mardi 30 novembre 2021

Le problème de Job (et la dictature covidiste)

LE PROBLÈME DE JOB 

Par S.E. Mgr Williamson 

27 novembre, 2021


Par sa Miséricorde Dieu veut notre bonheur,
Mais son grand adversaire attire le malheur.



Le Concile de Trente a défini chacun des 46 Livres de l’Ancien Testament comme étant la Parole de Dieu. C’est pourquoi cette première partie de la Bible constitue en fait un immense Trésor. Pour spécifier la relation unifiant l’Ancien Testament au Nouveau, on dit, avec raison, que le Nouveau est caché dans l’Ancien, tandis que l’Ancien prend toute sa signification dans le Nouveau. Il n’y a donc aucune contradiction entre les deux Testaments, ni entre le Dieu de l’Ancien et le Dieu du Nouveau (contrairement à ce que certains sont tentés de penser), ni entre la doctrine de l’Ancien et du Nouveau. Simplement, l’Ancien Testament s’épanouit dans le Nouveau.

C’est pourquoi l’Ancien Testament a beaucoup à nous enseigner en ce moment de l’histoire humaine, dans la crise frappant l’Église du Nouveau Testament, au fur et à mesure qu’elle s’approche de son terme avec la fin du monde. Car, cette fin ne pourra arriver sans être accompagnée de grandes souffrances touchant aussi des innocents. Ce qui pose le problème de la souffrance dans sa forme la plus aiguë. Or, c’est justement le thème central de l’histoire de Job, au 20e livre de l’Ancien Testament. Ces « Commentaires » abordent la question en trois points distincts : d’abord, en quoi la souffrance de Job pose un problème ; puis, l’exemple de sa patience, et enfin la vraie solution de son problème.

Le problème consiste en ce que Job est totalement exempt de reproche et fait preuve d’une grande droiture. C’est un propriétaire terrien très prospère doté d’une grande famille de dix enfants et d’une propriété considérable, comptant des milliers de têtes de bétail. Par ailleurs, il montre une grande piété et une grande dévotion envers Dieu. Pourtant, il va être amené à souffrir profondément, sans qu’il ne sache pourquoi. Tout d’abord, des attaques extérieures viennent le priver de ses enfants et de tous ses biens. Or, sa seule réaction est de bénir Dieu, prononçant ses paroles sublimes : « Nu, je suis sorti du sein de ma mère et nu je retournerai dans le sein de la terre ; le Seigneur a donné, le Seigneur a repris ; béni soit son Saint Nom ! ». Mais, comme si ces souffrances ne suffisaient pas, voilà qu’il est attaqué dans sa propre personne : des plaies répugnantes le couvrent de la tête aux pieds, de sorte qu’il est réduit à les gratter avec un débris de poterie. Sa femme le tente, lui suggérant de chercher un soulagement en maudissant Dieu. Mais là encore, il réagit avec une piété toute exceptionnelle : « Femme insensée, si nous acceptons le bien des mains de Dieu, ne devons-nous pas aussi recevoir le mal ? » – Puissions-nous ne pas oublier cet admirable exemple, ni ces nobles paroles lorsque, dans quelques années, les cieux nous tomberont sur la tête !

Ce que Job ignorait, mais que l’auteur de l’histoire nous a appris dans les deux premiers chapitres du livre, c’est que ces terribles souffrances, apparemment imméritées, venaient bien de Dieu, ou plus exactement, d’une sorte de bras de fer entre Satan et Dieu, ni plus ni moins. Satan s’étant présenté un jour devant Dieu, le Seigneur lui avait demandé si lui, Satan, avait jamais vu une piété telle que celle de son serviteur Job. Satan répondit que cela était dû sans doute à une protection spéciale que Dieu accordait à Job, mais que, si Dieu cessait de le protéger, Job Le maudirait dans la souffrance comme n’importe qui d’autre. Dieu donna alors à Satan la permission de faire souffrir Job, mais seulement dans tous ses biens et non dans sa personne. C’est alors que Job perdit sa famille et tous ses biens, sans jamais prononcer un seul mot contre Dieu. « Tu vois ? » dit le Seigneur, lorsque Satan réapparut devant Lui. « Ah ! répondit Satan, permets donc seulement qu’il souffre en sa personne ! Et tu le verras Te maudire. » Dieu permit alors à Satan de commettre les pires atrocités contre la personne de Job pourvu, toutefois, qu’il ne lui ôtât pas la vie. C’est ainsi que Job fut couvert, de la tête aux pieds, de plaies purulentes, le réduisant à l’état d’une loque, assis sur un tas de cendres, se demandant avec angoisse ce qu’il avait bien pu commettre pour mériter de telles misères. L’histoire se poursuit en nous montrant la patience de Job.

