vendredi 29 décembre 2023
Croisade de la Charité
En ce temps de Noël, contemplons l'Enfant de la crèche qui nous aidera à croître en Charité, véritable amour de Dieu et du prochain, en luttant contre l'orgueil racine de tous les maux.
jeudi 28 décembre 2023
À propos de la déclaration Fiducia Supplicans, par Dom Thomas d'Aquin
mardi 26 décembre 2023
Israël contre Hamas - II
KE 856 (9 décembre 2023)
Le carnage subi par les Palestiniens
Reflète la fureur que Satan
entretient.
La race des Juifs fait depuis toujours figure d’exception au sein du genre
humain. Et ceci est encore vrai car, du début à la fin de la Création, aucune
autre race n’a été ni ne sera désignée par le seul vrai Dieu pour être le
berceau humain du seul et unique vrai Messie. Ce Messie est le Sauveur de tous
les êtres humains qui ont la volonté d’être sauvés et de parvenir ainsi à la
félicité éternelle ; c’est pourquoi, dit Notre Seigneur lui-même à la
Samaritaine (Jn 4, 22), « Le salut vient des Juifs », et les âmes seraient bien
avisées de se souvenir de cette vérité chaque fois que les Israéliens actuels
entreprennent de ‘tondre la pelouse’, comme ils disent en hébreu, expression qui
figure précisément l’inhumanité avec laquelle ils tuent les Palestiniens.
Mais comment ont-ils pu descendre aussi bas, si loin de leur vocation divine de fournir à Dieu le Fils sa ‘rampe de lancement’ terrestre ? La raison en est que tout ce qui concerne les Juifs nous oblige à avoir les pensées de Dieu, et pas seulement des pensées d’hommes, cf. Is 55, 8–9, « Car Mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas Mes voies — oracle du Seigneur. Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies et mes pensées au-dessus de vos pensées. ». En réalité, l’une des raisons pour lesquelles Il a permis une telle méchanceté de la part des Juifs de tous les temps (1 Thess. 2, 14–16), et pas seulement des Israéliens d’aujourd’hui, pourrait bien être de rappeler aux hommes la transcendance du seul vrai Dieu et Créateur. Autrement dit, Dieu ne serait-il pas en train de penser un peu comme suit ? —
« Mes enfants, ce que Je vous donne quand Je vous donne la vie, vous ne le comprenez que très mal ! À chacun d’entre vous, Je ne donne qu’une vie, avec le libre arbitre, pour que vous puissiez tous choisir de mériter le Paradis. Au lieu de cela, vous choisissez de ne pas croire en Mon offre, et vous laissez les plaisirs très limités de votre vie terrestre occuper tout votre horizon, accaparer toute votre attention, comme si rien d’autre n’était raisonnable. Ainsi, ce qui vous semble raisonnable prend le meilleur de votre temps, de votre amour et de votre attention, et vous M’excluez, et vous excluez également la charité, la poésie, la musique, la noblesse et tout ce qui pourrait suggérer qu’il existe un monde qui vous soit extérieur, un univers au-dessus de vous, qui dépasse le minuscule bout de lorgnette des choses ‘raisonnables’ et ‘scientifiques’ dans lequel vous avez enfermé vos vies creuses et entièrement incapables en soi de mériter Ma béatitude. Avez-vous la moindre idée de Qui vous a créés ? De Qui Je suis ? De la grandeur pour laquelle vous avez été créés ?
« Eh bien, regardez ces Juifs terribles qui ‘tondent leur pelouse’. D’Abraham au Christ, Je leur ai fait des dons immenses pour qu’ils fussent capables de donner à votre Sauveur sa Mère, sa famille, son village, son pays et sa race parmi les êtres humains, une mission que, malgré toutes leurs faiblesses, ils ont néanmoins réussie. Hélas, à cause de la longue accumulation d’un orgueil purement humain de leurs propres dons, ils n’ont pas du tout compris le caractère spirituel et non matériel du Messie qui leur avait été donné. De sorte qu’ils ont échoué d’une manière spectaculaire à rester fidèles à leur mission, et ils ont crucifié leur Sauveur, trahison qui les a depuis lors tous déchirés de l’intérieur, et qui les déchirera jusqu’à ce qu’ils admettent qu’ils se sont trompés et reconnaissent Jésus-Christ comme leur Roi — mais l’immense orgueil de leur race se trouve en travers du chemin. À la fin du monde, Je les convertirai, Mon peuple, afin qu’ils ne soient pas tous perdus ».
Mais entre-temps, ils continuent à Le servir, contre leur gré, parce que Dieu écrit droit avec des lignes courbes. Ils Le détestent et veulent Le combattre ? Alors, chaque fois que les membres de son Église Lui sont infidèles, L’oublient et Le méprisent, Il utilise les talents des Juifs pour créer un tel enfer sur terre que les Gentils sont ramenés à Lui, comme les Russes de l’ex-Union soviétique (sans qu’aucun Juif ou non-Juif n’agisse autrement que par son libre arbitre). Et encore, ne serait-ce pas par l’aveuglement, le fanatisme et l’irrationalité même de leur ‘tonte de pelouse’ en Palestine, qu’ils manifestent le sérieux et le mystère de la vie humaine aux Gentils dont ils ont toujours méprisé la superficialité et la frivolité ? Ils n’ont pas toujours tort à ce sujet, mais c’est aux Catholiques de montrer en action, comme le font les Juifs, et pas seulement en paroles, que l’on n’a pas besoin de massacrer les gens pour prouver qu’il y a mieux dans la vie que de se contenter d’être ‘scientifique’ et ‘rationnel’.
Kyrie eleison.
dimanche 24 décembre 2023
Saint et joyeux Noël à tous nos lecteurs et abonnés !
Les responsables du site Reconquista, les membres de la Compagnie de Marie - CMSPX tiennent à souhaiter un très saint et joyeux Noël à tous leurs lecteurs et amis.
Que la Sainte Famille soutienne tous les fidèles, malgré la solitude et la haine d'un monde apostat !
samedi 2 décembre 2023
Israël vs. Hamas
KE 854 ( 25 novembre 2023)
Se moquer du Bon Dieu l’emporte en gravité
Sur le problème juif, malgré l’actualité.
Les lecteurs apprécieront sans
doute un mot sur l’affrontement démentiel, depuis le 7 octobre dernier, entre Israël et le Hamas. Notre Seigneur Jésus-Christ est au cœur de ce conflit.
Voici deux citations, la première est tirée de l’Écriture, qui est la Parole de
Dieu (et pas seulement de saint Paul), 1 Thess. 2, 14-16 :
« Car vous, chrétiens de Thessalonique, vous
êtes devenus les imitateurs des Églises de Dieu en Jésus-Christ dans la Judée,
puisque vous avez souffert vous aussi de la part de vos compatriotes, ce que
les Judéens ont eu à souffrir de la part des Juifs qui ont mis à mort le
Seigneur Jésus et les prophètes, qui nous ont chassés, qui déplaisent à Dieu et
sont ennemis du genre humain, nous empêchant de prêcher aux nations pour leur
salut : de sorte qu’ils comblent sans cesse la mesure de leurs péchés. Mais la
colère de Dieu s’est entièrement abattue sur eux. »
Deux commentaires sur cette
première citation. Premièrement, si quelqu’un est tenté de penser que St. Paul
était un ‘antisémite’, qu’il lise dans Romains 9, 1-5 comment St. Paul aimait
et respectait ses compatriotes juifs, ce qui ne l’empêchait pas de dire la
vérité à leur sujet. Les Juifs peuvent bien le qualifier de ‘haïsseur de
Juifs’, mais c’est manifestement faux, si l’on en croit la citation de l’épître
aux Romains. Deuxièmement, 2000 ans d’histoire sont là pour montrer comment les
Juifs ont en effet continuellement persécuté l’Église catholique depuis la
Crucifixion. Voyez, par exemple, 2000 ans de complots contre l’Église,
de Maurice Pinay, écrit par une équipe de prêtres catholiques pour mettre en
garde tous les évêques à Vatican II contre le danger de l’influence juive au
Concile. Hélas, l’avertissement n’a pas été suffisamment pris au sérieux, et
les hommes d’Église ont largement cédé à cette influence.
