mardi 27 juin 2017

En Nord Bretagne, la communauté se consacre au Sacré-Coeur

A l'issue de la Messe, la communauté de la chapelle St Joseph s'est officiellement consacrée au Sacré Cœur. C'est Lui qui, désormais, présidera aux destinées de cette œuvre naissante. Puissent les fidèles correspondre généreusement aux demandes du Cœur du Sauveur et attirer sur le monde des grâces particulières. 

Divin Cœur de Jésus, prosternés devant vous, nous venons, nous fidèles de cette chapelle, vous offrir
l’hommage de nos adorations, de notre amour et de notre reconnaissance.

A la pensée de la charité incomparable que vous n’avez cessé de nous prodiguer de toute éternité, au souvenir du dénuement, des labeurs et des souffrances de votre vie sacrifiée pour nous sur la Croix , et chaque jour encore offerte au très saint Sacrement des autels, nous nous sentons tout humiliés et confus; humiliés de nos prévarications et de nos ingratitudes, confus de tant de bontés.

Agréez du moins qu’aujourd’hui nous vous offrions, ô divin Cœur de Jésus , un témoignage éclatant de reconnaissance, de fidélité et d’amour.

A cette fin, et quoique nous nous sentions souverainement indignes, nous nous consacrons tout entiers à votre Sacré-Cœur. Par cet acte public, nous vous consacrons cette chapelle et tous ceux qui viendront se mettre sous votre protection.

Nous déclarons ici vouloir désormais vous appartenir collectivement sans réserve comme sans retour.

A vous, ô Cœur de Jésus, nos corps et nos âmes, nos intelligences et nos volontés ! A vous nos biens, nos travaux, notre influence, et s’il le faut un jour, notre sang et notre vie !

A l’exemple des saints et en cette heure de ténèbres et d’épreuves pour vos serviteurs, nous nous réfugions dans la plaie sacrée de votre Cœur adorable !

Conservez, Seigneur, tous les fidèles de cette chapelle St Joseph dans la ferveur de la vie chrétienne ; protégez-les contre les embûches du siècle et de Satan ; comblez-les de vos plus saintes grâces !

O bon Jésus, daignez recevoir cette consécration que nous offrons à votre Sacré-Cœur, par les mains de notre patronne et Mère Marie l’immaculée ! Accordez-nous d’y rester fidèles jusqu’à la mort, d’en goûter les fruits durant l’éternité !

Ainsi soit-il !


lundi 26 juin 2017

Quelques prières pour monsieur l'abbé Picot


M. l’abbé Chazal nous informe que son confrère M. l’abbé Picot, qui exerce son ministère avec lui aux Philippines et en Asie, vient d’être atteint d’une fièvre typhoïde et n’a pu achever sa messe ce matin.

Nous sollicitons des prières pour lui, même si ses jours ne sont pas en danger. Prions aussi pour M. l’abbé Chazal, très courageux pour maintenir la fidélité, et pour les prêtres qui travaillent avec lui en Austrasie.

Mais l'abbé Chazal ne perd pas le moral : il déplore seulement le profil bas de la résistance intérieure à la fsspx : "J'ai l impression que les confrères de la résistance intérieure gigotent comme un zèbre dans les mâchoires d un crocodile... un peu pitoyable".
Prions pour tous les prêtres dans la tourmente.

Une reconnaissance canonique ne nous ouvrirait-elle pas un champ immense d’apostolat ?

La reconnaissance canonique des œuvres de Tradition passe inéluctablement par notre reconnaissance implicite du faux principe du pluralisme. Mais outre le problème du pluralisme, il y a celui des contacts qui s'établiraient entre le monde conciliaire et nous. D'où cette question : ces contacts ne seraient-ils pas une occasion de contamination de nos milieux ? Ou au contraire, ne seraient-ils pas l'ouverture d'un champ immense d'apostolat ?

Raisons en faveur d'une réponse positive : Il semble que oui, un champ immense d'apostolat s'ouvrirait devant nous.

Première raison

En effet, les sympathisants (prêtres, évêques, et même cardinaux) nous donneraient des églises et peut- être même confieraient un séminaire à nos soins. Ainsi nous pourrions participer, selon notre vocation, à l'élaboration d'une génération de prêtres pleins de foi et de zèle apostolique. Mais, actuellement, vu notre situation, la barrière canonique leur rend ces démarches impossibles.

Deuxième raison

Mgr Lefebvre a toujours eu en vue la conversion du pape et de la hiérarchie de l’Église. Or, pour le faire efficacement, nous devons avoir une place reconnue dans l’Église : c'est de ce seul endroit que nous pouvons convertir les autorités actuelles.

Troisième raison

Certes, le danger de contamination est grand, mais nous pouvons et devons y échapper, avec la grâce de Dieu. Souvenons-nous de la parabole de l'ivraie et du bon grain.

Avis en sens contraire 
 Cependant, le 9 septembre 1988, Mgr Lefebvre disait : « Si nous nous éloignons de ces gens-là, c'est absolument comme avec les personnes qui ont le SIDA. On n'a pas envie de l'attraper. Or, ils ont le SIDA spirituel, des maladies contagieuses. Si on veut garder la santé, il ne faut pas aller avec eux ». (Conférence à Ecône, 9 septembre 1988, cité dans Fideliter 66, p. 28)

Le 11 juin 1988, à Flavigny, s'adressant aux séminaristes : « Surtout s’il y avait un arrangement [avec Rome], nous serions envahis par quantité de monde : "Maintenant que vous avez la Tradition et êtes reconnus par Rome, on va venir chez vous". Il y a quantité de gens qui vont garder l'esprit moderne et libéral, mais qui viendront chez nous parce que cela leur fera plaisir d'assister de temps en temps à une cérémonie traditionnelle, d'avoir des contacts avec les traditionalistes. Et cela va être très dangereux pour nos milieux. Si nous sommes envahis par ce monde-là, que va devenir la Tradition ? Petit à petit, il va y avoir une espèce d'osmose qui va se produire, une espèce de consensus. « Oh, après tout la nouvelle messe ce n'est pas si mal que ça, il ne faut pas exagérer !" Tout doucement, tout doucement on va finir par ne plus voir la distinction entre le libéralisme et la Tradition. C'est très dangereux. » (Fideliter 68, p. 23-24)

Dans une lettre du 29 janvier 1989, Mgr Lefebvre a voulu donner quelques éclaircissements sur cette conférence de Flavigny : « Mon désir était de faire part aux séminaristes de mes appréhensions au sujet d'influences dangereuses pour le combat que nous menons en faveur de la foi catholique. Le combat demande une vigilance continuelle pour nous protéger contre les erreurs modernistes et conciliaires. [...] Je souhaitais mettre en garde les séminaristes contre ces influences qui risqueraient de diviser les Traditionalistes.» (Ibid., p. 24-25)

Enfin, dans une lettre au pape, il écrivait : « Seul un milieu entièrement dégagé des erreurs modernes et des mœurs modernes peut permettre le renouveau de l’Église Ce milieu est celui qu'ont visité le cardinal Gagnon et Mgr Perl, milieu „ formé de familles profondément chrétiennes, ayant de nombreux enfants, et d’où proviennent de nombreuses et excellentes vocations. » (Lettre au pape, 20 mai 1988 dans Fideliter 59, p. 63)

Réponse de fond

dimanche 25 juin 2017

Fatima Primordial – II

Kyrie eleison QXIX (24 juin 2017)

A Fatima des clercs font-ils toujours la guerre ?

