dimanche 29 décembre 2019

Parlez Haut et Fort !

Kyrie eleison DCL ( 28 décembre 2019 )

”Rome n’est plus dans Rome,” disait notre Archevêque,
Car sans la Tradition, la Foi est en échec.

Si l’on compte, dans le passé, de grands esprits, c’est parce qu’ils pouvaient élever leur cœur à de grandes choses. Cela implique que leurs pensées, implicitement ou explicitement, traitaient de Dieu. Et s’ils étaient véritablement de grands esprits, leur pensée ne s’arrêtait pas simplement à dénoncer les choses. L’un de ces esprits d’exception fut certainement Shakespeare, écrivain anglais, qui, en tant que catholique, se battit contre l’apostasie de son pays, au moment même où, vers 1600, sa carrière atteignait son apogée. Mais l’adoption du protestantisme par l’Angleterre signifiait pour l’écrivain que, s’il ne voulait pas être pendu, éviscéré et écartelé, il devait déguiser son message catholique. C’est ce qu’a montré Clare Asquith dans son livre “ Shadowplay “(Théâtre d’ombres), paru en 2005. Elle y fait monter la littérature anglaise bien au-dessus des visées “patriotes” anglaises ou des nains de la critique littéraire.

Pour ne prendre qu’un seul exemple, dans l’annexe du livre sur le Sonnet 152, elle montre que, du début à la fin du texte, même si l’on applique ces vers de façon évidente à une femme que Shakespeare a dû connaître, il se cache en fait une seconde signification s’appliquant à l’écrivain lui-même de manière beaucoup plus large. Car il n’a pas su avertir ses compatriotes comme il aurait dû le faire. Voici les 14 vers de ce sonnet avec la traduction du sens obvie à côté, suivis de leur sens caché :

In loving thee thou know’st I am forsworn
But thou art twice forsworn to me love swearing,
In act thy bed-vow broke and new love torn,
In vowing new hate after new love bearing.
But why of two oaths’ breach do I accuse thee,
When I break twenty ? I am perjured most,
For all my vows are oaths but to misuse thee
And all my honest faith in thee is lost.
For I have sworn deep oaths of thy deep kindness,
Oaths of thy love, thy truth, thy constancy,
And to enlighten thee gave eyes to blindness,
Or made them swear against the thing they see.
  For I have sworn thee fair : more perjured eye
  To swear against the truth so foul a lie.


En t’aimant, tu le sais, je ne suis qu’un parjure ;
Mais toi, tu l’es deux fois en jurant que tu m’aimes ;
Car tu trahis ton mari, et le trahis de nouveau,
En vouant nouvelle haine après nouvel amour.
Mais pourquoi t’accuser – deux serments violés –
Si moi j’en viole vingt ? C’est moi le vrai parjure :
Car tous mes faux serments ne font que t’abuser,
Ma dite foi en toi n’étant plus du tout honnête.
J’ai juré que ton cœur était toute bonté
Ta profonde tendresse, et ton amour fidèle.
Et pour te glorifier l’invisible j’ai vu,
Ou juré ne pas voir ce que j’ai vraiment vu.
  J’ai témoigné cent fois de ta sincérité.
  Démence du mensonge, défiant la vérité !

Remarquons que le texte du sonnet prend davantage de sens selon sa signification cachée, qui fait référence à l’Angleterre infidèle, que selon la signification apparente concernant la maîtresse infidèle de Shakespeare. Ainsi, l’Angleterre des temps anciens est restée pendant 900 ans l’épouse fidèle de l’Église catholique. Mais, par l’Acte de Suprématie (« Tu trahis ») d’Henry VIII (1534), qui fondait l’Eglise anglicane, l’Angleterre rompit son mariage ("ton mari") avec l’Église catholique en prenant comme amant le protestantisme. Puis, sous Marie Tudor (1553), elle s’est remariée avec l’Eglise catholique (« nouvel amour »), pour retomber dans l’adultère avec le protestantisme sous Elisabeth Ier (1558) (“En vouant nouvelle haine” à l’Eglise catholique). Mais Shakespeare (1564–1616) se blâme lui-même pour une infidélité plus grave encore, car, au cours de ces années il a glorifié l’Angleterre (“pour te glorifier”) à plusieurs reprises, sous les Tudors infidèles, par exemple dans ses Pièces Historiques. Il les a glorifiés au détriment de l’Angleterre (« aussi t’ai-je abusée ») car, au fond de son cœur catholique, il savait très bien que le protestantisme serait la ruine de la “Merrie Englande”. En effet !