Mais la preuve que les Juifs
n’ont pas changé en 2000 ans par rapport à la description qu’en a faite saint
Paul est bien plus évidente : ils ‘tondent la pelouse’ en Palestine, hébraïsme
qui désigne l’oppression féroce qu’ils font subir aux Palestiniens et que nous
observons une fois de plus aujourd’hui. Prenez l’exemple de ce discours du
journaliste israélien Gideon Levy lors de sa conférence « Le lobby israélien
est-il bon pour les États-Unis ? Est-il bon pour Israël ? », National Press
Club, Washington, D.C., 10 avril 2015. En résumé —
Israël vit dans le déni. Ce
déni corrompt la société israélienne. Israël s’est entouré de boucliers et de
murs, non seulement physiques mais aussi mentaux. Y a-t-il un exemple dans
l’histoire où un pays a vécu sempiternellement par son épée ? Israël est
accro à l’occupation. Il n’y a aucune chance de changement au sein de la
société israélienne. Elle subit un trop grand lavage de cerveau. L’Israël est
une cause perdue. Comment les Israéliens peuvent-ils vivre avec cette réalité ?
Comment vivent-ils en paix avec l’occupation brutale de Gaza et de la
Cisjordanie ? Il y a trois raisons à cela :
1. La plupart des Israéliens, si
ce n’est tous, pensent qu’ils sont le Peuple Elu. S’ils sont élus, ils ont le
droit de faire tout ce qu’ils veulent.
2. Il n’y a jamais eu, dans
l’histoire, d’occupation dans laquelle l’occupant se présente comme la victime.
Non seulement la victime, mais la seule victime. L’Israël adopte une double
stratégie, la victimisation d’une part et la manipulation d’autre part. Le
statut de victime s’accompagne également de l’‘holocauste’. Golda Meir, Premier
ministre israëlien de 1969 à 1974, a déclaré qu’après l’‘holocauste’, « Les
Juifs ont le droit de faire ce qu’ils veulent. »
3. La déshumanisation systématique
du peuple palestinien. Si les Palestiniens ne sont pas humains, il n’est pas
question de droits humains. Presque aucun Israélien ne traitera les
Palestiniens comme des êtres humains. Israël est une démocratie pour ses
citoyens juifs (tant qu’ils pensent comme la majorité), mais c’est un régime
d’apartheid à Gaza et en Cisjordanie. Cet ensemble de convictions communes
permet aux Israéliens de vivre en paix avec les crimes qu’ils commettent.
Pourquoi les Israéliens changeraient-ils ? Pour quel motif ?
En d’autres termes, dit ce Juif
intelligent et relativement honnête, il n’y a pas de solution. Vous ne pouvez
que nous laisser faire ce que nous voulons… Mais c’est faux. La solution, c’est
la Foi catholique. Quand les âmes avaient la Foi, au ‘Moyen-Âge’, les Juifs
représentaient plus une menace qu’un problème. Mais lorsque les âmes préfèrent
Mammon (l’argent) à Dieu, alors Dieu utilise les Juifs pour leur fouetter le
dos, afin qu’elles ne tombent pas toutes en Enfer.
Kyrie eleison.
mardi 31 octobre 2023
Le synode contre l'Eglise
KE 850 (28 octobre 2023)
Le catholique est tel parce qu’il a la Foi.
Quand l’apostat dévie et croit
on-ne-sait-quoi.
L’Église catholique a toujours
enseigné que sa doctrine et sa Constitution sont toutes deux d’origine divine et
établies par Jésus-Christ pour former le fondement de son Église : elles ne
peuvent jamais être modifiées par des hommes, fussent-ils les plus hauts
responsables de cette Église. Or, d’après tout ce que nous savons de l’actuel
Synode des évêques qui se réunit à Rome en ce mois d’octobre, il semble bien
que le pape ait l’intention de provoquer des changements révolutionnaires tant
dans l’enseignement que dans la structure de l’Église par le biais de ce
Synode. Par exemple, dans tous les synodes précédents, les participants étaient
principalement des membres du haut clergé, mais conformément à la
démocratisation de l’Église par Vatican II (1962–1965), cette fois-ci, une
grande partie des participants seront des laïcs et notamment des femmes.
Face à la menace que ce Synode
représente pour la survie même de l’Église, cinq cardinaux venant du monde
entier, Brandmüller (Allemagne), Burke (États-Unis), Sandoval (Mexique), Sarah
(Guinée) et Zen (Chine), ont écrit au pape le 10 juillet dernier pour lui
soumettre une liste de cinq dubia, ou doutes doctrinaux, concernant 1 la Révélation divine, 2 les unions entre personnes de même
sexe, 3 la synodalité, 4 les femmes prêtres et 5 la contrition des pénitents. Voici
d’abord ce que l’Église enseigne sur ces points :
1 Révélation divine : tout ce que l’Église a déclaré être la
doctrine de Dieu ne peut jamais être modifié.
2 Unions homosexuelles :
les situations objectivement peccamineuses, par exemple les unions
homosexuelles, ne peuvent pas être ’réparées’ par les bonnes intentions des
pécheurs, et demeurent une trahison de la Révélation divine qui les condamne.
3 Synodalité : toute
réunion d’évêques telle qu’un Synode, avec ou sans la participation de laïcs et
même de femmes, reste un groupe que le Pape peut consulter, mais qui ne peut
participer à son gouvernement de l’Église.
4 Prêtresses : par la nature même du sacrement de l’Ordre, les
femmes ne peuvent jamais être des prêtres valides.
5 Contrition des pénitents : la Confession est invalide si le
pénitent n’a pas suffisamment la contrition de ses péchés.
Le lendemain 11 juillet, le pape
Bergoglio a répondu à chacun des cinq dubia par des considérations de son cru
qui sont résumées ici à l’extrême. Les réponses complètes peuvent être
consultées à https ://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2023–10/le-pape-repond-aux-dubia-de-cinq-cardinaux.html
1 La révélation divine est toujours contraignante, mais ce qui est contraignant pour toujours peut avoir besoin d’être
réinterprété afin de s’adapter aux nouvelles circonstances de temps nouveaux.
2 La substance est immuable mais
pas le conditionnement culturel. Il faut toujours faire preuve de charité
pastorale envers les brebis de l’Église. Leur comportement n’est pas toujours conforme
aux normes de l’Église.
3 Le peuple catholique doit collaborer au gouvernement de l’Église par le
Pape. Cette collaboration peut être qualifiée de ’synodale’. Mais pour s’adapter à l’Église
universelle, elle doit toujours être largement ouverte.