Faisons maintenant un parallèle avec notre misère covidienne. Une grande sagesse consiste d’abord à se rappeler que toute notre vie est enserrée entre deux puissances invisibles qui se disputent nos âmes invisibles. De son côté, Satan fait tout ce qu’il peut pour nous faire descendre en enfer, tandis que Dieu, sans nous enlever notre libre-arbitre, s’efforce de nous faire parvenir avec lui dans la vision béatifique du Ciel éternel. Certes, le Dieu tout-puissant pourrait facilement réduire à néant tous les efforts de Satan, mais alors son Ciel ne serait plus peuplé que de robots. Or, ce n’est pas là le but qu’Il a voulu assigner au grand œuvre de Sa Création. Sachons tous alors lire entre les lignes de l’absurdité covidienne : sachons reconnaître à l’oeuvre un Dieu tout de justice et d’amour qui s’efforce de nous amener tous au Ciel. Tandis que Job n’a point mérité ses souffrances, nous autres par notre mépris pour l’existence même de Dieu, mépris répandu maintenant dans le monde entier, n’avons-nous pas éminemment mérité l’absurdité covidienne mondiale ?

Kyrie eleison

vendredi 26 novembre 2021

Mgr Faure hospitalisé à Paris


 Le site sud américain nonpossumus nous apprend que Mgr Faure est gravement malade et vient d'être hospitalisé à Paris :   

"Pedimos sus oraciones por la salud de Monseñor Faure,
quien ha contraído el Covid y ha debido ser hospitalizado anoche en París.
Dios les retribuya
."

"Nous vous demandons vos prières pour la santé de Monseigneur Faure,
qui a contracté le Covid et a dû être hospitalisé hier soir à Paris.
Dieu les récompensera"

Mgr Faure est un des trois évêque de la Fidélité qui ont été sacrés par Mgr Williamson afin de préserver l'héritage de Mgr Lefebvre et de continuer le combat de la Foi en refusant tout ralliement avec la Rome moderniste. 




mardi 23 novembre 2021

Vigano de nouveau

Avis à ceux qui ne voient rien venir ! Mgr Vigano et Mgr Williamson nous mettent en garde. 

21 novembre, 2021
Numéro DCCXLIX (749)

Catholiques, debout ! Bientôt nous n’aurons plus
Ni le droit de manger, ni de boire non plus !

L’archevêque italien Carlo Maria Viganò qui vit toujours caché, de crainte qu’on n’attente à sa vie, vient de faire encore une admirable déclaration, que tout véritable homme d’Église devrait faire sienne pour défendre et protéger les brebis de Notre Seigneur. Spectacle vraiment surprenant que de voir ces bergers paralysés face à une meute de loups sanguinaires se délectant devant leur inaction. Car, même en admettant que ces « bergers » croient réellement ce qu’ils prêchent – à savoir que tous doivent se conformer en tout à la règle des loups – ne peuvent-ils pas cependant voir que les loups se sont emparés du pouvoir et qu’ils exercent une véritable tyrannie ? Aveuglement étrange, assurément ! En vérité, nous comprenons pourquoi, en 1973, Notre Dame disait : « Je suis la seule à pouvoir vous aider maintenant » !

Voici, comme d’habitude, le résumé des paroles de l’archevêque claires et pleines de vérité, retransmises sans doute par voie électronique lors d’une réunion de protestation tenue à Turin le 18 octobre dernier, contre le « pass-sanitaire vert » que les autorités tentent d’imposer au peuple pour prouver que chacun est dûment vacciné.

L’élite mondialiste est très claire sur la société qu’elle entend construire. Dans le programme de 2030 du Forum économique mondial, on peut lire, par exemple : « Je ne possède rien ; je n’ai pas de vie privée et la vie n’a jamais été aussi belle ». Car en effet, selon le plan des mondialistes, la propriété privée est abolie. Un revenu universel la remplace, permettant aux gens d’acheter uniquement ce que l’élite veut bien leur vendre. Le programme de 2030 prévoit également d’introduire une monnaie électronique, entraînant l’obligation d’acheter et de vendre avec une carte liée à un « pass vert » et au « crédit social ».