Satan sera vaincu comme il le fut naguère ! 



La semaine dernière, ce Commentaire a affirmé qu’il aurait suffi que l’Église et le monde tiennent compte du grand message que Notre Dame avait délivré aux trois enfants de Fatima en 1917 au Portugal, pour que le monde échappe au désastre matériel de la seconde guerre mondiale et que l’Église évite le désastre spirituel encore plus grand du Concile Vatican II. Mais, alors que Notre-Dame souhaitait que la troisième partie du Secret, révélé aux enfants en 1917, fût révélée au monde au plus tard en 1960, les clercs, cette année-là, ont préféré tenir caché le texte du Secret, fort probablement parce qu’il condamnait à l’avance le Concile désastreux que ces hommes d’Église appelaient pourtant de leurs vœux. Depuis, les mêmes responsables Conciliaires n’ont cessé de faire la guerre à Fatima, afin d’échapper à la condamnation que porte le Secret.

Cependant, les fidèles catholiques qui connaissaient l’existence du « Troisième Secret », voulaient savoir en quoi il consistait. Au cours des 40 années qui suivirent, certains détails de son contenu ont été divulgués ici et là ; mais les travaux du père Nicholas Gruner furent la principale cause de la montée en pression pour qu’on en fît la publication. C’est pourquoi, en 2000, les ecclésiastiques de Rome en charge de la question firent un effort tout particulier pour enterrer Fatima une fois pour toutes. En tant que chef de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, le Cardinal Ratzinger publia un texte qu’il prétendit être le Troisième Secret. Hélas pour lui, les experts de Fatima ont immédiatement repéré de sérieuses divergences entre le texte du cardinal et ce que l’on savait déjà du véritable Troisième Secret dont on attendait la publication depuis 1960. Ils soupçonnèrent ainsi que le véritable Troisième Secret était encore enfermé à l’intérieur du Vatican.

Un fait est venu par la suite étayer ces soupçons. En effet, lors de cette même année 2000, le Cardinal lui-même a fait au Dr Ingo Dollinger, un de ses amis personnels (et saint prêtre) l’aveu suivant : "Ce que nous avons publié n’était pas le secret dans son entier. Nous avons agi sur ordre". Le Dr Dollinger mettra à profit les années suivantes pour raconter à de nombreux prêtres, séminaristes et laïcs, l’aveu que lui avait fait le Cardinal. Il y a peu, le Docteur confirmait encore cette histoire, et le 16 mai 2016, il est même allé jusqu’à donner l’autorisation d’en faire état publiquement. Mais la vérité sur le Troisième Secret n’avait pas le droit d’être proclamée. Cf. sur internet le lien : onepeterfive.​com/​confirmation-father-dollingers-claim-cardinal-ratzinger-fatima. Peu de jours après (21 mai), le Vatican pub liait un communiqué de presse selon lequel Benoît XVI, l’ancien cardinal Ratzinger, affirmait qu’il n’avait jamais parlé de Fatima au docteur Dollinger, et que le Troisième Secret avait bien été rendu public dans son entier ! A l’évidence, la Rome conciliaire ne reculera devant rien pour étouffer Fatima, mais Fatima ne se laissera pas étouffer.

Allez par Internet sur : onepeterfive.​com/​chief-exorcist-father-amorth-padre-pio-knew-the-third-secret. Vous pourrez voir le détail d’une interview donnée en 2011 par le célèbre exorciste de Rome (mais non Conciliaire), le père Gabriel Amorth. Il voulait que son interview ne soit publiée qu’après sa mort, et il est mort l’année dernière. Le père Amorth a connu Padre Pio pendant 26 ans. L’intervieweur demanda au père Amorth si, dans une conversation tenue avec Padre Pio vers 1960, celui-ci lui aur ait dit que le Troisième Secret concernait la perte de foi dans l’Église. Padre Pio répondit, très peiné : « Vous savez, Gabriele ! Satan s’est introduit dans le sein de l’Église et, dans très peu de temps, il gouvernera une fausse Église “.

Plus récemment encore, c’est au tour du courageux Cardinal Burke d’entrer dans la mêlée au nom de Notre-Dame de Fatima. Il est l’un des quatre cardinaux qui, au début de l’année, ont formulé de sérieuses objections contre Amoris Laetitia, le document papal sur le mariage et la famille. Le 19 mai dernier, à Rome, lors d’une réunion du Forum de la Vie, il a appelé les catholiques à « travailler pour la Consécration de la Russie au Cœur Immaculée de Marie ». Il a admis que Jean-Paul II, en 1984, avait fait une consécration du monde. Mais “une fois encore, nous entendons l’appel de Notre-Dame de Fatima à consacrer la Russie à son Cœur Immaculé, conformément à ses instructions explicites”. Le Cardinal a parfaitement raison. Fasse le Ciel que, lui au moins, ne soit jamais contraint de ravaler ses paroles !

Kyrie eleison.

vendredi 23 juin 2017

Il nous faut des prêtres fidèles et résistants !

Si le mouvement d'apostasie se répand dans toute la société, c'est en raison de la démission des prêtres dans le grand combat qu'ils ont à mener pour maintenir l'esprit surnaturel dans les âmes. Le ralliement canonique à la Rome de François fait partie du plan d'apostasie. Seuls des prêtres selon l'esprit de Jésus-Christ seront les digues qui arrêteront les flots de l'apostasie. Voici ce que nous enseigne le RP Calmel (Le prêtre et la révolution in Itinéraire) :

Le prêtre selon l'esprit du monde

Par instinct de domination, ou par manque de foi dans sa dignité, ou pour se tromper lui-même sur les réclamations d’un vide intérieur qui seraient comblées certes par le ministère, car ce ministère est proprement mystique – mais c’est justement pourquoi il l’a pris en dégoût – bref parce qu’il n’aime pas le Seigneur dont il est le ministre, le prêtre mondain s’est fait le complice du César moderne. Sans lui que ferait, que pourrait faire César ? Comment entreprendre sa manœuvre prodi­gieuse, la plus abominable de toutes : non pas rejeter l’Évangile mais essayer de persuader que l’Évangile coïncide avec le monde ?

