Seigneur, Vous avez promis que votre Évangile serait prêché dans le monde entier; suscitez des hommes capables d'accomplir cette mission.
Les Apôtres n'étaient que de l'argile molle et malléable, jusqu'à ce qu'ils soient durcis par le feu de l'Esprit. Mon bon Seigneur, qu'il en soit ainsi pour votre Église militante; transformez son sol mouvant en pierres solides; érigez dans votre Église des piliers forts et puissants, capables de supporter de lourds labeurs, de longues veilles, la pauvreté, la soif, la faim, et la chaleur; qu'ils ne craignent pas les menaces des princes, ni les persécutions, ni la mort; mais qu'ils acceptent de souffrir avec courage les calomnies, la honte et toutes sortes de supplices, pour la gloire et la louange de votre saint nom.
Ainsi, ô mon bon Seigneur, la vérité de votre Évangile sera prêchée dans le monde entier.
C'est pourquoi, Seigneur très miséricordieux, nous vous supplions d'exercer cette miséricorde en en montrant les effets dans votre Église.
mardi 27 décembre 2022
Prière pour obtenir de saints évêques
dimanche 25 décembre 2022
Viens, Enfant Jésus !
KE 806 (24 décembre 2022)
Qu’une épée enflammée perce et déchire plutôt ton cœur,
Que de scandaliser un des petits de Notre Seigneur !
Le miracle relaté ci-dessous a eu
lieu quelques jours avant la Noël 1956, dans la Hongrie occupée par les
communistes. L’histoire nous a été transmise par l’intermédiaire d’un certain
abbé Norbert, curé à Budapest, qui est ensuite passé à l’Ouest. Certains
lecteurs de ces Commentaires doivent la connaître. Le texte est tiré de
https ://americaneedsfatima.org/childrens-stories/come-infant-jesus.
Nous remercions l’association America Needs Fatima.
Gertrude, institutrice dans
une école de filles, était une militante communiste fanatique. Elle s’était
donnée la mission d’essayer d’arracher la foi catholique de ses élèves :
elle se moquait constamment de leur religion, ou encore leur enseignait le
marxisme. Une certaine Angèle, élève intelligente, dévouée, et déjà une petite
meneuse, demanda à l’abbé Norbert de la laisser recevoir la Sainte Communion
tous les jours, pour l’aider à supporter la persécution continue de son
institutrice. « Elle te persécutera encore plus », prévint l’abbé
Norbert, mais la petite fille de dix ans insista en disant qu’elle avait plus
que jamais besoin de Jésus.
Comme il fallait s’y attendre,
à partir de ce jour, Gertrude, qui devinait confusément une différence,
commença une véritable campagne de torture psychologique. Le 17 décembre, la
maîtresse d’école avait imaginé un tour cruel, qui devait porter un coup mortel
à ce qu’elle appelait « les vieilles superstitions qui infestent l’école ».
D’une voix toute douce, elle continua à enseigner aux enfants le matérialisme
athée, en affirmant que seules existent les choses que l’on peut voir et
toucher. Pour illustrer son propos, elle demanda à Angèle de sortir de la
pièce. Puis elle demanda à toute la classe de l’appeler. Les filles crièrent
« Angèle, entre ! », et Angèle entra comme demandé, intriguée,
mais pressentant un piège.
« Vous voyez, les
filles, » expliqua soigneusement Gertrude, « comme Angèle est une
personne vivante, quelqu’un que nous pouvons voir, entendre et toucher. Lorsque
nous l’appelons, elle nous entend. Mais supposons. . que nous appelions
l’Enfant Jésus, en qui certaines d’entre vous semblent
croire . . . pensez-vous qu’Il vous entendrait ? » Il
y eut un silence de mort ; puis quelques voix dirent timidement :
« Oui, nous le pensons. » « Et toi, Angèle ? »,
demanda l’institutrice. Angèle a enfin compris. Elle s’était attendue à un
piège, mais pas de cette taille-là. Cependant elle répond avec une foi
ardente : « Oui ! Je crois qu’Il m’entend ! ».