L’imminence des dictatures de la santé et de l’écologie légitiment de facto un système d’évaluation de nos comportements, tel qu’il existe déjà en Chine. Chacun d’entre nous aura un certain score. Mais, si quelqu’un n’est pas vacciné ou mange trop de viande, ses points pourront être minorés, si bien qu’il n’aura plus accès à certains biens et à certains services. Ces tyrans iront même jusqu’à nous priver de nos moyens de subsistance, nous forçant à être ce que nous ne voulons pas être, à vivre comme nous ne voulons pas vivre, et à croire des choses que nous tenons pour des hérésies blasphématoires.

» Soyez inclusifs « ! nous disent-ils. Mais eux se jettent sur nous et nous discriminent parce que nous voulons rester sains d’esprit, parce que nous considérons comme normal qu’une famille soit composée d’un homme et d’une femme, parce que nous voulons préserver l’innocence de nos enfants, parce que nous ne voulons pas tuer les enfants dans le ventre de leur mère ni abréger les jours des personnes âgées allongées sur un lit d’hôpital.

« Nous respectons toutes les cultures, toutes traditions religieuses », affirment-ils. Et, de fait, toutes les idoles et toutes les superstitions trouvent place dans ce Panthéon œcuménique de la nouvelle Religion Universelle voulue par la franc-maçonnerie et par l’église bergoglienne. Toutefois, seule une religion demeure interdite : la vraie Religion, celle que Notre-Seigneur a révélée aux Apôtres, la Religion que l’Eglise nous transmet depuis 2000 ans. Le mensonge règne en maître ; seule la vérité n’a pas droit de cité.

C’est pourquoi notre protestation contre les mesures sanitaires ne doit pas se limiter au seul « pass–sanitaire vert », aussi illégitime et discriminatoire soit-il. Notre protestation doit s’étendre à l’ensemble du projet. Nous devons savoir identifier les objectifs de l’idéologie globaliste que nourrissent les responsables de ce crime contre l’humanité et contre Dieu. Si nous ne comprenons pas l’ampleur de la menace qui plane sur nous, si nous nous limitons à protester contre un seul détail de l’ensemble du projet, nous ne serons pas en mesure d’organiser une résistance forte et courageuse.

Cependant, nous avons pour nous quelque chose que les mondialistes n’ont pas. Nous avons la foi, la certitude qu’apporte la promesse de Notre Seigneur : « Les portes de l’enfer ne prévaudront pas contre l’Église ». Invoquons donc la Très Sainte Vierge Marie, la Janua Coeli, la Porte du Ciel. Que celle qui, dans le Livre de l’Apocalypse, frappe à la tête l’antique Serpent, soit notre Reine. Qu’elle soit, dans cette bataille, notre Reine et notre Chef, en vue du triomphe de son Cœur Immaculé.


Kyrie Eleison


samedi 20 novembre 2021

Un appel de Mgr Vigano pour une alliance internationale contre la "mafia" mondialiste

 

Mgr Vigano sonne le glas pour les peuples du monde entier qui sont menacés dans leur survie à cause de la tyrannie mondialiste. Il invite à former une alliance internationale anti-mondialiste pour établir un ordre social catholique. Cet appel aurait dû être lancé par un pape catholique mais puisque François fait le jeu des mondialistes, Mgr Vigano remplit courageusement cet office de mise en garde de tous les peuples du monde. 


vendredi 12 novembre 2021

QUELLE LIBERTÉ ?

Une fois de plus, Mgr Viganò se présente comme un véritable fils de l'Eglise et comme un père pour défendre l'ordre social chrétien. Il vient en effet d'adresser un discours fort, aux Suisses, contre le nouvel ordre mondial satanique. Il rappelle à ce sujet l'horrible mise en scène diabolique qui eut lieu à l'occasion de l'inauguration du tunnel du Saint-Gothard en 2016. A la suite des papes d'avant le Concile, il explique en quoi consiste la véritable liberté. A côté de ces paroles encourageantes pour les Suisses, on s'étonnera du silence toujours plus abyssal des évêques dans le monde entier (exception faite de Mgr Williamson bien sûr). Prions pour que la Providence et les Saints Anges veillent sur ce grand prélat. Puisse-t-il un jour accéder au Souverain Pontificat ! A nous de le mériter !