4 L’Église a toujours enseigné que les femmes ne peuvent être prêtres mais elles sont égales en droits aux
hommes.
5 Certes, l’Église a toujours exigé le repentir pour recevoir
l’absolution, mais de nos jours, les
choses ont tellement évolué que le simple fait pour un pécheur de se confesser
peut suffire à mériter l’absolution.
Les cinq cardinaux ne pouvaient
se satisfaire de tels propos, aussi pieux et bien intentionnés qu’ils aient pu
paraître. C’est pourquoi, le 21 août, ils écrivirent à nouveau au pape pour lui
soumettre leurs cinq dubia, reformulés de manière à demander une réponse claire
et doctrinale, par oui ou par non, à chacun de leurs doutes. Voici comment ils
reformulent les mêmes doutes, pour obtenir du Pape la réponse exacte que leurs
questions appellent.
1 Oui ou non, si un texte est défini une fois comme doctrine
divine, ce texte peut-il être modifié par la suite ?
2 Oui ou non, un prêtre catholique peut-il bénir une union
homosexuelle ? Les relations sexuelles extra-conjugales sont-elles toujours un
péché ?
3 Oui ou non, l’actuel Synode des évêques exercera-t-il l’autorité
suprême dans l’Église ?
4 Oui ou non, l’ordination sacramentelle d’une femme à la prêtrise
catholique peut-elle être valide ?
5 Oui ou non, un pénitent qui confesse un péché sans s’en repentir
peut-il valablement recevoir l’absolution ?
Si le Synode prétend changer la
doctrine catholique sur l’un ou l’autre de ces points, il n’aura pas été un
Synode catholique, et la conséquence normale sera un schisme dans l’Église.
Kyrie eleison
mardi 24 octobre 2023
La dévotion au saint Rosaire
KE 844 (16 septembre 2023)
Le Rosaire est prié depuis de nombreux siècles,
Et jamais aucun saint ne lui a fait obstacle
Au mois d’octobre de l’année dernière, et suivant l’exemple d’un prêtre de la FSSPX en France, ces Commentaires ont présenté une vue d’ensemble des 13 encycliques sur le Rosaire
écrites entre 1883 et 1898 par le Pape Léon XIII (1878–1903). Ces encycliques proposaient
le Rosaire comme remède à une Église et à un monde qui allaient toujours plus
s’éloigner de Dieu lors du siècle des deux guerres mondiales. Maintenant nous
sommes au 21e siècle, et ces encycliques peuvent se révéler plus précieuses que
jamais si nous y prêtons attention. Voici un bref résumé de Lætitiæ Sanctæ (1893) ; le pape y montre
comment les mystères joyeux, douloureux et glorieux du Rosaire tour à tour nous
éclairent, nous consolent et nous soutiennent parmi les misères de notre
époque. Les considérations générales de Léon XIII peuvent trouver de nombreuses
applications particulières lorsque l’on prie le Rosaire.
Mystères joyeux
La société moderne est menacée
par un croissant mépris des devoirs et
des vertus domestiques qui font la beauté d’une vie humble. C’est à cette
cause que l’on peut attribuer, dans les foyers, la disposition des enfants à se
soustraire à l’obligation naturelle d’obéir à leurs parents, et leur impatience
à l’égard de toute forme de traitement qui ne favorise pas leur laisser-aller
et leur amollissement.
* Contre de tels maux, cherchons
un remède dans les mystères joyeux du Rosaire. Installons-nous devant le foyer
terrestre et divin de la sainteté, la Maison de Nazareth. Nous y trouvons la
simplicité et la pureté de la conduite, le respect mutuel et l’amour, non pas
celui qui est faux et éphémère, mais celui qui trouve à la fois sa vie et son
charme dans le dévouement à servir.
Mystères douloureux
Une deuxième caractéristique
néfaste de notre époque se trouve dans la
répugnance à souffrir et l’empressement à échapper à tout ce qui est dur ou
pénible à supporter. Le plus grand nombre rêve d’une civilisation chimérique
dans laquelle tout ce qui est désagréable sera supprimé et tout ce qui est
agréable sera à disposition. Ce désir effréné de vivre une vie de jouissances
affaiblit l’esprit des hommes et, s’ils ne succombent pas entièrement, ils se
découragent et sombrent devant les difficultés de la vie.
* Un moyen puissant de renouveler
notre courage sera sans aucun doute de s’attarder sur les mystères douloureux
de la vie de Notre Seigneur. Nous y voyons le Christ accablé de tristesse, au
point que des gouttes de sang coulent de ses veines comme de la sueur. Nous le
voyons flagellé, couronné d’épines, cloué sur la croix et condamné par la voix
de la multitude comme méritant la mort. Ici encore, nous contemplons la douleur
de notre très sainte Mère, dont l’âme a été transpercée par un glaive de
douleur. En voyant ces exemples de force d’âme, qui ne sentira pas son cœur
s’échauffer du désir de les imiter ?
Mystères glorieux
Le troisième mal est celui qui
est le plus caractéristique de l’époque dans laquelle nous vivons. Les hommes
de notre temps poursuivent les faux
biens de ce monde, de telle sorte que la pensée de leur vraie Patrie est
non seulement mise de côté mais bannie et entièrement effacée de leur mémoire.
Les hommes charnels, qui n’aiment rien d’autre qu’eux-mêmes, perdent
complètement de vue le monde futur, et tombent jusqu’au dernier degré de
l’avilissement.
* C’est de ce danger que seront
heureusement sauvés ceux qui garderont présents à leur esprit les Mystères
glorieux. C’est là seulement que nous découvrons la véritable relation entre le
temps et l’éternité, entre notre vie sur terre et notre vie au ciel ; et c’est
ainsi que se forment les caractères forts et nobles.
Conclusion de Léon XIII — Ainsi, au milieu des multiples maux qui
assaillent la société moderne et qui pèsent sur nos vies, le Saint Rosaire est
comme taillé sur mesure pour nous éclairer, nous consoler et nous soutenir sur
le chemin du Ciel. Que Marie, Mère de Dieu et des hommes, Elle-même auteur du
Rosaire, et Celle même qui nous l’enseigne, nous en procure l’heureux
accomplissement.
Kyrie eleison
lundi 23 octobre 2023
Sous-diaconat de monsieur l'abbé Duarte
Ce samedi 21 octobre 2023, Mgr Morgan a procédé, pour la première fois depuis son sacre, à l'ordination au sous-diaconat : celle de monsieur l'abbé Duarte.
mercredi 4 octobre 2023
Un résistant lucide
KE 843 (9 septembre 2023)
Les enfants innocents ont des jeux bien
charmants,
Les adultes doivent, eux, se
battre avec Satan !
Le soi-disant mouvement de ‘Résistance’ à l’intérieur de l’Église catholique
d’aujourd’hui est, humainement parlant, une pauvre affaire, mais il se peut que
ce soit la volonté de Dieu, étant donné l’état de chaos sans précédent dans
lequel l’Église et le monde se trouvent aujourd’hui. Supposons que cette
‘Résistance’ consiste en une union au sens large (non structurée) de prêtres
venant pour la plupart de la Fraternité Saint-Pie X, ces prêtres l’ayant
quittée soit de leur propre chef, soit après avoir été mis à la porte par leurs
Supérieurs, toujours au motif qu’ils ne voulaient pas suivre la réorientation
de la Fraternité lors de son Chapitre général de 2012. Alors, qu’est-ce que ces
prêtres ‘Résistants’ ont accompli depuis 2012 ?