Et qu’en est-il aujourd’hui ? L’histoire se répète : pendant plus de 1900 ans, les catholiques du monde sont restés fidèlement mariés à la véritable Église, mais depuis Vatican II (1962–1965), la masse des fidèles a suivi les mauvais dirigeants d’alors, commettant un adultère plus ou moins prononcé avec le monde moderne (“tu trahis le lit”). Puis Mgr Lefebvre (1905–1991) en a ramené beaucoup à la véritable Église catholique (“nouveau serment”, “nouvel amour”, ou renouvellement de l’ancienne foi et de l’ancien amour), pour voir ses successeurs, maintenant à la tête de la Fraternité Saint-Pie X (fondée par lui en 1970) retomber dans le désir adultère de réunion avec la Rome conciliaire, qui se fonde sur la “haine nouvelle “ de la vérité préconciliaire.

Conclusion ? Ceux qui parmi nous sont comme Shakespeare ou comme tous les catholiques, nous devons déclarer haut et fort que la Rome de Pachamama n’est rien d’autre qu’une abomination, à fuir absolument.

Kyrie eleison.

mardi 24 décembre 2019

Noël, Noël ...


En cette veillée de Noël,
l'administrateur de Reconquista et tous ses collaborateurs
souhaitent à tous leurs fidèles lecteurs
une Sainte et Joyeuse fête de Noël.



Que la lumière apportée par l'Enfant-Dieu éclaire tous les cœurs droits tout au long de l'année 2020 !


dimanche 22 décembre 2019

Deux Évêques

Mgr Williamson revient ici sur les positions des deux autres évêques de la FSSPX (Mgr Tissier et Mgr de Galaretta). Les deux évêques ont fini par abandonner la ligne de Foi et de prudence fixée par Mgr Lefebvre. Mgr Williamson nous explique les tristes raisons qui ont fait basculer les deux évêques dans le camp du ralliement par étapes. 

Kyrie eleison DCXLIX (21 décembre 2019)


Les compromis humains ne sont pas convenables.
La Vierge, à Fatima, donna conseil fiable.

Lors de l’été et de l’automne 2012, deux des trois évêques de la Fraternité Saint Pie X ont clairement changé de position par rapport aux termes de la lettre en date du 7 avril 2012 qu’ils venaient d’adresser à Menzingen, concernant les relations de la Fraternité avec Rome. Les prêtres et les fidèles de la FSSPX s’en sont étonnés. Peu de gens ont alors, ou depuis lors, interprété leur changement de position comme une question de personnes ou de personnalités. La plupart des gens ont bien vu dans leur volte-face de quoi il s’agissait : ils s’étaient convertis au nouveau principe venant du Supérieur Général, à savoir de reprendre des contacts avec les Romains sans attendre leur conversion du modernisme. Cette nouvelle politique contredisait à angle-droit leur lettre du 7 avril dans laquelle ils mettaient sévèrement en garde contre l’abandon de ce qu’enseignait Mgr Lefebvre : pas de contacts avec la Rome conciliaire avant sa conversion. Or, entre 1988 – année de leur sacre sans l’accord de Rome – et 2012, cette Rome conciliaire n’avait guère évolué, sinon en pire. Alors, pour quelles raisons les deux évêques ont-ils changé d’avis ?

