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jeudi 16 juin 2016

A propos des disciples de Feeney


A propos des disciples de Feeney


Lettre du Supérieur de district – mai 2001


Pendant ce saint temps de l’année de l’Eglise, nous remercions Dieu de la grâce de notre baptême sacramentel, par lequel nous fûmes ensevelis avec le Christ de sorte que de la même façon que le Christ est ressuscité des morts, nous puissions vivre dans la nouveauté de la vie, en devenant les enfants adoptifs de Dieu et héritiers du Ciel par la grâce sanctifiante que le Bon Dieu a daigné nous accorder.

Néanmoins, que devons-nous dire de tous ceux qui n’ont pas eu la chance de recevoir cette même grâce du baptême sacramentel ? Il peut paraître à première vue que c’est un détail technique d’ordre théologique. Cependant, vous devez être mis au courant d’un certain groupe de gens, disciples de l’abbé Feeney, qui ont essayés d’infiltrer l’Eglise durant ces derniers 50 ans, et qui continuent à le faire, grâce à la paralysie actuelle de la structure de l’autorité de l’Eglise. En prétextant être ultra-rigide et super-stricts, ils nient le baptême de sang et le baptême de désir, malgré l’enseignement universel des Pères de l’Eglise et du Magistère, enseignement qui est repris dans tout catéchisme.

En fait, ils ne sont rien d'autre que des libéraux sous-couverts, qui se basent sur l'affirmation que l'enseignement de l'Eglise à propos du baptême de sang et de désir n'est pas formellement défini et ils en déduisent que c'est optionnel. Et que donc on est libre de croire ce qu'on veut. La fascination entière que certains de ces disciples de Feeney ont au sujet du "dogme", leur effort constant pour faire le prosélytisme de leur opinion, et leur refus d'accepter les affirmations objectives et répétées des Père de l'Eglise, des théologiens et des papes et leur effort incessant pour infecter les catholiques traditionnels, tout cela montre combien leur erreur est réellement dangereuse et non-catholique.

Il est certainement vrai que nous catholiques nous devons vouloir défendre le dogme "hors de l'Eglise, point de salut" ainsi que l'enseignement de l'Eglise sur la nécessité du sacrement de baptême. Etant donné que les libéraux nient si facilement ces doctrines, il est certainement très aisé de comprendre que des catholiques puissent réagir de façon extrême dans leur interprétation de ces enseignements. Néanmoins, il est tout-à-fait inacceptable pour un catholique de nier volontairement et en toute connaissance de cause, l'enseignement explicite de l'Eglise sur la question du baptême de sang et de désir. Car ce n'est pas parce que ces questions n'ont pas été formellement définies qu'elles sont des extras optionnels à prendre ou à laisser.

Il existe en fait différentes façons selon lesquelles l'enseignement de l'Eglise nous est présenté. Et la plus solennelle de toute est la définition "de fide catholica". L'opposé de cette définition est une hérésie. Néanmoins, l'Eglise nous propose plusieurs enseignements d'une manière moins formelle, non comme faisant l'objet d'une définition directe, comme celles qu'on retrouve dans les enseignements constants des Pères de l'Eglise, des Conciles ou des papes. De tels enseignements font partie du dépôt de la Foi, alors qu'ils n'ont pas encore été définis, et incluent des choses comme l'existence des Limbes, ou que Marie est Médiatrice de toutes les grâces, ou les enseignements comme l'Assomption, l'Immaculée Conception et la Transsubstantiation, cela avant qu'ils n'aient été définis formellement.

Ces enseignements ont toujours fait partie du Dépôt de la Foi. Et avant qu'ils n'aient été définis, ils étaient considérés comme "proxima fidei", c'est-à-dire proche de la Foi, de sorte que ceux qui en connaissance de cause les nient sont suspect d'hérésie. C'est dans cette catégorie que l'on trouve les enseignements de l'Eglise à propos du baptême de sang et le baptême de désir. Beaucoup de travaux érudits (je recommande le livre de l'abbé Rulleau, "Baptême de Désir" et le nouveau livre de l'abbé Laisney "le Feeneyism est-il catholique?" publié par Angelus Press) reprennent la liste de textes de Pères de l'Eglise et de théologiens, qui sont unanimes à enseigner que le baptême de sang et de désir est possible. Ce texte du Concile de Trente, à lui seul, devrait néanmoins suffire:

"... ce transport (à l'état de grâce) après la promulgation de la Bible ne peut pas s'effectuer excepté par la purification de la régénération ou son désir ... " (Denzinger [Dz], "Les Sources du Dogme Catholique", 796)

L'erreur des disciples de Feeney est par conséquent une très grave erreur, car en niant la possibilité réelle du baptême de sang et de désir, cela nie que Dieu Lui-même puisse octroyer de façon exceptionnelle la grâce de la justification, et donc le salut éternel à ceux qui meurent en état de grâce sanctifiante. Or, ceci est enseigné de façon explicite par le Concile de Trente dans son Décret sur la Justification (Session vi, ch. 6, Dz 798). Dieu n'est pas limité par les sacrements, mais Dieu qui s'en sert comme moyens ordinaires pour infuser la grâce sanctifiante dans l'âme, peut Lui même fournir directement la grâce qui est normalement reçue à travers les sacrements, en infusant une Foi super-naturelle dans les enseignements de l'Eglise, un espoir super-naturel pour la miséricorde de Dieu, une charité super-naturelle et la contrition parfaite pour tous les péchés. Il s'agit d'une grâce rare et dont on ne peut pas présumer, mais celui qui en nie la possibilité, nie le pouvoir de la grâce, et donne de Dieu l'image d'un monstre injuste qui condamne en enfer les catéchumènes et les martyrs qui meurent sans baptême sans qu'ils y soient pour quoi que ce soit.

On ne peut nier que cette simplification en noir et blanc de l'enseignement de l'Eglise sur la nécessité du sacrement de baptême et sur la nécessité d'appartenir à l'unique vraie Eglise, attire des catholiques attachés à la Tradition. La raison se trouve dans la substitution de l'enseignement de l'Eglise par l'opinion privée, ce qui est typique du libéralisme, mais aussi dans un légalisme d'esprit étroit qui néglige la primauté de la grâce, et donc celle de la vie intérieure, rendant le caractère sacramentel plus important que la grâce du sacrement pour lequel nous recevons le caractère. Les sacrements sont pour les hommes et pas le contraire. Leur unique objectif est de nous faire devenir des membres mystiques du corps du Christ, afin de nous donner la grâce sanctifiante et les grâces actuelles nécessaires pour notre salut. La triste conséquence ce ces attitudes est que beaucoup de disciples de Feeney sont imperméables aux explications de l'enseignement de l'Eglise, qu'ils manquent aussi de docilité dans d'autres aspects de la vie Catholique, qu'ils sortent délibérément des textes isolés hors de leur contexte pour justifier leur fausse opinion, et qu'ils cherchent des arguments légalistes pour discréditer la condamnation de l'abbé Feeney par le Saint Office en 1949, et son excommunication en 1952.

L'objectif des lignes ci-dessus est de vous informer de la gravité du sujet qui n'est pas du tout ouvert au libre choix. Pour parler avec objectivité, les disciples de Feeney commettent un péché grave contre la Foi, même si ils ne s'en rendent pas compte. Cela explique que la Fraternité Saint Pie X ne permette aucun prosélytisme de cette erreur ni dans ses chapelles ni autour d'elles ni à l'égard de ses fidèles, pas même par le bouche-à-oreille ni par des fascicules à distribuer. Si nous étions dans un temps normal pour l'Eglise, Rome continuerait à agir avec autorité, en condamnant cette erreur et peut être en faisant une définition "de fide" à propos du baptême de sang et de désir. Si les disciples de Feeney choisissent de tirer parti de la confusion actuelle provoquée par la perte de l'autorité de l'Eglise, nous n'avons nous aucune excuse pour contribuer à cette confusion soit en fragilisant soit en manquant de clarté dans notre affirmation de l'enseignement de l'Eglise, tel qu'il se trouve dans le "Catéchisme du Concile de Trente".

Que Saint Joseph artisan nous aide à travailler à notre salut dans la crainte et le tremblement, et que la Sainte Mère nous place sous son manteau pour nous protéger de façon toute spéciale pendant ce mois ou abonde la grâce.

