communistes). 65–66 Une fois de plus, Dieu cède et, cette fois-ci, disperse les ennemis d’Israël. (Si seulement les Occidentaux se convertissaient à Dieu, s’ils revenaient à Lui, les covidistes et les communistes disparaîtraient dans un souffle d’air). 67–72 Mais Dieu, qui continuait toujours d’aimer Juda d’un amour de prédilection, lui donna le grand roi David.

Kyrie eleison.

mercredi 28 juillet 2021

La terrible question de l'initiation maçonnique


L'abbé Salenave nous explique brièvement pourquoi la Franc maçonnerie est appelée société de pensée, en quoi consiste l'initiation maçonnique. Et que produit l'initiation en celui qui la reçoit et autour de lui. 



 

mercredi 21 juillet 2021

La FSSPX et le Motu proprio Traditionis custodes

Révélation d’une double trahison



Dès le 28 mai 2021, puis de nouveau le 14 juillet, à l’approche de la parution du Motu proprio réformant le régime de la messe tridentine, la Fraternité Saint-Pie X a pris le soin de préciser qu’elle « ne pourrait se sentir concernée » par d’éventuelles limitations à la libre célébration de la forme dite « extraordinaire » du rite romain reconnue par Benoît XVI en 2007, faisant valoir notamment qu’elle s’était «toujours appuyée, à la suite de son fondateur Mgr Marcel Lefebvre, sur les droits imprescriptibles de ce rite » :

FSSPX News – 28 mai 2021

https://fsspx.news/fr/news-events/news/une-menace-contre-la-messe-traditionnelle-est-elle-a-craindre-66594

FSSPX News – 14 juillet 2021

https://fsspx.news/fr/news-events/news/quelles-seront-les-restrictions-apport%C3%A9es-%C3%A0-summorum-pontificum-67447
 
Revenant sur le sujet le lendemain de la publication de Traditionis custodes, la Maison générale n’hésite pas à se décerner elle-même, sur le mode autosatisfait, un brevet de fidélité au fondateur et à son combat pour la Foi et le Règne social de Jésus-Christ :

FSSPX News – 17 juillet 2021

https://fsspx.news/fr/news-events/news/de-summorum-pontificum-%C3%A0-traditionis-custodes-ou-de-la-r%C3%A9serve-au-zoo-67514

« (…) Quant à la Fraternité Saint-Pie X, elle y trouve une nouvelle raison de fidélité à son fondateur, Mgr Marcel Lefebvre, et d’admiration de sa clairvoyance, de sa prudence et de sa foi.

Alors que la messe traditionnelle est en voie d’élimination et que les promesses faites aux sociétés Ecclesia Dei sont si bien tenues, elle trouve dans la liberté que lui a léguée l’évêque de fer, la possibilité de continuer à combattre pour la foi et le règne du Christ-Roi. » 

Mais si la Fraternité n’avait pas besoin en juillet 2007 du Motu proprio Summorum pontificum de Benoît XVI pour conserver et promouvoir l’usage exclusif de la messe tridentine…

«  La Tradition n’a pas encore gagné la guerre, mais elle vient certainement de remporter une importante bataille.

Car si, dès l’abord, il faut avouer que le combat général pour la pleine restauration de la Tradition catholique dans l’Église est loin d’être achevé, il serait stupide de ne pas reconnaître, au moins dans certains aspects du Motu proprio de Benoît XVI, une réelle, éclatante et importante victoire. 

Mgr Fellay, demandant que soit chanté dans tous les lieux de culte de la Fraternité Saint-Pie X un Te Deum « pour rendre grâce à Dieu de cet événement tant attendu et enfin réalisé » (lettre de l’abbé Sélégny le 7 juillet 2007), n’en a certainement pas minimisé la portée. »

  • Pourquoi a-t-elle accepté à partir de 2015 de se placer sous la juridiction de l’Eglise « conciliaire » (et de recevoir des diocèses les délégations nécessaires aux mariages) pour dispenser « validement et licitement » les différents sacrements à ses fidèles, alors qu’elle avait vécu antérieurement, et durant plusieurs décennies, sous le régime des exceptions canoniques reconnues par le droit de l’Eglise ?

La FSSPX a beau se déclarer « non concernée » par l’actuel débat ecclésial sur les restrictions affectant l’usage de l’ancienne messe, elle se reconnaît en réalité, et en même temps, pleinement « concernée » et dépendante de la juridiction de l’Eglise « conciliaire » sur les sacrements, l’ayant reçue (avec remerciements !) des mains du pape François, selon un processus « par paliers » convenu dès septembre 2014 entre ses Supérieurs et la Congrégation pour la Doctrine de la foi.

Refuser de se soumettre pour la messe mais accepter les sacrements, alors que les deux démarches procèdent ensemble d’une seule et même autorité en chemin vers l’apostasie, c’est nager en pleine hypocrisie, dans la contradiction et l’incohérence.

Rappeler de tels faits revient à accuser nommément Mgr Bernard Fellay, ancien Supérieur général, d’avoir détourné et corrompu le combat doctrinal du Fondateur

  • en juillet 2007, en ne rejetant pas, par une protestation publique, le motu proprio Summorum pontificum qui mettait sur un pied d’égalité l’antique rite romain de Saint Pie V et la messe de Paul VI ; en laissant croire au contraire que cette évolution liturgique serait l’amorce encourageante d’un retour de Rome à sa tradition bimillénaire (et l'on voit aujourd'hui ce qu'il en est !),
  • en juillet 2012, en laissant acter par le Chapitre FSSPX l’assouplissement des conditions d’une éventuelle normalisation canonique de la Fraternité face à des instances romaines pourtant – et plus que jamais – enferrées dans leurs erreurs « conciliaires ».