Ainsi la décomposition de la cité est aidée considé­rablement par la trahison des prêtres. De façon inverse, le relèvement ne peut s’accomplir sans la fidélité des prêtres. Non parce qu’ils auront fait du salut de la cité leur préoccupation première, mais parce qu’ils auront voulu, selon toutes ses exigences, leur mise à part à cause de Dieu, leur séparation du monde et des choses profanes, enfin la perfection de leur état sacerdotal : célébrer la Messe, donner les sacrements avec toute la sainteté possible, annoncer hardiment la foi des Apôtres. Ils obtiendront ainsi par surcroît à la cité terrestre de retrouver les lois de l’honneur chrétien, en finir avec le faux messianisme, et non pas tenter  de faire dispa­raître la pauvreté ou la douleur mais accueillir avec piété les affligés et les pauvres. [....]

Le prêtre selon Jésus-Christ 

Le prêtre fidèle est la première digue, et au fond la seule infran­chissable, où vienne se briser la prétention de César à remplacer le vrai Dieu. Le prêtre fidèle par la vertu de l’Évangile qu’il transmet selon l’Église, par l’efficacité du sacrifice qu’il offre dans une liturgie pure est la réfutation invincible des allégations des faux-prophè­tes : « César, c’est déjà Dieu ; le développement du mon­de, c’est déjà l’éternité ; les nouveaux horizons que contemple César ne nous effraient pas du tout, car c’était déjà les nôtres, mais nous ne l’avions pas encore com­pris. »

Le prêtre fidèle est la réfutation vivante de tous ces mensonges officiels, parfois des mensonges en armes, parce qu’il est le ministre de l’Église sainte et infaillible ; tiré du milieu des chrétiens, il est ordonné aux choses de Dieu : offrir le Saint-Sacrifice, prêcher, donner les sacrements. Sans illusion au sujet du monde et de César, de leurs astuces et de leurs roueries, il ne doute pas que si le monde a reçu le Seigneur, il recevra son ministre, et s’il a persécuté son Seigneur, comment lui-même se­rait-il mieux traité ? Accomplissant l’œuvre propre de l’Église, il favorise de surcroît la restauration d’une cité juste, d’une cité selon les lois de l’honneur chrétien. Il est l’humble serviteur de la Mère immaculée de l’uni­que Prêtre : Celle qui écrase la tête du Serpent et qui est victorieuse de toutes les batailles de Dieu.

Epuration : l'abbé Rousseau


Dans Apostol qui sortira en juillet et qui se trouve déjà sur La Porte Latine, voici ce que l’abbé Rousseau écrit :

« ...Avant d’achever ces mots, je vous fais part, bien chers fidèles, de mon départ prochain du Prieuré. Ce furent deux années de beau ministère paroissial et scolaire parmi vous. Je vous remercie pour les preuves de confiance et d’amitié que vous m’avez accordées jusqu’à ce jour inclus. Vous vous rappelez des circonstances délicates dans lesquelles je suis arrivé, fin avril 2015. Avec la grâce de Dieu, le bateau n’a pas coulé. A présent... je viens de recevoir une nouvelle feuille de route : ce sera Bailly, près de Versailles. Votre prochain prieur sera l’abbé Mavel. Il arrive des Antilles… »

En public, voilà ce que dit l'abbé. Mais d'autre part, nous savons que l'abbé a expliqué à des fidèles que cela faisait suite à la lecture de la lettre des Doyens.
Et pour asseoir sa subversion, Menzingen nomme de jeunes prêtres qui ne seront pas en mesure de s'opposer à ses manœuvres.

mercredi 21 juin 2017

La dure réalité d'une société subvertie - les solutions (fin de la partie II)

Les actions à mener

La première partie et les annexes ont exposé la gravité  du problème qui se pose aux fidèles. Ceux-ci ont pu observer ce problème sous différents angles.
Ils ont pu considérer les nombreux obstacles à l’action dans le début de la partie II.

A qui s’adresse cette dernière section ?

Cette dernière section s’adresse à ceux qui ne veulent pas  laisser le Supérieur de la FSSPX livrer la Fraternité à la merci des papes conciliaires et des « pharisiens ».
Elle s’adresse à ceux qui veulent vivre dans la Foi, la Charité et la vertu de Prudence surnaturelle.
Elle s’adresse à des âmes mues par le désir de vivre dans la justice : désir d’être dans la vérité quoiqu'il en coûte et quelque soit notre condition. Désir de fuir l'équivoque et le silence. Désir d’assurer le chemin du Ciel à ses ouailles ou à ses enfants.
Elle s’adresse donc à des âmes qui ont le sens de l'honneur. Comment pourraient-elles accepter d’être prises en otage et devenir des instruments actifs ou/et passifs du ralliement ? Comment pourraient-elles dormir sur leurs deux oreilles alors que d’autres fidèles et prêtres prennent des coups ?
Elles s’adresse à des âmes mues par la vertu de force, parce que ça ne sera pas facile : bienvenue dans la caste des doux entêtés, comme Mgr Lefebvre.

Mesures immédiates

- la vie surnaturelle et la formation. Nous avons remarqué que ces deux éléments, essentiels, régulièrement rappelés par des prêtres et des fidèles réfractaires dans la FSSPX, sont mal compris :  ils sont régulièrement des occasions d’être plus « fervents », plus « savants » tout en étant plus inactifs ! Il y a un abus de biens divins. Comme un compromis frauduleux du type : je monnaie ma paresse contre la difficulté de faire des prières en plus et d’obtenir des connaissances supplémentaires. Ce n’est pas ce qui est demandé. Redisons-le pourtant : vie de la grâce et formation sont essentielles.
La formation et la prière sont normalement faites pour nous maintenir dans la fidélité, ici et maintenant et non pas pour que cette fidélité revienne un jour. La prière nous éclaire sur le présent, sur la crise, sur la volonté divine au jour le jour. La prière et la formation accompagnent celui qui est prudent, c'est-à-dire celui qui pose des actes. Elles lui permettent de justifier de sa foi et de ses décisions auprès des incrédules et des imprudents (Saint Pierre : « Il faut être en mesure de répondre de sa Foi »).
Donc priez, formez-vous, mais agissez dans le même instant. Sinon il y a une incohérence.


