vendredi 17 janvier 2025

Charité 2025

KE 913 (11 janvier 2025)

Auvergne 11 mai 2014


Si les catholiques pratiquaient la charité, tous les ennemis 

Seraient, sans une goutte de sang, frappés à terre.

Il y a environ un mois, un prêtre de la « Résistance » catholique en France, l’abbé Matthieu Salenave, un autre réfugié de la FSSPX, a dressé un portrait éclairé de l’état dans lequel se trouve aujourd’hui l’Église catholique. Auparavant, il avait écrit publiquement de manière quelque peu critique sur l’état de la Nouvelle Société Saint-Pie X, qui s’était dégradée par rapport à ce qu’elle était lorsqu’elle fut fondée et dirigée par Mgr Lefebvre. Dans le texte qui suit, il a écrit qu’il souhaitait ajouter quelques «considérations plus positives et encourageantes ». Il a poursuivi :  

« … si Dieu permet la dégringolade d'une œuvre sacerdotale, Il ne veut pas pour autant abandonner son Église et les âmes rachetées par son Précieux Sang.  C'est pourquoi le Bon Dieu suscite, en parallèle à cette triste déchéance de la SSPX, depuis au moins 10 ans, de nombreux bastions. Ces petits fortins de catholicité sont divers et variés. Ils n'ont pas forcément la même optique et la même fermeté mais ce qui est certain c'est qu'ils ne veulent plus suivre la SSPX dans sa volonté de ralliement.

On aura ainsi la Compagnie de Marie avec l'abbé Chazal, la SAJM avec Mgr Faure, La Villeneuve avec l'abbé Pivert, les dominicains d'Avrillé, les bénédictins de Bellaigues, diverses confréries sacerdotales sous l'autorité des évêques de la « Résistance » et les divers prieurés... Tout cela uni sous l'autorité morale et spirituelle des 7 évêques de la « Résistance » (…)  Le plus important dans cette résistance catholique reste bien évidemment la Foi catholique. Foi catholique défendue en première ligne par l'épiscopat pleinement fidèle et résistant. Car c'est ainsi que continue l'Église catholique dans sa hiérarchie légitime, sa Foi intègre et ses sacrements non douteux.  Chaque bastion aura ses caractères propres et même ses faiblesses. Il n'est même pas exclu qu'un bastion tombe mais comme le disait le RP Calmel au sujet des bastions, cette chute de l'un ne fait pas périr l'ensemble comme ce serait le cas pour une œuvre qui engloberait toute la tradition catholique.

Le père Calmel soulignait aussi la charité qui doit unir les bastions. Car même si chaque bastion a une certaine autonomie qu'il faut respecter, il n'en reste pas moins nécessaire qu'il y ait une certaine entraide et d'éviter les jalousies ecclésiastiques et religieuses qui ont toujours été un fléau dans l'Église catholique.

Cette situation devra durer tant que l’Église n'aura pas retrouvé un Pape parfaitement catholique. Prions et méritons pour que Dieu nous le donne au plus vite. »

 Alors pourquoi ces considérations de l’abbé Salenave méritent-elles d’être recommandées ? En quelques points :  

 * La perspective première est celle de Dieu (paragraphe 1) et de ce qu’Il ​​fait pour prendre soin de Son Église. C’est Dieu qui a permis à la FSSPX de flirter une fois de plus avec les apostats de Rome, en partie parce que leur orgueil le méritait, en partie parce qu’Il ​​avait besoin d’une seule congrégation mondiale pour rétablir les droits de la Tradition, mais une fois cela réalisé, Il n’avait plus besoin d’une seule Congrégation qui pourrait même sembler remplacer l’Église officielle. 

 * Nous avons ainsi une diversité de groupes traditionnels (paragraphe 2), tous centrés sur la foi , non sur leur propre gloire ni même sur leur survie, mais s'appuyant sur leurs propres évêques pour une ressemblance minimale avec l'autorité catholique. 

 * Cette diversité de ces bastions et le statut non officiel de leurs évêques (paragraphe 3) ne sont certainement pas une façon normale pour l'Église catholique de fonctionner, mais dans les circonstances actuelles, où Dieu purifie son Église, la diversité empêche une chute commune (paragraphe 2), et le caractère non officiel laisse la place à Dieu pour restaurer officiellement et correctement son Église, en son temps, par le triomphe du Cœur Immaculé de sa Mère. 

 * L’abbé Salenave commence par la foi et termine par la charité (paragraphe 4). Si les forteresses prétendent servir l’Église mais n’ont pas de charité, surtout les unes envers les autres , elles sont, comme le dit avec force saint Paul (1 Cor. XIII, 1) « comme un gong retentissant ou une cymbale retentissante». Que les forteresses se rendent compte de l’exemple de charité qu’elles donnent ! 

Kyrie Eleison

dimanche 12 janvier 2025

Champ de bataille : la Messe

KE 912 (4 janvier 2025)


Entre la nouvelle messe et l'ancienne, c'est la guerre, 
qui ne se termine pas par des paroles doucereuses, 
mais par du sang et des effusions de sang ! 