C’est une question centrale qui aujourd’hui encore garde toute son importance ; on peut la formuler ainsi : Qu’est-ce que peut gagner la Fraternité pour la Foi (et non la Foi pour la Fraternité !)  grâce à des contacts amicaux avec les Romains conciliaires, alors que ceux-ci persistent dans leur attachement à l’œcuménisme de Vatican II, allant même jusqu’à la vénération dans les jardins du Vatican de l’idole de la Pachamama en présence du Pape ? Une chose semble certaine : depuis 20 ans, la FSSPX a tout misé pour son avenir sur cette amitié. Y renoncer maintenant ne signifierait-il pas que la politique des 20 dernières années n’a été qu’une une grossière erreur ? En conséquence de quoi, bien que la FSSPX ait à l’heure actuelle terriblement besoin de nouveaux évêques pour assurer son apostolat traditionnel dans le monde entier, elle se trouve obligée de renoncer à sacrer des évêques traditionnels qu’elle choisirait elle-même, car cela déplairait fortement aux Romains conciliaires. Ainsi, on peut dire que les deux évêques se sont mis, en 2012, une lourde croix sur leurs propres épaules, une croix plus lourde chaque année, car ils ont contribué à pousser la Fraternité dans une impasse : en 2019, la Fraternité ne peut plus avoir – et pourtant ne peut pas ne pas avoir – ses propres évêques.

De récentes informations, maintenant accessibles, aident quelque peu à comprendre la décision des deux évêques d’abandonner la position de Mgr Lefebvre – conversion de Rome avant les contacts – à laquelle ils avaient pourtant si récemment adhéré. En ce qui concerne Mgr de Galarreta, on apprend qu’à peine la lettre du 7 avril venait-elle de paraître sur le net, qu’il s’est empressé de se rendre au siège de la FSSPX pour présenter ses excuses, assurant le Supérieur Général qu’il désapprouvait totalement la parution intempestive du texte sur internet. Mais comment pouvait-il désapprouver la parution de la lettre sans se dissocier également de son contenu ? Il semble qu’une implosion imminente de la Fraternité lui ait paru plus redoutable que le fait d’engager la Fraternité dans une impasse en abandonnant la voie suivie par Mgr Lefebvre, voie essentielle à la défense de la foi. La survie de la Fraternité lui était-elle plus importante que celle de la Foi ?

Mgr Tissier de Mallerais a mis plus de temps à rétracter, pour ainsi dire, sa signature sur la lettre du 7 avril. Mais, début de 2013, c’était effectivement chose faite. A un de ses amis alors il donnait, en tant qu’Évêque, les indications suivantes : aujourd’hui la conversion de Rome ne peut pas se produire subitement. Mais une reconnaissance officielle nous permettrait d’y travailler plus efficacement depuis l’intérieur de l’Église. Nous devons patienter et agir avec tact, en prenant notre temps afin de ne pas brusquer les Romains qui continuent de désapprouver notre remise en question du Concile. Nous avançons tout doucement – n’est-ce pas ainsi que les saints ont toujours procédé ? Nous devons continuer à dénoncer les scandales et à accuser le Concile, mais nous devons agir intelligemment, nous efforçant de comprendre la façon de penser de nos adversaires, qui incluent, après tout, le Siège de Pierre. La politique de Mgr Fellay n’a pas vraiment échoué : rien n’a été signé le 13 juin 2012, rien de catastrophique, rien de notable ne s’est passé depuis 17 mois. Quelques prêtres nous ont quittés, par manque de prudence et de jugement, ce que je trouve déplorable. Mais la faute leur en incombe. En bref, essayez de faire d’avantage confiance aux autres et soyez moins confiant en vous-même. Faites confiance à la Fraternité et à ses dirigeants. Tout est bien qui finit bien. Voilà ce qui devrait être l’esprit de vos prochaines décisions et de vos prochains écrits.