- prendre contact et se déplacer. Nous allons éliminer une fausse solution tout de suite. Lire un article sur ce site ou un autre, ce n’est pas prendre contact. C’est bien mais ce n’est pas prendre contact.
Prendre contact, c’est aller sur ce site, lire, se convaincre qu’il est hautement prudent d’agir, regarder l’adresse de courriel en bas de la page, resistancecatholique2@gmail.com, cliquer, écrire. Venez et voyez, personne ne vous fera du mal. En plus nous sommes des humains taillés sur le modèle ordinaire…
Vous pouvez trouver ici et ici une liste de lieux de Messes, de responsables, des adresses et d'autres sites.
Et les courageux se déplaceront. Nous voulons dire ceux qui pensent à rester dans l’exigence de l’amitié divine, pour eux et pour ceux qui leur sont confiés.
Les premiers courageux rejoindront les groupes déjà existants. Ils en créeront peut-être d’autres par la suite. Ce que nous allons voir à propos des

mesures dans la durée.

- se faire apôtre de la fidélité. Soutenez les prêtres et les fidèles réfractaires, parlez-leur, écrivez-leur, mais pour les engager à créer un noyau solide hors FSSPX. Pas pour rester au chaud dans une structure pourrissante.
Nous pensons qu’il est lieu ici de répondre à l’objection comme quoi il n’y a pas d’accord. C’est une réponse que les accordistes et même des protestataires modérés vous feront. Cette objection n’a pas de consistance. Tous ceux qui ont l’expérience des négociations, surtout quand l’enjeu est important, savent que le processus engage déjà. En l'occurrence, le processus est plus grave que le fait même de l'accord, ce dernier ne fera qu’achever le processus. Nous en voulons pour preuves tous les départs, toutes les protestations, toutes les sanctions. Si la FSSPX n’était pas rentré dans un processus de transformation profonde rien de tout cela ne serait arrivé. Il faut donc se rendre compte qu'on est dans un processus et le casser.  Pour donner une image : un accord direct, c’est trahir en ouvrant les portes de la cité. Les mesures successives de rapprochement sont une ouverture petit-à-petit des portes, centimètre par centimètre, cela s’appelle aussi une trahison. Et ce processus à petits pas qui endort tout le monde est une trahison pire en définitive.
Alors il n’y a plus à hésiter à se faire apôtre de la fidélité.

- commencer à constituer un noyau solide, convaincu, se retrouvant  pour prier, parler, se soutenir et se conforter. D’où l’intérêt d’être passé par l’étape précédente et d’avoir convaincu d’autres de le faire.
Si vous avez un prêtre avec vous les secours sacramentels vous seront régulièrement assurés par ce prêtre. Vous pourrez alors constituer les bases d’un bastion de résistance « grand luxe » si vous nous passez l’expression.
S’il se trouve que vous n’avez pas de prêtre, il va falloir partir à la recherche de l’un d’entre eux, d’un lieu de culte.
Et là se pose une grande question : et si le prêtre ne peut pas venir un dimanche ou l’autre ? Formulé autrement : faut-il avoir sa messe tous les dimanches en navigant dans le délitement mortel de la FSSPX, ou faut-il parfois être privé de messe ? Cela dépasse l’entendement d’un certain nombre, mais Mgr Lefebvre vous répondrait certainement qu’il n’y a aucun problème à ne pas participer à ce qui représente un danger pour la foi et qu’il n’y a pas de faute à être privé de messe dans certaines circonstances. Le saint évêque a gravement déconseillé d’entendre la nouvelle messe, puis la messe des ralliés et n’hésiterait pas à le faire actuellement pour les messes de sa FSSPX tombée un état de mise en danger grave de la foi.
Certains, plus soucieux de sacrements que de ce qui est exigé pour la fidélité au Christ, ne nous suivront pas.
D’autres s’arrêteront par lassitude d’être traités en parias ; ils leur faut une belle église… mais qu’ils se souviennent de la priorité entre les bâtiments et la foi (saint Athanase).
D’autres enfin ne comprendront tout simplement pas ce qu’ils prendront pour de l’imprudence ou de l’impiété : ils préféreront suivre la conduite de beaucoup en 1969 avec la nouvelle messe, ou celle des fidèles des nombreux instituts ralliés. Qu’ils voient la fin à suivre et évitent un mortel suivisme.
Plutôt que de penser tout de suite à déménager, sauf solitude totale, il faut faire des petits groupes.
Le but est de construire des bastions solides selon ce qu’avait entrevu le Père Calmel.
C’est au sein de ces bastions que la prière, la formation et le déploiement des activités paroissiales prendront leur sens.

- les écoles.  L'éducation est d'abord une question de famille et d'état d'esprit familial. La crise nous rappelle que les parents sont les premiers responsables de leurs enfants. 
- des évêques fidèles, des séminaires déjà remplis vous attendent. 

- tout ceci pour conduire à un apostolat sans compromis
Certains ont fait cette objection : «  la résistance n’a pas de développement propres, sauf à multiplier les évêques, et cherche à « faire son beurre » en dépouillant la FSSPX ».
La réalité est que la FSPPX fraude les âmes des bons catholiques qui la suivent. Ces âmes se retrouvent au contact de libéraux triomphants. Les bons catholiques doivent donc logiquement, tôt ou tard, se retrouver hors de la FSSPX.
Quant à la résistance, son but est d’attirer des âmes qui y voient la vérité catholique sans compromis. Actuellement les bonnes âmes qui se convertissent pensent et croient encore trouver dans la FSSPX l'arche de salut et ne connaissent pas trop la résistance si ce n'est que par les critiques de la FSSPX. La résistance n’a, quant à elle, pas attendu pour voir en son sein des nouveaux convertis.

Conclusion
Priez et agissez, agissez et priez, cessez de remettre au lendemain.
Cette partie n’a pas visé à l’exhaustivité. Si certains points vous ont paru négligés, revenez au début : agissez, prenez contact !

 Vous pouvez trouver ici et ici une liste de lieux de Messes, de responsables, des adresses et d'autres sites. 

Que Dieu nous bénisse ! Que sa sainte Mère nous inspire la bonne action !





lundi 19 juin 2017

Séjour itinérant de jeunes gens dans le Tyrol

Vous connaissez des jeunes gens qui ne savent pas que faire cet été ? Vous craignez que vos enfants s'ennuient cet été ? Vous cherchez un camp dynamique, sérieux, spirituel : inscrivez-vous au camp des Amis du Sacré Cœur qui se déroule cette année dans le Tyrol. 

L'aumônerie est également assurée tout au long du camp.


Contact pour de plus amples informations :
tél : 06 01 79 36 80
ajca@laposte.net




Fatima Primordial – I

Kyrie Eleison DXVIII (17 juin 2017)

Le monde est désaxé – Le destin montre-il sa malveillance ?