Faute de les avoir dénoncées depuis sa nomination en juillet 2018 à la tête de la FSSPX, l’abbé Davide Pagliarani doit être considéré comme assumant « fidèlement » les dérives de son prédécesseur, partageant donc avec lui, devant l’Eglise, la responsabilité de cette double trahison du message du Fondateur, d’une part sur la messe, d’autre part sur les sacrements.

Après la diffusion du Motu proprio du 16 juillet 2021, qui laisse présager de sombres perspectives pour l’ensemble des sociétés, communautés et instituts liés à la Tradition, la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X aura-t-elle l’humilité de reconnaître qu’elle a été trompée depuis près de vingt ans par la Rome conciliaire, mais aussi par ses propres Supérieurs qui ont recherché, en dépit des consignes de Mgr Lefebvre, un compromis impossible entre fidélité catholique et normalisation canonique dans le contexte hérité de Vatican II.

Dans l’esprit d’un recentrage sur les positions du Fondateur, est-il déraisonnable d’espérer que la Maison générale de Menzingen se décide un jour – mais il lui faudra du courage ! - à restituer au pape François le cadeau empoisonné de ses sacrements « conciliaires » ?

vendredi 16 juillet 2021

Vérité et autorité - III

Commentaire Eleison 730 ( 10 juillet 2021)


La structure de l'Église peut sans doute casser
Si c’est Dieu lui-même qui la laisse s'égarer.


Depuis Vatican II, la lutte qui s’est engagée entre la fidélité à la Vérité catholique d’une part, et la fidélité à l'Autorité catholique (CE 726, 12 juin) d’autre part, explique bien en quoi consiste la crise dans l’Église. Mais cette même lutte peut éclairer encore : comment les défenseurs de la vraie foi doivent-ils maintenant se structurer ? Ceux qui passent pour des catholiques normaux soutiennent que l’autorité étant radicalement essentielle à l’Église, les défenseurs de la Vérité, dépourvus de toute structure d’autorité, n’aboutiront jamais à quoi que ce soit de probant, et finiront par se perdre dans les sables. Ce à quoi des catholiques qui passent actuellement pour des anormaux, répondent, avec ces « Commentaires », que la Vérité étant la finalité de l’Autorité catholique, ses vrais fidèles, strictement parlant, n'ont nul besoin d’une structure pour les maintenir unis. Car, comme dit l’adage : "la Vérité est puissante et prévaudra". Il s’ensuit donc qu’il y a une unité qui prévaudra grâce à la Vérité.

Depuis que Notre Seigneur a fondé son Église, celle-ci a pu frayer son chemin normalement, quoiqu’en territoire hostile à cause du péché originel. Elle a donc pu avancer dans le monde, dont Satan est le Prince (Jn. XIV, 30). Or, Jésus, tout en jetant le diable par sa Croix en dehors de ce monde (Jn. XII, 31), a laissé aux hommes les blessures du péché originel. De sorte que l’humanité a toujours eu besoin de la pleine Autorité de l'Église pour protéger la Vérité divine (CE 726). Mais dix-neuf siècles plus tard, le Pape Léon XIII eut une vision dans laquelle Dieu donnait une nouvelle fois à Satan pleine liberté d'attaquer son Église. Voilà pourquoi au 20ème siècle, il fut donné à Satan d’écraser l'autorité de l'Église à Vatican II, bien que ce fût là quelque chose d’anormal. Toutefois, il n'a jamais été question que l'Église périsse (Mt. XXVIII, 20). Comment donc Dieu a-t-il prévu de protéger la Vérité de Son Église contre l'anarchie? Comment Dieu va-t-il protéger son Église ? Il a délibérément permis que son Autorité normale soit brisée. A quel recours hors norme a-t-il donc pensé?

Pour le savoir, ne suffit-il pas de regarder autour de nous ? Depuis 1965, date à laquelle Vatican II a officiellement pris fin, les catholiques se sont habitués, pendant un demi-siècle, à voir une Autorité, de plus en plus étrangère à la Vérité catholique, manquer d’accomplir sa vocation d’enseigner la Vérité. Par conséquent, beaucoup de catholiques désertèrent l'Église; beaucoup se tournèrent vers de fausses religions ou abandonnèrent toute pratique religieuse. Pas tous cependant. Certaines brebis gardent la foi. Elles ont beau être dispersées en toutes directions du fait que le berger, le Pape, a été frappé; il n’empêche qu’il en existe encore partout : dans l'Église officielle, dans ce qui fut pour un temps les groupes « Ecclesia Dei », dans la Fraternité Saint-Pie X, dans la Fraternité Saint-Pierre, dans la "Résistance", chez les sédévacantistes, etc. Tous sont prêts à s'excommunier les uns les autres, mais ce n’est pas là le plus important. Ce qui importe vraiment, c'est la Vérité catholique à laquelle tous se réfèrent plus ou moins, tant qu’ils n’en arrivent pas à la quitter. En attendant, cette Vérité inclut le fait que, après que l'Autorité catholique sera revenue à la Vérité catholique (et non avant), ils devront tous se replacer sous cette obédience. Tout le monde peut prévoir que les brebis maintenant dispersées ne trouveront pas toutes la même facilité à se soumettre. Il n’empêche que cela leur sera nécessaire, dans la mesure où elles voudront rester catholiques.