Avec l’assurance de mon dévouement en Jésus, Marie et Joseph

Abbé Peter R. Scott

lundi 16 mai 2016

Pie XII - Décret d'excommunication du Père Léonard Feeney

Texte publié sur le site internet Le Doctrinaire

Pie XII - Décret d'excommunication du Père Léonard Feeney 

DÉCRET DU SAINT-OFFICE EXCOMMUNIANTLE R. P. LEONARD FEENEY S. J.(13 février 1953) [i]

Il y a quelques années un groupe d'étudiants et d'étudiantes de l'Université de Harvard se réunissaient régulièrement au Centre d'accueil Saint-Benoît, à Boston, dont l'aumônier était le R. P. Leonard Feeney

Trois professeurs laïques furent exclus du collège des Pères Jésuites par décision du recteur, parce que professant sur la thèse « Hors de l'Eglise pas de salut » des doctrines erronées.

Mais bientôt après le Père Feeney prenait fait et cause pour ces professeurs et il les intégrait dans le corps professoral de son Centre et se rebellait ainsi contre son supérieur. L'archevêque de Boston, S. Excellence Mgr Cushing, se voyait obligé de condamner le Père Feeney et de lui enlever à partir du 1er janvier 1949 les pouvoirs d'entendre les confessions.

Une lettre du Saint-Office dénonçait l'hérésie du Père Feeney, mais celle-ci ne fut pas rendue publique au moment de sa publication en août 1949.

Aussi nous donnons ici le texte de cette lettre du Saint-Office du 8 août 1949.

Cette Suprême Sacrée Congrégation a suivi très attentivement le commencement et le cours de la sérieuse controverse, soulevée par certains associés du St. Benedict Center et du Boston College, concernant l'interprétation de la maxime : « Hors de l'Eglise point de salut ».

Après avoir examiné tous les documents nécessaires ou utiles sur ce sujet — entre autres le dossier envoyé par votre chancellerie, les recours et rapports où les associés duSt. Benedict Center exposent leurs opinions et leurs réclamations, et en outre beaucoup d'autres documents se rapportant à cette controverse recueillis par voie officielle, — la Sacrée Congrégation a acquis la certitude que cette malheureuse question a été soulevée parce que le principe « hors de l'Eglise point de salut » n'a pas été bien compris ni examiné et que la controverse s'est envenimée par suite d'un sérieux manquement à la discipline, provenant du fait que certains membres des associations mentionnées ont refusé respect et obéissance aux autorités légitimes.

En conséquence, les Eminentissimes et Révérendissimes Cardinaux de notre Suprême Congrégation ont décrété en session plénière, le mercredi 27 juillet 1949, et le Souverain Pontife, en l'audience du jeudi suivant 28 juillet 1949, a daigné approuver l'envoi des explications doctrinales, de l'invitation et des exhortations suivantes

Nous sommes obligés par la foi divine et catholique à croire toutes les choses que contient la Parole de Dieu, Ecriture ou Tradition, et que l'Eglise proposé à la foi comme divinement solennelle, mais encore par son magistère ordinaire et universel[ii].

Or, parmi les choses que l'Eglise a toujours prêchées et ne cessera pas d'enseigner, il y a aussi cette déclaration infaillible où il est dit qu'il n'y a pas de salut hors de l'Eglise.

Cependant, ce dogme doit s'entendre dans le sens que lui attribue l'Eglise elle-même. Le Sauveur, en effet, a confié l'explication des choses contenues dans le dépôt de la foi, non pas au jugement privé, mais à l'enseignement de l'autorité ecclésiastique.

Or, en premier lieu, l'Eglise enseigne qu'en cette matière il existe un mandat très strict de Jésus-Christ, car il a chargé explicitement ses apôtres d'enseigner à toutes les nations d'observer toutes les choses qu'il avait lui-même ordonnées[iii].

Le moindre de ces commandements n'est pas celui qui nous ordonne de nous incorporer par le Baptême au Corps mystique du Christ qui est l'Eglise, et de rester unis avec lui et avec son Vicaire par qui lui-même gouverne ici-bas son Eglise de façon visible.

C'est pourquoi nul ne se sauvera sachant que l'Église est d'institution divine par le Christ, il refuse malgré cela de se soumettre à elle ou se sépare de l'obédience du Pontife romain, Vicaire du Christ sur la terre.