Ici s’achèvent les arguments que cet Évêque mettait en avant pour recommander à son ami de suivre Mgr Fellay. Mais, NN. de Galarreta, Tissier de Mallerais et Fellay ont-ils bien compris les raisons pour lesquelles Mgr Lefebvre voulait couper les contacts avec les Romains conciliaires ? N’ont-ils pas tous les trois gravement sous-estimé la crise de l’Église sans précédent que cause la trahison continuelle de la Vérité et de la Foi par l’Eglise conciliaire ? Comment une simple politique humaine ou un compromis doctrinal avec Rome pourraient-ils résoudre cette crise pré-apocalyptique ?

Kyrie eleison.

vendredi 20 décembre 2019

Mgr Carlo Maria Viganò accuse le pape François de démanteler le Siège de Pierre et de souffrir d'« intolérance mariale »

Nous publions aujourd'hui cet acte d'accusation  contre le Pape François de S.E. Mgr Vigano, ancien nonce apostolique aux Etats-Unis. Nous commençons à retrouver la vigueur des propos de Mgr Lefebvre et de Mgr Williamson.  Et comme le dit de façon humoristique un site ami : "Encore un petit pas Mgr Vigano et vous reconnaîtrez enfin l’héroïsme du combat de Mgr Lefebvre. Nul doute qu’après une telle dénonciation des ravages conciliaires, celle de Mgr Huonder devrait suivre…"

Sources et traduction : Corrispondenza romana et Blog de Jeanne Smits
Corrispondenza romana a publié le texte intégral en italien, en exclusivité.

Cette  accusation fait suite à la scandaleuse procession avec l'idole "Pachamama" dans la basilique St Pierre et surtout aux déclarations du pape François qui, à l’occasion de la fête liturgique de Notre-Dame de Guadalupe, a qualifié de « sottises » (« tonterías » en espagnol) l’idée d’affirmer la doctrine de la Vierge Marie « corédemptrice ».

" Voici ce que dit le Seigneur Dieu,
qui a créé les cieux et qui les a étendus,
qui a affermi la terre avec ce qui en germe ;
qui donne le souffle au peuple qui vit sur elle,
et la respiration à ceux qui y marchent.
« Je suis le Seigneur, c’est là mon nom ;
je ne donnerai pas ma gloire à un autre,
ni mes louanges aux idoles. »
Le Seigneur sortira comme un héros,
il excitera son ardeur comme un guerrier ;
il élèvera la voix et il poussera des cris ;
il triomphera de ses ennemis.
Longtemps je me suis tu,
j’ai gardé le silence, je me suis contenu ;
je me ferai entendre comme une femme en travail ;
je détruirai et j’anéantirai tout à la fois.
Je rendrai désertes les montagnes et les collines,
je dessécherai leur verdure ;
je changerai les fleuves en îles,
et je tarirai tous les étangs.
Ils retourneront en arrière, ils seront couverts de confusion
ceux qui se confient aux idoles taillées
qui disent à des images de fonte :
« Vous êtes nos dieux. »
Qui a livré Jacob au pillage,
et Israël à ceux qui le dévastent ?
N’est-ce pas le Seigneur lui-même que nous avons offensé ?
car ils n’ont pas voulu marcher dans ses voies, ni obéir à sa loi.
Aussi a-t-il répandu sur lui l’indignation de sa fureur
et la violence de la guerre ;
il a allumé un feu autour de lui sans qu’il le sût ;
il l’a brûlé sans qu’il le comprit."
(Isaïe 42, 6-17, 24-25)

***

Marie Immaculée, Vierge Mère, Acies Ordinata, priez pour nous

« Y a-t-il dans le cœur de la Vierge Marie autre chose que le Nom de Notre Seigneur Jésus-Christ ? Nous aussi, nous ne voulons avoir qu’un seul nom dans notre cœur : celui de Jésus, comme la Très Sainte Vierge. »

La parabole tragique de ce Pontificat se poursuit avec une succession de coups de théâtre qui s’accélèrent. Il ne se passe pas de jour sans que, depuis le trône suprême, le Souverain Pontife procède au démantèlement du Siège de Pierre, usant et abusant de l’autorité suprême, non pour confesser mais pour nier ; non pour confirmer mais pour égarer ; non pour unir mais pour diviser ; non pour construire mais pour détruire.