Obéissez à la Mère de Dieu. Les ténèbres deviendront lumière de clémence


Il y a des catholiques qui n’ont pas encore compris l’importance des apparitions et des messages de Notre-Dame adressés aux trois enfants de Fatima en 1917, au Portugal ; pas plus que des autres apparitions et messages reçus par Sœur Lucie des années plus tard. Et pourtant, l’Église n’a-t-elle pas officiellement reconnu en 1931 l’intervention de Notre-Dame au Portugal ? Notre-Dame n’en a-t-elle pas elle-même souligné la grande importance ? Voici le texte exact de la deuxième partie du Secret de Fatima officiellement reconnu par l’Église ; texte bien connu de nombreux catholiques, mais dont tous les hommes vivants sur cette terre doivent comprendre l’importance, ainsi que le soulignent les mots ci-après en caractère gras :—

Vous avez vu l’enfer où vont les âmes des pauvres pécheurs. Pour les sauver, Dieu veut établir dans le monde la Dévotion à mon Cœur Immaculé. Si l’on fait ce que je vais vous dire, beaucoup d’âmes se sauveront et l’on aura la paix. La guerre va se terminer. Mais si l’on ne cesse d’offenser Dieu, sous le règne de Pie XI, il en commencera une autre pire encore. Quand vous verrez une nuit illuminée par une lumière inconnue, sachez que c’est le grand signe que Dieu vous donne qu’Il va punir le monde de ses crimes par le moyen de la guerre, de la famine et des persécutions contre l’Église et le Saint-Père. »

« Pour empêcher cela je viendrai demander la Consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé et la Communion Réparatrice des premiers samedis du mois. Si l’on écoute mes demandes, la Russie se convertira et l’on aura la paix. Sinon elle répandra ses erreurs dans le monde entier, provoquant des guerres et des persécutions contre l’Église. Les bons seront martyrisés, le Saint-Père aura beaucoup à souffrir, plusieurs nations seront anéanties. [ . . . ] « A la fin mon Cœur Immaculé triomphera. Le Saint-Père me consacrera la Russie qui se convertira, et il sera donné au monde un certain temps de paix. »


Notre-Dame parlait en 1917. « La guerre » mentionnée au début du texte était la première guerre mondiale (1914–1918), et « la guerre pire encore » désignait la seconde guerre mondiale (1939–1945) qui n’aurait pas eu lieu si tous les catholiques du monde, à commencer par le pape, avaient écouté Notre-Dame à Fatima. “Pour empêcher cela”, la Vierge est apparue en 1925 à Sœur Lucie, comme elle l’avait promis en 1917, pour demander la Communion réparatrice des premiers samedis du mois et en 1929 elle est apparue de nouveau à Sœur Lucie pour demander la Consécration de la Russie. Les catholiques, dans leur ensemble, et les ecclésiastiques en particulier n’y ont accordé que peu d’attention. C’est pourquoi, “la nuit illuminée par une lumière inconnue”, prophétisée en 1917 par Notre-Dame, s’est manifestée dans la nuit du 25 janvier 1938 sous la forme d’une incroyable lueur rouge visible dans le ciel de toute l’Europe. En septembre 1939, éclatait la seconde guerre mondiale, entraînant ses 66 millions de morts.

Alors, Fatima n’aurait pas d’importance ? Si l’on avait écouté la Sainte Vierge, nous aurions pu être préservés de la seconde guerre mondiale. Mais, qui plus est, nous aurions pu être sauvés du Concile Vatican II (1962–1965). Encore en 2017, Fatima pourrait nous sauver des conséquences désastreuses de ce Concile, si seulement assez de catholiques se réveillaient et faisaient ce que Notre-Dame a demandé.

Dans la citation ci-dessus, à la place des points de suspensions entre “anéantis” et “À la fin”, se situe ce que l’on connaît comme le « troisième secret » de Fatima, mais qui est en fait la troisième partie du seul et unique secret. Not re Dame a déclaré que ce texte devait être révélé au plus tard en 1960, si Sœur Lucie ne mourait pas avant. Mais il n’a toujours pas été publié, très probablement parce qu’il y est dit que le Ciel condamnait, dans son essence même, le prochain Concile qui devait avoir lieu. Mais les ecclésiastiques aveugles, accrochés à leur projet chéri du Concile imminent, ont osé affirmer que Notre-Dame avait dit que le secret pouvait être publié à partir de 1960. Mensonge éhonté s’il y en a. En fait, si seulement les ecclésiastiques avaient écouté Notre-Dame, Fatima aurait pu conjurer l’impiété de l’homme du XXe siècle, et protéger non seulement le monde mais également l’Église. Comment penser que Fatima serait sans importance ?

Chers lecteurs, priez le Saint Rosaire et pratiquez la Dévotion des Premiers Samedis du mois comme l’a demandé Notre-Dame de Fatima. Lorsque nous serons suffisamment nombreux à écouter la Sainte Vierge, a lors l’Église et le monde recommenceront à tourner rond.

Kyrie eleison.

samedi 17 juin 2017

Les trahisons épiscopales

S.E. Mgr Jean-Michel Faure nous fait part de sa réaction au sujet d'une lamentable trahison de l'évêque de Grenade. Cette ville fut le symbole de la victoire de la Reconquista espagnole contre l'islam. Elle est aujourd'hui livrée à l'ennemi . D'un côté un évêque suisse livre la fsspx à la communauté organisée" et à la Rome conciliaire ( cf l'émission conflict zone) et d'un autre, les chrétiens sont livrés à l'islam conquérant.

La mairie de Grenade, qui est maintenant gouvernée par le Parti Socialiste, a cédé la Plaza del Triunfo (Place du Triomphe), qui est un endroit très important de dévotion a la Très Sainte Vierge -il y a une grande image de la Vierge-, à des groupes musulmans pour tenir une prière de masse en raison du Ramadan. La prière musulmane massive eut lieu sous l'image de la Vierge.


Certains groupes de catholiques de la ville ont organisé un chapelet de réparation après cette prière musulmane, et l'archevêque de Grenade, Mgr. Javier Martínez, a retiré son autorisation pour ce chapelet de réparation en disant que "la liberté religieuse est un bien suprême que l'Église défend et protège en face de tous les obstacles qu'on peut opposer", et que "les chrétiens ne font pas de réparations pour les prières des fidèles d'autres confessions religieuses". Mgr. Martínez a ajouté que "l'initiative de convoquer ce chapelet n'est pas de l'Église et elle n'est pas autorisée, ni elle n'est pas prise en charge par l'autorité ecclésiale".

En plus, la mairie socialiste a financé toutes les affiches et la publicité du Ramadan islamique, qui ont été distribuées partout dans la ville, avec le silence de l'Archevêché.