Gertrude se met alors à rire fort et longtemps. Puis, elle se tourne vers la
classe, et tire sa cartouche : « Eh bien ! Appelle-Le
alors ! » Silence. Les arguments de la communiste avaient eu une certaine
efficacité.
Angèle se précipite soudain
devant la classe, les yeux brillants. Elle fait face à ses camarades de classe,
et elle crie : « Écoutez les filles, nous allons L’appeler !
Appelons toutes ensemble : « Viens, Enfant Jésus ! » Toutes
les filles se lèvent d’un bond et commencent à crier : « Viens,
Enfant Jésus, viens, Enfant Jésus. . . ». Gertrude est
déstabilisée. Elle ne s’était pas attendue à cette réaction. Mais les filles
continuent. Un halo d’espérance se dégage maintenant du petit chef. Lorsque
l’attente est à son comble, la porte de la salle de classe s’ouvre sans bruit,
une intense lumière se met à y briller, puis cette lumière entre dans la salle
de classe et augmente légèrement, comme la lumière d’un feu intense mais sans
violence. Au milieu de cette splendeur, brille un globe d’une lumière encore
plus claire.
Alors que les filles et
l’enseignante regardent, immobiles, le globe s’ouvre et révèle un bel Enfant
vêtu d’une tunique brillante. Son sourire est si ravissant que les petites
filles sourient en retour, plongées dans une paix et une joie parfaites. Puis,
doucement, le globe se referme et disparaît par la porte. Les enfants regardent
encore avec ravissement en direction de la porte, lorsqu’elles sont ramenées
sur terre par un cri aigu. « Il est venu ! » crie la maîtresse
d’école terrifiée, « Il est
venu . . . ! ! ! ». Et elle s’enfuit
dans le couloir.
L’abbé Norbert a interrogé les
petites filles une par une. Il a attesté sous serment qu’il n’avait pas trouvé
la moindre contradiction dans leurs récits. Quant à Gertrude, elle a été
internée dans un asile. L’énorme choc de l’apparition avait affecté son esprit
impie et elle n’a plus jamais cessé de répéter : « Il est venu, Il
est venu ! »
Kyrie eleison
samedi 24 décembre 2022
Saint et joyeux Noël à tous nos lecteurs et abonnés !
samedi 17 décembre 2022
Un an après "Odette" aux Philippines
Merci à vous chers bienfaiteurs. Nous avons à nouveau une plus grande et, peut être, plus belle chapelle.
In Iesu et Maria,
François Chazal+
mercredi 7 décembre 2022
Croisade de la Charité
samedi 3 décembre 2022
79 séminaristes – IV
KE 801 (19 novembre 2022)
Si notre monde hait les guerriers de la foi,
Il les réclame aussi dans son grand désarroi !
Dans de nombreux cas, il n’est
pas facile de décider s’il faut préférer la justice ou la miséricorde. La
Néo-fraternité Saint-Pie-X n’enseignera pas à ses 79 nouveaux séminaristes la
leçon la plus importante de son fondateur, Mgr Lefebvre (1905–1991) ? Ce
péril doit-il être dénoncé une nouvelle fois ? ou aurait- il dû être moins
souligné qu’il ne l’a été dans les trois derniers Commentaires ?
La grande leçon de Mgr Lefebvre est capitale, parce qu’elle est capitale pour
l’avenir de l’Église universelle. Elle est capitale au point qu’un dernier
numéro de ces Commentaires sera consacré non pas à ce que la
Néo-fraternité fait encore de bien au service de l’Église, mais à ce qu’elle
fait de mal, ou plutôt à ce qu’elle aurait pu faire de mieux si elle n’avait pas
officiellement méprisé l’équilibre entre Vérité et Autorité institué par son
Fondateur.