En attendant, qui peut accuser Notre-Seigneur d’avoir abandonné ses brebis ? La règle d’or, en la matière, est de garder présent à l’esprit que Notre-Seigneur n'abandonne jamais une âme avant qu’elle-même ne l’ait abandonné.

De fait, beaucoup d'entre nous n’avons-nous pas des histoires à raconter, attestant comment Dieu nous a permis individuellement de garder la Foi, ou même d'y revenir ? Et cela n’inclut-il pas même la crise dans l'Église ? Sans la folie moderniste, n’aurions-nous pas pu rester endormis dans la foi jusqu'à la mort ? Peut-être que la situation d’aujourd'hui nous rend plus difficile de trouver un groupe auquel nous pouvons nous attacher pour vivre de la Foi. Mais, si l'on cherche et que l’on continue de chercher sans jamais se lasser, Dieu ne se dérobe certainement pas et fait que l’on trouve en effet ce dont on a besoin. Durant une quarantaine d'années, la Fraternité Saint-Pie X a joué le rôle d’une véritable oasis dans le désert, et beaucoup d'âmes y trouvent encore refuge. Aujourd'hui, Monseigneur Viganò l'exhorte à maintenir toujours la priorité de la vérité avant l'autorité, la foi avant l'"obéissance".

Les manuels de théologie d'hier (colliers de perles catholiques) disaient : "Aucune hérésie ne peut venir du Pape, car alors la situation de l'Église serait désespérée". Avaient-ils tort ? Ne voit-on pas aujourd’hui que la situation est en effet désespérée ? Certes ! Mais elle ne l’est qu’humainement. D’où l’importance, pour ces manuels, d’ajouter l’adverbe : "humainement". Car n’oublions jamais que ce qui est désespéré pour les hommes, ne reste pour Dieu qu’un jeu d'enfant.

Kyrie eleison.

jeudi 15 juillet 2021

Résistance face à la tyrannie vaccinale de Macron

Il faut mettre une pression monumentale sur les députés



On ne le leur pardonnera pas. Si les parlementaires – et en particulier les élus à l’Assemblée nationale qui auront la haute main – adoptent le texte d’instauration de la tyrannie voulue par Emmanuel Macron, il faut qu’ils sachent qu’ils seront politiquement morts. Tout député qui votera la soumission des Français à un régime de facto de « vaccination » obligatoire pour pouvoir vivre normalement, travailler, recevoir un salaire, se déplacer, aller au café ou au restaurant visiter ses anciens, aller faire ses courses (dans une « grand » centre commercial, en attendant l’interdiction pure et simple de commercer), doit savoir que son acte proprement terroriste sera répertorié et retenu contre lui. Face à la tyrannie vaccinale, un seul mot d’ordre : aujourd’hui, il fait mettre une pression monumentale sur les députés et les sénateurs. C’est l’heure de la résistance.

Ils auront des comptes à rendre et demain, lorsque cette folie sera derrière nous, ce n’est pas un « pass sanitaire » qui leur permettra de poursuivre leur carrière politique, car de carrière politique, ils n’en auront plus.

Résistance à la tyrannie : un droit et encore plus, un devoir !

On ne se contentera pas de leur abstention, et encore moins de leur absence, si jamais ils n’ont pas envie de perturber leurs vacances par une session extraordinaire du Parlement, annoncée à compter du 21 juillet. Ils ont un rôle, pour lequel ils ont été élus. Sans doute le cynisme politicien pourra-t-il les pousser à se désintéresser de la cause ou, pire, les inciter à approuver les visées tyranniques d’Emmanuel Macron et de ceux qui l’entourent – et pire, de ceux qui le pilotent, comme on mène un bateau… et en bateau.

Mais ce qui leur est demandé, ce n’est même pas du courage. C’est la simple défense de leurs propres intérêts, de leur propre carrière. On ne leur demande même pas de résister à la vaccination obligatoire par amour de leurs compatriotes ou pour être fidèles à leur éventuel sens de l’honneur. S’ils choisissent de soumettre hommes, femmes et adolescents à cette gigantesque et maléfique expérience de suivi et de traçage de toute la population – car c’est aussi de cela qu’il s’agit – ils seront « morts ». Politiquement morts, socialement morts (et non, ces mots ne doivent pas nous faire peur, car c’est précisément ce qui est en cours de mise en place : la mort sociale de ceux qui ne se vaccineront pas).

Insistons là-dessus. Il n’y a pas – pas encore comme l’a laissé entendre Macron – d’obligation vaccinale générale. Mais il y a bien un « QR code pour tous », et, déjà, un système de crédit social tel qu’il existe, et nous répugne, en Chine, avec le pass sanitaire. Et les conditions du pass sanitaire sont telles qu’elles reviennent à une vaccination obligatoire pour tous, avec un QR code toujours, permettant de suivre à la trace et dans tous les actes de la vie chaque citoyen, dès 12 ans.