Non seulement notre Sauveur a-t-il ordonné que tous les peuples entrent dans l'Eglise, il a aussi décrété que c'est là un moyen de salut sans lequel nul ne peut entrer dans le royaume éternel de la gloire.
Dans son infinie miséricorde, Dieu a voulu que, puisqu'il s'agissait des moyens de salut ordonnés à la fin ultime de l'homme non par nécessité intrinsèque, mais seulement par institution divine, leurs effets salutaires puissent également être obtenus dans certaines circonstances, lorsque ces moyens sont seulement objets de « désir » ou de « souhait ». Ce point est clairement établi au Concile de Trente aussi bien à propos du sacrement de Baptême qu'à propos de la Pénitence[iv].

Il faut en dire autant, à son plan, de l'Eglise en tant que moyen général de salut. C'est pourquoi, pour qu'une personne obtienne son salut éternel, il n'est pas toujours requis qu'elle soit de fait incorporée à l'Eglise à titre de membre, mais il faut lui être uni tout au moins par désir ou souhait.

Cependant, il n'est pas toujours nécessaire que ce souhait soit explicite comme dans le cas des catéchumènes. Lorsque quelqu'un est dans une ignorance invincible, Dieu accepte un désir implicite, ainsi appelé parce qu'il est inclus dans la bonne disposition de l'âme, par laquelle l'on désire conformer sa volonté à celle de Dieu.

Ces choses sont clairement exprimées dans la Lettre dogmatique publiée par le Souverain Pontife Pie XII, le 29 juin 1943, « sur le Corps mystique de Jésus-Christ »[v]. Dans cette Lettre, en effet, le Souverain Pontife distingue clairement ceux qui sont actuellement incorporés à l'Eglise comme membres et ceux qui lui sont unis par le désir seulement.

Parlant des membres qui forment ici-bas le Corps mystique, le même auguste Pontife dit: « Seuls font partie des membres de l'Eglise ceux qui ont reçu le Baptême de régénération et professent la vraie foi, qui, d'autre part, ne se sont pas pour leur malheur séparés de l'ensemble du Corps ou n'en ont pas été retranchés pour des fautes très graves par l'autorité légitime »[vi].
Vers la fin de la même Encyclique, invitant à l'unité, avec la plus grande affection, ceux qui n'appartiennent pas au corps de I'Eglise catholique, il mentionne ceux qui « par un certain désir et souhait inconscient, se trouvent ordonnés au Corps mystique du Rédempteur»[vii]. II ne les exclut aucunement du salut éternel, mais il affirme par ailleurs qu'ils se trouvent dans un état « où nul ne peut être sûr de son salut éternel »[viii], et même qu' « ils sont privés de tant et de si grands secours et faveurs célestes, dont on rte peut jouir que dans l'Eglise catholique »[ix].

Par ces paroles, le Pape condamne aussi bien ceux qui excluent du salut éternel les hommes qui ne sont unis à l’Eglise que par le désir implicite, que ceux qui affirment erronément que tous les hommes peuvent se sauver à titre égal dans toutes les religions[x].

Cependant, il ne faudrait pas croire que n'importe quelle sorte de désir d'entrer dans l'Eglise suffise pour le salut. Le désir par lequel quelqu'un adhère à l'Eglise doit être animé de charité parfaite. Un désir implicite ne peut pas non plus produire son effet si l'on ne possède pas la foi surnaturelle « car celui qui s'approche de Dieu doit croire qu'il existe et qu'il rémunère ceux qui le cherchent »[xi]. Le Concile de Trente déclare[xii] : « La foi est le principe du salut de l'homme, le fondement et la racine de toute justification. Sans elle, il est impossible de plaire à Dieu et de compter parmi ses enfants »[xiii].

Il est évident, d'après ce qui précède, que les idées proposées par le périodique From the Housetops (n. 3) comme l'enseignement authentique de l'Eglise catholique, sont loin de l'être et sont très dangereuses aussi bien pour ceux qui sont dans l'Eglise que pour ceux qui vivent en dehors d'elle

De cet exposé doctrinal découlent certaines conclusions touchant à la discipline et à la conduite que ne peuvent méconnaître ceux qui défendent avec vigueur la nécessité d'appartenir à la véritable Eglise et de se soumettre à l'autorité du Pontife romain et des évêques « que l'Esprit-Saint a désignés pour gouverner l'Eglise »[xiv].