D’un point de vue humain, la
réponse semble être : pas grand-chose. Les caractéristiques normales de toute
organisation catholique sont : la structure, les Supérieurs et les sujets,
l’obéissance interne à ces Supérieurs et l’obéissance externe aux autorités
catholiques locales et romaines. Or, jusqu’à présent, les prêtres de la
‘Résistance’ semblent n’avoir réalisé aucune de ces choses, comme ses ennemis
ne manquent pas de le souligner. La ‘Résistance’ ne peut pas non plus se vanter
d’avoir convaincu de nombreuses âmes qu’elle détient la véritable solution aux
problèmes laissés sans réponse par la Nouvelle église ou la Néo-fraternité.
Beaucoup d’âmes peuvent être attirées pour un temps dans la ‘Résistance’ par
les arguments de Vérité qu’elle présente, mais loin de tous n’y demeurent,
souvent à cause du manque apparent d’Autorité derrière ces arguments. Les
Catholiques ont besoin de la présence de leur Pape catholique, et beaucoup, déstabilisés
par son absence effective, suivent encore son ombre.
Alors, si la ‘Résistance’ n’est
pas écoutée en principe et se trouve à peine suivie en pratique, à quoi
sert-elle ? Voici deux citations de la Passion de Notre Seigneur. Aux
Pharisiens qui Lui reprochent le bruit que font ses disciples, Il dit : « Je
vous le dis, si ceux-ci se taisaient, les pierres elles-mêmes crieraient » (Lc
19, 40). La ‘Résistance’ est piétinée, comme les pavés dans la rue, mais elle
crie, pour que ces pavés n’aient pas à le faire ! Et à Ponce Pilate qui Lui
demande s’Il est roi, Jésus répond : « C’est pour cela que je suis né et c’est
pour cela que je suis venu dans le monde, pour rendre témoignage à la vérité.
Quiconque est de la vérité écoute ma voix » (Jn. 18, 37). La ‘Résistance’ dit
des vérités vitales que la FSSPX ne dit plus, par exemple que les responsables
romains d’aujourd’hui ont perdu la foi.
Voici ce qu’écrit un membre de la
‘Résistance’ à ce sujet. On pourrait souhaiter qu’il y ait beaucoup d’autres
‘résistants’ qui voient la réalité aussi clairement. Sinon, ils risquent de
jouer à des jeux d’enfants, comme l’ont fait les capitulants de la FSSPX en 2012
— comme en 2006 ou en 1994 ...
« Il est vrai qu’on ne peut pas
être ‘optimiste’ quant à ce qui se passe, ni à l’égard d’un prêtre en particulier,
ni à l’égard de la ‘Résistance’ en général. Le diable met les bouchées doubles
pour abattre les derniers bastions de la Tradition. Nous devons demander à Dieu
de nous garder la tête froide. Nicolas Gomez Davila (1913–1994) a dit :
‘Puisque tout ce que l’on édifie aujourd’hui passe systématiquement à l’ennemi,
espérons, avant de construire quoi que ce soit, que le temps nous envoie des
matériaux qui ne trahissent pas’. Que Dieu nous accorde patience, bon sens et
bonne humeur. »
En d’autres termes : de même que
l’Église catholique officielle est passée à l’ennemi à Vatican II, ou que la
Fraternité Saint-Pie X est passée à l’ennemi lors de son chapitre général de
2012, de même il est tout à fait possible, voire probable, que la ‘Résistance’
passe à son tour à l’ennemi, même si cela ne peut guère se réaliser
officiellement, tant la ‘Résistance’ a un caractère peu officiel. On peut même
se demander si ce n’est pas justement pour cette raison que le Bon Dieu a
permis à la ‘Résistance’ de naître avec si peu de structure ou d’organisation.
Quoi qu’il en soit, bravo au
philosophe colombien, qui n’a jamais fréquenté aucune ‘université’. Et bravo au
‘résistant’ qui le cite. Ni l’un ni l’autre ne jouent à des jeux d’enfants.
Comme le dit saint Paul, « lorsque
je suis devenu homme, j’ai renoncé aux enfantillages » (1 Cor 13, 11). C’en est
à se demander s’il y a encore des hommes, dans ce sens de saint Paul ...
Kyrie eleison.
samedi 30 septembre 2023
Première conférence de Mgr Paul Morgan en France
Les femmes dans la Bible - III
KE 842 (2 septembre 2023)
Dieu est source sans fin
d’innombrables trésors,
Mais l’homme chérit plus le
désordre et la mort.
La féminisation des hommes et la masculinisation des femmes, si répandues dans
le pauvre monde d’aujourd’hui, constituent un bouleversement si universel et si
radical de la nature humaine qu’il faudrait, pour rendre justice à cette
dernière, nombre de ces Commentaires (ils ne font qu’une seule page). Cependant,
la propagande de cette guerre très particulière menée contre les êtres humains
est si forte autour de nous que le bon sens a besoin de toute l’aide possible,
et peut-être au moins d’un numéro de plus de ces Commentaires, pour aider les
lecteurs à formuler le problème tel qu’il doit être formulé, c’-à-d. en Dieu.
Car voici en effet le point le
plus important pour comprendre (un certain nombre de lecteurs l’ont sans doute
déjà compris) comment le monde entier peut tomber dans la folie du féminisme et
de l’anti-masculinisme. Si Dieu existe et si c’est Lui qui a conçu toutes les
créatures, spirituelles et matérielles, alors Il a bien sûr conçu l’être humain
comme homme et femme pour vivre sur terre comme tous les autres animaux
matériels, mâle et femelle, mais avec une âme spirituelle, avec la raison et le
libre-arbitre, au contraire de tous les animaux purement matériels, afin
qu’homme et femme puissent répondre à Son amour créateur et mériter de partager
Sa félicité éternelle. L’être humain est fait pour rien de moins que
l’éternité.
Ainsi, devant Dieu, l’homme et la
femme ont une vocation égale au Ciel et une dignité spirituelle égale. Mais,
durant notre brève vie sur terre, Dieu a prévu non pas l’égalité entre l’homme
et la femme, mais des rôles complémentaires, pour créer des familles, qui sont
de petites sociétés, qui requièrent non pas l’égalité, mais un chef, avec l’autorité
de diriger et de décider pour l’ensemble de la famille. Et Il pourvoit
généralement les hommes en dons pour la tête, tandis qu’Il dispense
habituellement aux femmes les dons du cœur, qui permettent aux mères de
répandre l’amour et le bonheur dans la famille. Ainsi, une inégalité terrestre
et temporaire pour les femmes doit les conduire à une égalité éternelle au
Ciel.