Discours de l’archevêque Carlo Maria Viganò (Ancien Nonce Apostolique aux États-Unis d’Amérique)

À l’occasion de la manifestation contre les mesures contre la pandémie dans la Confédération suisse

Berne – 12 novembre 2021

Chers amis, beaucoup d’entre vous n’auraient jamais pensé que la Suisse finirait par suivre l’Italie et d’autres nations en adhérant docilement aux diktats de l’élite, même en matière d’urgence pandémique. Votre Confédération, en effet, est déjà bien en avance sur les autres pays sur la voie de la globalisation, et l’empreinte du Nouvel Ordre Mondial est très marquée dans la vie des grandes villes suisses. Et tout comme la Suède a été épargnée par les confinements et les masques, on aurait pu croire qu’en Suisse aussi, les mesures d’endiguement supposé de la contagion auraient adopté le modèle raté dont l’Italie est au contraire un exemple tragique. D’autre part, puisque le Forum économique mondial a son siège à Davos, certains d’entre vous auraient pu espérer que Klaus Schwab vous empêcherait de faire l’expérience directe de ce qui attend l’ensemble de l’humanité, si seulement nous permettons l’achèvement de son insensé Great Reset[1], partagé par l’ONU sous le nom d’Agenda 2030[2]. Et pourtant, si vous pensez à ce qui vous a été montré le 1er juin 2016, avec l’inauguration du tunnel du Gothard, vous devriez avoir une idée des principes inspirateurs du Nouvel Ordre Mondial[3].

Vous êtes ici aujourd’hui pour protester contre le renforcement des mesures sanitaires et de contrôle, adoptées par le gouvernement fédéral suisse sous le prétexte de la soi-disant pandémie. Ce qui attend la Suisse, comme vous le savez, a été adopté en tout ou en partie par d’autres nations, dont l’Italie. La discrimination à l’égard des non-vaccinés est déjà une réalité dans de nombreuses nations, tout comme le suivi des citoyens au moyen du passeport vaccinal, la suspension du salaire pour ceux qui ne se soumettent pas au contrôle, la possibilité pour les pouvoirs publics de légiférer en dérogation aux lois ordinaires et à la Constitution.

Mais permettez-moi de vous poser quelques questions.

Manifestez-vous à cause d’une limitation de vos libertés constitutionnelles, ou parce que vous vous rendez compte que ces premières mesures de contrôle ne sont que la première étape d’une annulation progressive de votre liberté individuelle, absorbée par un État/Docteur qui décide pour vous comment vous soigner, d’un État/Maître qui décide si et quand vous pouvez sortir de chez vous, travailler, aller au restaurant, et voyager ?

Manifestez-vous contre le passeport vert tout en acceptant le récit de la pandémie et des vaccins, ou avez-vous réalisé que cette farce colossale est basée sur un virus produit en laboratoire qui a été diffusé afin de créer une pandémie d’urgence qui donnerait un prétexte pour mettre toute l’humanité sous contrôle ?

Êtes-vous descendus dans la rue parce que cela vous agace de devoir scanner votre QR-code pour entrer dans votre bureau ou votre usine alors que vous avez été inoculés avec le sérum génétique expérimental, ou avez-vous réalisé que les soi-disant vaccins sont inefficaces, qu’ils risquent d’avoir des effets secondaires indésirables graves à long et à court terme, que les laboratoires pharmaceutiques qui vous utilisent comme cobayes n’ont aucune responsabilité et que si vous tombez malade ou mourez, ils n’auront pas à payer de dommages et intérêts ni à répondre pénalement devant un tribunal ?

Et enfin : avez-vous décidé de protester parce que la liberté de ne pas être soumis à un contrôle sanitaire est la même liberté au nom de laquelle vous croyez avoir le droit de tuer les enfants dans le ventre de leur mère, les personnes âgées et les malades dans leur lit d’hôpital ? Est-ce cette même liberté qui légitimerait les unions homosexuelles et la théorie du genre ? Est-ce là la liberté à laquelle vous faites appel ? La liberté d’offenser la loi de Dieu, de blasphémer son nom, de violer la loi naturelle qu’il a inscrite dans le cœur de chaque être humain ?

