dimanche 31 mars 2019

Monseigneur Huonder

Kyrie eleison DCXI ( 30 mars 2019 )

Cher Mgr Huonder, deux maîtres nous ne pourrons servir,
Car par des compromis l’Église doit périr.

Il est de notoriété publique que Mgr Huonder (Mgr H), évêque du diocèse de Coire, doit prendre sa retraite en avril prochain à l’âge de 77 ans, et qu’il devait s’installer, à l’automne de sa vie, dans une école de garçons de la Fraternité Saint Pie X à Wangs (Suisse). Provenant d’un prêtre très proche des deux anciens supérieurs généraux, le bruit circulait même que cet évêque conciliaire allait sacrer, en plein accord avec le Pape François, deux nouveaux évêques choisis parmi les prêtres de la Fraternité. Le Sacre pouvait avoir lieu après Pâques, et Mgr H y aurait été le consécrateur principal. Toutefois, une date aussi rapprochée pour un événement aussi important est surement impossible maintenant. Mais la date mise à part, l’événement en lui-même est d’une logique implacable, étant donné la politique de la Néo-fraternité, laquelle depuis 20 ans cherche à se couler dans la Néo-église.

L’installation de Mgr H pour sa retraite dans l’école de Wangs constituait, elle aussi, un aboutissement logique. Car, en tant qu’évêque en charge d’un des plus grands diocèses de la Néo-église en Suisse, il avait déjà plusieurs fois rendu visite à l’école de Wangs et avait sympathisé avec les prêtres et les élèves alors présents. Ajoutons qu’il n’allait pas couper le contact avec la Néo-église à Rome, au contraire : il y a deux mois son porte-parole diocésain précisait que la retraite de l’évêque en avril prochain était "liée à une mission qui lui était confiée par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, à savoir : rester en contact avec la FSSPX". Il est clair que Mgr H, qui passe pour être un ami personnel du Pape François, avait l’intention d’agir comme une courroie de transmission entre la néo-Eglise et la néo-Fraternité, dans l’espoir de les rapprocher l’une de l’autre.

D’ailleurs cet espoir n’était pas nécessairement malhonnête de sa part. Car beaucoup de clercs conciliaires ne peuvent pas (ou ne veulent pas) voir l’abîme séparant la religion catholique centrée sur Dieu (théocentrique) d’avec la religion conciliaire centrée sur l’homme (anthropocentrique). De part et d’autre, on voudrait faire comme si cette séparation n’existait pas. D’un côté, les catholiques supportent mal de se trouver en dehors de la structure qui incarne l’Autorité visible de l’Église, tandis que de l’autre côté, les disciples de Vatican II ont besoin d’avoir l’assurance de ne pas avoir rompu avec la Tradition immuable de la véritable Église. Il est peut-être tout à l’honneur de Mgr H d’avoir voulu s’installer dans un environnement plus catholique que le diocèse où il n’a probablement pas d’autre choix que de donner la communion à de jeunes femmes mal habillées, ou de rengainer des propos, pourtant tout à fait justifiés, contre l’homosexualité. Mais “Un fait a toujours raison, même contre Monsieur le Maire”, (A fact is stronger than the Lord Mayor) dit un proverbe anglais.

Et ce fait, c’est Vatican II, Concile qui provoqua la plus grande rupture avec la tradition catholique dans toute l’histoire de l’Église. Prenons l’exemple de la Nouvelle Messe, qui est au Concile ce qu’est la pratique à la théorie. Allait-on exiger de Mgr H de ne jamais la célébrer à l’école ? Aurait-il accepté de ne jamais la dire ? Même en admettant qu’il accepte la bonne Messe, irait-il jusqu’à admettre que la théorie et la pratique de son sacerdoce et de son épiscopat ont été totalement plongées dans la capitulation conciliaire de la véritable Église de Dieu devant le monde moderne sans Dieu ? Peut-il effacer du jour au lendemain les convictions qui furent les siennes durant ces dizaines d’années passées dans l’immersion conciliaire ? Ordonné prêtre en 1971, puis consacré évêque en 2007 avec les rites instaurés par la révolution de Paul VI, peut-il admettre que, pour éliminer tous les doutes qui pèsent sur la validité des nouveaux rites, il a besoin d’être réordonné et re-consacré sous condition ? Mais la Néo-fraternité allait-elle seulement le lui demander ? Cela semble peu probable, au vu de sa pratique récente. Mais comment les traditionalistes suisses auraient-ils accepté cela ? Selon toute apparence, Mgr Vitus Huonder est un homme honnête et bien intentionné. Mais son honnêteté reste conciliaire, ce qui signifie qu’il reste loyal à une corruption radicalement malhonnête de la foi et de l’Église catholique.

Hélas, partout dans le monde, les traditionalistes de la FSSPX s’habituent peu à peu à ce que la Fraternité de Mgr Marcel Lefebvre soit remplacée par la Néo-fraternité. Mgr Fellay avait pour projet d’établir la FSSPX dans les murs de la Rome officielle afin d’agir comme un cheval de Troie pour convertir la Rome conciliaire. Même en attribuant à Mgr H toute la bonne volonté qu’on voudra, n’allait-il pas se laisser placer pour agir comme un cheval de Troie dans les murs de la Fraternité Saint Pie X ? On peut toujours espérer que l’école de Wangs aurait permis à l’Evêque conciliaire de voir l’abîme séparant la Tradition et le Concile, mais c’est là un bien beau rêve qui s’apparente à celui d’Alice au Pays des Merveilles, étant donné que c’est désormais la Néo-fraternité qui se veut au Pays des Merveilles.

Kyrie eleison.

vendredi 29 mars 2019

Oblates de la FSSPX expulsées de la néo-FSSPX

M Sean Johnson nous informe de graves évènements dans le district d'Angleterre. Il n'est pas en mesure de révéler la source mais les informations sont exactes étant donné l'identité de cette source.
Les oblates ont manifesté leur opposition à la venue officielle et annoncée de Mgr Egan dans l'école et le prieuré. Visite organisée par le supérieur de district et encouragée par le supérieur général de la FSSPX. 
Suite à cette résistance, elles ont été privées de communion et de confessions. Ordre leur a été donné de quitter la maison et l'école dans les 36h. 

 Courrier d'une personne au fait des évènements :
Cher X, 
Voici le résumé de la situation avec les Sœurs Oblates : 
Elles sont 5 sœurs + une novice. 
La supérieure Sr Marie Elisabeth et les autres sœurs ont manifesté la décision de quitter l'école et les sœurs oblates avant la récente visite de l'évêque novus ordo local. 
Mais comme ils (et un certain nombre de parents) n'ont pas assisté à la visite de l'évêque, l'abbé Bouchacourt est venu et les a forcés à partir dès que possible. 
Après avoir lu les documents du dernier Chapitre général, Sr M-E est arrivée à la conviction que la SSPX prenait un mauvais chemin. 
Elles sont maintenant sorties de l'école, certaines d'entre elles vivent avec leur famille.
Sr M-E est française, une du Kenya, deux des Philippines. 
(...) pense qu'elles sont déjà en contact avec Mgr Williamson. 
(...) espère que les sœurs travaillent avec la Résistance. 
Vous pouvez partager ces informations mais sans préciser la source [...] et sans mentionner mon nom.

Dernières nouvelles de Cebu

Monsieur l'abbé Chazal nous a fait parvenir les dernières nouvelles du séminaire, quant aux séminaristes et à l'évolution de la construction du bâtiment.



Les deux séminaristes coréens








mercredi 27 mars 2019

Menzingen (FSSPX) nous a trahis ...