Macron veut le vaccin obligatoire pour tous, Laurent Alexandre l’a compris

Laurent Alexandre l’a bien compris, ce médecin-urologue « penseur » de la quatrième révolution industrielle et du dépassement de l’homme par l’intelligence artificielle. Avec gourmandise, il a salué les annonces d’Emmanuel Macron, lundi :

« Franchement je ne pensais pas que @EmmanuelMacron rendrait de fait le vaccin obligatoire. Sans pass la vie est TOTALEMENT IMPOSSIBLE : on ne peut même plus prendre le train nous (sic) aller au café. Et il est inhumain de faire 15 PCR par mois ! »

Et un peu plus tard : « Je n’imaginais pas une seconde que la vaccination obligatoire serait AUSSI HARD ! C’est justifié mais très violent ! Les soignants ne seront plus payés à partir du 15 septembre. »

Tout aussi goulûment, il saluait ce jeudi la tournure que prend le projet de loi visant à rendre obligatoire le pass sanitaire (avec vaccination ou test COVID négatif de moins de 48 heures), avec sa pression inouïe sur les professionnels : » Un cafetier ou un restaurateur qui ne contrôlerait pas le pass sanitaire sera puni de 45.000 euros d’amende et un an de prison en cas de récidive. »

Quiconque votera une telle disposition prendra une responsabilité dont il devra être conscient.

Les députés doivent subir une pression monumentale comme ils n’en ont jamais vue

C’est maintenant, aujourd’hui, qu’il faut écrire et faire écrire à son député et lui envoyer des courriers électroniques, téléphoner à sa permanence, lui rappeler que son vote sera public, que nul ne l’oubliera et que nous nous chargerons de le rappeler. Peu importe sa couleur politique. Peu importe la nôtre. Extrême droite, extrême gauche et même extrême centre n’ont plus de sens face à ce qui se prépare. Nous ne sommes pas dans un combat partisan. Les options politiques sont sans objet, c’est une bataille de simple survie qui aujourd’hui, peut et donc doit se mener sur le front parlementaire. Chaque circonscription devra avoir son association locale pour suivre « son » député, le pister plus sûrement, plus justement et plus intelligemment qu’une surveillance numérique ; pour le faire battre s’il a voté pour le QR code et la tyrannie vaccinale ou s’est abstenu, et pour le faire réélire s’il s’y est opposé – quelle que soit sa couleur politique.

Car si les élus des Français doivent aujourd’hui être mis devant leur responsabilité historique, la responsabilité de le faire, avec ténacité et sans peur, est celle de chacun. Nous sommes nombreux. Nous sommes des millions. Il suffit de descendre dans la rue et d’écouter les conversations de trottoir et de café pour le constater : ils sont nombreux, les Français qui ne veulent pas céder à l’odieux chantage.

Il faut le redire : nous vivons des heures totalement inédites. La France a connu des guerres, des autocrates, des occupations, des persécutions religieuses, la Terreur. Mais jamais aucun gouvernement n’a prétendu, n’a osé soumettre les plus élémentaires libertés d’aller et de venir, de vendre et d’acheter, de soigner et de nourrir, d’assister au concert ou au théâtre, à l’injection dans le corps d’une substance expérimentale aux effets inconnus à long terme, et aux effets secondaires graves dont le nombre se révèle déjà exceptionnel. Personne n’a jamais osé (ni pu, mais des capacités techniques sans précédent) est aujourd’hui entre les mains du pouvoir « marquer » chacun. Apocalyptique ?

Marquer chaque Français : Emmanuel Macron instaure le crédit social à la chinoise

La liste des mensonges et des contradictions qui accompagnent cette mise en place d’une tyrannie effroyable dans son totalitarisme signe le crime. Macron avait déclaré d’emblée que nous étions « en guerre » contre un ennemi invisible. 18 mois plus tard, on s’aperçoit que l’espérance de vie pour 2020 est exactement la même… qu’en 2015. Ce sont toujours les personnes très âgées et très fragiles qui meurent « du COVID » – vaccinées ou non d’ailleurs – comme de n’importe quelle grippe ou pneumopathie.

Macron brandit l’épouvantail du variant « Delta », ou indien du SARS-CoV-2, qui mériterait un article à lui tout seul. Il est sans doute plus contagieux que les autres, mais certainement moins meurtrier. On prétend « vacciner » pour « protéger » les populations, mais il est quasiment interdit de soigner les malades au moyen de remèdes dont l’efficacité se constate dans des pays moins avancés que le nôtre, et qui par bonheur pour eux, « manquent » de vaccins. En France, le nombre d’hospitalisations comme le taux d’occupation des réanimations et soins intensifs ne cessent de décroître, et l’on comptait en ce 14 juillet 2021 exactement six (6) décès officiellement attribués au COVID.

La majorité des Français n’a plus peur : il suffit de voir comment ils se promènent, s’embrassent, retrouvent sans masques un peu de la douceur de vivre de ce beau pays, et la vie sociale, et l’amitié, si tant est qu’ils les aient abandonnées. Macron les dresse maintenant les uns contre les autres au nom de nouvelles peurs créées de toutes pièces.

Ne laissons pas le Parlement entériner cela !

Jeanne Smits

mercredi 14 juillet 2021

Dieu est au centre

Commentaire Eleison 729 (3 juillet 2021)

Que toujours plus de gens veuillent savoir, 
De quoi on les injecte ! C’est à voir !