Une des informations originales (en langue espagnole):
http://www.eldiario.es/andalucia/granada/Iglesia-defiende-libertad-religiosa-Granada_0_654434874.html

La fête continue et n'est pas prête de s'arrêter

Un de nos lecteurs nous envoie l'information suivante :
« Le trinitaire est le bulletin mensuel du prieuré d'Etcharry. 

Pour le mois de juin, M l' abbé Aldalur a voulu publier une étude sur la prélature personnelle qui devait être exposée sur trois numéros. 

Malheureusement, la semaine dernière, il s' est absenté trois jours pour prêcher une retraite de préparation à la communion solennelle à des élèves et une personne (de la communauté ou du corps professoral) a profité de cette absence pour faire remonter à Suresnes le contenu de cette étude. 

Lorsqu'il est rentré au prieuré, Le trinitaire du mois de juin, qui été publié mais pas distribué, avait été censuré et les fidèles d'Etcharry ont lu, à la place, le texte "tels que nous sommes" de M l' abbé Bouchacourt.
Les bulletins originaux ont disparu...[...]»

mercredi 14 juin 2017

Comment détruire un prêtre en une ... mutation

La mutation-sanction de M l'abbé de la Rocque vient d'être annoncée. Il doit se rendre aux Philippines. Cette très lourde sanction révèle  la volonté pertinace des supérieurs de l'actuelle fsspx  d'arriver à une prélature avec François.  Prions pour que l'abbé de la Rocque ait le courage de rejoindre M l'abbé Chazal et la Compagnie de Marie .

Voici quelques commentaires : 
Mikaël (http://resistance.vraiforum.com/t280-Comment-d-truire-un-pr-tre-par-une-petite-mutation.htm)  Nous venons d'apprendre que l'abbé de la Rocque est "muté" aux philippines. Soit au plus court à 11.106,64 km de Paris.
Il aura donc toutes les peines à maintenir un contact avec les "méchants antilibéraux français qui ne veulent pas du ralliement à la Rome de François".
Pour plus de sécurité, ll n'est pas nommé prieur de Manille mais Il est nommé à Davao, annexe de Manille, dans le Sud Est des Philippines (essayez de trouver ce trou sur une carte !)
Mais ce n'est pas tout ..Il lui faudra apprendre le Cebuano pour s’entretenir avec 75 % des habitants du lieu où il est nommé, et pour les autres habitants, le Tagalog, le Hiligaynon et le Bagiboo !

Quel prêtre d'un certain âge pourrait supporter un tel changement ? L'abbé de la Rocque est certes encore assez jeune et souple pour pouvoir supporter un tel traumatisme.

Mais un prêtre de 60 ans ou de 70 ans ?

Cette sanction est donc un avertissement (aux anciens surtout) pour tous ceux qui seraient tentés de résister d'une façon ou l'autre à la politique de ralliement de Mgr Fellay.
Ou celui-ci  : 
 Rita : Il rejoint donc le district d'Asie. En étudiant le fil concernant l'état d'esprit de ce district face au ralliement, l'abbé de La Rocque a tout loisir pour adapter son discours à l'esprit régnant en ces lieux : il n'a pas seulement à apprendre des langues, il lui faut apprendre à penser comme ses supérieurs ... C'est la leçon de ces événements ! 
http://resistance.vraiforum.com/t273-unit-de-foi-avec-le-pape-fran-ois-et-reconnaissance-canoniq.htm

Monsieur l'abbé, n'y a-t-il pas plus utile à faire pour étendre le règne de Dieu et sauver les âmes ? C'est un véritable lavage de cerveau que vous allez subir. Et pendant que vous apprendrez les langues et ferez taire vos scrupules pour entrer dans l'état d'esprit du district, que deviendront les bonnes âmes que vous avez eu le courage d'avertir du danger à Paris ?

 Un ami de reconquista nous écrit ceci :
M. l'abbé de La Rocque serait nommé au fin fond des Philippines, à plus de 11 000 km de Paris, à Davao, dans la grande île de Mindanao au sud de l'archipel, un secteur qui est depuis des années plus ou moins sous la loi martiale en raison de l'insurrection musulmane qui ressurgit régulièrement et qui s'affilie aujourd'hui à Daesh.

Le site du District d'Asie, dont le supérieur est M. l'abbé Karl Stehlin, vient de faire paraître, avec l'autorisation de Menzingen, un long article essayant de montrer que ceux qui sont opposés à une reconnaissance par la Rome conciliaire sont dans l'erreur.

Sans doute, M. l'abbé de La Rocque (48 ans) prendra-t-il cela avec soumission et optimisme : il va non seulement devoir réviser son Anglais, mais surtout apprendre le Cebuano et le Tagalog, entre autres dialectes, s'il veut confesser et prêcher. C'est ce qu'a fait M. l'abbé Tim Pfeiffer (frère de M. l'abbé Joe Pfeiffer), qui est aussi en poste à Davao sous haute surveillance. Mais c'est un ancien missionnaire des Indes, très spartiate, optimiste lui aussi, et du même âge : 47 ans.

Cependant, à bientôt 60 ans, M. l'abbé Scott (un médecin, ancien Supérieur du District des États-Unis) moisit depuis des années dans un trou au Zimbabwe pour déviationnisme idéologique.
L'actuelle fsspx ne serait elle pas devenue une vaste prison mondiale de résistants ? A suivre...


 

mardi 13 juin 2017

Quelles sont les cibles du pape François ?

 L'analyse suivante n'est pas dépourvue d'intérêt même si elle a ses limites (L'auteur ne voit pas que le pape Benoît XVI est tout autant moderniste que François même si son modernisme est plus teinté de conservatisme). Mais il n'est pas mauvais de relever jusqu'où l'orgueil moderniste peut conduire le clergé catholique, pape compris. 

Homélies du matin, fragments de jésuitisme moderniste https://cronicasdepapafrancisco.wordpress.com/2017/05/31/omelie-del-mattino-schegge-del-gesuitismo-modernista/   31 mai 2017.                                                         

* * *

Qui sont les «cibles» du pape François dans ses homélies matinales à Sainte Marthe?

L'homélie du 30 mai du pape François à Sainte Marthe (cf. fr.zenit.org) a fait grand bruit. Diverses, les interprétations, diverses, les hypothèses, unanimes les doutes et le sentiment de scandale.

Tout cela, à dire vrai, n'est plus une nouveauté. Ce qui est nouveau, c'est la méthode du Pape qui a transformé la messe du matin, qui devrait être célébrée dans l'intimité avec le Christ pour commencer au mieux la journée, en une scène d'où il lance - quotidiennement - un anathème contre des personnes non identifiées. Au point que le tabernacle est mis «de côté» et au centre, il n'y a plus l'Eucharistie, mais la parole du Pape, ce Pape qui par ailleurs aime beaucoup s'auto-citer et réinterpréter les Écritures selon l'anathème qu'il va lancer et à qui il va le lancer.