La course en avant vers un ralliement pratique et en douceur soutenue par la maison générale
de la FSSPX continue de plus belle. Preuves accablantes. 


Source : Gloria TV

Une information ahurissante concernant le ralliement par les mariages arrive aux oreilles des Européens en mars 2019, mais vous allez lire, dans l'article ci-dessous, que les démarches auprès des diocèses américains ont été faites dès l'automne 2018, soit quelques mois seulement après l'élection du nouveau Supérieur général (juillet)... dont certains pensaient qu'il pourrait sans doute freiner le ralliement.

Mais c'est tout l'inverse qui se passe : on assiste à une accélération du ralliement. On imagine mal en effet l'abbé Wegner, supérieur d'un des plus grands districts de la FSSPX, prendre contact avec 45 évêques sans en informer et sans l'aval de son nouveau supérieur : M l'abbé Pagliarani.

La supercherie d'une élection qui remettrait en cause la politique de Mgr Fellay est donc désormais évidente.

Il ne s'agissait que de changer l'équipe pour créer un écran de fumée et continuer les manœuvres de ralliement.

Qu'on se le dise et qu'on le dise !

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Michael Warren Davis 21 March, 2019

Extraits : 

"Si un diocèse américain autorisait la Fraternité Saint-Pie X (SSPX) à célébrer des messes de mariage sur son territoire, vous pourriez en déduire qu'un profane raisonnablement informé en entendrait parler. Cependant, à moins que vous lisiez le journal de l’archidiocèse de la Nouvelle-Orléans, l'information vous aurait probablement échappée. Le 9 mars, le Clarion Herald a publié un article du père Garrett O’Brien dans lequel il était annoncé que «l’archevêque Gregory Aymond a approuvé une nouvelle politique en matière de mariages témoins dans notre région par les prêtres de la Fraternité Saint-Pie X»
 Selon le nouveau manuel pastoral de l’archidiocèse, les prêtres de la FSSPX «peuvent recevoir la faculté d’assister aux mariages avec la juridiction de l’archidiocèse de la Nouvelle-Orléans». Ceci dépend des exigences communes des prêtres qui se trouvent dans le diocèse pour célébrer une messe de mariage : une lettre de bonne conduite de son supérieur hiérarchique, la preuve qu’ils sont autorisés à témoigner légalement d’un mariage, etc.
De nombreux lecteurs peuvent également être surpris d'apprendre qu'un diocèse accorde une légitimité à un groupe que le Saint-Siège considère encore «canoniquement irrégulier». En fait, Mgr Aymond a agi en conformité avec certaines dispositions de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi en 2017. Ces dispositions «autorisent les Ordinaires locaux à accorder des facultés pour la célébration du mariage de fidèles qui suivent l'activité pastorale de la Société (Saint Pie X) ».
Le porte-parole diocésain explique que l'abbé Jurgen Wegner, supérieur du district des États-Unis d’Amérique de la FSSPX, s’est rendu à la Nouvelle-Orléans l’automne dernier. L’archevêque a chargé le P. O’Brien, avocat canonique, de diriger les délibérations jusqu'au bout. Le porte-parole a déclaré: «Nous avons estimé qu'il était important d'informer tous les fidèles de notre archidiocèse de cette nouvelle politique. Cela est dû au fait que certains fidèles pourraient être invités à assister à un mariage dans un lieu de culte de la FSSPX », car il y a deux centres sous la juridiction de Mgr Aymond. Il ajoute: «L'abbé Wegner a demandé ces facultés dans un esprit de coopération, de respect mutuel, de souci des âme et de transparence». 
Un porte-parole de la FSSPX a déclaré que la Société (St Pie X) avait «visité ou contacté quelque 45 diocèses jusqu'à présent» pour obtenir les mêmes autorisations des évêques locaux. Selon le directeur de la communication de la Nouvelle-Orléans, l'abbé Wegner «nous a dit qu’environ 30 diocèses ont mis en place des politiques similaires». 
Le porte-parole de FSSPX estime le nombre à 40 délégations. Si c'est vrai, c'est une révélation en soi. Trente diocèses sur 200 ne semblent pas beaucoup, mais la plupart des catholiques considèrent encore la société  (St Pie X) comme un groupe marginal, mais elle a déjà fait une percée significative auprès des évêques américains. 
Mais ce n’est pas encore la fin de l’histoire. Leur porte-parole a déclaré que « plusieurs évêques américains ont rendu visite à nos prieurés, nos chapelles et nos écoles ». Ils ont rencontré des prêtres de la FSSPX « et ont même assisté à nos retraites et réunions de prêtres ". La plupart d'entre eux sont impressionnés par la fidélité et la jeunesse de nos fidèles et de nos prêtres. S'il y a une tendance, ajoute-t-il, c'est une ouverture et même de la chaleur envers la FSSPX.
 Lorsque j’ai interviewé en octobre dernier l'ancien supérieur général de la SSPX, Mgr Bernard Fellay, a parlé d’un accueil tout aussi prometteur à Rome. Citant le Saint-Père, il m’a dit: «Certaines personnes dans l’Église ne sont pas heureuses quand je vous fais du bien. Je leur dis: «Écoutez, je fais du bien aux protestants. Je fais du bien aux anglicans. Pourquoi ne devrais-je pas faire du bien à ces catholiques? "Il a lu la biographie de Mgr Lefebvre, après quoi il a dit à l'un de nos prêtres : "Vous savez, ils les ont maltraités". (.....)

lundi 25 mars 2019

À PROPOS DES LIENS DE Mgr HUONDER AVEC LES JUIFS ET D’AUTRES FAITS IMPORTANTS

L'affaire Huonder est bien plus grave qu'elle n'est apparue au premier abord. Elle rentre dans la logique d'un alignement (soumission) de l'église conciliaire avec la communauté des "innommables". La néo-FSSPX entre désormais de plain-pied dans ce processus de fin de la lutte éternelle entre l'Eglise de Notre-Seigneur Jésus-Christ et la synagogue de Satan (Apocalypse 3/7-9) . 

Source : Non Possumus  

Mgr Huonder, qui va bientôt prendre sa retraite dans une maison de la Fraternité Saint-Pie X, a manifesté au cours de sa vie une préférence particulière pour Israël et le peuple juif. Sa thèse de doctorat , présentée en 1975, s’intitule déjà : « Israël, fils de Dieu : sur l’interprétation d’un thème de l’Ancien Testament dans l’exégèse juive du Moyen Âge ».


Durant son épiscopat, il fut président délégué de la Conférence épiscopale suisse pour la « commission de discussion judéo-catholique » (JRGK, en allemand). En 2010, la Commission présente le rapport suivant :

Rapport annuel 2010 de la Commission de discussion judéo-catholique (JRGK)

Mgr Vitus Huonder Président de la Commission susmentionnée (JRGK) au nom de la Conférence épiscopale suisse (SBK, acronyme en allemand)

Thèmes étudiés : En 2010, le JRGK a abordé diverses questions liées aux relations judéo-catholiques et à la liberté de religion en Suisse. L’accent a été mis sur les sujets et tâches suivants :

Le « jour du judaïsme », qui s’est superposé au deuxième dimanche du carême,
existe grâce aux efforts de Mgr Huonder et de ses amis juifs

1. la conception et la préparation du premier Dies Judaicus en Suisse le deuxième dimanche de Carême, le 20 mars 2011, où la tâche principale du JRGK était de préparer tous les documents nécessaires pour le Dies Judaicus, qui seront ensuite traduits en français par le SBK. [Dies Judaicus : Jour du judaïsme. Le premier eut lieu en Suisse en 2011, puis a été étendu à d’autres pays. Note du site Non Possumus]

Dit et fait. Le premier "Dies Judaicus" fut célébré en Suisse le 20 mars 2011, pour lequel Mgr Huonder a publié les mots suivants (extraits) :

Les dons et l’appel sont irrévocables
Message de Mgr Vitus Huonder à l’occasion du Dies Judaicus 2011.