Hérésies matérielles, hérésies formelles, idolâtrie, superficialité de toutes sortes : le Souverain Pontife Bergoglio ne cesse d’humilier obstinément la plus haute autorité de l’Église, en « démythifiant » la papauté – comme l’aurait dit peut-être son illustre compagnon Karl Rahner. Son action vise à violer le Dépôt Sacré et à défigurer la Face catholique de l’Epouse du Christ, en paroles et en action, par la dissimulation et le mensonge, par ses gestes saisissants, d’une ostensible spontanéité, mais méticuleusement conçus et planifiés, par lesquels il s’exalte lui-même dans une continuelle auto-célébration narcissique, tandis que la figure du Pontife Romain est humiliée, et celle du Doux Christ en terre obscurcie.

Son action se sert de l’improvisation magistrale, de ce magistère à bâtons rompus, liquide, insidieux comme des sables mouvants, non seulement à haute altitude, à la merci des journalistes du monde entier, dans ces espaces éthérés qui peuvent mettre en évidence un délire pathologique de toute-puissance illusoire, mais aussi lors des cérémonies les plus solennelles qui devraient inciter au tremblement sacré et au révérencieux respect.

A l’occasion de la Mémoire de la Vierge de Guadalupe, le pape Bergoglio a une fois de plus donné libre cours à son évidente intolérance mariale, qui rappelle celle du Serpent dans l’histoire de la chute, dans ce Proto-Evangile qui prophétise l’hostilité radicale placée par Dieu entre la Femme et le Serpent, et l’hostilité déclarée de ce dernier qui, jusqu’à la fin des temps, va essayer de mordre le talon de la Femme et la vaincre, elle et sa descendance. Celle du Souverain Pontife constitue une agression manifeste contre les prérogatives et les attributs sublimes qui font de l’Immaculée, Mère de Dieu toujours Vierge, le complément féminin au mystère du Verbe incarné, intimement associé à Lui dans l’Economie de la Rédemption.

Après l’avoir réduite à n’être que la « voisine d’à côté », ou la migrante qui fuit, ou la simple laïque connaissant les défauts et les crises d’une femme quelconque marquée par le péché, ou le disciple qui n’a évidemment rien à nous apprendre ; après l’avoir banalisée et désacralisée, à l’image de ces féministes qui gagnent du terrain en Allemagne avec leur mouvement « Marie 2.0 », visant à moderniser la Vierge pour en faire un simulacre à leur image et ressemblance, le pape Bergoglio est allé encore plus loin à propos de l’Auguste Reine et Mère Immaculée de Dieu, qui « s’est métissée avec l’humanité… et a métissé Dieu lui-même ». En l’espace de quelques plaisanteries, il a frappé au cœur le dogme marial et le dogme christologique qui lui est lié.

Les dogmes mariaux sont le sceau apposé sur les vérités catholiques de notre foi, définies lors des Conciles de Nicée, d’Éphèse et de Chalcédoine ; ils sont le rempart indestructible contre les hérésies christologiques et contre le déchaînement furieux des Portes du Monde souterrain. Ceux qui les « traversent » et les profanent montrent qu’ils sont du côté de l’Ennemi. Attaquer Marie, c’est s’aventurer contre le Christ lui-même ; attaquer la Mère, c’est s’élever contre le Fils et se rebeller contre le mystère même de la Très Sainte Trinité. La Théotokos Immaculée, « terrible comme une armée rangée en bataille » – Acies ordinata – livrera bataille pour sauver l’Eglise et détruire l’armée de l’Ennemi déchaîné qui lui a déclaré la guerre, et avec lui toutes les pachamamas démoniaques retourneront définitivement en enfer.

