
Note de France Fidèle : Cette analyse est celle des modernistes mais elle n’en demeure pas moins intéressante car la trahison de Mgr Fellay n’en est que plus fragrante .
Mgr Pozzo – 28 juillet 2016
A première vue, le pape François et la FSSPX sont étrangers. La FSSPX représente un catholicisme traditionaliste, qui célèbre la Messe tridentine et qui reste hostile à quelques-unes des réalisations du Concile Vatican II comme l’œcuménisme ou la liberté religieuse. Par contre, Jorge Bergoglio passe pour un réformateur libéral. De nombreux observateurs ont été surpris de l’orientation donnée par François en matière de rapprochement entre le Vatican et la FSSPX fondée à la suite du Concile par Mgr Lefebvre (190(-1991) et excommuniée en 1988 suite à des sacres non autorisés. Le prédécesseur de Bergoglio, Benoît XVI, avait cherché la réconciliation avec la FSSPX. Le scandale entourant les déclarations de l’évêques lefebvriste Richard Williamson sur la shoah et la démission de Benoît XVI en février 2013 ont ralenti le processus de rapprochement. Depuis ce moment, la voie vers une reconnaissance canonique de la FSSPX semble aplanie.
G & W : Pourquoi une réunion de la FSSPX à l’Eglise catholique est-elle si importante ?
Pozzo : L’Eglise souffre de tout manque d’unité. La FSSPX se compose d’environ 600 prêtres, 200 séminaristes et d’autres membres, et elle est présente dans 70 pays. Vous ne pouvez passer outre d’une telle réalité.
G & W : Il y a eu récemment une accélération des relations. Pourquoi ?