« Supprimer la messe, détruire l'Église » est une citation célèbre attribuée à Martin Luther (1483-1546). Il ne l'a peut-être jamais dite, bien qu'il semble très probable qu'il l'ait fait, mais dans tous les cas, la citation est vraie, comme les catholiques ont pu le constater après Vatican II. Le tout premier des 16 documents de ce concile concernait la liturgie, sous le nom de « Sacrosanctum Concilium », mais les mots du texte sont tout à fait ambigus. Ils peuvent paraître conservateurs, mais en fait ils sont conçus pour ouvrir la porte à cette révolution liturgique qui, au lendemain du Concile, a pratiquement détruit la messe. Très peu de temps après l’imposition officielle – apparemment – ​​de la nouvelle messe du pape Paul VI en 1969, l’archevêque Lefebvre a déclaré que s’il devait l’introduire dans son nouveau séminaire d’Ecône, il pourrait tout aussi bien fermer le séminaire dans les trois semaines. Tel est le pouvoir anticatholique de la liturgie « renouvelée », car c’est en assistant à la messe que la plupart des catholiques vivent leur religion.

En fait, de 1969 à aujourd’hui, la liturgie « renouvelée » du pape Paul VI a fait du rite de la messe le champ de bataille central de la grande guerre de la foi entre le catholicisme immuable de la Tradition et la révolution en constante évolution du protestantisme libéral-moderniste. Et c’est toujours le champ de bataille central, comme le montre la persévérance du pape François dans ses efforts insensés pour effacer complètement la messe latine. Un excellent article d’un laïc français, Yves de Lassus, est résumé ci-dessous. Pour accéder à l’article original, beaucoup plus complet :

https ://www.a-f-s.org/2022/01/11/lettre-aux-amis-de-l-afs-janvier-2022/

Le 18 décembre 2021, la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements (CCD) a publié une note intitulée Responsa ad dubia  répondant aux questions sur l’application du Motu Proprio Traditionis Custodes . De nombreux fidèles ont été désemparés par la dureté de cette réponse. Mais dès le départ, l’intention du Motu Proprio était claire ; la réponse de la Congrégation ne fait qu’expliciter une fermeté déjà exprimée dans Traditionis Custodes . Pour la CCD, la messe est le « partage de l’unique pain rompu » et le « mémorial de la Pâque ». Assister à la messe signifie « participer à la table eucharistique ».  On ne rappelle jamais que la messe est un sacrifice,  le renouvellement non sanglant de l'unique sacrifice du Christ sur la Croix.  

Cet effacement du caractère sacrificiel est accentué par le but que la CCD attribue à la messe. Pour la CCD, le but de la messe est l'unité. Le premier objectif de Traditionis Custodes et par conséquent de la messe elle-même est de « continuer la recherche constante de la communion ecclésiale ».  Aucun des quatre buts traditionnels de la messe n’est rappelé. Pour la CCD, la messe est avant tout une manifestation d’unité entre les hommes au lieu d’un acte entièrement tourné vers Dieu. Il est donc clair que l’intention générale de la réponse de la CCD est de mettre un terme une fois pour toutes à l’usage du Missel traditionnel. L’ancien rite, dit la CCD, « ne fait pas partie de la vie ordinaire de l’Église ». De plus, la CCD insiste sur le fait que « la réforme liturgique est irréversible ». Tout retour à l’ancien rite se veut donc impossible.

Il ne faut pas se voiler la face. Le Saint-Siège est entré en guerre contre le rite traditionnel avec la volonté de l’éradiquer complètement de la vie de l’Église. C’est une véritable guerre entre deux conceptions différentes de la messe et deux conceptions radicalement opposées de l’Église et de la vie chrétienne. On est même légitimement en droit de se demander s’il s’agit de la même religion. Il est donc illusoire d’espérer que le Saint-Siège adoucisse sa position si nous tenons un discours conciliant.  Non ! Rome veut la fin de la messe traditionnelle, tandis que nous voulons maintenir le rite tridentin, parce que c’est Dieu lui-même qui le veut. Face à cette guerre entre les deux rites, il n’est plus possible de différer une décision. Il faut choisir un camp ou l’autre.

Lequel ? Il faut condamner l’erreur, même si elle vient du Saint-Siège. La messe est d’abord un sacrifice offert à Dieu dans un but qui est à la fois adoration, action de grâce, propitiation et expiation. Aucun pape ne pourra jamais abroger la bulle de saint Pie V autorisant à perpétuité l’usage du Missel traditionnel. La messe est dans une situation qui, à bien des égards, ressemble à celle vécue par Notre-Seigneur pendant sa Passion : l’Autorité suprême la condamne à mort. Mais pendant la Passion, Notre-Dame ne s’est pas révoltée : Elle est restée indéfectiblement proche de son Fils, silencieuse et recueillie. Sans doute a-t-elle prié pour les bourreaux. En ce qui concerne la messe latine, adoptons la même attitude : restons-y indéfectiblement attachés, même si elle vient d'être condamnée à mort. 