Le deuxième dimanche de Carême, 20 mars 2011, la Conférence épiscopale suisse a établi le Dies Judaicus, le jour du peuple juif.

Si le premier objectif des "Dies Judaicus" est de revenir sur le passé, en considérant le peuple des douze tribus et l’origine de la foi chrétienne, la réalité effective de la solidarité avec le peuple juif nous rappelle la responsabilité permanente et toujours présente de l’Église envers le peuple juif.

Les terribles agressions perpétrées contre ce peuple au cours de la Seconde Guerre mondiale ont amené l’Église à renouveler cette responsabilité et à faire ces déclarations que nous pouvons lire dans le document conciliaire Nostra Aetate.

Compte tenu du fait que l’antisémitisme s’est à nouveau répandu au cours des dernières années, l’Église a ressenti le besoin de demander la solidarité de notre pays avec le peuple juif.Compte tenu des craintes et des besoins de nombreux Juifs, il est du devoir de prendre position contre « toutes les expressions de haine, de persécution et les manifestations d’antisémitisme »…

Le cadeau permanent de la grâce

Je voudrais souligner ici la parole de saint Paul, qui fait référence à nos frères et sœurs juifs : « Parce que les dons et l’appel de Dieu sont irrévocables » (Rm 11,29). Si les dons et l’appel sont irrévocables par Dieu, cela ne peut signifier qu’une chose : que le Dieu et Père de tous les hommes poursuit son plan de salut pour Israël. Dieu continue également aujourd’hui son plan de salut avec le peuple élu. Ne trichez pas avec ce peuple. Dieu le conduit encore aujourd’hui…

À partir de ce moment, nous voulons prier pour que cette grâce et cet appel irrévocables d’Israël portent leurs fruits, encore aujourd’hui, afin de promouvoir la justice et le respect mutuel, et de contribuer ainsi à l’unité et à la paix entre tous les peuples. »

En 2009, cette même commission de discussion judéo-catholique s’est réunie à la Synagogue de Berne pour discuter des sujets suivants :

1. La nouvelle version de la prière du vendredi saint du pape Benoît XVI « Pour les Juifs » du 4 mars 2009.

2. La levée de l’excommunication contre quatre évêques de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X par le pape Benoît XVI le 21 janvier 2009, et , avant tout, le déni public de l’Holocauste par l’un de ces évêques, Richard Williamson ; ainsi que les relations de la Fraternité Saint-Pie X avec la déclaration du concile « Nostra aetate »… Ces événements sont devenus un défi et un fardeau pour le dialogue judéo-catholique. [On comprend maintenant mieux pourquoi la Fraternité Saint-Pie X s’est débarrassée de Mgr Williamson et accueille Mgr Huonder. Note du site Non Possumus] La principale préoccupation du JRGK était de maintenir la confiance et les fondements du dialogue entre catholiques et juifs, en particulier à la lumière des réalisations des soixante dernières années et des tâches communes à venir. Tous les membres du JRGK se sont battus ouvertement pour parvenir à un accord sur des questions critiques… Enfin, il est clair que le dialogue judéo-chrétien en Suisse doit se poursuivre…. Cependant, une vraie conversation sur un pied d’égalité exige l’acceptation absolue de l’autre religion et son plein respect.

3. En ce qui concerne l’avenir du dialogue judéo-catholique, il existe d’autres défis tels que la béatification du pape Pie XII…

4. Le JRGK a atteint un objectif important avec l’introduction de Dies judaicus en Suisse depuis 2011… À partir de 2011, le Dies iudaicus sera célébré le deuxième dimanche de Carême. La Conférence épiscopale demande au JRGK de fournir aux paroisses un matériel adapté à la coopération liturgique du Dies judaicus.

Dans le rapport annuel 2013 , il est écrit :

Les sujets suivants ont été abordés : la création de paroisses spéciales avec une messe tridentine par l’ancien président catholique du JRGK, Mgr Vitus Huonder, et les problèmes du dialogue entre catholiques et juifs ; la relation entre le Vatican et la Fraternité Saint-Pie X.

Pourquoi la Commission pour le dialogue judéo-catholique devrait-elle discuter à la Synagogue de Berne des relations entre la Fraternité Saint-Pie X, Rome et la création de paroisses avec la messe tridentine ? Qu’est ce que cela ? On se demande s’il existe un plan convenu entre le pape et la synagogue, plan qui serait actuellement mis en œuvre en ce qui concerne Mgr Huonder et la Fraternité Saint-Pie X.

Le rapport annuel 2016 de la Conférence épiscopale suisse nous informe 

« 27.06.2016, la Commission pontificale Ecclesia Dei proroge le mandat de Mgr Vitus Huonder, évêque de Coire, pour poursuivre les discussions théologiques et pastorales avec les cercles liés à la Fraternité Saint-Pie X. »

Est-ce la raison pour laquelle François a également prorogé Mgr Huonder dans sa charge d’évêque de Coire ? Tout semble l’indiquer. Le 17 décembre de la même année, Mgr Huonder a été reçu en audience privée par le pape François. Moins d’un an plus tard, le 4 mai 2017, la Conférence épiscopale suisse publia le communiqué annonçant la prolongation du mandat de Mgr Huonder :

« Le pape François a décidé de ne pas donner suite à la demande de démission de Mgr Vitus Huonder et de la rendre effective à Pâques 2019. Le président de la Conférence des évêques suisses, Mgr Charles Morerod, a réagi comme suit : “Nous avons eu connaissance de cette décision et nous la respectons, bien sûr.” 
Fribourg, le 4 mai 2017 
Conférence épiscopale suisse 
Walter Müller, responsable de l’information. »

Le 3 mai, Mgr Huonder a publié son propre communiqué dans lequel il faisait connaître la décision de François et dans lequel il déclarait : « Je vous remercie de m’avoir donné la possibilité de mener à bien et de m’occuper des travaux qui n’ont pas encore abouti dans le diocèse, comme dans d’autres domaines. »

Est-ce pour cela que, depuis plusieurs années, la Fraternité Saint Pie X prépare la réception de Mgr Huonder dans l’une de ses maisons, en publiant abondamment des articles en sa faveur ? 

De son côté, le père Nay, fondateur et administrateur du site Gloria TV, a affirmé en mai 2017 ce qui suit au sujet de la prorogation du mandat de Mgr Huonder par le pape François (extrait) :

« Les suppositions sur les raisons de la prorogation ont commencé rapidement. Pourquoi Rome n’est-elle pas pressée de se débarrasser de l’évêque de Coire, alors que le pape François aurait pour lui peu de sympathie ? La réponse : parce que Rome a des choses à faire à la hâte. Quoi ? La régularisation de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X. Qu’est-ce que cela a à voir avec Huonder ? Plus que l’on pourrait penser. La Maison générale de la Fraternité n’est pas située dans le diocèse de Coire, mais très proche de celui-ci. Huonder est, comme on pourrait le dire dans le jargon de gauche, le plus important « porteur d’espoir » suisse pour la Fraternité.