Car si ce que vous voulez, c’est seulement être libre de faire ce que vous voulez, votre manifestation n’a aucun sens. Ce sont précisément ceux qui vous parlent d’égalité des sexes, de droit à la « santé reproductive », à l’euthanasie, à la gestation pour autrui et à la liberté sexuelle qui, aujourd’hui, vous tiennent tous en main, décidant de ce qui est bon pour vous au nom de « votre bien », de la santé publique ou de la protection de la planète. Ce sont eux qui, d’ici peu, uniront le laissez-passer vert à votre carte d’identité numérique, à votre compte bancaire, à votre statut fiscal, salarial, social et sanitaire, et qui pourront ainsi – pour « votre bien » – décider si vous pouvez travailler, voyager, aller au restaurant, acheter un steak ou plutôt des insectes.

Cette liberté vous a fait croire que vous êtes « libres », tandis que ceux qui veulent que vous soyez des esclaves obéissants vous laissent courir en rallongeant la laisse, en vous donnant l’illusion de pouvoir faire ce que vous voulez, d’avoir le « droit » d’avorter, de vivre contre les préceptes de la morale chrétienne, de pouvoir vous comporter comme si Dieu n’existait pas, comme si vous n’auriez jamais à vous présenter devant Lui au jour du jugement.

Mais cela n’est pas la liberté : c’est la licence, c’est le libertinage. La liberté d’abîmer son âme, certainement pas la liberté de vivre honnêtement afin de mériter le paradis. La vraie liberté est au contraire la capacité d’agir dans les limites du Bien, et c’est la liberté à laquelle tu dois aspirer, c’est la liberté que tu dois revendiquer avec courage et fierté, c’est la liberté qui « vous rendra libre » (Jn 8, 32).

La liberté de choisir de ne pas vous laisser berner par les promesses de ceux qui vous proposent un avenir meilleur, écodurable, inclusif, tolérant, résilient et non sexiste, tout en vous obligeant à n’acheter que les produits qu’ils ont mis à disposition sur Internet, à commander vos déjeuners et dîners par livraison, à vous faire soigner par télémédecine, à suivre des cours à distance et à ne pas aller au bureau grâce au « télé-travail ».

Je parle de la liberté de dire non à ceux qui, en envisageant des progrès dans le monde du travail et en vous montrant avec enthousiasme le temps libre dont vous pourrez profiter avec des horaires réduits, réduisent votre salaire, éliminent vos protections syndicales, vous privent des moyens de subsistance pour faire vivre une famille, vous obligent à vivre dans des appartements toujours plus petits et anonymes, toujours plus loin dans la périphérie de la ville. Dire non à ceux qui d’abord vous privent de l’autonomie d’un travail en créant du chômage et en éliminant les spécialisations professionnelles, et ensuite vous offrent le revenu de citoyenneté pour faire de vous des esclaves, soumis au chantage d’un État qui décide des conditions dans lesquelles vous pouvez travailler.

La liberté que vous devez revendiquer est celle de ne pas accepter docilement le récit médiatique, la fraude colossale d’une catégorie entière asservie à l’élite, engagée dans la diffusion de mensonges et la censure de la vérité, payée pour soutenir le pouvoir et supprimer la dissidence ; la liberté d’exiger que les journalistes redécouvrent la dignité de l’éthique et de la conduite professionnelles, et non l’infamie de l’asservissement courtois à des maîtres qui n’ont jamais assez de pouvoir.

La liberté de parole que vous devez tous invoquer, et surtout ceux d’entre vous qui ont des rôles de responsabilité ou exercent des professions liées à l’urgence actuelle – médecins, paramédicaux, forces de l’ordre, juges, politiciens – est la liberté de dénoncer la corruption, les conflits d’intérêts, le silence et la complicité d’un système fondé sur la tromperie, la fraude, le terrorisme psychologique et la manipulation de la vérité. La liberté de refuser son consentement à un crime contre l’humanité perpétré avec une détermination impitoyable.

Nous pouvons nous demander si, avec la victoire de ce référendum le 28 novembre, quelque chose va changer. La Constitution suisse favorise la participation active de ses citoyens et donnera un signal fort au Conseil fédéral pour qu’il renonce à ses intentions. Mais ne pensez pas que votre combat pour les droits fondamentaux s’arrête là : l’attaque est mondiale, et chacun d’entre nous doit être conscient de la menace qui pèse désormais sur chacun d’entre nous.

Il ne s’agit pas d’un affrontement dans lequel nous pouvons vaincre l’ennemi commun par les seuls efforts humains : il s’agit d’une bataille d’époque, dans laquelle ce qui est en jeu, ce sont les destins de l’humanité dans son ensemble ainsi que de chacun de nous individuellement, dans le temps et dans l’éternité. Et surtout : les partisans de la Grande Réinitialisation sont intrinsèquement antichrétiens et antichristiques, car ce « Nouvel Ordre » n’est rien d’autre que le chaos infernal.