Kyrie eleison 

mardi 7 janvier 2025

Décès de Jean-Marie Le Pen

 


Nous venons d'apprendre le décès de Jean-Marie Le Pen en ce jour. 

Il serait très ingrat de ne pas confier à vos prières le repos de son âme car il fut tout de même un très grand combattant pour la patrie, même si nous pensons qu'il n'a pas toujours fait les bons choix politiques. 

Malgré des ennemis très nombreux et une haine féroce des médias dominants, il n'a jamais cessé de combattre l'esprit gauchiste. En un certain sens, il est un peu le descendant des anciens chevaliers qui ne craignaient pas de donner et de recevoir des coups. 

Nous aimerions trouver ces vertus parmi les catholiques mais malheureusement ce n'est pas le cas actuellement.

Je dirai prochainement une messe pour le repos de son âme. 

Qu'il repose en paix,

Abbé Matthieu Salenave

La vidéo suivante vous permettra de découvrir (ou redécouvrir) les qualités humaines du défunt :




samedi 28 décembre 2024

Contre le sédévacantisme

KE 911 (28 décembre 2024)

 

La façon dont les hommes se comportent doit être affinée par la loi,

Mais la loi doit suivre de près la réalité.

La controverse autour de la démission du pape Benoît XVI en février 2013 continue d’alimenter le débat sur la vacance du Siège apostolique : cette démission était-elle valide ou non ? Si elle était valide, alors l’élection ultérieure du pape François n’était pas invalidée par le fait que Benoît XVI était toujours le pape valide. Mais si la démission de Benoît XVI était douteuse, alors un doute plane sur tout le pontificat ultérieur de François, car Benoît XVI n’est décédé qu’en 2022, après que François eut exercé la fonction de pape pendant près de dix ans. À l’automne de l’année dernière, l’évêque Athanasius Schneider a écrit un article très intéressant, accessible sur Internet, donnant de précieux principes sur toute la dispute autour de la vacance ou non du Siège apostolique (en latin « sedes »).

Cela peut sembler une dispute oiseuse, mais ce n’est pas le cas. L’Église catholique est une organisation mondiale, strictement hiérarchique, dans laquelle tous les curés dépendent d’évêques diocésains valides pour leur nomination valide à la tête des paroisses, et ces évêques dépendent à leur tour d’un pape valide pour leur nomination valide à la tête de leur diocèse. Pour que l’Église puisse fonctionner, son chef doit exister réellement, être clairement identifié et universellement accepté. Bien sûr, à plusieurs reprises dans l’histoire de l’Église, l’identité du pape a été contestée, notamment pendant le Grand Schisme d’Occident de 1378 à 1417, qui a vu à sa fin non pas deux mais trois candidats se proclamer papes. Cependant, tous les catholiques savaient que plus d’un pape était très nuisible à l’Église, de sorte que le schisme n’a duré que 39 ans.

Dans ce débat, il est intéressant d’observer comment l’Église a jugé la validité des papes en question. D’un côté, Urbain VII a été élu à Rome au conclave de 1378, au milieu de pressions et de menaces énormes, mais il a été accepté et reconnu comme pape par tous les cardinaux qui l’avaient élu. L’Église a fini par voir en lui et en ses successeurs la lignée des vrais et valides papes. D’un autre côté, quelques mois plus tard, des cardinaux français ont contre-élu un Français comme pape Clément VII, qui a établi la papauté d’Avignon dans le sud de la France. L’Église a fini par condamner cette lignée de « papes » comme antipapes. Ce qui ressort de cet exemple et de plusieurs autres, surtout au Moyen Âge, c’est que pour qu’un pape soit valide, la lettre de la loi importe moins que la nécessité absolue pour l’Église d’avoir un chef unique, visible, reconnu et certain.

Ainsi, Grégoire VI a acheté son pontificat en 1045 pour une grosse somme d’argent, de sorte que son élection était strictement invalide, mais l’Église l’a toujours reconnu comme un pape valide. En 1294, le pape Célestin V a démissionné de manière douteuse et Boniface VIII lui a succédé de manière controversée, mais les deux événements ont été « guéris à la racine », ou rendus valides par la suite, en étant universellement acceptés par les catholiques, le clergé et les laïcs. Cette doctrine d’un événement, illégal à l’époque mais rendu légal par la suite, l’Église l’applique aux mariages et aux élections papales, sous certaines conditions. Pour les élections papales, ces conditions sont que le nouveau pape soit immédiatement accepté comme pape par l’Église universelle. Ce fut certainement le cas du pape François, lorsqu’il salua la foule depuis un balcon du Vatican surplombant la place Saint-Pierre juste après son élection papale, avec toutes les fautes canoniques possibles de l’élection.