Depuis des années, Huonder – quelle qu’en soit la raison – célèbre la messe tridentine. Il a également visité les maisons de la Fraternité Saint Pie X (les médias n’en n’ont pas rendu compte). Cela impressionne la Fraternité. Huonder est l’évêque suisse le plus proche de l’évêque suisse Bernard Fellay. La prorogation de Huonder dans ses fonctions est sans aucun doute un signe encourageant pour Mgr Fellay. Il l’encourage dans son opinion (je ne plaisante pas) que le pape François est, malgré tout, « bien disposé » envers sa Fraternité, même s’il décrit couramment les « Pie X » (et d’autres) comme des pharisiens aux vues étroites.

Dans ce contexte, la prorogation de Huonder est donc une mesure de renforcement de la confiance (ou une mesure tactique).

Dans le diocèse de Coire, François n’a pas à s’inquiéter. Les choses ne sont pas si mauvaises là-bas. La formation de prêtres à l’école supérieure théologique n’a jamais été aussi misérable qu’aujourd’hui.

Depuis que Huonder est entré en fonction – m’a-t-on dit – dix prêtres catholiques ont quitté le diocèse. Les homosexuels, eux, sont restés. Les prêtres, qui vivent avec une concubine déclarée publiquement, célèbrent sous les yeux de Huonder lors de la messe à l’occasion de son jubilé sacerdotal. Les libéraux ne devraient pas craindre Huonder. C’est pourquoi le hurlement de gauche à propos de Huonder n’est pas vraiment compréhensible. »

C’est une démonstration claire de ce qu’est devenue la Fraternité Saint-Pie X qu’elle ait expulsé un évêque catholique pour « déni de l’holocauste » et soit prête à recevoir, dans quelques jours, un évêque conciliaire, œcuménique et libéral, un défenseur moderniste de l’amitié judaïque de « Nostra Aetate » :

« La déclaration (Nostra Aetate) ne doit pas être considérée comme une trahison de la foi chrétienne. Elle est amicale, elle est pacifique. Elle est ouverte. Elle est de bonne foi, bienveillante… » Extrait de ce sermon de Mgr Huonder.

En tant que libéral parfait, Mgr Huonder est également un ami des mahométans. Selon le rapport annuel 2017 de la Conférence épiscopale suisse, au sein du Département du dialogue interreligieux, dans le secteur « Religions non chrétiennes, Commission pour le dialogue avec les musulmans et Groupe de travail sur les religions asiatiques et africaines AG AAR », Mgr. Huonder sert comme « correspondant".

Et un dernier fait sur la position de cet évêque en matière de moralité : il faut savoir que le 15 mars 2013, Mgr Huonder a retiré la mission canonique à l’abbé Reto Nay, en punition d’une vidéo de GloriaTV en laquelle il dénonçait les évêques allemands qui ont autorisé l’utilisation de la pilule du lendemain dans « certains cas ».


La contradiction typique du catholique libéral se voit sur le blason de Mgr Huonder :
Agneau de Dieu et bouquetin, le tout sous la devise de saint Pie X “Tout restaurer dans le Christ”. 

Amis des juifs et d'apparence traditionnelle....
On voit ce que signifie cette restauration pour lui.


« C’est formidable de pouvoir offrir un foyer 
à un évêque comme celui-là. »

Déclaration de l’abbé Firmin Suter, de la Fraternité Saint Pie X, 
Directeur de l’Institut Sancta Maria, Wangs, Suisse.



vendredi 22 mars 2019

In memorian : Paul Chaussée


La Providence a voulu que M. Paul Chaussée soit inhumé en ce vendredi de la 2ème semaine de carême, journée traditionnellement dédiée à la vénération du Saint Suaire.  Comme M.  Chaussée fut un grand défenseur du Saint Suaire, nous vous  proposons de découvrir cet homme  qui mérite toute notre estime et nos prières.


Paul Chaussée

Suite au rappel à Dieu de notre ami Paul Chaussée, il m’a été demandé de rédiger un petit résumé de sa vie et de son œuvre.

J’ai donc essayé de faire ce petit travail, même si je ne suis pas le mieux placé pour le faire, ayant seulement connu Paul Chaussée  depuis le début des années 1990 et plus particulièrement après 1996.

Pour en savoir plus, on trouvera des éléments dans ses ouvrages et en particulier dans son livre « La Providence divine du cœur de Jésus », ouvrage où il se dévoile un peu : celui-ci a été préfacé par Mgr Tissier qui explique que ce livre reprend la doctrine thomiste sur le sujet en l'illustrant et l'expliquant pour un lecteur contemporain.

L'articulation de son œuvre intellectuelle est un rappel de la doctrine catholique et le regard de l'Eglise sur celle-ci. Il part du constat d’un aspect de la crise pour donner la solution surnaturelle (Miracle et Message du Saint Suaire et Plaquette de contemplation du Saint Suaire, une courte explication du Saint sacrifice de la Messe, la dévotion à la Providence Divine du Cœur de Jésus et à la Saint Vierge - La Porte du Ciel). Il combat également les erreurs à travers un ouvrage non publié sur le sédévacantisme. Il est l’auteur de nombreux articles dans la revue Credo (fin des années 1990), et d’une nombreuse correspondance avec des synthèses profondes sur les dernières crises qu’a connues le monde de la tradition catholique.

Il y a un peu plus d’un an, lors d’un repas en présence de Monseigneur Williamson à Espiet, il a pris la parole avec émotion, et nous a résumé sa vie, la foi perdue dans sa jeunesse, son agnosticisme, sa vie dans le monde, puis le travail de la Providence, son retour à Dieu par la découverte du Saint Suaire, le vide trouvé dans l’Eglise conciliaire, sa découverte de la tradition catholique au Prieuré de Vérac, ses souffrances de ne pas avoir pu ramener ses enfants à Dieu, la joie particulière de la conversion de sa femme, de sa mort munie des sacrements de l’Eglise après avoir régularisé leur mariage. Toutes les personnes présentent n’oublieront pas ce témoignage émouvant où ressortait sa reconnaissance envers la divine Providence, reconnaissance dont il voulait témoigner notamment pour les jeunes  « Amis du Sacré-Cœur » présents ce jour-là.

Paul Chaussée est donc né en novembre 1932, en Belgique, de nationalité belge. 

Dans ses ouvrages, il donne quelques éléments de son enfance et de sa jeunesse : élevé dans une famille catholique, à la campagne, il a acquis un bon sens et un attachement aux choses simples de la terre et de la création.

Il fréquente des mouvements de jeunesse, en particulier le scoutisme. Il fera son service militaire dans une unité parachutiste, notamment au Congo (Belge, devenu Zaïre, puis RDC).  Il gardera de son éducation une grande rigueur intellectuelle, un sens de l’organisation, un goût pour la lecture, mais la lecture méthodique, un crayon à la main. Il avait également le sens de la synthèse, de la logique et avait gardé de ses cours « d’éloquence » des principes pour parler en public qu’il déplorait souvent, la surdité venant, ne plus voir chez les jeunes habitués des micros. A son contact, on mesurait la différence énorme entre l’éducation de cette époque et celle d’aujourd’hui.

On apprend dans son livre « La porte du Ciel » qu’en 1953, son âme est déjà en danger : sa famille se réunit auprès d’une statue de Notre-Dame pour demander sa conversion.  Peu de temps avant sa mort, sa mère l'avait visité à Bordeaux en revenant de Lourdes, lui disant : « J’ai prié pour toi à la Grotte ». Il attribuait à cette prière familiale son retour à Dieu 25 ans plus tard.