Comment se fait-il que des milliards de citoyens de par le monde aient si peu de bon sens qu’ils se laissent berner par la série de mensonges touchant le Covid ? Mais comment peuvent-ils avaler sans broncher cette avalanche de bobards qui leur obscurcit l’esprit, pour se soumettre docilement à cette foule de stupidités tyranniques qui les abêtit et abrutit ? Comment tout cela est-il possible ? Je n’ai qu’une seule réponse à donner : ils se sont laissé dominer par la « science », par la technologie, finalement par l’électronique, pour s’installer dans une fantaisie globale où leur bon sens a été à tel point érodé qu’ils ne savent plus ni discerner entre la réalité et la fraude actuelle qui sévit à l’échelle planétaire, ni résister aux tyrans mondialistes.

Nous avons là un avant-goût de ce que St Paul disait à propos de la venue de l’Antéchrist : 

« Alors se manifestera l’impie que le Seigneur-Jésus exterminera par le souffle de sa bouche et anéantira par l’éclat de son avènement. Lors de son avènement, cet impie sera, par la puissance de Satan, accompagné de toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges trompeurs, avec toutes les séductions de l’iniquité, pour ceux qui se perdront , parce qu’ils n’ont pas ouvert leur cœur à l’amour de la vérité qui les eût sauvés. C’est pourquoi Dieu leur enverra une puissance d’égarement qui leur fera croire au mensonge, en sorte que tous ceux qui auront refusé leur foi à la vérité et auront, au contraire, pris plaisir à l’injustice, seront condamnés. » (II Thess. II, 8–12).

Ce texte reste vrai en tout temps et en tout lieu, mais il prend tout son sens à mesure que nous nous approchons de la fin du monde. On remarquera, au départ de la citation, un manque d’amour pour la vérité. Y a-t-il cadeau plus grand du Bon Dieu que d’aimer la vérité et de la poursuivre ? Car en la poursuivant, on la trouve (Mt VII, 7–8), et si l’on persiste dans sa recherche, Dieu récompense cette fidélité en ouvrant le Ciel, procurant l’éternelle félicité, rien de moins. Mais, si l’on préfère l’amour du monde, de la chair et du diable, ces trois grands ennemis de l’âme, alors on refuse la vérité, ou à tout le moins on refuse de la rechercher. Or, ce manque de vérité dans l’esprit ne peut qu’ouvrir la porte à l’erreur : le bon sens s’érode ; la volonté s’ouvre à la corruption et l’immoralité. En effet, le bon sens est ce don naturel dont Dieu dote l’esprit de tout homme, lui permettant de saisir la vérité de la réalité qui l’entoure, pour qu’il apprenne à survivre. Mais si je cherche à imposer à la réalité et à la vérité ma propre volonté, comme je peux certes décider de le faire, alors Dieu permettra que le bon sens, dont j’ai été doté, s’érode jusqu’au point où il ne signifie plus rien pour moi.

C’est ce qui se passe actuellement. Partout dans le monde, des « intellectuels », comptant parmi les plus prestigieux des hommes, se transforment pourtant en les plus stupides. Par exemple, certains refusent de reconnaître les signes multiples indiquant la complémentarité de différence entre l’homme et la femme. Or, ils préfèrent leur propre schéma, en imposant à la Création une égalité imaginaire qui ne correspond pas du tout à la conception divine de la variété qui s’exprime par l’inégalité. Ils s’efforcent de transformer les hommes en femmes et les femmes en hommes, avec des conséquences désastreuses pour les deux, comme pour les enfants qu’ils poussent à subir des opérations chirurgicales catastrophiques, pour transformer supposément les garçons en filles et les filles en garçons. Mais, qu’est-ce qui peut interdire de vouloir ainsi changer la Création, si Dieu, la Création, la Nature, Adam et Eve, le Paradis et l’Enfer ne sont pas vrais et ne sont que des mythes ? Sans cette vérité, le monde entier n’est plus qu’un jouet, ou une aire de jeux où viendront s’amuser les délinquants comme Gates, Soros, Schwab, etc.

Or, l’unique vrai Dieu, de qui dérivent la Création, la Nature, Adam et Eve, le Ciel et l’Enfer, reste toujours la cible centrale de cette fraude mondiale covidienne. Non pas que le Créateur du ciel et de la Terre l’ait directement causée, mais qu’Il l’a très certainement permise. Pour quelle raison ? Tout d’abord, « pour que soient jugés tous ceux qui n’ont pas cru à la vérité et qui ont consenti à l’iniquité ». Car aucun mensonge ne peut entrer au Ciel, et encore moins une avalanche de mensonges. Or, Dieu veut peupler son Ciel. Donc qu’importe comment les hommes s’efforceront de dépeupler le monde ?

Kyrie eleison.

jeudi 8 juillet 2021

Mgr Viganò diffamé par les sédévacantistes

sainteté ou pharisaïsme ?
Mgr Vigano est actuellement l'objet d'odieuses diffamations de la part de M. Roberto Di Mattei suivi ensuite par les sédévacantistes (abbé Ricossa). Notre confrère, M. l'abbé Nitoglia, qui connaît bien les deux parties,  prend donc sa vaillante plume pour défendre l'honneur de l'archevêque. Qu'il en soit vivement remercié. 


Après une première tentative (faite en plusieurs épisodes) de diffamation de Mgr Viganò, surtout de son combat contre le « Nouvel Ordre Mondial », le
« Deep State » et la « Deep Church », par «Corrispondenza Romana » de Roberto Di Mattei, la revue « Sodalitium » – de don Francesco Ricossa – a également relancé la calomnie.