Quant à la démission controversée ou douteuse de Benoît XVI, les opinions peuvent diverger et l'Eglise peut décider avec autorité ce qu'elle signifie, seulement après qu'elle sera enfin sortie de la crise sans précédent provoquée par la séparation de l'autorité catholique et de la vérité catholique au Concile Vatican II. Cependant, sur la base des principes réalistes exposés par Mgr Schneider dans son article, il ne semble pas difficile de conclure que cette démission était à la fois douteuse en elle-même et nuisible dans la pratique à l'Eglise.

C’est douteux en soi , car Dieu a conçu son Église comme une monarchie, ou le règne d’un seul, et non comme une dyarchie, ou le règne de deux. Dieu a évidemment voulu que son Vicaire, ou son remplaçant, ait à sa disposition à Rome toute une aristocratie de fonctionnaires pour l’aider à gouverner l’Église mondiale, mais de cette aristocratie, il est le seul roi incontesté. Et nuisible dans la pratique , car la distinction faite par Benoît XVI entre « munus » (office) pour lui-même et «ministerium» (ministère ou travail) pour François, n’excluait pas clairement que lui-même continue à participer au gouvernement de l’Église. Cependant, qui a gouverné l’Église depuis la démission de Benoît XVI jusqu’à sa mort ? Pas Benoît XVI. Et quand Benoît XVI est mort, y a-t-il eu un conclave papal ? Non. C’est François qui a été pape, de 2013 à aujourd’hui.

Kyrie Eleison

mardi 24 décembre 2024

Saint et joyeux Noël à tous nos lecteurs et abonnés !

Les responsables du site Reconquista souhaitent un très saint et joyeux Noël à tous leurs lecteurs et amis !






Que l'Enfant-Jésus de Prague soutienne tous Ses fidèles, malgré la solitude et la haine d'un monde apostat !


Qu'Il leur assure consolations et grâces dans le combat pour la Fidélité !

dimanche 8 décembre 2024

Est-il moral de participer au jubilé 2025 organisé par François ? Qu'en pense la FSSPX ?

Source

Luce, croisement entre Greta Thunberg, avec son imperméable jaune, et Anabel Montes,
la « volontaire » des ferry-boats migrants, aux cheveux bleus

Avant, les prochaines célébrations de l’Année Sainte en 2025, le Vatican, François régnant, dévoile la mascotte officielle du jubilé 2025. Une nouvelle offense envers l’Église catholique et les fidèles. Et l’expression de l’église fluide, syncrétiste et arc-en-ciel promue par la Rome conciliaire et bergoglienne.

Le Jubilé 2025 s’inscrit comme les autres événements de l’ère post-Vatican II dans une clé conciliaire, mondaine et syncrétiste

L’année 2025 sera une année jubilaire pour l’Église catholique. Le Jubilé, ou Année Sainte, est généralement célébré tous les 25 ans. C’est l’un des événements les plus importants de l’Église catholique romaine, et le Jubilé de 2025 devrait attirer des dizaines de millions de pèlerins à Rome. (Note de F.F : Certains prêtres de la FSSPX organisent déjà des cars et des avions pour se rendre à Rome  !! ) Le Jubilé 2025 débutera officiellement le 24 décembre, avec une messe présidée par le pape François sur la place Saint-Pierre.

Si le Jubilé est un événement important de l’Église catholique, ce Jubilé 2025 s’inscrit comme les autres événements de l’ère post-Vatican II dans une clé conciliaire, mondaine et syncrétiste bien plus que catholique. Luce, la mascotte du Jubilé en est un exemple frappant.

L’archevêque Rino Fisichella, organisateur du Jubilé 2025, lors d’une conférence de presse le 28 octobre, a dévoilé Luce, qui signifie « lumière » en italien. Cette petite figurine, laide et infantile, exprime selon Mgr Fisichella, désir de l’Église conciliaire « de vivre à l’intérieur de la pop culture si aimée par les jeunes ».

La mascotte Luce a été conçue par Simone Legno, le créateur de Tokidoki, entreprise qui fait la promotion de la GayPride et des sex toys

Luce a été conçue par Simone Legno, le créateur de tokidoki, une marque lifestyle de personnages fantaisistes d’inspiration japonaise qui apparaissent sur des produits tels que des vêtements, des sacs, des accessoires et des jouets. Cette entreprise a la particularité de faire la promotion du « mois des fiertés », c’est-à-dire de la GayPride.

Le site officiel de Jubilé 2025 décrit cette mascotte comme une « pèlerine habillée comme une voyageuse typique », le manteau à capuche jaune de Luce (qui fait référence au drapeau du Vatican) la protège des éléments, tandis que ses bottes sales « témoignent du chemin qu’elle a déjà parcouru ». Elle porte une croix missionnaire autour du cou et tient dans sa main un bâton de pèlerin – une canne utilisée par les pèlerins. Les yeux de Luce, qui « brillent d’une lumière intense », symbolisent « l’espoir qui naît dans le cœur de chaque pèlerin et reflètent le désir de spiritualité et de connexion avec le divin ».