En effet, comme de nombreux jeunes de son époque, sa fréquentation des milieux scouts infestés d’idées « nouvelles » (mais « vieilles comme le prince de ce monde », disait-il), le pousse dans un premier temps vers l’évolutionnisme délirant d’un Theillard de Chardin, et dans cette logique de refus de voir l’action de la Providence dans le monde, fasciné par les sciences et les formidables réalisations techniques de son temps, il tombe dans l’agnosticisme et est absorbé par la vie « dans le monde, comme le monde ».

Ses activités professionnelles (il était ingénieur, spécialiste de la lubrification des machines de fabrication de pâte à papier), l’amènent à s’installer dans la région bordelaise, à proximité des principales papeteries françaises.  A la fin des années 1970, il devient responsable des ventes à l’exportation pour la société qui l’emploie : il multiplie alors les voyages, ce qui provoque des tensions familiales qu’il évoque dans son livre.  Dans la difficulté, il se surprend à demander l’aide de la Sainte Vierge et reconnaît son intervention dans un changement providentiel d’emploi qui lui permet d’être plus présent pour sa famille. Parallèlement, il commence une étude des religions, en particulier de l’Islam et du coran qu’il compare à l’Evangile.

A la suite de discussions avec un « collègue de travail », il découvre en 1981 l’existence du Saint Suaire : son esprit scientifique le pousse à s’y intéresser et  il commence son retour à la religion de son enfance.

Il reconnaît rapidement que seule l’authenticité de cette relique peut expliquer son existence  et sa conservation : il s’agit réellement du linceul témoin de la résurrection de Notre Seigneur, sur lequel se trouvent toutes les souffrances du Christ et « codé »  pour notre époque, qui seule pouvait comprendre.

Il cherche alors à reprendre une pratique religieuse et à donner des conférences pour faire connaître le Saint Suaire. Devant l’accueil glacial des prêtres conciliaires qu’il contacte, et le vide de la nouvelle messe si éloignée de ce qu’il avait appris dans son enfance, il se souvient d’un article du journal « Sud-Ouest » paru 7 ou 8 ans auparavant et qui annonçait l’ouverture d’un prieuré traditionnel à …. mais il ne se souvient pas du nom du village : uniquement qu’il finissait par …ac , ce qui est quand même assez fréquent en Gironde !

Il entreprend alors des recherches et visite nombre de villages avant de découvrir Vérac.  Il se présente dans la cour du prieuré, rencontre l’Abbé Méry qui lui dit, qu’avant toute discussion, il est l’heure pour lui de dire sa messe … et lui demande de la servir. C’est le début de sa découverte de la tradition et de l’œuvre de Monseigneur Lefevre. Il deviendra « tertiaire » de la FSSPX.

Comprenant très rapidement que seule la tradition représente la vraie religion, il consacrera toutes ses dernières années à étudier la doctrine de l’Eglise, la révolution, la contre-révolution, ….  et à la faire connaître.

Sur chaque sujet, il lit, crayon à la main, plusieurs ouvrages qu’il synthétise et constitue un « dossier de synthèse » : ainsi, un dossier sur l’Islam, la révolution, la Franc-maçonnerie, le judaïsme, la Providence, le sédévacantisme, et bien sûr le Saint Suaire.

Sa vie « de retraité » sera donc consacrée à la contemplation, l’étude, les travaux manuels : il cultive alors quelques rangs de vigne, produit son vin, élève quelques moutons et s’occupe de quelques ruches, « le remède à l’évolutionnisme » me dira-t-il. Comme sur tous les sujets qu’il aborde, il étudia, dans le moindre détail, la vie des abeilles et les activités apicoles seront l’occasion de nos premiers échanges et de mes premières visites chez lui, à « Casteret », un havre de paix, dans un vallon, au milieu d’un bois, dans l’Entre-deux-Mers.

Il donnera de nombreuses conférences sur le Saint Suaire, tout d’abord au prieuré de Bordeaux, puis un peu partout en France.  Il participa à la fondation du Centre International d'Études sur le Linceul de Turin (CIELT).  Il publiera, tout d’abord sous forme d’article dans la revue « Credo »,  son livre « Miracle et message du Saint Suaire de Turin ».   Ce livre, qu’il fera relire par l’Abbé Denis Roch, n’est pas qu’une œuvre scientifique sur le linceul : après avoir démontré son authenticité, il montre pourquoi ce « codage » d’une relique pour notre époque ;  il analyse la crise dans tous ses aspects, sociaux, politiques, éducatiifs et bien sûr religieux. Il donne le remède : la dévotion au Cœur immaculé de Marie et à la Sainte Face.

Très conscient de la décrépitude de l’enseignement, il accepte la direction de l’Ecole Sainte Jeanne d’Arc, école catholique traditionnelle située à Villenave d’Ornon, jusqu’à sa fermeture brutale par … le prieuré de Bordeaux.

Il connaîtra, en traitant sa vigne, une première alerte sérieuse de santé, racontée dans son livre sur « La divine Providence » ;  je vous invite vraiment à le lire, c’est édifiant : la Providence le fera hospitaliser dans le même hôpital que l’abbé Roch avec qui il avait passé de nombreuses heures à finaliser son livre sur le Saint Suaire.

Ces années 2000 sont marquées par la longue maladie de sa femme, près de laquelle il restera présent au point de ne plus sortir pendant de longs mois. Il  « obtiendra » sa conversion et sa mort avec les sacrements de l’Eglise.

Au début des années 2000, suite à la diffusion de son livre, il possède un réseau important de « correspondants » qui l’interrogent sur de nombreux sujets.

Ainsi, il sera amené à rédiger un livre sur le sédévacantisme : « Le siège de Pierre est-il vacant ? Le sédévacantisme et ses variantes, une tentation sous apparence de bien. »  Après bien des hésitations, il décidera de ne pas le publier mais le diffusera dans son réseau, à ceux qui se posent des questions devant la profondeur de la crise et l’attitude des papes conciliaires.

Il lira le livre de Paul Sernine, « La paille et le sycomore » : ce sera l’occasion d’une contre étude où il démolit cet ouvrage qui refuse de comprendre le combat des deux cités..; et de nombreuses discussions sur le parvis de Vérac desservi à cette époque par Monsieur l’Abbé Vignalou et où seront évoqués les débats qui agitent alors le monde de la tradition : ralliement de Campos, pèlerinage à Rome et danger d’un rapprochement avec la Rome moderniste, création de l’IBP à Bordeaux, …

Puis viendront le « Te Deum » pour le motu-proprio de Benoit XVI, la scandaleuse demande, par Mgr Fellay, de levée des excommunications et sa justification par l’Abbé de Caqueray : tous ces sujets sont analysés et il met en garde par mail ses correspondants et chaque dimanche ou presque, sur le parvis de Vérac, à très haute voix du fait de sa surdité, lors de la sortie de la messe : aucun paroissien de cette chapelle n’a pu ignorer ses convictions et ce qu’il pensait de Mgr Fellay et de sa bande, du GREC et de la lâcheté de nombre de pasteurs qui n’osent plus dire la vérité…

En décembre 2013 -il me semble- il a organisé un réunion d’une dizaine de personnes à son domicile pour nous dire : « La Fraternité déraille, un jour viendra où il n’y aura qu’un petit nombre de prêtres fidèles. »  L’esprit toujours très pratique, il a voulu mettre en place une organisation qui recevrait les prêtres et qui détiendrait la « valise chapelle nécessaire » pour avoir les sacrements.

Il m’a ainsi convaincu de la nécessité d’aménager une chapelle dans ce qui me servait d’abri à vélos et autres.