Je vais résumer brièvement l’histoire pour ceux qui ne la connaissent pas encore :

Mgr Viganò a été accusé dans Corrispondenza Romana (accusation reprise par Sodalitium)

1°) d’être une marionnette entre les mains d’un certain Pietro Siffi ; 
 
2°) d’être totalement hétérodirigé par le même Pietro Siffi, qui rédigerait les discours, articles et livres prononcés et publiés – par la suite – par l’archevêque ; et 
 
3°) dulcis in fundo, Pietro Siffi, est accusé par Di Mattei (suivi par Don Ricossa) d’être un homosexuel, de plus – surtout par certains jeunes qui reprennent les accusations de Di Mattei/Ricossa 1 – d’être aussi un écrivain de « romans d’amour gay », de fréquenter les sites d’Arci-gay et même d’être un… Sataniste.

Di Mattei a pris pour cible Mgr Viganò et – à travers lui – sa (et notre) lutte contre le « Nouvel Ordre Mondial », le « Great Reset de Davos », la vaccination mondiale imposée par « Big Pharma », l’«Eglise profonde » de Bergoglio. Maintenant, puisque ce que dit Mgr Viganò est incontestable, il est nécessaire de le discréditer personnellement ; on crée donc le « Cas Siffi » (comme en 1976, on a créé le « Cas Lefebvre » et en 2009 le « Cas Williamson »).

Voici donc la manœuvre en cours : Siffi serait l’énigmatique « Suggérateur » de Viganò ; or, Siffi est un « homosexuel », écrivain pornographique, fréquentant l’Arci-gay et même sataniste ; donc, Viganò aussi… « Quod erat demonstrandum» … donc la bataille de Viganò est discréditée et perdue.

Même, « plus mafioso », ils sont allés jusqu’à commander à Mgr Viganò, avec un « argument ontologique », qui ferait pâlir même Saint Anselme 2 : puisque Siffi est vraiment tout ce que nous avons dit ci-dessus, alors, vous devez faire ce que nous pensons que vous devriez faire : prendre vos distances par rapport à ce que nous disons de Siffi ; sinon, vous aurez de sérieux problèmes…

Le grave problème (devant Dieu surtout), c’est que l’on ne prouve pas ce que l’on dit et ce que l’on écrit ; de plus, ce qui a été écrit, est réellement passible de poursuites pénales et plus d’une plainte a déjà été déposée.

La tactique du diable, disent les saints, est d’intimider ceux qui s’efforcent d’aimer la vérité et de suivre la justice. La tactique des partisans du diable est la même que celle de leur « père » (Jn 8, 44) ; la tactique de ceux qui sont persécutés, intimidés, calomniés doit donc être la « contre-attaque », ou comme le disait saint Augustin : « Si tu te fais lion, le diable devient fourmi, mais si tu te fais fourmi, le diable devient lion… » .

Au contraire, saint Ignace de Loyola enseigne : « Notre ennemi, le diable, se comporte comme une femme, il en a la faiblesse et l’obstination. Car de même qu’il convient à une femme, lorsqu’elle se dispute avec un homme, de perdre courage et de s’enfuir, si l’homme lui montre un visage dur ; au contraire, si l’homme commence à s’enfuir en perdant courage, la colère, la vengeance et la férocité de la femme augmentent et n’ont plus de mesure… » (Exercices spirituels, n° 325). Enfin, saint Pie X disait : « La force des modernistes ne vient pas tant d’eux-mêmes que de la faiblesse des bons catholiques. »

Un témoin direct d’une ignoble escroquerie perpétrée par un notable de haute moralité, dans les années 80, contre un pauvre jeune homme qui avait placé ses espoirs en lui, m’a dit (en plus de m’avoir fourni les preuves, que j’avais déjà et qui sont en sécurité chez un notaire) 3, que l’escroc n’est pas en prison simplement parce que les escrocs, en 2005, n’ont pas voulu le dénoncer, mais les preuves sont là, elles restent et je les ai.

Ne vous inquiétez pas, je ne veux envoyer personne en prison, mais seulement en cas de dénonciation, je serai heureux de fournir les preuves ; en effet, si Mgr Viganò et sa Croisade contre le « Nouvel Ordre Mondial » continuent à être calomniés, alors, pour ma part, je dénoncerai celui qui est responsable.

J’ai été personnellement calomnié par Di Mattei il y a quelques années, j’ai déposé une plainte auprès des Carabinieri, uniquement par devoir, sans faire appel à un avocat, étant prêtre et donc personne publique qui doit se défendre, en tant que personne publique, mais je ne voulais pas infliger, en citant les preuves contre et accusatoires que j’avais.

Cependant, il ne s’agit plus d’une accusation personnelle contre moi ou un évêque, mais d’une bataille doctrinale qui est devenue « apocalyptique » au sens strict et théologique du terme.

Il faut maintenant la combattre « bec et ongles », non pas pour nous-mêmes, mais pour le sort de l’humanité elle-même, qui, sinon, serait laissée à la merci

1) du « Nouvel ordre mondial »
 
2) de la « pratique du genre », imposée aux enfants de trois ans et qu’ils doivent pratiquer ou souffrir, et 
 
3) de l’« industrie pharmaceutique ».

Ou bien, au nom d’une vie tranquille, voulons-nous laisser les « maîtres de ce monde », les « élites nobles (de droite) 4 ou technocratiques (de gauche) » massacrer tous ces êtres sans défense, sans que personne ne puisse ouvrir la bouche, après avoir permis de faire taire Mgr Viganò ?