Luce matérialise la vision bergoglienne de l’église synodale, fluide et mondialiste

Luce, la mascotte du Jubilé 2025
Luce a plusieurs compagnons, dont trois autres humains nommés Fe, Xin et Sky, ainsi qu’un ange, Lubi, une colombe, Aura et le chien, Santino. Tous, excepté Santino, des noms bien catholiques, n’est-ce-pas ? Cette mascotte née de la « culture pop » « vise à atteindre les nouvelles générations et à promouvoir le dialogue intergénérationnel », représente non seulement le Jubilé mais est aussi un symbole de communauté, d’accueil et de partage, selon un communiqué publié sur le site officiel du Jubilé 2025.

Mais si l’on observe un peu mieux les symboles de cette mascotte, elle matérialise la vision bergoglienne de l’église synodale, fluide et mondialiste qu’il façonne. Déjà, c’est un croisement entre Greta Thunberg avec son imperméable jaune et Anabel Montes la « volontaire » des ferry-boats migrants aux cheveux bleus, portant au cou un chapelet aux couleurs des Lgbtqi+. Luce, plus « héros » de dessin animé japonais qu’illustration du fidèle catholique, a aussi un bâton que certains pourraient croire le bâton du pèlerin mais qui ressemble à s’y méprendre au bâton fourchu des sorcières. Et les amis qui la suivent composent une compagnie melting-pot et non-genrée.

Luce, c’est la profession de « foi » de la Rome conciliaire et bergoglienne

Ensuite, Simone Legno, le créateur de Tokidoki et le concepteur de la mascotte, promeut la « gay pride », les contre-valeurs arc-en-ciel et les « sex toys ». Ainsi le foulard vert, symbole du féminisme pro-avortement, qu’exhibe le chien Santino dont le prénom veut dire Petit Saint. Qui peut croire que ce choix de prénom par les organisateurs du Jubilé est anodin dans ces circonstances et non une volonté perverse de considérer « saints » les errements anticatholiques ? Santino avec son foulard vert symbolise un « pèlerin » de la culture de mort.

Bref, Luce, c’est l’expression parfaite de l’idéologie mondialiste, arc-en-ciel et éco-compatible qui anime l’église universelle et synodale, sans péchés, miséricordieuse avec toutes les déviances, promue par François.

Témoignage visible de l’inversion « morale » qui règne à Sainte-Marthe, Luce, c’est la profession de « foi » de la Rome conciliaire et bergoglienne.

Francesca de Villasmundo

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Source

La SSPX justifie  sa participation au jubilé 2025 .... avec Luce

L'abbé G. Peignot - le tout nouveau supérieur de district de France de la SSPX - donne le ton : il annonce que la SSPX va participer au jubilé 2025. 

Le prétexte est de manifester publiquement l'attachement à la Rome de toujours et même affronter les difficultés posées par les autorités romaines (rires)...

Il semble pourtant clair que ce jubilé n'a rien de franchement catholique quand on voit l'esprit dans lequel il est organisé par la Rome de François.

Est-il possible de séparer ce qui est d'inspiration moderniste et ce qui relève d'un jubilé catholique traditionnel ? La réponse est évidente pour tout le monde : il est autant impossible de séparer les deux faces d'une même pièce de monnaie que de séparer l'esprit moderniste du traditionnel de ce jubilé 2025. 

Il est donc impossible de faire ce jubilé sans participer formellement et activement à la mascarade mondialiste, humaniste, écologiste qui le sous-tend. Sauf dans le cerveau des supérieurs actuels de la SSPX qui semblent totalement déconnectés de la réalité. 

On objectera facilement que Mgr Lefebvre a participé au jubilé de 1975. Il faut rappeler qu'à cette époque, le jubilé n'était pas marqué par ces orientations mondialistes et que le modernisme n'avait pas encore pénétré tous les aspects de  l'Église comme aujourd'hui où tout est profondément infecté.

Le mal remonte à l'an 2000 : la SSPX avait, hélas, participé au jubilé de Jean-Paul II, alors que ce dernier avait clairement associé ce jubilé à des exigences œcuméniques. Il faut dire que cette participation des fidèles  à ce jubilé avait été poussée par une organisation secrète (le GREC - groupe de réconciliation entre catholiques) à l'insu de la plupart des prêtres et fidèles de la FSSPX à l'époque. 

On peut se faire avoir une fois... Mais pas deux .

Abbé Matthieu Salenave

mercredi 30 octobre 2024

L’aveuglement de Vatican II

Pour commander : ici
KE 901 (19 octobre 2024)

Les modernes vivent une vraie tragédie,

Parce qu’ils ignorent leur forte myopie.