Une bonne façon de lire ces homélies matinales, sans se laisser conditionner par les pires frustrations, étant de se poser à soi-même les questions épineuses que le Pape propose en guise de réflexion sur les Lectures du jour, pour un bon examen de conscience, on peut dire aussi que la chaire de Sainte Marthe, est devenue la «tribune» d'où le pape François aime se dresser tous les matins pour lancer foudre et éclairs contre ceux qui ne pensent pas comme lui!

Dit en un mot: est-il vraiment crédible que le pape François s'en soit pris à Benoît XVI dans son homélie du 30 mai [Le vrai pasteur sait prendre congé]? Quelqu'un a suggéré que Bergoglio n'avait pas digéré la magnifique préface de Benoît XVI au livre du Cardinal Sarah en défense de l'Eucharistie et de la saine Liturgie, et la préface en défense de Sarah isolé par le pape François, et il aurait réagi en se déchaînant avec ces mots très durs dans l'homélie d'hier matin. C'est possible, Bergoglio a une personnalité directe et spontanée, ce n'est pas un diplomate, il dit ce qu'il pense, même s'il se trompe, il se soucie davantage d'être lui-même que de protéger sa charge des embarras qu'il crée souvent lui-même. Quoi qu'il en soit, nous vous conseillons de lire et méditer l'article d'Aldo Maria Valli, sur le sujet [cf. Les miséricordieux perdent leurs nerfs].

Toutefois, nous lisons dans cette homélie quelque chose d'encore plus grave qui se profile peut-être à l'horizon. Nous allons essayer de vous le faire partager.
Nous suivons TOUS les jours le magistère actuel, lisons toutes les source officielles, car il est fondamental de ne pas s'arrêter aux journaux et à leurs gros titres ou affirmations, et c'est aussi une richesse énorme pour nous de nous tenir au courant et de méditer sur les documents papaux et tout ce qui les concerne ...

A présent, parcourez attentivement le magistère du pape François, celui officiel, justement, de ces quatre années et vous constaterez que dans TOUS les textes il ne cite que lui-même et ses propres textes. Quand il cite Paul VI ou Jean-Paul II, ou Benoit XVI, il le fait NON PAS comme citation d'un texte pour confirmer l'enseignement de toujours, mais en extrapolant quelques phrases dans les textes de ces papes, qu'il utilise pour CONFIRMER ce qu'il dit et qu'il arrive à déformer. Un exemple frappant est le cas des deux citations d'Amoris Laetitia de Jean-Paul II et de saint Thomas d'Aquin, mais complètement RETOURNÉES, au point que sur La Bussola, le Dominicain Riccardo Barile a dû intervenir pour corriger son confrère Schönborn, puisque cette citation - incorrecte - dans le texte du pape ÉTAIT DE LUI, comme lui-même l'a affirmé .... et ce n'est pas par hasard que sont nées les fameuses «dubia» (*)].

Bref, le pape François ne cite plus, ne cite jamais, les Pères de l'Église, le Catéchisme ou le magistère pétrinien, mais ce faisant, il en crée un tout nouveau en rupture avec l'enseignement bimillénaire de l'Église.

C'est dans ce scénario qu'il faut situer les homélies matinales, parce qu'elles sont la seule opportunité qu'a Bergoglio de pouvoir rencontrer les gens - choisis et soigneusement sélectionnés par lui - et de leur parler de «ses» projets, de «sa» vision de l'église futuriste. Puisqu'il ne peut pas dire ouvertement et explicitement que son projet est celui de Karl Rahner, adopté par le jésuitisme moderniste des années 60-70, dont Pedro Arrupe est devenu le porteur, et dans lequel Bergoglio lui-même a été formé, il est évident qu'il doit dissimuler ce projet.

Et quel meilleur expédient qu'une «innocente» homélie matinale, en présence de prêtres, d'évêques et de cardinaux pour transmettre SA RÉVOLUTION?

De quelle «révolution» parlons-nous? La révolution du jésuitisme moderniste! Et qu'on ne nous accuse pas d'obsessions ou de complotisme, lisez les faits avant de refuser une confrontation honnête! La révolution jésuitiste est la suivante: leur projet est de catholiciser tout ce qu'il est impossible (pour eux) de convertir, et de fait, le mot 'conversion' a été supprimé; les âmes ne doivent plus être converties MAIS ACCOMPAGNÉES ... Voici quelques exemples que vous trouverez à travers les faits.

Déjà au siècle dernier, les jésuites modernistes réalisèrent qu'ils n'avaient plus d'espoir de convertir les protestants, et ils commencèrent à étudier autour d'une table, à travers la «nouvelle Théologie» (en français dans le texte) comment catholiciser la doctrine protestante; la même chose était arrivée pour le marxisme et la doctrine communiste transformée en Théologie de la Libération, puis en Théologie du Peuple, auxquelles Bergoglio est sensible et dont il est porte-parole. Avec l'avènement de l'oecumania alimenté par l'"esprit" du Concile Vatican II, les nouveaux pasteurs modernistes, n'étant plus en mesure de se vouer au martyre pour que les Âmes se convertissent, avec l'aide des établissements jésuites, ont commencé à catholiciser toutes les religions, en les plaçant sur le même plan que la Foi unique de l’Église catholique. Si vous n'êtes pas d'accord, il suffit de lire la dénonciation de Ratzinger quand il a découvert que le mot ÂME avait disparu du nouveau Missel (cf. ooperatores-veritatis.org).

Complotisme? Nullement, mais plutôt réalisme d'un projet créé autour d'une table et dont le principal relais est aujourd'hui le Pape. A partir de cette réalité, on peut comprendre les nombreuses interventions de Bergoglio contre les catholiques décidés à rester fidèles non pas à l'église d'«un pape», ou de «mon pape», mais à toute l'Église bimillénaire officielle et à tous ses enseignements. Les homélies du matin servent au pape François à procéder à une sorte de «lavage de cerveau», à une rééducation À SA RÉVOLUTION, pour l'émergence d'une église faite «à son image et ressemblance» de pensée.

Et de qui se sert-il? De personnages discutables comme Paglia, Galantino, Schönborn, Kasper, Maradiaga, pour n'en citer que quelques-uns; et puis il en insère d'autres, de la nouvelle garde, à travers ses nominations; et quelle meilleure occasion que l'homélie matinale pour indiquer ses directives et sa volonté? Pour ceux qui n'acceptent pas ces directives, Bergoglio réagit de trois façons - preuve à l'appui: la première est l'isolement de ceux qui ne pensent pas comme lui, s'il ne peut pas les déplacer; la deuxième consiste à les laisser aux mains de ses disciples sans intervenir; la troisième est le déplacement s'il s'agit d'un évêque ou d'un cardinal.