L’occasion vous est donnée de décider. Non seulement si le passeport vert est illégitime, mais si vous voulez renoncer définitivement à ce qui vous reste de liberté, en vous laissant imposer le cauchemar dystopique d’une tyrannie qui est aujourd’hui une dictature sanitaire et qui sera demain écologique ou transhumaine. Et que Dieu assiste et protège ceux qui lui appartiennent.

[1] Cf. le site du Forum économique mondial : https://www.weforum.org/great-reset/

[2] Cf. le site des Nations Unies : https://unric.org/it/agenda-2030/

[3] https://www.youtube.com/watch?v=g0B28vi3u8c

Source : Stilum Curiae

samedi 6 novembre 2021

Du baptême satanique (Mgr Viganò) et malheur aux prêtres qui se taisent

Pour faire suite à la publication de la 10ème vidéo de Mgr Viganò dans laquelle l'archevêque présentait le vaccin comme une "marque de la bête",  un lecteur australien a été plus loin et a présenté la vaccination comme une sorte de "baptême satanique".  Mgr  Viganò va profiter de cette intervention pour préciser sa pensée et montrer la grave culpabilité du Pape, des évêques et des prêtres qui poussent ou rassurent  les fidèles catholiques à recevoir cette "marque de la bête". 

Sous ce texte nous publions la petite vidéo de l'annonce de l'abbé Salenave qui reprend, en substance, l'avertissement de Mgr Viganò et qui interpelle ses confrères prêtres pour leur demander de ne pas se taire face à l'imposition de cette marque de la bête. 

Votre Excellence, ne pensez-vous pas qu'affirmer que la vaccination est une sorte de baptême satanique peut sembler un peu fort pour de nombreux catholiques qui se sont laissés convaincre, en toute bonne foi, de recevoir le vaccin ?

Merci de m'avoir posé cette question, qui me permet de préciser ma pensée et d'encourager les fidèles qui, pour diverses raisons, se sont fait vacciner.

Ma déclaration sur le symbolisme satanique du vaccin et le fait qu'il puisse représenter une "marque de la Bête" fait référence aux intentions de ceux qui ont décidé de créer une pandémie afin de l'utiliser malicieusement comme prétexte pour la réalisation du Grand Redressement en vue de l'établissement du Nouvel Ordre Mondial. Ce sont les élites lucifériennes qui donnent cette connotation presque ésotérique au vaccin, tout comme elles attribuent des caractéristiques rituelles et liturgiques à l'ensemble de la pandémie. La mienne se veut une hyperbole, visant à faire ressortir les aspects les plus inquiétants de cette farce pandémique.

En revanche, les simples fidèles qui, même sur les conseils de leur curé ou de leur directeur spirituel , ou sous la pression des médias et des institutions sanitaires, se laissent persuader de se faire inoculer, ne sont pas à blâmer et ne peuvent être tenus pour responsables de vouloir, avec ce vaccin, apostasier de la Foi catholique et être marqués de la "marque de la Bête". Il faut également rappeler que comme cela s'est produit avec des personnes que je connais et avec certains de mes proches, l'administration du sérum génétique était souvent imposée par le chantage ou la coercition, conditionnant les personnes à pouvoir utiliser certains services, à avoir accès à certains lieux ou même - comme cela se passe aujourd'hui en Italie - à ne pouvoir travailler que si elles avaient un passeport sanitaire et si elles avaient reçu le soi-disant vaccin. Même de nombreux prêtres, pour pouvoir exercer leur ministère et avoir accès aux hôpitaux ou aux hospices pour administrer les sacrements, ont été obligés de se faire vacciner, souvent sur ordre de leur évêque.

Il est curieux que la Congrégation pour la doctrine de la foi se soit prêtée au jeu de la caisse de résonance de l'Église profonde et de son chef, à un moment où une intervention clarifiante et sans équivoque aurait été nécessaire et indispensable. Au lieu de cela, nous voyons avec quelle hâte la CDF s'est empressée de donner une légitimité morale à des médicaments expérimentaux sans même connaître leurs composants, puisqu'ils sont couverts par le secret industriel ; avec quelle désinvolture l'utilisation de lignées cellulaires dérivées d'avortements a été déclarée moralement acceptable, déformant l'enseignement catholique dans le seul but de plaire à Bergoglio et au récit de la pandémie. "De nombreuses hérésies morales de notre temps contiennent également des citations de saint Thomas et d'autres docteurs de l'Église", a observé à juste titre Monseigneur Athanasius Schneider dans un récent discours.