Mais imaginons maintenant que
dans le monde entier, les êtres humains chassent Dieu de leur vie. Il n’y a
plus de Créateur, plus d’Auteur de la vie humaine et de la nature, plus
d’éternité ou de vie éternelle. Nous sommes les produits aléatoires d’une «
évolution » purement matérielle qui se moque éperdument du plan divin, de la
destinée de l’homme et de l’éternité. N’empêche, l’humanité a appris du Christ,
à travers la chrétienté, la dignité et l’égalité de tous les hommes, et cet
héritage a donné aux êtres humains un sens aigu de leur propre valeur. Ils en
ont profité et ne veulent pas s’en défaire. Mais sans Dieu, il n’y a plus ni
spectacle du passé ni garantie pour l’avenir. Par conséquent, une égalité de
dimension divine doit être introduite dans cette petite vie de dimension
humaine, dans laquelle elle ne peut pas se laisser comprimer, pas plus qu’une
pinte ne peut entrer d’un coup dans un verre à demi. Il s’ensuit, avec toutes
sortes de symptômes, l’insatisfaction de la vie moderne. Des personnes sans
Dieu, mais autrefois chrétiennes, veulent les fruits de Dieu sans les racines.
Cela ne peut pas marcher. Cela ne marchera pas. Mais les êtres humains
s’obstinent à essayer de faire en sorte que cela marche, parce qu’ils ne
veulent pas revenir à Dieu pour mener cette vie selon les conditions de Dieu
plutôt que selon les leurs. En fait, ils choisissent l’enfer, et ils sont en
train de transformer ce monde en un vestibule de l’enfer.
Et voici un argument de poids en
faveur de l’existence de Dieu. Si le fait de l’exclure, comme l’humanité le
fait aujourd’hui, pouvait rendre tout le monde durablement heureux et prospère,
cela pourrait confirmer que l’homme ne vient pas de Dieu et qu’il n’est pas
censé aller vers Lui. Au contraire, si les hommes d’aujourd’hui sont profondément
troublés et insatisfaits, comme l’indiquent leurs politiciens qui promettent
continuellement le changement sous une forme ou une autre, mais un changement
qui n’en finit jamais, n’est-ce pas une indication que les hommes sont faits
pour autre chose que pour suivre le libéralisme et le matérialisme ? Pour autre
chose que pour s’affranchir des Dix Commandements ou courir frénétiquement
après l’argent ? Si les hommes pouvaient faire réussir le libéralisme et le
matérialisme, c’est alors qu’il faudrait désespérer de la vie humaine. Or,
l’homme sent que la vie ne peut pas être seulement « indigente, dégoûtante,
animale et brève » (Thomas Hobbes (1588–1679), Léviathan 1, 13, 9) et, partant,
la condition désespérée des hommes autour de nous est même un signe d’espoir !
Les féministes et les
anti-masculinistes sont, au plus profond, des guerriers de la grande guerre
contre Dieu. Mais ils ne gagneront pas !
Kyrie eleison.
lundi 11 septembre 2023
La femme dans la Bible – II
KE 841 (26 août 2023)
Les saints Pierre et Paul, à propos des
femmes, enseignent la même chose :
c'est aux hommes de les diriger, au nom de
Dieu.
Sûrement peu de lecteurs de ces «
Commentaires » se sont rendu compte, avant de lire ceux de la semaine dernière,
à quel point le Nouveau Testament aborde directement la question, si
controversée aujourd'hui, de l'homme et de la femme. Ou, lorsqu’ils voient ces
citations rassemblées, dans quelle mesure elles disent la même chose et dans
quelle mesure ce qu’elles disent s’écarte de l’enseignement et de la pratique
de l’homme et de la femme modernes. Commentons les citations :
Gen. II, 18-24 : Un compagnon
Même avant la création de la
toute première femme, elle a été conçue par Dieu pour être orientée vers son
homme ; être son épouse fidèle (« deux dans une seule chair »), lui permettre
d'avoir des enfants et de fonder une famille (comme aucun autre homme ne
pourrait le faire), fonder une nouvelle génération (« quitter son père et sa
mère »), perpétuer l'humanité. , pour éventuellement peupler la terre (et non
la dépeupler : Gen. IX, 1, 7). Tout cela, Adam l’a immédiatement compris. Les
féministes d'aujourd'hui tentent de s'éloigner de cette orientation vers
l'homme, mais elle est bien trop profonde dans leur nature, et quel que soit
leur degré de réussite, c'est un désastre pour les femmes et les hommes. Voir
MIGTOW, une réaction des hommes face au féminisme dénaturant les femmes.
L'homme et la femme sont conçus par Dieu avec une merveilleuse complémentarité,
comme de tête et de cœur chez un être humain, ils ont besoin l'un de l'autre,
et la nature les réunira toujours.
Gen. III, 16 : La Chute :
punition, soumission
Même avant la Chute, Ève était
subordonnée à Adam, car dans la Création de Dieu, il y a partout de l'ordre et
de la hiérarchie, et non de l'égalité et du désordre. À l'homme, Dieu donne des
dons de raison pour faire de lui le chef de la famille et de la société, à la
femme, il donne des dons d'amour pour faire d'elle le cœur de la famille et du
foyer. Mais alors qu'avant la Chute cette subordination naturelle de la femme
était indolore, après la Chute par laquelle Ève avait fait tomber Adam, dans le
cadre de sa punition divine, cette subordination est devenue douloureuse. C’est
par la grâce surnaturelle dans un mariage chrétien que la douleur est atténuée,
mais par la fierté du féminisme, la douleur ne fait qu’empirer.
1 Cor. XI, 3-12 : Hiérarchie
L'enseignement de saint Paul est
on ne peut plus clair : 1 Dieu. 2 Christ. 3 Homme. 4 Femme. Voici la clé du
féminisme. Si l’homme rejette Dieu et Christ, la femme rejettera naturellement
l’homme. Si l'homme veut rétablir l'ordre dans son foyer et dans sa société, il
doit commencer par se soumettre à Dieu par le Christ. Il est donc tout à fait
raisonnable d’affirmer que les véritables auteurs du féminisme désastreux
d’aujourd’hui sont plutôt les hommes que les femmes.
Éph. V, 21-33 : Mariage
Ainsi dans cette citation plus
longue qui sert d'épître à la messe de mariage catholique, les versets 24 et 33
rappellent à la future épouse son devoir d'être soumise et respectueuse envers
son mari, mais tous les autres versets s'adressent au mari, pour lui dire de
prendre soin de sa femme, comme le Christ prend soin de son propre corps,
l'Église. C’est un exemple sublime pour un mariage à suivre. Cela dépend de
l'homme de donner la bonne direction à sa femme.
Col. III, 18-21 : Famille
Voici la complémentarité
essentielle : Maris, aimez vos femmes ; Femmes, soyez soumises à vos maris.
1 Tim. II, 9-15 : Le salut par la
maternité
Quand les hommes sont impies,
comme aujourd’hui, alors les femmes prennent le relais, dans la société comme
au foyer, et parfois elles doivent le faire. Avec les résultats malheureux que
nous observons tout autour de nous, car les femmes sont par nature non pas pour
exercer de l'autorité, mais pour donner et recevoir de l'amour, notamment en
étant mères.
Tite II, 4-5 : Centré sur le
foyer
Tout comme l’homme doit être
créatif par son travail, la femme doit être créative en fondant une famille et
un foyer.
1 Pierre III, 1-7 : Deux autres
raisons pour les épouses de se soumettre
Premièrement : l’insoumission des
épouses est si contre nature que, pratiquée par les chrétiens, elle
discréditera le Christ. Deuxièmement : les femmes sont plus faibles que les
hommes et devraient donc céder, tandis que les hommes devraient veiller à leur
faiblesse.