Il a donc été le principal instigateur de la Chapelle Sainte Cécile qu’il a fréquentée exclusivement depuis la première messe par Mgr Williamson en mai 2014, venant avec son fidèle compagnon Youk II.  Malgré un accident de voiture, il a pu, grâce à la bonne volonté de plusieurs, continuer à assister à la messe, jusqu’à ce que sa santé ne lui permette plus de se déplacer, en janvier 2019.

Il a soutenu les jeunes des « Amis du Sacré-Coeur » : il en recevait régulièrement chez lui et leur a donné une conférence sur le Saint Suaire en 2014.

Suite à une intrusion dans notre chapelle par des journalistes suédois, c’est chez lui que la messe du dimanche suivant a été organisée, afin d’éviter la venue de France Info qui nous l’avait annoncé : c’était le dimanche des Rameaux 2017, messe célébrée dans son salon, préfigurant un avenir de persécutions qu’il envisageait avec réalisme.

Après sa conversion, il est donc resté fidèle dans tous les combats de la Foi, refusant les compromissions avec l’Eglise conciliaire qu’il avait fuie dans les années 1980.  Il a gardé toute sa lucidité et son sens de l’analyse jusqu’au bout.  J’ai entendu des personnes peu charitables, ne comprenant pas ses positions de soutien à la Fidélité catholique,  s’interroger sur sa « santé mentale » : je suis très attristé par ce genre de calomnies qui émanent de personne ne l’ayant plus visité depuis très longtemps.

Il a donné sa dernière conférence sur le Saint Suaire en octobre 2018 à Espiet, preuve, s’il en était besoin, de sa parfaite condition « intellectuelle ».

Je l’ai revu une dernière fois le jeudi 8 mars, ma sœur l’a vu le dimanche 10 mars, avant qu’il ne tombe dans le coma le lundi 11 mars.

Ce jeudi-là, il a insisté pour que je transmette à mes enfants le goût pour l’étude et la lecture, surtout en cette période de crise de l’Eglise. « Il n’y a plus que quelques bastions épars », « qu’ils continuent les Amis du Sacré-Cœur ». Il m’a dit qu’il méditait beaucoup et offrait sa « décrépitude progressive » - ce sont ses mots-  pour l’Eglise, pour nos quatre évêques fidèles. Avant que ma sœur ne reparte dimanche, il a demandé de réciter une dizaine de chapelet avec elle : il a donné lui-même l’intention : « pour la guérison de votre frère » : il était parfaitement conscient et toujours attentif aux autres.

Monsieur l’abbé Peignot, qui le visitait très régulièrement chez lui ou à l’hôpital, lui a donné la communion le 4 mars et a dit les prières des agonisants à son chevet le samedi 16 mars.

Ces derniers mois, il avait essayé de commencer l’écriture d’un nouveau livre, avant de s’apercevoir qu’il n’en aurait plus la force, ce qu’il a accepté et offert à la Vierge Marie et il s’est abandonné à la divine Providence…

Il a été rappelé à Dieu, à Libourne, le 18 mars 2019.

Promesses de Notre Seigneur Jésus-Christ à tous les dévots de Sa Sainte Face
(D’après l’image de la Sainte Face de Jésus-Christ d’après le linceul de Turin qu’il diffusait autour de lui).


Promesse n°10 : Je serai auprès de mon Père le défenseur de tous ceux qui, par la parole, la prière ou la plume, soutiendront ma cause dans cette œuvre de réparation. A l’heure de la mort, je purifierai la face de leur âme de toutes les souillures du péché et je leur rendrai leur beauté originelle.






Un de ses amis

jeudi 21 mars 2019

Jubilé et sainteté "conciliaires" à Cotignac

Un millier de pèlerins de la FSSPX trompés par leurs pasteurs


On consultera avec intérêt le reportage de FSSPX-News sur le pèlerinage du 10 mars à Cotignac (Var) pour le 500ème anniversaire de ces apparitions :


Le processus de ralliement discret, à petits pas, se poursuit donc sous nos yeux.

Un millier de pèlerins de la Fraternité sont venus "chercher l’indulgence plénière attachée cette année au sanctuaire".

Pour l’obtenir, on a fait le "parcours jubilaire" approuvé par le "bon" évêque de Fréjus-Toulon Mgr Dominique Rey. Et l'on s’est recueilli pieusement devant sept pergolas "présentant la vie et la spiritualité de saints des XIXe et XXe siècles, illustrant trois par trois les sept dons du Saint-Esprit : Padre Pio, Maximilien Kolbe, Elisabeth de la Trinité, Louis et Zélie Martin..." : d'excellents exemples certainement, mais... à l’exception de Ste Gemma Galgani et de Ste Maria Goretti, tous béatifiés ou canonisés par les papes conciliaires selon les nouvelles procédures en vigueur, celles qui ont également permis de "canoniser" sans difficulté Jean XXIII, Paul VI, et Jean Paul II, sans compter Mgr Oscar Romero !

Comble de malhonnêteté, le reportage de FSSPX-News "oublie" de préciser que le faux "saint Jean Paul II" figure, lui-aussi, dans la septième pergola du parcours, comme "artisan de paix à travers ses voyages" et illustration du don de Sagesse de l’Esprit !


On imagine la douloureuse surprise des pèlerins encore attachés à Mgr Lefebvre, à se voir ainsi traînés par leurs pasteurs dans un pareil " parcours" de sainteté frelatée, et à devoir vénérer publiquement la mémoire de celui qui a excommunié le Fondateur de la Fraternité !

Comme on le voit, le subtil mélange "tradi-conciliaire" conduit par la Maison générale fonctionne désormais à merveille : après l'évêque Huonder bientôt accueilli en Suisse pour sa retraite, et la visite de l'évêque de Portsmouth Mgr Egan dans une école de la FSSPX en Angleterre, on aura eu le pèlerinage consensuel, indulgencié, et "apaisé" de la FSSPX à Cotignac.

Il ne faut plus "fâcher" l'Eglise conciliaire et ses représentants, telle est la consigne héritée de la trahison du Chapitre de 2012, telle est la ligne inaugurée par Mgr Fellay, consciencieusement suivie par son successeur Pagliarani et les responsables de l'actuelle néo-Fraternité.

Ainsi s'émousse jour après jour l'esprit de résistance à la nouvelle religion de Vatican II ; ainsi se dilapide peu à peu, dans l'indifférence générale, le précieux héritage de Mgr Lefebvre.

A cette misérable manoeuvre, l'abbé de Jorna a prêté son autorité de Supérieur du district de France, ... lui qui passait pour un prêtre strict, doctrinal, et courageux !