Lorsqu’en 1970, Mgr Lefebvre a
fondé la Fraternité Saint-Pie X avec son séminaire traditionnel à Fribourg, en
Suisse, il a pris soin de s’assurer qu’il ne s’agirait pas d’un
« séminaire sauvage », mais que l’Église donnerait son approbation
officielle moyennant un décret de l’Ordinaire du lieu. La Nouvelle Église de
Vatican II (1962–1965) n’appréciait pas ce qu’elle voyait, mais la
« Rome » officielle a attendu quelques années avant d’intervenir,
sans doute dans l’espoir que la Fraternité et son séminaire traditionnels
échoueraient d’eux-mêmes. Quand la prospérité de ces derniers est devenue
indéniable, alors les modernistes ont frappé. En 1975, ils ont « supprimé »
la Fraternité et ordonné que le séminaire d’Écône soit fermé. Mgr Lefebvre a
refusé d’obéir, car il existe dans la vraie Église une procédure impartiale de
droit canonique relative à de telles suppressions et fermetures, et cette
procédure n’avait pas été correctement suivie.
L’« Évêque de fer » a
donc continué avec sa Fraternité à défendre la Vérité, tandis que
« Rome » avec toute son « Autorité » poursuivait sa
persécution, au motif que rien de ce qui s’oppose à son Autorité ne peut
appartenir à la Vérité ou à l’unité catholique. En temps normal, ce motif est
vrai, car l’Autorité catholique est normalement soudée à la Vérité catholique ;
mais, tout à fait anormalement, à Vatican II, l’Autorité catholique a jeté la
Vérité par la fenêtre pour la « mettre à jour ». Aujourd’hui, il ne
fait aucun doute que nombre de collègues de Mgr Lefebvre ont bien vu qu’il
avait raison et que « Rome » avait tort, mais la force de l’Autorité
catholique est telle que pas un seul évêque ne l’a soutenu en public avant
1981. Cela n’a pas perturbé Mgr Lefebvre. En 1982, pour l’aider à préparer sa
succession, il a nommé un Supérieur Général pour prendre en charge
l’administration de la Fraternité, désormais répandue dans le monde
entier, mais il s’est réservé toutes les relations de la Fraternité
avec Rome, sans doute parce qu’il craignait que les Chaperons rouges
dirigeant la Fraternité ne soient tous dévorés vivants par les grands méchants
loups de Rome – il les connaissait bien...
L’histoire lui a donné raison.
Tant qu’il a vécu, les petits Chaperons rouges ont suivi sa ligne « la
Vérité précède l’Autorité », et ont placé la doctrine avant la diplomatie.
Mais dès sa mort quasiment, ils faisaient les yeux doux aux modernistes
romains. Les contacts avec « Rome » ont repris, et à ce jour, la
Néo-fraternité ne consacrera pas d’elle-même, comme Mgr Lefebvre l’a fait en
1988, les évêques catholiques dont la Vérité a grand besoin dans le monde
entier. Au contraire, elle attendra que le meurtrier de la Tradition donne son
« feu vert » pour que la Néo-fraternité consacre ces évêques pour la
Tradition ! Oh, désarmants Chaperons rouges ! Mais ceux qui
commettent des meurtres sont des meurtriers ! Qu’allez-vous
imaginer ? Mais tels sont les fruits de la ligne « l’Autorité précède
la Vérité ».
La Néo-fraternité s’attache à son
erreur avec un zèle amer. Ainsi, le prêtre qui a écrit l’excellent article sur
la Tour de Babel, résumé dans deux Commentaires (763 et 788 !),
a été réprimandé par son (jeune) Supérieur pour avoir écrit en public sur
l’actualité. Ce vrai vétéran de la vérité ne peut même plus écrire sur
« la philosophie ou la théologie » ! Il ne peut désormais écrire
que sur des sujets « spirituels ou édifiants » ! Autre
exemple : un séminariste clairvoyant craint que la
« gentillesse » ne soit amenée à prendre le pas sur le « combat
pour la Foi » dans son séminaire FSSPX, et que tout séminariste combatif,
c’.-à-d. ayant du caractère, ne soit découragé, châtré et mis au placard. Donc,
si la Néo-fraternité suit son cours, 79 séminaristes deviendront 79 petits
Chaperons rouges ? Dieu nous en préserve !
Kyrie eleison.