Si nous voulons sauver nos âmes pour l’éternité, comme Dieu le souhaite pour nous tous (2 Tim. 2, 4), le monde d’aujourd’hui constitue un environnement dangereux. Car depuis sept siècles, à grands traits, l’humanité a lentement mais sûrement rétrogradé Dieu pour prendre Sa place : tentative insensée, vouée à l’échec, mais qui entretemps a conduit cette humanité au bord du suicide nucléaire. Or, depuis l’Incarnation, le plus grand obstacle à la folie de l’homme sur ce chemin de ruine a été la propre Église de Dieu, instituée par Son Fils, Notre Seigneur Jésus-Christ. L’Église doit être la continuation de Son Incarnation parmi les hommes, la Lumière du monde pour dissiper la confusion des hommes, et le Sel de la terre pour empêcher leur corruption. Hélas, dans les années 1960, Vatican II fut l’apogée des tentatives humaines de servir le Diable en paralysant cette Église, en sorte d’envoyer toutes les âmes des hommes en Enfer au lieu du Paradis. De là viennent la confusion et la corruption qui nous entourent.

Mais Vatican II se devait d’être subtil, car au 20e siècle, notre Mère l’Église avait déjà analysé et réfuté les principales erreurs qui ont conduit à Vatican II, en particulier le protestantisme (1517) et ses rejetons, le libéralisme (1717) et le communisme (1917). Dans le cortège d’erreurs accompagnant ces trois-là, la plus dangereuse était certainement le modernisme (1907), car elle était maniée par des prêtres à l’intérieur de l’Église, prêtres désireux de mettre à jour l’Église de Dieu en l’adaptant à l’impiété de l’homme moderne. Il fallait donc de la subtilité pour tromper les catholiques alertés par toutes les formes du protestantisme (et pour la même raison, il faudra encore plus de subtilité à l’Antéchrist pour tromper une humanité rendue vigilante par le Châtiment divin qui aura lieu d’ici à son avènement).

À la mort de Mgr Lefebvre en 1991, l’un des souhaits de ce prélat était que la Fraternité de prêtres qu’il avait fondée en 1970 travaille sur les erreurs subtiles de Vatican II pour les analyser et les dénoncer. C’est un travail précieux pour le salut des âmes, et un livre remarquable à cet égard, Prométhée, la religion de l’homme, de l’abbé Álvaro Calderón, a été traduit en français et publié en mai dernier par la maison d’édition de la Fraternité en France, accessible à https ://www.clovis-diffusion.com/promethee-la-religion-de-l-homme-c2x41035800. Le livre n’est pas facile à lire, mais il est hautement recommandable pour sa magistrale analyse thomiste de Vatican II.

Voici par exemple, très brièvement, la première erreur majeure de Vatican II dénoncée par l’abbé Calderón :

L’homme doit être le centre de la religion, parce qu’il est, parmi toutes les autres créatures matérielles, la seule créature qui soit aussi spirituelle. Il est donc supérieur à toutes les autres, il est le but principal de toutes les autres, et il est le but principal de toute la création matérielle, étant la seule créature créée pour elle-même, toutes les autres créatures matérielles n’ayant été créées que pour lui. Il doit donc être au centre de toute véritable religion de cette création.

Mais tous ces arguments ne tiennent pas compte du Créateur. Si nous partons de Dieu et non de l’homme, nous savons que la seule et unique cause ultime de la création de l’homme ne peut être que l’Essence de Dieu lui-même, car le seul et unique objet possible de la Volonté de Dieu est Sa propre Bonté, car cette Bonté infinie est la seule à pouvoir satisfaire Sa Volonté infinie. Toute créature et toute chose qu’Il choisit librement de créer, Il ne peut les vouloir que dans et par Sa volonté de Son propre Moi incréé.

Par conséquent, ce ne peut être que Lui-même, et non l’homme, qui est le but ultime de la création, et Lui seul qui peut être au centre de toute véritable religion dans cette création. Tous les arguments des textes de Vatican II qui tentent de placer l’homme à la place de Dieu au centre de la création matérielle, échouent à cause de l’ignorance, volontaire ou non, des suprêmes trésors de la philosophie et de la théologie issus de la Tradition catholique. Ainsi, l’un des derniers et des pires documents de Vatican II, Gaudium et Spes, est, selon l’abbé Calderón, imprégné par la philosophie moderne très fausse du personnalisme, selon laquelle la personne humaine est au centre de tout. Non, ce n’est pas le cas. C’est Dieu qui est au centre de tout.

Kyrie eleison.

jeudi 10 octobre 2024

Rappel à Dieu de Mgr Bernard Tissier de Mallerais



Mgr Tissier de Mallerais a été rappelé à Dieu ce mardi 8 octobre 2024. Ordonné prêtre le 29 juin 1975 à Écône, il fut directeur du séminaire de 1978 à 1983. Il fut consacré évêque le 30 juin 1988 des mains de Mgr Lefebvre avec Mgr Williamson, Mgr de Galarreta et Mgr Fellay.

A l'occasion de ce mois du Rosaire, nous prierons la Vierge Marie pour le repos de son âme.


