Petit retour en Afrique avec l'abbé N'dong Ondo qui nous raconte son travail missionnaire ces derniers mois au Gabon et désormais en Ouganda où il commence à recueillir des probables vocations religieuses et sacerdotales. Que nos lecteurs n'hésitent pas à prier pour lui, lui écrire et l'aider dans son courageux labeur missionnaire de la Tradition Catholique.
1 Inquiétude
Pour ce quatrième voyage, je suis plutôt inquiet. En effet, c’est mon premier voyage en l’absence de Francis qui est maintenant frère à Libreville. Je me demande comment va se passer ce nouveau séjour en l’absence de celui qui organisait mes séjours précédents en Ouganda. Est-ce que les nouveaux responsables seront à la hauteur ?
2 Kampala
A mon arrivée à Entebbe, je suis accueilli par un groupe de fidèles dont une venue depuis Kabale. Ils me conduisent d’abord chez une dame à Entebbe pour me reposer. Puis, ils me conduisent chez notre premier groupe de Kampala. C’est vers dix heures du soir que je leur dis la messe. Le lendemain, avec notre fidèle de Kabale, nous allons nous renseigner sur les démarches nécessaires pour obtenir un statut légal pour notre apostolat. Les réponses qui nous sont données ne nous éclairent pas beaucoup. Le lendemain samedi, je rends visite à notre second groupe de Kampala puis je repars passer la nuit avec notre premier groupe de fidèles.
Le dimanche, je chante la messe d’abord pour ce groupe puis dans l’après-midi, je fais de même pour notre second groupe. De ce lieu, je me suis rendu dans une localité près de Kampala pour y rencontrer un éventuel bienfaiteur. Il s’agit d’un monsieur très intéressé par la Tradition et il est disposé à nous donner un terrain pour construire une chapelle et un presbytère pour notre communauté. Nous devons auparavant obtenir un statut légal pour notre communauté et ensuite procéder au transfert de propriété avant de trouver des fonds pour la construction. Nous recommandons ce projet à Notre Dame du Perpétuel Secours.
Après environ une semaine à Kampala, je suis conduit chez nos fidèles de Masaka.
3 Masaka
Au départ, nous avions prévu un court séjour de trois jours à Masaka mais finalement nous y resterons près d’une semaine avant de nous rendre à Kabale. A la fin de notre séjour à Masaka, nous sommes restés un jour dans les environs de Masaka, à Kikenene chez une de nos fidèles. De là, nous avons attendu des heures avant de pouvoir prendre un bus pour Kabale. En effet, il n’est pas facile de trouver un bus disponible pour Kabale depuis Masaka. En général, les bus arrivent pleins à Masaka au départ de Kampala ou bien ils ne vont pas jusqu’à Kabale.
4 Kabale
Initialement, il était prévu un séjour d’une semaine à Kabale mais après beaucoup d’hésitations, le séjour a été finalement réduit à un seul jour. En effet, la situation à Kabale s’est malheureusement beaucoup dégradée et nous ne pouvions plus y séjourner toute une semaine.
A cause de la lenteur du bus, nous sommes arrivés tard dans la nuit à Kabale. Nous avons cependant dit la messe devant près d’une vingtaine de personnes. Le lendemain, nous avons célébré la messe avant de rencontrer notre future religieuse. Elle est toujours déterminée à nous rejoindre au Gabon. Avec la grâce de Dieu, nous espérons qu’elle pourra faire le voyage en septembre 2020. J’ai également discuté avec notre responsable sur place pour nous permettre de faire un séjour plus long la prochaine fois si Dieu le veut. Ensuite, nous avons pris le bus pour regagner la capitale, Kampala.
5 De retour à Kampala
Nous arrivons mardi 19 novembre à Kampala en début de soirée. Le voyage n’a pas été très long car nous avons pris un bus plus rapide pour nous ramener à Kampala. Le bus que nous avons pris pour Kabale s’arrêtait presque partout . Le samedi, nous sommes allés visiter l’immense parcelle achetée par nos fidèles pour leur groupe de prières. Ce lieu est relativement loin de Kampala et la route qui y conduit est vraiment mauvaise. A un moment, nous sommes restés bloqués environ trente minutes. La
route était bloquée par une camionnette de sable qui venait à peine de s’embourber. Les routiers bloqués ont pu créer une déviation et c’est ainsi que nous avons pu passer. Après une longue et chaotique route, nous sommes enfin arrivés à leur community land. Ils ont déjà commencé les travaux : maison-mère et une chapelle presque achevée.
Le lundi suivant, j’ai été conduit auprès d’une fidèle désireuse de nous donner un terrain pour la Tradition. Le terrain est à environ une heure de Kampala et il est bien situé. Là aussi, nous devons d’abord obtenir un statut légal avant de pouvoir procéder au transfert de propriété et trouver les fonds pour la construction. Arrivé au terme de mon séjour, je repasse par Entebbe pour y dire la messe à minuit avant d’être conduit à l’aéroport.
6 Les vocations
Pendant tout mon séjour, j’ai été assisté par deux jeunes. Je connais le premier depuis mon premier voyage en Ouganda. Le second est un ancien séminariste conciliaire. Il a quitté l’Eglise conciliaire pour rejoindre la Tradition. Tous les deux veulent devenir prêtres dans la Tradition. Nous espérons donc qu’ils pourront dans un délai minimum de deux ans suivre le frère Francis à Libreville.
A Masaka, nous avons été rejoints par un autre jeune qui désire lui aussi devenir prêtre dans la Tradition. Par contre, il a encore beaucoup à apprendre avant de pouvoir nous rejoindre à Libreville. Puis un autre jeune est venu me rencontrer à Kampala pour la même raison. Mais lui aussi a encore beaucoup à apprendre avec de pouvoir nous rejoindre à Libreville.
Enfin, notre future religieuse de Kabale est toujours déterminée à nous rejoindre. Sa venue sera une grande aide pour notre apostolat et notre vie de communauté notamment par sa vie de prière.
Nous avons eu un très bon entretien avec un prêtre conciliaire que nous avons rencontré la première fois lors de ma deuxième visite en Ouganda. Il nous est très favorable et nous prions pour qu’il puisse nous rejoindre un jour dans la Tradition.
Ce sont autant d’intentions que nous confions à Notre Dame du Perpétuel Secours.
7 Inquiétude non justifiée
Finalement, mon inquiétude n’était pas du tout justifiée et mon séjour s’est très bien passé. Les fidèles ont mieux compris le sens de notre combat. Nous avons deux personnes disposées à nous offrir un terrain pour la Tradition. Nous avons deux vocations sérieuses pour le sacerdoce et une pour la vie religieuse. Nous avons pu contacter plus de personnes et avec l’aide de Notre Dame du Perpétuel Secours, nous pouvons continuer à développer le formidable potentiel que nous voyons en Ouganda.
Merci pour vos prières et votre soutien sans lesquels cet apostolat n’existerait pas.
Par le R.P. Pierre Célestin Ndong (CNDPS)
Saints martyrs de l’Ouganda, donnez-nous des vocations sacerdotales !
Saints martyrs de l’Ouganda, donnez-nous des vocations religieuses !
Saints martyrs de l’Ouganda, priez pour nous !
Pour nous aider, veuillez me contacter par les différents canaux que voici :
Par email : pndongondo@gmail.com
Par téléphone : (241) 066 27 24 09 ou 077 44 20 86
Par lettre : Ndong Ondo Ondzaghe Pierre Célestin
B.P. 19407
Libreville GABON