Cette précipitation - en parfaite synchronicité avec le climat d'urgence qui a également légitimé les décisions irréfléchies des autorités civiles sous la pression de l'industrie pharmaceutique - a rendu la Note de la Congrégation omissive et incomplète, car elle ne tient pas compte des graves effets secondaires à court et à long terme du sérum génétique. La Congrégation est silencieuse sur les avortements provoqués des mères enceintes, qui ont augmenté de façon exorbitante ; elle est silencieuse sur le risque de stérilité induite par le sérum ; elle est silencieuse sur les graves pathologies et les décès qu'il provoque chez les enfants et les jeunes, qui sont aussi les moins exposés au risque d'hospitalisation par Covid. Enfin, la nouvelle technologie de l'ARNm utilisée pour la première fois par les sérums disponibles fait que l'on ne peut pas vraiment parler de "vaccins", mais de médicaments ou de thérapies, qui sont eux aussi clairement nocifs et inefficaces; et personne ne peut dire quelles modifications génétiques l'inoculation de la protéine Spike va provoquer. L'inefficacité avérée des vaccins les prive de la légitimité initialement reconnue par la Congrégation, puisque le danger auquel le patient est soumis est disproportionné par rapport au bénéfice - minime ou inexistant - qu'ils auraient dû initialement assurer. Malgré tous ces arguments, Bergoglio est devenu un témoin actif pour les vaccins, démontrant par son approbation le lien intrinsèque entre l'église profonde et l'état profond. La Congrégation pour la doctrine de la foi, si elle ne veut pas perdre complètement son autorité, doit se prononcer à nouveau, à la lumière des données désormais disponibles et des preuves scientifiques désormais reconnues par la communauté scientifique, même si elles sont censurées par les médias.

Les implications du sérum génétique sont essentiellement morales et, en tant que telles, ne peuvent être considérées comme marginales, même si l'exercice normal des activités quotidiennes des personnes ou la capacité des prêtres à exercer leur ministère en dépendent. Mon frère Monseigneur Athanasius Schneider dit : "Le rejet intransigeant et sans équivoque de toute collaboration avec l'industrie fœtale est analogue au rejet intransigeant de toute collaboration avec le culte des idoles ou la statue de l'empereur par les chrétiens des premiers siècles". Mais à quel genre d'intransigeance peut-on s'attendre, lorsque Bergoglio accuse de rigidité et de fondamentalisme ceux qui veulent rester fidèles au Magistère et ne perd aucune occasion de se moquer et d'insulter ceux qui n'acceptent pas les déviations qu'il impose avec un autoritarisme haineux ?

Cependant, je voudrais rappeler à ceux qui ont été vaccinés que, lorsqu'on ne connaît pas la nature du sérum génétique expérimental ou lorsqu'on a fait confiance de bonne foi à l'autorité civile et ecclésiastique, je crois que le croyant individuel ne doit en aucun cas se sentir "coupable" d'avoir été vacciné. En effet, la doctrine nous enseigne que tout acte effectué sans avertissement complet et sans consentement délibéré ne peut être considéré comme moralement pécheur : ceci est vrai également dans le cas spécifique des soi-disant vaccins.

Ce qui demeure, c'est la grave responsabilité morale des autorités qui ont fait pression sur leurs sujets - tant civils qu'ecclésiastiques - pour qu'ils se soumettent à la vaccination. Les conséquences pour la santé de tous, y compris les décès et les handicaps permanents, pèsent comme des blocs sur la conscience des autorités sanitaires et plus encore sur la hiérarchie ecclésiastique, qui devra répondre devant Dieu de ses propres fautes et de celles qu'elle a fait commettre à ses sujets.

Prions pour que le Seigneur préserve ses enfants des dommages qui, avec une frivolité coupable ou, pire encore, une complicité criminelle, ont été causés à tant d'innocents qui ont fait confiance à l'autorité et à la parole de ceux qui sont chargés respectivement de protéger la santé de l'âme et du corps.

Publié initialement en italien le 24 septembre 2021, sur

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Malheur aux prêtres qui se taisent :