Kyrie Eleison
dimanche 10 septembre 2023
Miles Christi XXV (été 2023 )
Vous n’apprenez pas de nouveaux tours à un vieux
singe ; et si les vieux tours fonctionnent toujours, ils seront sans cesse
répétés. Nous parlons de vieux singes,
dignes, expérimentés ; je ne donnerais pas cette garantie à de jeunes
singes, de petits singes, ce que l’on ne trouve pas de nos jours parmi
les simiens très expérimentés du Vatican.
En 2012, l’attrape était que « Rome a changé » et que
les conditions étaient réunies pour « une reconnaissance
canonique »… Cependant, Rome a
seulement changé vers le pire et la reconnaissance canonique a progressé par
paliers, et surtout sans signature officielle comme Mgr Fellay l’avait dit à
Jean-Pierre Maugendre dans un fameux entretien.
En 2023, une dizaine d’années plus tard, l’intrusion du Novus Ordo prend place, graduellement et si adroitement que, cette fois, nous ne sommes pas témoins d’une longue liste d’expulsions et vexations qui se produisirent dix ans plus tôt. Pourquoi ? Le nouvel Huonder. Néanmoins, cette intrusion est beaucoup plus grave parce qu’elle concerne les sacrements.
Mgr Lefebvre, pour de bonnes raisons, remit en question ce
troisième « pouvoir de sanctifier » dans l’Eglise du Novus Ordo. Dans son homélie historique du 30 juin 1988,
il déclara qu’il procédait à ce sacre de quatre évêques précisément parce qu’on
ne peut pas avoir une garantie de la
validité des ordinations (et sacres) dans le Novus Ordo en raison des
altérations manifestes de la « réforme liturgique » qui a suivi Vatican
II, par lesquelles la forme (« Spiritus
principalis ») a été tempérée ; et, un peu comme pour la réforme de
Cranmer (et de ses successeurs), presque toutes les annexes qui l’entourent ont
été modifiées comme pour ne pas exprimer clairement l’intention de l’Eglise,
mais de manière ambiguë, protestante. (à suivre)
jeudi 7 septembre 2023
Les femmes dans la Bible – I
KE 840 (19 août 2023)
Jusqu’où se sont perdus les hommes et les
femmes !
Que devront-ils souffrir pour retrouver leurs âmes ?
Que sont l’homme et la femme ?
Notre époque est dans une grande confusion à ce sujet, alors, laissons Dieu
s’exprimer lui-même : Il connaît la question, car « C’est lui qui nous a faits,
et non nous-mêmes » (Ps 99, 3).
Gn 2, 18–24 : Une compagne
et une aide
18 Le Seigneur Dieu dit : « Il
n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui.»...
21 Alors le Seigneur Dieu fit tomber un profond sommeil sur l’homme, qui
s’endormit, et il prit une de ses côtes et referma la chair à sa place. 22 De
la côte qu’il avait prise de l’homme, le Seigneur Dieu forma une femme, et il
l’amena à l’homme. 23 Et l’homme dit : « Celle-ci cette fois est os de mes os
et chair de ma chair ! Celle-ci sera appelée femme, parce qu’elle a été prise
de l’homme. » 24 C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et
s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair.
Gn 3, 16 : La Chute :
punition et soumission
16 À la femme Il dit : « Je
multiplierai tes souffrances et tes grossesses ; tu enfanteras des fils dans la
douleur ; tu seras sous la puissance de ton mari, et il dominera sur toi. »
1 Cor 11, 3–12 : Hiérarchie
3 Je veux cependant que vous
sachiez que le chef de tout homme c’est le Christ, que le chef de la femme,
c’est l’homme, et que le chef du Christ, c’est Dieu ... 7 L’homme ne doit pas
se couvrir la tête, parce qu’il est l’image de la gloire de Dieu, tandis que la
femme est la gloire de l’homme. 8 En effet, l’homme n’a pas été tiré de la
femme, mais la femme de l’homme ; 9 car l’homme n’a pas été créé pour la femme,
mais la femme pour l’homme.
Éph 5, 21–33 : Mariage
22 Que les femmes soient soumises
à leurs maris, comme au Seigneur ; 23 car le mari est le chef de la femme,
comme le Christ est le chef de l’Église, son corps, dont il est le Sauveur. 24
Or, de même que l’Église est soumise au Christ, les femmes doivent être
soumises à leurs maris en toutes choses… 33 Au reste, que chacun de vous, de la
même manière, aime sa femme comme soi-même, et que la femme révère son mari.
Col 3, 18–21 : Famille
18 Vous femmes, soyez soumises à
vos maris, comme il convient dans le Seigneur. 19 Vous maris, aimez vos femmes
et ne vous aigrissez pas contre elles. 20 Vous enfants, obéissez en toutes
choses à vos parents, car cela est agréable dans le Seigneur.
1 Tim 2, 9–15 : Salut et
maternité
11 Que la femme reçoive
l’instruction en silence, avec une entière soumission. 12 Je ne permets pas à
la femme d’enseigner, ni de prendre autorité sur l’homme ; mais elle doit se
tenir dans le silence. 13 Car Adam a été formé le premier, Ève ensuite ; 14 et
ce n’est pas Adam qui a été séduit : c’est la femme qui, séduite, est tombée
dans la transgression. 15 Néanmoins, elle sera sauvée en devenant mère, pourvu
qu’elle persévère dans la foi, dans la charité et dans la sainteté, unies à la
modestie.
Tit 2, 4–5 : Les jeunes femmes
et l’amour de la famille
4 Qu’elles enseignent aux jeunes
femmes à être sages, à aimer leurs maris et leurs enfants ; 5 à être retenues,
chastes, sobres, occupées aux soins domestiques, aimables, soumises chacune à
son mari, afin que la parole de Dieu ne soit exposée à aucun blâme.
1 Pierre 3, 1–7 : Le sexe
faible
1 Vous de même, femmes, soyez
soumises à vos maris, afin que, s’il en est qui n’obéissent pas à la
prédication, ils soient gagnés sans la prédication, par la conduite de leurs
femmes ... 5 C’est ainsi qu’autrefois se paraient les saintes femmes qui
espéraient en Dieu, étant soumises à leurs maris ... 7 Vous de votre côté,
maris, conduisez-vous avec sagesse à l’égard de vos femmes, les traitant avec
honneur comme avec des êtres plus faibles, puisqu’elles sont avec vous héritières
de la grâce qui donne la vie ; afin que rien n’arrête vos prières.
Kyrie eleison.
dimanche 20 août 2023
Juillet 2023 en Afrique
ANAKU, ANAMBRA
samedi 19 août 2023
Deux sortes d’évêques - V
KE 839 (12 août 2023)
Tel est le prix du Ciel que pour y être
admis,
Dieu ne tolère pas le moindre compromis.
Il est temps de récapituler et de
conclure cette série de cinq Commentaires, car les quatre premiers ont abordé
plusieurs sujets relatifs au thème du type d’évêque dont nous avons besoin
aujourd’hui pour que la foi catholique survive demain. Récapitulons tout
d’abord :
15 juillet : Pour s’assurer debons évêques, la Vérité de toujours passe avant l’actuelle Autorité catholique.
22 juillet : Mgr Lefebvre mettait la Vérité en premier. Sa Fraternité réorientée met l’Autorité en premier.
29 juillet : Nous devons tous prier pour cette Autorité. Que personne n’agissecomme s’il pouvait la remplacer.
05 août : Aucun compromis ambigu avec la Rome actuelle ne peut non plus servirles vrais intérêts de Dieu.