C'est pourquoi il est inexplicable que le St. Benedict Center puisse prétendre être un groupe catholique et désirer être considéré comme tel et qu'en même temps il ne se conforme pas aux prescriptions des canons 1381 et 1382 du Code de droit canonique, et continue d'être une cause de discorde et de révolte contre l'autorité ecclésiastique, et de trouble pour beaucoup de consciences.

En outre, il est difficile de comprendre qu'un membre d'un Institut religieux, le P. Feeney, se présente comme « défenseur de la foi » et qu'en même temps il n'hésite pas à attaquer l'enseignement donné par les autorités légitimes et ne craigne même pas d'encourir les graves sanctions dont le menacent les sacrés canons pour les violations graves de ses devoirs de religieux, de prêtre et de simple membre de l'Eglise.

Enfin, il n'est pas prudent de tolérer que certains catholiques revendiquent pour eux-mêmes le droit de publier un périodique, dans l'intention d'y exposer des doctrines théologiques, sans la permission de l'autorité ecclésiastique compétente, que l'on appelle imprimatur et qui est prescrite par les sacrés canons.

Ceux, donc, qui s'exposent au grave danger de s'opposer à l'Eglise, doivent méditer sérieusement qu'une fois que « Rome a parlé », ils ne peuvent passer outre même pour des raisons de bonne foi. Leur lien à l'Eglise et leur devoir d'obéissance sont certainement plus stricts que pour ceux qui adhèrent à elle « seulement par un désir inconscient ». Qu'ils comprennent qu'ils sont les enfants de l'Eglise, affectueusement soutenus par elle avec le lait de la doctrine et les sacrements, et que, après avoir entendu la voix de leur Mère, ils ne peuvent donc pas être excusés d'ignorance coupable. Qu'ils comprennent que le principe suivant s'applique à eux sans restriction : « La soumission à l'Eglise catholique et au Souverain Pontife est nécessaire au salut».

Ce document était rendu public le 4 septembre 1952.

Le Père Feeney, au lieu de se soumettre, se révolta davantage et commença une campagne de violence contre les autorités religieuses. Le 25 octobre 1952, le Père fut mandé à Rome ; il refusa de s'y rendre ; après un dernier avertissement, il fut excommunié.

Il continue à occuper le Centre Saint-Benoît et a une centaine d'adeptes qui, au milieu de leurs prières, lancent des invectives aux autorités religieuses. Ils se nomment « Esclaves du Coeur Immaculé de Marie ».

Comme le prêtre Léonard Feeney, résidant à Boston (Saint Benedict Center), lequel à cause du grave refus d'obéissance à l'Autorité ecclésiastique avait été déjà suspendu « a divinis », nonobstant les avertissements réitérés et l'instante menace d'excommunication à encourir ipso facto, n'est pas venu à résipiscence, les Eminentissimes et Révérendissimes Pères préposés à la sauvegarde de la foi et des mœurs, dans la séance plénière du mercredi 4 février 1953, l'ont déclaré excommunié avec tous les effets de droit.

Et le jeudi 12 février 1953, Sa Sainteté Pie XII, Pape par la Providence de Dieu, a approuvé, confirmé le décret des Eminentissimes Pères et ordonné qu'il fût rendu public.

Voir pour plus d'information un site ami : Notre Dame des Anges


[i] D'après le texte latin des A. A. S., XXXXV, 1953, p. 100.
[ii] Denzinger, n.1792.
[iii] Matth., XXVIII, 19-20.
[iv] A. A. ., XXXV 1943, pp. 193 et s.
[v] Denzinger , n.797 et 807
[vi] Cf. Encyclique Mystici Corporis Christi.
[vii] Cf. Encyclique Mystici Corporis Christi.
[viii] Ibid.
[ix] Ibid.
[x] Cf. Pape Pie IX, Singulari quadam, Denzinger, n. 1641 s. ; Pie XI, Quanto conficiamur moerore, Denzinger, n. 1677.
[xi] Hébr., XI, 6.
[xii] Session VI, ch. VIII.
[xiii] Denzinger, n.801
[xiv] Act. XX, 28.