                                                               * * *

Et ici nous arrivons à la fameuse homélie du 30 mai: à qui était-elle adressée?

Pour ne citer que quelques noms concrets, Bergoglio en a après Caffara, après Negri, et il craint que les évêques et les cardinaux qui doivent prendre leur retraite à 75 ans, puissent se coaliser pour donner lieu à une forte résistance contre certaines de ses prises de position de nature à modifier la doctrine catholique, parce que c'est le scénario le plus authentique de la future l'Église.

L'homélie avait déjà été anticipée à plusieurs reprises par le pape François contre les évêques «rigides, nostalgiques de la sobriété, de la rigueur doctrinale...», mais il ne donne JAMAIS de noms, laissant chacun non seulement penser à lui-même pour comprendre où il en est, mais parfois juste pour lancer la discussion! Il a dit en plusieurs occasions, qu'il aime la discussion et c'est l'une des raisons pour lesquelles il n'expliquera jamais ses interventions, permettant à chacun de les comprendre comme il le souhaite. Il veut que les gens l'aiment pour ses gestes (quand dans une interview on lui a demandé comment il voulait qu'on se souvienne de lui, il a répondu: «il me suffit que les gens disent de moi que je suis bon/un brave homme ...») et qu'il paraisse ouvert à tous, ouvert aux défis, ouvert à la discussion, sauf qu'ensuite, il ne répond pas quand il devrait clarifier sa pensées imprudente et perturbante.

Toute personne qui ne pense pas comme lui est un adversaire, elle devient ipso facto «contre» l’Église, prenant à la lettre une citation de Benoît XVI mais extrapolée de son contexte et manipulée selon d'autres critères: "on est dans l’Église non par prosélytisme, mais par ATTRACTION".

Bergoglio veut attirer vers lui les personnes, ces 80 et même 90% des catholiques - et non-catholiques - qui tout en ayant une âme sensible, ne connaissent rien de l’Église et du magistère officiel. On peut donc être en désaccord avec le catéchisme, avec les dogmes et la doctrine, mais malheur à ceux qui disent ne pas être d'accord avec le pape François quand, en fait, il renverse les doctrines ...

Depuis quatre ans, il crée un «nouveau» magistère, liquide, sans fondement, sans patristique, sans catéchisme, sans doctrine, parce que telle doit être la «nouvelle église» voulue par le modernisme, une église fondée sur les émotions et les sensations, sur l'accompagnement, indépendamment du péché dans lequel on se trouve, ou dans Dieu sait quelle foi, sans nécessité de se convertir, mais plutôt pour cohabiter tous ensemble dans une grande orgie de sentiments.

Pourquoi parlons-nous de modernisme? Parce que, à lire attentivement et honnêtement l'homélie du pape François, elle semble un avertissement légitime à ces évêques qui feraient des COMPROMIS avec le monde, et on peut partager en toute quiétude son triple rappel (méthode jésuitique):

1. Des pasteurs sans compromis;
2. Des pasteurs qui ne s'approprient pas le troupeau;
3. Des pasteurs qui ne se considèrent pas comme le centre de l'histoire, prêts à partir.

Mais est-ce vraiment ainsi? A quoi se réfère le pape quand il tape sur les pasteurs prêts à défendre le catéchisme et la saine doctrine de toute tentative de renversement? Qui sont ces pasteurs qui feraient des compromis (sinon les bergogliens, aujourd'hui au pouvoir, en utilisant ses propres mots), et quels sont ces compromis dont il ne parle jamais? Et quand il parle des évêques qui doivent «apprendre à prendre congé», de qui et de quoi? Peut-être que le pape ne sait pas qu'un évêque l'est jusqu'à la mort, à moins qu'il ne devienne hérétique, et qu'il n'y a pas de retraite dans la Vigne du Seigneur? Alors, à qui fait-il allusion?

Vous vous rappelez le jésuite James Martin? Celui qui a dit que certains saints étaient gay? Eh bien, c'est le nouveau consultant de la communication du Vatican, nommé directement par Bergoglio et soutien connu des associations LGBT ... Qui sait pourquoi je pense au jésuite Richard McSorley, mieux connu comme «prêtre marxiste» - cf. cooperatores-veritatis.org - qui a inventé le «Jésus anti-institutionnel», celui avec les cheveux longs, avec le pouce levé, le beau parleur «hippie» avec sa philosophie du «laisse-toi aller, quel mal y a-t-il!». Son nouvel évangile de l'ammmour, de la libération, de la liberté, de la prospérité, le Jésus «pote» et compagnon, le Jésus rock and roll, le Jésus existentiel qui sort de l'église et des tabernacles pour plonger parmi les gens dans des comédies musicales ... l'histoire se répète, et s'enfonce (/sombre).

                                                                           * * *

Concluons avec ces paroles prophétiques de Saint Pie X dénonçant la ruse des modernistes, que nous vous laissons méditer: 

«Ces hommes-là peuvent s'étonner que Nous les rangions parmi les ennemis de l’Église. Nul ne s'en étonnera avec quelque fondement qui, mettant leurs intentions à part, dont le jugement est réservé à Dieu, voudra bien examiner leurs doctrines, et, conséquemment à celles-ci, leur manière de parler et d'agir.
Ennemis de l’Église, certes ils le sont, et à dire qu'elle n'en a pas de pires on ne s'écarte pas du vrai. Ce n'est pas du dehors, en effet, on l'a déjà noté, c'est du dedans qu'ils trament sa ruine; le danger est aujourd'hui presque aux entrailles mêmes et aux veines de l’Église; leurs coups sont d'autant plus sûrs qu'ils savent mieux où la frapper. Ajoutez que ce n'est point aux rameaux ou aux rejetons qu'ils ont mis la cognée, mais à la racine même, c'est-à-dire à la foi et à ses fibres les plus profondes. Puis, cette racine d'immortelle vie une fois tranchée, ils se donnent la tâche de faire circuler le virus par tout l'arbre: nulle partie de la foi catholique qui reste à l'abri de leur main, nulle qu'ils ne fassent tout pour corrompre. Et tandis qu'ils poursuivent par mille chemins leur dessein néfaste, rien de si insidieux, de si perfide que leur tactique: amalgamant en eux le rationaliste et le catholique, ils le font avec un tel raffinement d'habileté qu'ils abusent facilement les esprits mal avertis. D'ailleurs, consommés en témérité, il n'est sorte de conséquences qui les fasse reculer, ou plutôt qu'ils ne soutiennent hautement et opiniâtrement.»
(Pascendi dominici gregis, 8 septembre 1907).