La conclusion à tirer de ces
quatre Commentaires, c’est que Mgr Lefebvre a non seulement eu raison de
consacrer quatre évêques en 1988 malgré la désapprobation expresse de Rome,
mais aussi la Néo-fraternité (comme on peut l’appeler depuis qu’elle s’est
officiellement réorientée en 2012) a eu tort quand elle a fait le choix
d’attendre l’approbation de Rome pour obtenir les nouveaux évêques dont elle a
tant besoin. Elle en a besoin pour protéger la foi d’une multitude d’âmes
éloignées, qui viennent à elle comme à un refuge contre les nombreuses et
implacables hérésies d’une Rome prise dans un étau des ennemis de Dieu. Mais la
Néo-fraternité ne servira guère de refuge si elle s’obstine à négocier avec ces
destructeurs de la Foi. Les Supérieurs de la Néo-fraternité sont-ils devenus à
ce point incapables de voir qui sont ces croisés du mal, ces libéraux à qui
Dieu a permis, avec justice, de s’emparer de Rome ? L’origine de la
réorientation des Supérieurs se trouve dans cette grave incapacité à estimer
pour ce qu’il est le mal qui les entoure.
Mgr Lefebvre avait une idée
précise du danger lorsqu’il a démissionné en 1982 de son poste de Supérieur
Général de ce qui était encore à l’époque la Fraternité, et qu’il a confié son
administration à des successeurs plus jeunes.
Dans le même mouvement, il s’est réservé toutes les questions concernant
les relations avec Rome. Fort de sa longue expérience de Délégué apostolique de
l’Afrique française (1948–1959) auprès des responsables du Vatican, il se
doutait que les jeunes prêtres de sa Fraternité seraient comme de grands naïfs
perdus au milieu des loups et des requins à l’œuvre au Vatican. Et ce qui
devait arriver arriva, car le Grand Méchant Loup avait de si belles dents,
comme le lui dit le Petit Chaperon Rouge ... « C’est pour mieux te dévorer, mon
enfant », lui répondit le Loup. Et les « sincères » mensonges des
fonctionnaires romains ont d’autant plus le pouvoir de tromper que ces esprits
modernistes ont perdu tout sens d’une vérité objective. Subjectivement, ils
n’ont jamais eu des dents aussi belles et aussi « sincères » ! Objectivement,
ce sont des meurtriers des âmes.
Quelle était la sagesse de Mgr
Lefebvre ? Il disait que ce sont les supérieurs qui font les inférieurs, et non
l’inverse, de sorte que rêver de s’accorder avec Rome pour la convertir, c’est
rêver dangereusement. Et au sujet de Vatican II, il déclarait que son danger ne
résidait pas tant dans les graves erreurs de la liberté religieuse, de la
collégialité ou de l’œcuménisme, qui sont des erreurs particulières, que dans
son subjectivisme omniprésent, qui sape radicalement toute vérité objective,
avec toutes les exigences que cette vérité nous impose. Que peut-il rester de
la foi catholique ?
Chers jeunes prêtres,
procurez-vous les textes de Mgr Lefebvre lui-même, et dévorez-les, mais
méfiez-vous de leurs éditions par la Néo-fraternité, qui sont aptes à censurer
tout ce qui contrarie la réorientation . . .
Kyrie eleison.
jeudi 17 août 2023
Deux sortes d’évêques - IV
KE 838 (5 août 2023)
Pour servir le Bon Dieu, pas de
demi-mesure.
Quoi qu’Il puisse exiger,
œuvrons avec droiture.
Après les trois Commentaires précédents (15, 22 et 29 juillet), comprenons ce
qui fait la ligne même de partage entre ces deux sortes d’évêques censés
assurer l’avenir de l’Église catholique. D’un côté, il y a les évêques que Mgr
Lefebvre a voulus pour sa Fraternité Saint-Pie X dans sa version d’origine. De
l’autre, ceux que Mgr Fellay veut pour la Néo-FSSPX, et qui auront
l’approbation officielle de la Nouvelle église issue de Vatican II. Par sa
politique « Pas d’accord pratique sans accord doctrinal », Mgr Lefebvre a placé
Dieu au-dessus des hommes, et la doctrine de la véritable Église de Dieu
au-dessus de tout accord avec la fausse Nouvelle église des hommes. À l’opposé,
par sa politique «Puisque nous ne pouvons pas obtenir d’accord doctrinal avec
les fonctionnaires romains, faisons du moins un accord pratique », la
Néo-fraternité risque de placer les hommes au-dessus de Dieu.
Or, immédiatement, certains
suiveurs de la Néo-fraternité pourraient objecter que depuis qu’elle a adopté
en 2012 la politique de l’accord pratique avant l’accord doctrinal, elle n’a
conclu aucun faux accord qui eut trahi la vraie doctrine, et qu’elle ne met
donc pas les hommes au-dessus de Dieu. Certes, la Néo-fraternité a jusqu’à
présent refusé le jeu de dupes d’un accord complet avec Rome, chaque fois que
Rome a insisté pour que la Néo-fraternité acceptât la doctrine de la nouvelle
religion de Vatican II, ou la pratique de sa nouvelle messe. Mais la
Néo-fraternité a accepté depuis 2012 au moins trois accords partiels (sur les
confessions, les mariages et les ordinations) qui manifestent à tous qu’elle
considère les apostats romains — de fait ils sont apostats de la foi, comme l’a
dit Mgr Lefebvre — comme étant toujours des serviteurs de la vraie foi. Dès
lors, quel est le message envoyé aux catholiques en détresse ? Les Romains ont
joué habilement.
Le fait est que la Rome
conciliaire a abandonné la doctrine catholique ; qu’elle a dévasté l’Église
depuis Vatican II ; qu’elle détruit délibérément la foi jour après jour en la
personne du pape François, et qu’elle prépare pour septembre le Synode sur la
Synodalité qui lui permettra de dissoudre les dernières structures restantes de
l’Église de Jésus-Christ. Et que fait la Néo-fraternité ? Elle garde un silence
officiel sur toute cette démolition en cours ! Pourquoi ? Parce qu’elle ne veut
pas déplaire aux apostats romains dont elle attend un coup de tampon officiel !
Puisqu’elle rêve d’une approbation en bonne et due forme, la Néo-fraternité se
tait, car elle ne veut pas perdre les trois petites concessions romaines
mentionnées plus haut, par lesquelles Rome a effectivement acheté son silence
au
rabais. Les Supérieurs de la Néo-fraternité se rendent-ils compte qu’on leur a
vendu un plat de lentilles (Gen 25, 34) ?
Ce fait leur échappe visiblement
car, on peut le craindre, ils veulent mener une vie confortable dans un coin
tranquille du Système infernal qui gouverne actuellement le monde et l’Église.
Le Diable les a trompés en leur faisant croire que la Rome d’aujourd’hui n’est
pas si mauvaise que cela ; que la Néo-Fraternité est une congrégation
religieuse normale qui mérite une reconnaissance officielle ; que nous ne
sommes pas au cœur d’une crise pré-apocalyptique, qu’aucun châtiment divin
n’est suspendu au-dessus de nos têtes ; que les fonctionnaires du Vatican sont
nos « nouveaux amis », que « le Pape François nous aime », etc. En d’autres
termes, les Supérieurs de la Néo-fraternité, si ce n’est un certain nombre de
leurs prêtres ou de leurs fidèles, se sont au moins à moitié perdus dans le
monde plein d’illusions de l’homme moderne, au point que leur sel catholique
s’est affadi. En effet, ils n’ont pas assez de foi ni assez d’amour de la
Vérité (2 Thess 2, 10) pour prendre la vraie mesure de ce qui se passe autour
d’eux. Saint Thomas More pourrait dire d’eux ce qu’il a dit du clergé anglais,
responsable de l’effondrement de l’Église catholique en Angleterre à son
époque, « Ils ne priaient pas assez » (ou sans assez d’amour pour la vérité).