En conclusion, en ce qui concerne Sodalitium, permettez-moi d’observer paisiblement 5 que, si trois personnes se réunissent et forment une Société, leurs cotisations sont versées à 98% à une seule, à 1% à une autre et à 1% à la troisième ; de sorte que les offrandes reçues par la Société des trois vont à 98% à une seule, et aux autres membres à 1% seulement ; sans que les donateurs et les membres minoritaires (1%) le sachent ; alors, les choses ne sont pas moralement, légalement et financièrement correctes.

Maintenant, « à tout péché miséricorde 6 » ; je ne veux ruiner personne et je mets une pierre dessus ; mais, si ceux-ci – ait latro ad latronem – osent salir Mgr Viganò et la lutte contre le « Nouvel Ordre Mondial », alors (« ne taquinez pas le chien qui dort ») la « Guardia di Finanza » sera dûment informée et recevra toutes les preuves des crimes financiers commis, qui – dans le monde hyperlibéral d’aujourd’hui, si cher à la Société du Mont-Pèlerin – sont ceux qui sont punis plus sévèrement que tous les autres… « à bon entendeur, salut ».

Par conséquent, avant de calomnier Mgr Viganò, il faut penser à corriger ses propres erreurs, car je répète « à tout péché miséricorde » : « errare humanum est, perseverare diabolicum ».

Enfin, il me semble lapidaire d’objecter à l’« Accusateur du genre humain » (Ap 12, 10) :

Pietro Siffi a conçu, transformé et offert les chaussures en cuir rouge/marocaines à Benoît XVI ; le pape Ratzinger est-il donc lui aussi un dégénéré ? Un sataniste ? Un habitué de l’Arci-gay ? Un romancier pornographique ? Un hétérodirigé par Siffi ?

Pietro Siffi (dit-on) a été exclu de deux séminaires de la Tradition parce qu’il était notoirement efféminé ; mais, alors, le séminaire (traditionnel, ça va sans dire) qui l’a reçu, a accepté sciemment – pas très traditionnellement – un homosexuel notoire est aussi hétérodirigé par lui ? Par conséquent, ces deux séminaires sont également de connivence notoire avec l’homosexualité et l’« homosexualisme », peut-être même plus que Mgr Viganò ? En effet, faire installer un site web par un technicien homosexuel, serait moins grave que de l’accueillir au séminaire (notamment de Tradition, Famille et Propriété), ce qui – en fait – reviendrait à mettre un loup dans une bergerie d’agneaux.

Enfin, Jésus-Christ a vécu pendant trois longues années aux côtés de Judas, après l’avoir choisi et appelé Lui-même en Personne ; alors Jésus était-il aussi un « Judas/profiteur » (Mt XXVI, 25), un « voleur » (Jn XII, 6), un « diable » (Jn VI, 72) ?

Quant à la récente accusation, selon laquelle Mgr Viganò n’est pas l’Auteur de ses discours, eh bien, elle est aussi vieille que le diable. En effet, en 1907, les modernistes disaient que le « bon Pie X », un « bon curé de campagne » devenu pape d’une manière ou d’une autre, n’était pas l’auteur de l’Encyclique Pascendi, mais seulement son signataire, parce que ce n’était pas « son œuvre » : il était trop « simple d’esprit » pour écrire une œuvre aussi parfaite.

Chers lecteurs, nous nous trouvons aujourd’hui dans une situation semblable à celle qui s’est créée immédiatement après la défaite de Caporetto (due à la trahison de Badoglio) ; à ce moment-là (24 octobre/12 novembre 1917), il restait deux alternatives : soit accepter la défaite sans aucune résistance, soit réagir de toutes nos forces jusqu’à la percée sur les rives du Piave (24 octobre/4 novembre 1918).

Alors nous avons eu la force de dire :



« Tous héros ! Soit le Piave, soit tous tués 7 ! ». Et c’est ainsi que « le Piave a murmuré : l’étranger ne passera pas ».

Et aujourd’hui ? C’est notre réponse. La meilleure défense est une bonne attaque !

« La force des modernistes ne vient pas tant d’eux-mêmes que de la timidité des bons catholiques » (Saint Pie X).

d. Curzio Nitoglia



1 — Certaines personnes (dont je ne veux pas citer les noms pour le moment, et j’espère ne jamais avoir à le faire, à moins d’y être contraint par leur obstination, un jour, au tribunal devant un juge) m’ont envoyé des courriels et des SMS (que je conserve, avec les noms et prénoms de ceux qui les ont fait circuler) avec ces accusations ; mais – attention – sans aucune preuve, en effet accompagné de photos (très peu édifiantes) de sites homosexuels, auxquels Siffi participerait (en théologie morale il est étudié que ceux qui commettent des actions gravement immorales pèchent gravement, mais les « voyeurs » sont encore plus gravement coupables). Cependant, ils l’écrivent sans le prouver. De plus, ils montrent la couverture d’un livre dit pro/homosexualiste (je ne me suis pas attardé à le lire) qui aurait été écrit, sous un pseudonyme, par Siffi bien sûr, mais ils ne le prouvent pas. Enfin, l’accusation la plus grave, qui n’est pas une certitude mais seulement une probabilité : Siffi est ou serait (mais quelle différence cela fait-il…) aussi un sataniste….. Or, Aristote et saint Thomas enseignent : « Quod gratis affirmatur, gratis negatur. » Par conséquent, ces accusations peuvent être mises à la poubelle sans même devoir être réfutées ; néanmoins, je les garde, mais seulement en vue d’une éventuelle affaire judiciaire et pénale, dans laquelle je ne veux pas m’engager (moi d’abord), une affaire, cependant, qui devra être entreprise si les calomnies contre Mgr Viganò (qui est le véritable but des dénigrements contre Siffi) ne cessent pas.