Mais ne sont trompés que ceux qui le veulent bien…



CMS

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sur FSSPX-News :

"le millier de pèlerins bien restauré entame, chapitre par chapitre, le parcours jubilaire, en récitant et en chantant le chapelet. D’abord un parcours des Saints : sept pergolas successives présentent la vie et la spiritualité de saints des XIXe et XXe siècles, illustrant trois par trois les sept dons du Saint-Esprit : Padre Pio, Maximilien Kolbe, Elisabeth de la Trinité, Louis et Zélie Martin… "

dans les "..." il y a donc notamment :
"Ste Mère Teresa (1910 – 1997). Prix Nobel de la Paix. Fonde les Missionnaires de la Charité."
"Ste Faustine (1905 – 1938). Apôtre de la miséricorde."
"St Jean-Paul II (1920 – 2005). Artisan de paix à travers ses voyages."
"bse Chiara Luce Badano (1971-1990). Engagée chez les Focolaris, pour l’unité."

mardi 19 mars 2019

Décès de M. Paul Chaussée

M. Paul Chaussée s'est éteint hier 18 mars.

Paul Chaussée est né le 20 novembre 1932 en Belgique wallonne. Il a occupé toute une carrière d'ingénieur autodidacte à concevoir, construire, vendre et mettre au point des machines et des systèmes pour la fabrication du papier. Éduqué dans la religion catholique, il perdit la foi dans les années cinquante en croyant à l'évolution généralisée et aux thèses de Teilhard de Chardin. Les nécessités de la profession le firent beaucoup voyager en particulier en Amérique du Nord et dans les pays musulmans d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient où, de 1975 à 1983, il découvrit en même temps, le judaïsme, l'islam et le christianisme des premiers siècles. La lecture comparative du Nouveau Testament et du Coran le convainquit de la véracité exclusive de la religion catholique et le ramena vers l'Église. En 1981, l'histoire et l'énigme du Saint Suaire de Turin excitèrent sa curiosité scientifique. Ce qu'il découvrit progressivement le fit revenir, vers 1985, au catholicisme traditionnel maintenu fidèlement par Mgr Marcel Lefebvre.

En 1989, il participa à la fondation du Centre International d'Études sur le Linceul de Turin (CIELT) dont les symposiums de Paris (1989) et de Rome (1993) ont établi avec certitude l'authenticité du Saint Suaire.
Il a publié de très nombreux et excellents ouvrages sur le Saint Suaire.

Il est resté fidèle à la tradition en manifestant son soutien spirituel et matériel sans défaillance aux évêques et prêtres de la Fidélité Catholique.

Il est décédé le 18 mars 2019, muni des sacrements de l'Eglise


Les obsèques de Monsieur Paul Chaussée seront célébrées vendredi 22 mars à 15 h 00 en l’Eglise de Caillau (33) par le prêtre qui l'a visité et communié ces dernières années. 

R.I.P.




Allocution aux séminaristes à l'occasion de la fête de Saint Joseph

Pourquoi Saint Joseph veille tout spécialement sur ceux qui restent fidèles. Encouragement aux séminaristes.


Source miraculeuse à Cotignac

lundi 18 mars 2019

Un Converti d’Aujourd’hui – III

Kyrie eleison DCIX ( 16 mars 2019 )

Dieu ne lâche pas une âme qui dérive
Sauf si, Le reniant, elle-même est fautive


Cher jeune ami,

Il y a deux semaines, ces “Commentaires” relataient l’histoire de votre conversion qui vous a permis de quitter le désert d’une université moderne pour rencontrer la vérité de la foi catholique. Vous terminiez votre lettre en nous demandant conseil. Certes, vous aviez compris que Dieu vous avait donné la Vérité, mais vous aviez encore besoin de vous orienter dans la situation actuelle où l’Église et le monde se trouvent dans une grande confusion. Le numéro de la semaine dernière de ces “Commentaires” vous donnait les conseils de base généraux, valables en tout temps et en tout lieu pour un converti catholique. Le numéro d’aujourd’hui vous offrira des conseils plus personnels qui devraient vous permettre de vous orienter dans le chaos actuel, chaos sans précédent en vingt siècles d’histoire de l’Église.

Cette crise est sans précédent parce que le monde va vers sa fin, et nous nous en approchons. Lisez la description des derniers temps faite par Notre-Seigneur lui-même (Mt XXIV, Lc XXI), et l’avertissement que donne saint Paul sur cette période, quelque 44 ans plus tard (II Tim. III, 1–9). Il faut noter, en particulier, les versets 5 et 8 : les hommes auront “l’esprit corrompu et seront réprouvés quant à leur foi”, “ils auront une apparence de piété, tout en ayant renié ce qui fait sa force. Éloigne-toi de ces gens-là.” Excellent conseil pour 2019, car il importe de voir qu’aujourd’hui les hommes en général et les catholiques en particulier ne sont pas, dans leur ensemble, des gens “normaux”, car ils sont parvenus au terme d’un long processus de dégénérescence. Une telle prise de conscience ne doit certes pas inspirer le mépris, ni porter quiconque au désespoir, mais il s’agit de prendre l’exacte mesure de ce qu’exige vivre en catholique dans un monde post-chrétien voire anti-chrétien. C’est possible si l’on reste en DieuJe peux faire toutes choses en Celui qui me fortifie (Phil. IV, 13).

Le chaos de l’Église d’aujourd’hui a ceci de particulier que jamais, avant Vatican II, dans les années 1960, l’Église officielle de Rome ne s’était départie officiellement de la foi catholique. La Vérité catholique et l’Autorité catholique n’ont-elles pas été conçues par Notre Seigneur pour aller de pair ? Il faut que Pierre soit confirmé dans la Foi (Vérité catholique) pour qu’il puisse confirmer dans la foi les autres Apôtres (Autorité catholique), cf. Lc. XXII, 32. On voit par là que la Vérité est le but même de l’Autorité, mais que la Vérité a besoin de l’Autorité pour être protégée. Toutes deux ont besoin l’une de l’autre. Mais avec Vatican II, elles se sont trouvées séparées, du fait que les Papes, les Cardinaux et les Évêques (Autorité), tombés sous l’emprise du monde moderne, ont abandonné l’ancienne religion (Vérité). Désormais, tous les catholiques ne pouvaient être que schizophrènes : soit ils restaient attachés à la Vérité, et ils abandonnaient la fausse autorité ; soit ils restaient attachés à l’Autorité, et abandonnaient la Vérité ; soit, enfin ils se situaient entre ces deux pôles. Il en résulte que, maintenant, chaque brebis catholique doit trouver son propre chemin à travers la haie d’épines érigée par les mauvais bergers de Vatican II.

Si l’on juge l’arbre à ses fruits (Mt VII, 15–20), la façon dont Mgr Lefebvre a résisté aux faux bergers tout en reconnaissant leur autorité, s’est avéré l’un des moyens les plus fructueux pour faire face à la confusion consécutive au Concile. Mais ses successeurs à la tête de la Fraternité choisissent de ne pas rester fidèles à son équilibre à lui entre vérité et autorité. Même maintenant, beaucoup cherchent à s’enliser dans cette fausse Rome moderniste, alors qu’elle est plus fausse que jamais ! Que cela vous avertisse du danger qu’il y a, aujourd’hui, de penser que l’apparence du catholicisme est la même chose que sa substance. Mais alors, comment saurez-vous où se trouve la substance ? La meilleure réponse est celle que nous venons de mentionner et que donne Notre-Seigneur : il faut juger l’arbre à ses fruits. Quels fruits ? Ce sont la foi surnaturelle, telle que Dieu vient de vous la faire comprendre, ainsi que que cette véritable charité surnaturelle qui doit la suivre.

Donc, prenez le temps de fréquenter un moment toutes sortes de catholiques ; écoutez, plus que vous ne parlerez. Ne soyez pas pressé d’embrasser une vocation, car Dieu n’est jamais pressé (Gal. I, 18 ; II, 1). Ayez une confiance absolue en Sa Sagesse et en Sa Providence, et veillez à ne pas vous accrocher sans condition à un ou à plusieurs leaders humains, jusqu’à ce que Dieu remette Son Église sur pied (comme Il le fera certainement). Honorez toujours votre père et votre mère, aussi mal avisés qu’ils puissent paraître (car Dieu ne leur a pas donné la grâce qu’Il vous a donnée). Ayez une immense compassion pour la multitude d’âmes désorientées qui vous entourent, mais ne confondez surtout pas la sincérité subjective avec la vérité objective. Aimez la Mère de Dieu, et priez tous les jours aussi longtemps que vous le pouvez, les 15 mystères du Saint Rosaire. Et que Dieu soit avec vous.