Chers lecteurs, catholiques ou
non, la situation est d’une urgence indescriptible. Priez pour que Notre
Seigneur nous donne des évêques catholiques qui aiment vraiment la vérité, qui
aient une foi solide qui leur fasse voir à quel point le système fabriqué par
le Diable et ses émissaires autour de nous est corrompu, qui n’aient aucun
désir de se perdre, même à moitié, dans cet univers halluciné, qui ne soient
pas enclins à garder le silence lorsque des millions et des millions d’âmes
sont emportées vers leur damnation éternelle, mais qui soient prêts à mourir si
nécessaire comme saint Thomas More, pour la plus grande gloire de Dieu.
Priez par l’intermédiaire de Sa
Mère. Priez le Rosaire. Priez 15 dizaines par jour. Et Dieu vous bénira.
Kyrie eleison.
lundi 14 août 2023
Croisade de la Charité
mardi 8 août 2023
Deux sortes d'évêques - III
KE 837 (29 juillet 2023)
L’âme qui cherche Dieu mérite notre amitié.
Celle qui Le rejette a besoin de charité.
Les deux derniers Commentaires ont proposé une explication de la différence qui existe entre la Néo-fraternité Saint-Pie X et sa version originale fondée par Mgr Lefebvre, sur une question cruciale : comment obtenir à l’avenir des évêques capables d’assurer la survie de l’Église malgré une crise qui dure maintenant depuis plus de 50 ans ? (Depuis la fin de Vatican II, Concile de l’Église qui a déclenché cette crise.) Pour cela, il fallait nécessairement proposer, même brièvement, une explication de la crise elle-même, à savoir qu’une scission s’était opérée entre l’Autorité catholique et la Vérité catholique, car ce Concile s’était centré sur l’homme, au lieu de rester dûment centré sur Dieu comme les 20 Conciles qui l’avaient précédé. Il y a plusieurs autres conclusions à tirer pour la survie de l’Église, conclusions qui ne concernent pas seulement le clergé mais tout le monde.
Tout d’abord, l’Église catholique ne peut se passer de la Vérité, car personne ne peut sauver son âme sans la Vérité (Héb 11, 6), ni aucun mensonge ne peut entrer dans l’unique vrai Ciel du seul et unique vrai Dieu, qui est la Vérité même (Jn 14, 6). Or, il se trouve que dans notre monde déchu, la Vérité ne peut se passer d’Autorité, car les hommes trouvent la Vérité exigeante, et comme ils souffrent tous du péché originel, ils veulent alors souvent ne pas se soumettre à ses exigences. C’est donc de Dieu seul que peut venir une Autorité infaillible, suffisante pour obliger les hommes à se soumettre à toutes les exigences de Sa Vérité. Cette Vérité qui sauve, Il a choisi de la confier à Pierre et à ses successeurs, tous hommes faillibles doués de libre-arbitre, toujours capables de pécher (Mt 16, 23 ; Gal 2, 11 etc.).
Or, Dieu a vu de toute éternité que certains papes seraient en effet faillibles et pécheraient même gravement contre la Vérité. Alors, pour assurer la survie de son Église et de sa Vérité jusqu’à la fin du monde (Mt 28, 20), Il a dû prévoir aussi Ses propres interventions pour garantir cette survie en contournant les défaillances de ses ministres humains faillibles. Et puisque de toute éternité Il a choisi de permettre après la mort de Pie XII en 1958 qu’une suite ininterrompue de six papes tombât dans l’erreur doctrinale radicale du modernisme, provoquant la pire crise que l’Église ait jamais connue (qui dure depuis déjà 65 ans, 1958–2023), il ne fait alors aucun doute qu’Il va intervenir d’une manière toute spéciale pour mettre fin à cette crise. Voyez par exemple les prophéties de Garabandal qui concernent un grand Avertissement, un grand Miracle et un grand Châtiment. Mais d’ici là, que fait le divin Pasteur pour assurer la survie de ses brebis ? Il est nécessaire qu’Il y pourvoie: regardons autour de nous en 2023 pour discerner comment.
Ce que nous observons est une immense variété d’associations et de groupements catholiques qui, à grands traits, peuvent être classés selon l’importance relative que chacun d’eux accorde à l’Autorité catholique ou à la Vérité catholique. Et comme la Vérité est immuable, ce n’est que lorsque l’Autorité conciliaire abandonnera Vatican II que la rupture catastrophique entre l’Autorité et la Vérité pourra être guérie. D’ici là, les catholiques doivent prier de toute urgence pour le pape, pour son relèvement, afin qu’il puisse remettre sur pied l’Autorité catholique, car la papauté est aujourd’hui humainement détruite et Dieu seul peut la restaurer. En attendant, comme le dit le proverbe, il faut faire de nécessité vertu.
Ensuite, tant que l’Autorité sera étouffée par les papes conciliaires, les catholiques seront forcément divisés, de sorte que certains seront à 80 % pour l’Autorité et à 20% pour la Vérité, d’autres à 80 % pour la Vérité et à 20 % pour l’Autorité, avec tous les dosages possibles entre les deux. Mais lorsque le pape est ainsi frappé, les brebis sont si inévitablement dispersées que, quelle que soit la recette à laquelle elles tiennent, pourvu qu’elles veuillent sincèrement être catholiques, Dieu exerce envers chacune d’elles une tolérance évidente. Et les catholiques, plutôt que de jouer à Dieu en s’excommuniant mutuellement, feront mieux, en général, d’imiter Dieu en étant indulgents les uns envers les autres (Gal 6, 10), jusqu’à ce que Dieu juge bon de mettre fin à la crise. Non que la Vérité n’ait pas d’importance, bien au contraire, car il faut bien qu’il y ait quelqu’un qui la protège dans l’Église, mais en l’absence d’une Autorité qui remplisse sa fonction, les catholiques sont bien moins coupables s’ils ne la trouvent pas.
Kyrie eleison.
lundi 7 août 2023
Sacre de Mgr Paul MORGAN rendu public
Souvenir du sacre épiscopal
« (…) C'est pourquoi, convaincu de n'accomplir que la sainte Volonté de Notre Seigneur, je viens par cette lettre vous demander d'accepter de recevoir la grâce de l'épiscopat catholique, comme je l'ai déjà conférée à d'autres prêtres en d'autres circonstances.
Je vous conférerai cette grâce, confiant que sans tarder le Siège de Pierre sera occupé par un successeur de Pierre parfaitement catholique en les mains duquel vous pourrez déposer la grâce de votre épiscopat pour qu'il la confirme.
Le but principal de cette transmission est de conférer la grâce de l'ordre sacerdotal pour la continuation du vrai Sacrifice de la Sainte Messe, et pour conférer la grâce du sacrement de confirmation aux enfants et aux fidèles qui vous la demandent. (…) »