Monseigneur Tissier de Mallerais nous laisse un certain nombre de documents écrits et audio. Relevons les plus intéressants :

- La biographie de Mgr Lefebvre

- L'étrange théologie de Benoît XVI , herméneutique de continuité ou rupture ?

- Une des meilleures analyses de Mgr Tissier sur la question de l'Église conciliaire et l'impossibilité de collaborer en pratique avec cette néo Église.

- Le sermon bien connu de la Pentecôte de 2013 où Monseigneur, rappelant l'exemple de Saint Herménégilde, nous encourage à refuser tout compromis avec l'ennemi. 

samedi 5 octobre 2024

Mgr Lefebvre après 1988 - I et II

KE 896 (14 septembre 2024)


Le libéral, ce loup vêtu comme un agneau,

Est jugé par son fruit, car il perd le troupeau.

« Je suis ‘libre’, dit-il, mais je n’ai aucun droit, »

« Car je suis enchaîné, Dieu me tient par sa Loi. »

« Au diable, Paradis ! Je fais ce que je veux ! »

« Peu importent pour moi, la Loi, l’Enfer et Dieu  ! ! »

Après les quatre consécrations épiscopales de juin 1988, Mgr Lefebvre vit plus clairement que jamais que les conciliaires romains ne sont pas des serviteurs de la Foi catholique. En 1989, il donna un long entretien en France, hélas très abrégé ci-dessous. (Entretien original complet à https ://laportelatine.org/formation/crise-eglise/ecclesiadeisme/un-an-apres-les-sacres-entretien-de-mgr-lefebvre-a-fideliter-juin-1989.)

Pourquoi ces consécrations ?

Depuis déjà plusieurs années j’essayais de faire entendre à Rome qu’avançant en âge, il me fallait assurer ma succession. Ils craignaient ces consécrations épiscopales, alors ils faisaient allusion à la possibilité d’avoir un évêque, qui soit pour moi un successeur.

Je suis allé à Rome pour des colloques, mais sans confiance dans leur succès. J’ai voulu aller aussi loin que possible pour montrer la bonne volonté qui était la nôtre. Mais très vite, nous nous sommes aperçus que nous avions affaire à des gens qui n’étaient pas honnêtes. Rome a soulevé la question du Concile, dont nous ne voulions pas entendre parler. Nous avons trouvé une formule acceptable à la rigueur. Je n’ai obtenu qu’un seul évêque, alors que j’en demandais trois. Cela était déjà presque inacceptable. Et quand, avant même de signer le protocole, nous demandions quand nous pourrions avoir cet évêque, la réponse était évasive. Impossible d’avoir une date.

L’accumulation de méfiance et de réticence m’a poussé à exiger la nomination d’un évêque pour le 30 juin. C’était cela, ou je faisais des évêques. Face à cette mise en demeure, le cardinal Ratzinger a dit : « Si c’est comme cela, le protocole est aboli. C’est fini, il n’y a plus de protocole. Vous rompez les relations ». C’est lui qui l’a dit, ce n’est pas moi.

Mgr Lefebvre n’aurait-il pas dû rester dans l’Église ?

dimanche 29 septembre 2024

Entretien avec Mgr Michæl Stobnicki

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Mgr Michał Stobnicki est un évêque polonais sacré par Mgr Williamson. Nous sommes heureux de donner l’entretien dans lequel il se présente. Prions beaucoup pour nos évêques fidèles qui portent le poids du témoignage de la foi et qui seront — qui sont — en première ligne des persécutions.

Le 1er juin 2024

Monseigneur, permettez-moi tout d’abord de vous remercier d’avoir accepté cette interview pour nous en dire plus sur vous, sur votre parcours et sur votre apostolat.

REX ! : En août 2022, vous avez été consacré Évêque, ce qui signifie que vous êtes désormais le septième Évêque de la soi-disant « Résistance ». Mais commençons par le début. Né en Pologne en 1987, vous avez probablement assisté aux messes Novus Ordo et vous avez reçu une formation postconciliaire. Pourriez-vous nous parler brièvement de votre cheminement vers la Tradition et le Sacerdoce ?

Monseigneur Michał Stobnicki : Oui, je suis né dans une famille catholique déjà à l’époque Novus Ordo. L’Église postconciliaire en Pologne était très conservatrice par rapport à l’Occident, mais je n’ai jamais été enfant de chœur de la nouvelle messe, et je n’ai jamais appartenu à un groupe postconciliaire. Cela ne m’intéressait pas du tout. Rétrospectivement, je vois que le doigt de Dieu était là. Mais j’étais un garçon assez pieux, j’ai pensé parfois que je pourrais devenir prêtre, comme c’est le cas de nombreux petits garçons. J’avais fait un petit autel avec l’image de Notre-Dame dans ma chambre, je priais devant tous les jours.