Kyrie eleison.


jeudi 14 mars 2019

Sortie du séminaire Saint Louis-Marie sur l'île de Noirmoutier




A l’occasion de la fête de Saint Thomas d’Aquin (7 mars), le séminaire St Louis-Marie Grignion s’est accordé une bonne sortie sur l’île de Noirmoutier. Détente tout autant spirituelle que physique car nos jeunes lévites eurent l’occasion de découvrir la bravoure et la grandeur d’âme des guerriers vendéens (général d’Elbée entre autres) qui trouvèrent dans cette île la gloire du martyre devant la haine et le parjure des républicains sans Dieu. Détente aussi pour les esprits studieux grâce au bon air marin. En fin de journée, le séminaire passait devant le port de pêche de l’île; un marin pêcheur s’est alors empressé de demander la bénédiction de son gros bateau. Chose faite sur le champ et ce pêcheur de nous dire son grand espoir de faire désormais des pêches de soles miraculeuses !

Narration de l'assassinat de d'Elbée
Un Américain qui admire les marais salants
Le photographe attendait la vague fatale 
Office de sexte dans une jolie crypte

Un séminariste présente l'histoire des Vendéens
dans le château de Noirmoutier

Deux théologiens en discussion. Le canon assure les arrières







Séminariste téméraire...
L'abbé Picot profite de son séjour en France
pour se refaire une santé
Encore un débat théologique sur la plage....




mercredi 13 mars 2019

Croisade de la Charité



Pour ce mois de mars, et surtout temps du Carême, nous tâcherons de développer la douceur chrétienne, élément constitutif de la Charité.



mardi 12 mars 2019

Un converti d'aujourd'hui - II


Dans ce Commentaire Eleison, Mgr Williamson rappelle à ce jeune converti le nécessaire vital pour sauver son âme dans un monde globalement apostat : les premiers samedis du mois, le Rosaire, les bonnes lectures, la prudence ... 

SOURCE - Mgr Williamson - Initiative St Marcel 
9 mars 2019

Kyrie Eleison n°608

Qui veut vraiment le Ciel, pourra y accéder.
Le moyen de Benoît ? – “Travaillez et priez.”


Cher jeune ami,

Je vous félicite des grandes grâces de conversion que vous avez reçues de Dieu ! Désormais vous êtes à même de combattre pour le salut éternel de votre âme ! Car vous risquez de tomber en route comme n’importe lequel d’entre nous (I Cor. X, 12), le chemin qui mène au Ciel étant étroit (Mt. VII, 14), mais si vraiment vous voulez aller au Ciel, avec la grâce de Dieu vous y parviendrez en dépit de toutes les embûches du monde, de la chair et du diable. Car, sachez-le, vous et moi nous vivons et sommes catholiques rien que pour sauver nos âmes en aimant Dieu par-dessus toute chose et en aimant notre prochain comme nous-mêmes. De ces deux commandements, dépendent toute la Loi et les Prophètes, hier, aujourd’hui et demain, et ce jusqu’à la fin du monde. Même le monde moderne ne peut changer de tels fondements.

Donc la situation actuelle de l’Église et du monde a beau inquiéter plus que jamais, il ne faut pas pour autant se laisser effrayer. “Oui, j’en ai l’assurance, s’écrie saint Paul, ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les principautés, ni le présent, ni l’avenir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune créature, ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui réside dans le Christ Jésus, notre Seigneur. "(Rom. VIII, conclusion). Une chose cependant peut nous séparer de Dieu : c’est le péché. Les âmes de la majorité des êtres humains qui ont vécu ou vivront se damnent et rempliront l’enfer (Mt VII, 13). En conséquence, quoi que vous fassiez, “Travaillez à votre salut avec crainte et tremblement” (Ph. II, 12). La perspective de la damnation éternelle est trop horrible. Ayez donc constamment présent à l’esprit les quatre fins dernières : la mort, le jugement, l’enfer et le Ciel, et afin de vivre habituellement en état de grâce, restez, dans toute la mesure du possible, proche des sacrements, particulièrement de la confession et de la messe.

La Très Sainte Vierge sait parfaitement bien que les temps modernes rendent la vie catholique difficile. C’est pourquoi Elle nous a donné un remède propre à nos temps pour sauver nos âmes : la dévotion des cinq premiers samedis du mois. Renseignez-vous à ce sujet dans tous les détails, notamment par ce volant : https://​stmarcelinitiative.​com/​wp-content/​uploads/​2016/​04/​fatima-flyer.​pdf ; puis, faites-les le plus tôt et le plus fidèlement possible. Un catholique qui connaîtrait la dévotion des cinq premiers samedis, et qui ne profiterait pas de ce moyen de salut si simple offert par la Sainte Vierge, devrait se faire examiner la tête ! L’offre paraît-elle trop généreuse pour pouvoir être vraie ? Il n’en est rien. La Vierge Marie sait exactement ce que vous avez vous-même appris à la dure : que le matérialisme athée d’aujourd’hui, le mensonge et la corruption, la liberté et le confort excessifs, agissent comme autant d’obstacles qui s’interposent entre ses enfants parmi les hommes et son divin Fils. A ce problème, Elle nous donne Sa réponse. Qui plus est, en faisant exactement ce qu’Elle demande, vous ferez tout ce qui est en votre pouvoir pour obtenir que le Pape reçoive la grâce de consacrer la Russie à son Cœur Immaculé. Car là se trouve la clé donnée par Dieu pour résoudre, à l’échelle du monde, les problèmes d’aujourd’hui.

En attendant, sur un plan surnaturel, utilisez le temps dont vous disposez actuellement pour prier et pour étudier. Récitez chaque jour, autant que cela vous sera possible, les 15 mystères du Rosaire, car c’est là la plus grande des prières, après la prière de la messe. Vous étudierez également tout ce que vous trouverez de ce qu’a dit et écrit Mgr Lefebvre : il est le guide par excellence, suscité par Dieu dans cette crise de l’Église sans précédent. Lisez aussi des livres catholiques (d’avant les années 1960) qui vous intéressent. Des livres corrects mais qui ne vous intéressent pas spécialement ne vous apporteront pas autant. De même, profitez de l’internet, tout en vous en méfiant, car les trésors qu’on y trouve sont entourés de pièges. Ne manquez pas de rencontrer une variété de prêtres catholiques ; sachez apprendre quelque chose de chacun d’eux, mais sans vous perdre dans une confusion d’idées. Visitez des communautés ; restez aussi longtemps que vous êtes le bienvenu dans n’importe quel environnement où vous trouvez Dieu.

Et enfin, sur le plan naturel, cherchez par tous les moyens un travail honnête si vous trouvez qu’en tant qu’homme cela manque à votre équilibre ; mais évitez de vous engager à long terme tant que vous n’êtes pas certain d’avoir trouvé ce que Dieu attend de vous. De même, traitez les jeunes filles avec courtoisie, mais évitez de choisir une épouse avant d’avoir trouvé le travail qui doit normalement être le vôtre pour le reste de votre vie. Une jeune fille sérieuse hésite à s’attacher à un homme qui n’a pas encore trouvé son travail.

Que Dieu vous bénisse, et que Sa sainte Mère vous protège. Allez-y !

Kyrie eleison.

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Pour plus d'informations sur les cinq samedis et bien les faire : 

https://www.enfantsdefatima.org/premier-samedi