2 — L’« argument ontologique » est celui qui prétend passer (indûment) de l’idée purement logique d’être à l’existence ontologiquement réelle d’une entité.


3 — Quand je traverse la rue, je regarde à gauche et à droite. De plus, je ne me penche pas dans la cage d’escalier, donc s’il m’arrive quelque chose de fâcheux, les documents en question seront remis par les notaires à la police et à la justice.


4 — Voir Plinio Correa de Oliveira, Nobiltà ed élites tradizionali analoghe, Milano, Marzorati, 1993.


5 — Au moins pour l’instant, c’est à eux de décider.


6 — Y compris des voyages dans les banques suisses pour exporter des lires contre des francs suisses.


7 — « Tutti Eroi! O il Piave oppure tutti accoppati. »

mardi 6 juillet 2021

Jubilés sacerdotaux

Après les 60 ans de sacerdoce de l'abbé Epiney au début de ce mois de juin, nos prêtres ont célébré l'anniversaire de leur ordination sacerdotale à la fin de ce même mois.



Tout d'abord, l'abbé Chazal a fêté son jubilé d'argent.  Vous pouvez trouver le sermon qu'il a prononcé ce jour-là, ainsi qu'une transcription de la traduction, ici.



Pour l'abbé Salenave, cela fait 20 ans qu'il a été ordonné à Ecône.  Les fidèles et Amis du Sacré-Cœur (dont il est le principal aumônier) se sont retrouvés le dimanche 4 juillet pour marquer cet événement.   

samedi 3 juillet 2021

Les Chevaliers de Notre-Dame

Pour ceux qui ne connaissent pas les chevaliers de Notre-Dame ou qui souhaiteraient s'en approcher
pour s'y incorporer, nous vous invitons à découvrir le site officiel de l'œuvre. 

Site des Chevaliers de Notre-Dame : https://militiasanctaemariae.wixsite.com/ocnd 

Nous avons rajouté un onglet permanent sur la page du site Reconquista (en bas à droite)

Voici un bref résumé de la vie de l'ordre des chevaliers : 

Chevalerie et Chrétienté

Pour édifier la Chrétienté, c’est-à-dire le règne social et politique de Notre Seigneur, l’Eglise a mis en place deux grandes institutions. Tout d’abord le sacre impérial ou royal, un sacramental qui donne une participation à la royauté du Christ et des grâces en proportion. Plus tard, devant la vacance du pouvoir central après la mort de Charlemagne, l’Eglise rappela aux simples barons et chevaliers qu’ils avaient, à leur niveau, la même mission que le roi ou l’empereur. Elle christianisa alors le rite de l’adoubement en le calquant sur le cérémonial du sacre. Lui aussi donne mission et grâces. C’est au moyen de ces institutions du sacre et de l’adoubement que la Chrétienté est passée du chaos à son apogée.

Pour défendre cette Chrétienté, l’Eglise recourut alors à deux autres institutions : les Croisades, avec le vœu temporaire de la Croix, et les Ordres militaires ou de chevalerie, permanents par nature, avec des vœux de religion pour certains et des vœux privés pour les laïcs vivant dans le monde. Alors comment défendre aujourd’hui ou reconstruire la Chrétienté ? En se servant des institutions d’Eglise créées à cette fin : elles sont, par définition, le meilleur moyen pour atteindre la fin qui leur est fixée, d’où leur pérennité et leur universalité.


L'Ordre des Chevaliers de Notre-Dame

C’est sur ces deux institutions de l’adoubement et des ordres de chevalerie, que, pour répondre à la volonté des Souverains Pontifes de tout restaurer dans le Christ, le futur Dom Marie-Gérard Lafond a créé en 1945 l’Ordre des chevaliers de Notre-Dame – ou Militia Sanctæ Mariæ – avec le soutien du Révérendissime Père Dom Gabriel Gontard, abbé de Saint Wandrille, puis de différents évêques.

La Règle a été revêtue de l’imprimatur par S. Exc. Mgr Michon, évêque de Chartres, qui a érigé canoniquement l’Ordre à Notre-Dame de Sous-Terre, crypte de sa cathédrale. Par la suite, celui-ci a reçu un statut canonique analogue à Ratisbonne en Allemagne, à Sion en Suisse, à Braga au Portugal et à Santander en Espagne. 

Malheureusement, l'Ordre a lui aussi a connu une rupture après Vatican II. Cependant, fidèles à l’ancienne Règle de l'Ordre, quelques chevaliers ont formé une branche traditionnelle de l’Ordre, afin d'en poursuivre sa mission.

Ses Constitutions, qui ont été approuvées par décret de la Commission canonique de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X, indiquent que, comme Mgr Lefebvre, l'Ordre refuse, en ce temps de crise*, de se soumettre à des instructions, venant même de Rome, qui seraient contraires à l’enseignement constant de l’Eglise : il défend la Foi de toujours.

Ajoutons que de pâles imitations de l'Ordre ont depuis occasionnellement été tentées, et le sont encore, sans légitimité ni succès.

* de la Fraternité Saint-Pie X