Quand j’eus environ 13 ans, je rencontrai par hasard, à Jasna Góra, le plus grand sanctuaire Marial de Pologne, un très vieux prêtre qui célébrait la messe basse en latin sur un autel latéral. Il était seul, sans servant de messe, portant une belle chasuble romaine avec la Sainte Vierge brodée dessus. Il était très concentré, plein de respect pour le Saint-Sacrement et murmurait des mots en latin. Je fus très impressionné par la dignité de cette messe. Comme je m’intéresse beaucoup à l’histoire depuis mon enfance, j’ai commencé à chercher des informations sur quand et pourquoi la Sainte Messe a été modifiée. À cette époque et à mon âge, ce n’était pas facile.

samedi 28 septembre 2024

Le mal du mondialisme

KE 894 (31 août 2024)
Pol Pot

Les ennemis de Dieu paraissent l’emporter,

Car tous Ses amis prient sans tenir ni lutter.

Dans son livre aujourd’hui censuré, La hiérarchie des conspirateurs, histoire du Comité des 300, le Dr John Coleman (né en 1940) a présenté une liste de 20 moyens par lesquels les criminels dirigeant le monde actuel entendent lui imposer leur Nouvel Ordre Mondial. Le Dr Coleman étudie depuis longtemps ces malfaiteurs (https://omnia-veritas.com/product-category/livres-en-francais/john-coleman/). L’intérêt d’une telle lecture pour les catholiques est d’admettre, s’ils ne l’ont pas encore fait, à quel point nos véritables dirigeants actuels sont des criminels, eux qui maîtrisent nos gouvernants fantoches mais sont eux-mêmes invisibles pour le public. Les catholiques doivent se rendre compte de l’astuce et de la concertation avec lesquelles les mondialistes agissent, et de la quasi-réalisation de leurs objectifs totalement impies. Finalement, Dieu ne les laissera pas vaincre, mais Il leur permettra de nous soumettre à l’épreuve rigoureuse qu’ils montrent que nous méritons —

1. Créer et dominer un gouvernement mondial unique, avec une religion et un système monétaire uniques.

2. Éliminer radicalement tout sentiment d’identité et de fierté nationales, car c’est à ce prix seulement que les hommes accepteront un gouvernement mondial au-dessus de toutes les nations.

3. Anéantir toute religion, en particulier la religion chrétienne, sauf leur propre nouvelle ‘religion’.

4. Inventer des techniques de contrôle mental afin de robotiser les humains et les maîtriser de l’extérieur.

5. Désindustrialiser totalement, à l’exception des secteurs de l’informatique et des services. Le but est d’arriver à une ‘société post-industrielle à croissance zéro’. L’industrie indispensable peut être délocalisée dans des pays du tiers-monde à bas coûts.

6. Encourager la consommation, voire la légalisation des drogues, et faire de la pornographie une forme d’art, afin qu’elle soit largement acceptée et même considérée comme normale.

7. Dépeupler les grandes villes, sur le modèle des massacres de Pol Pot au Cambodge.

8. Supprimer tout développement des sciences, à moins que celles-ci ne servent les objectifs des mondialistes.

9. Faire mourir 3 milliards de personnes d’ici 2050, soit par des ‘guerres locales limitées’ dans les pays développés, soit par la faim et la maladie dans les pays sous-développés. Par exemple, la population des États-Unis doit être ramenée à 100 millions d’habitants d’ici à 2050.

10. Affaiblir la morale des nations et démoraliser davantage les classes laborieuses par le chômage. Les jeunes seront provoqués à se rebeller contre le statu quo au moyen des drogues et des mauvaises musiques, ce qui conduira également à l’aveulissement et à la dissolution des familles.

11. Faire en sorte que les gens n’aient plus l’habitude de décider de leur propre sort, en leur faisant subir une crise après l’autre ; et qu’ils se sentent tellement dépassés par les décisions à prendre pour conduire eux-mêmes leur propre vie qu’ils en deviennent apathiques.

12. Fonder de nouvelles sectes et favoriser les sectes déjà existantes.

13. Promouvoir le fondamentalisme chrétien, qui considère l’Entité sioniste comme la ‘race élue de Dieu’, afin de soutenir Israël, entre autres, par d’énormes sommes d’argent.

14. Faciliter la propagation de sectes religieuses extrêmes comme les Frères musulmans ou les Sikhs et mener des expériences de contrôle mental, à l’instar de Jim Jones dans son camp de la mort de Jonestown en 1978.

15. Provoquer l’effondrement de l’économie mondiale et, en conséquence, un chaos politique total.

16. Se rendre maître des politiques nationales et internationales des États-Unis.

17. Apporter le plus grand soutien possible aux institutions supranationales telles que l’ONU, le FMI, la Banque des règlements internationaux de Bâle, la Cour internationale de justice de La Haye, tout en affaiblissant les institutions nationales.

18. Infiltrer et maîtriser tous les gouvernements, afin de dissoudre les constitutions de chaque nation.

19. Fabriquer du terrorisme international puis négocier avec les terroristes passés à l’acte.

20. Soumettre toutes les institutions éducatives des États-Unis, afin de les ruiner complètement.

Kyrie eleison.