Le pape Bergoglio ne semble plus contenir son incapacité à supporter l’Immaculée, et il ne parvient même pas à la cacher sous cette apparente dévotion ostentatoire, toujours sous les projecteurs des caméras, alors qu’il a abandonné la célébration solennelle de l’Assomption et la récitation du Rosaire avec les fidèles, qui remplissaient la cour de Saint Damase et la loggia supérieure de la Basilique de Saint Pierre sous Saint Jean-Paul II  [ Note du site Reconquista : nous ne partageons évidemment pas cette opinion quant à la sainteté de Jean-Paul II ]  et le pape Benoît XVI.

Le pape Bergoglio utilise la pachamama pour briser la Vierge de Guadelupe. L’intronisation de cette idole amazonienne jusque sur l’autel de la Confession de Saint-Pierre n’était rien de moins qu’une déclaration de guerre à la Dame et la Patronne de toutes les Amériques qui, par son apparition à Juan Diego, a détruit les idoles démoniaques et conquis les Indiens pour le Christ et pour l’adoration du « Dieu Très Vrai et Unique », grâce à sa médiation maternelle. Et ce n’est pas une légende !

Quelques semaines après l’épilogue de l’événement synodal qui a marqué l’investiture de la pachamama au cœur de la catholicité, nous avons appris que le désastre conciliaire du Novus Ordo Missae fait l’objet d’une modernisation supplémentaire, par l’introduction de la « Rosée » dans le Canon eucharistique au lieu de la mention du Saint Esprit, la troisième Personne de la Très Sainte Trinité.

C’est un pas supplémentaire dans le sens de la régression vers la naturalisation et l’immanentisation du culte catholique, vers un Novissimus Ordo panthéiste et idolâtre. La « Rosée », entité présente dans le « lieu théologique » des tropiques amazoniens – comme nous l’ont appris les Pères synodaux – apparaît comme le nouveau principe immanent de fécondation de la Terre, qui opère sa « transsubstantiation » dans un Tout panthéistement relié, auquel les hommes sont assimilés et soumis, à la gloire de la pachamama. Et nous voilà plongés dans les ténèbres d’un Nouveau Paganisme, mondialiste et éco-tribal, avec ses démons et ses perversions. Par cet énième bouleversement liturgique, la Révélation divine passe de la plénitude à l’archaïsme ; de l’identité hypostatique de l’Esprit Saint, nous glissons vers l’évanescence symbolique et métaphorique propre à la rosée, que la gnose maçonnique a fait sienne depuis longtemps.

Mais revenons un instant sur les statues idolâtres, d’une rare laideur, et sur la déclaration du pape Bergoglio au lendemain de leur enlèvement de l’église de Traspontina et de leur noyade dans le Tibre. Cette fois encore, les paroles du Pape ont le parfum d’un mensonge colossal : il nous a fait croire que les statuettes ont été promptement exhumées des eaux sales grâce à l’intervention des Carabinieri. On se demande pourquoi une équipe de VaticanNews, coordonnée par Tornielli et Spadaro de Civiltà Cattolica, avec des reporters et des cameramen de la presse judiciaire, n’est pas venue filmer les exploits des plongeurs et capturer le sauvetage des pachamas. Il est également peu probable qu’une opération aussi spectaculaire n’ait pas retenu l’attention de quelques passants, équipés d’un téléphone portable pour filmer puis relancer le scoop sur les réseaux sociaux. Nous sommes tentés de retourner cette question à la personne qui a fait cette déclaration. Certainement, cette fois aussi, il nous répondra par son silence éloquent.

Depuis plus de six ans maintenant, nous sommes empoisonnés par un faux magistère, une sorte de synthèse extrême de toutes les idées fausses conciliaires et des erreurs post-conciliaires qui se sont propagées imparablement, sans que la plupart d’entre nous ne s’en aperçoivent. Il en est ainsi parce que Vatican II a ouvert non seulement la boîte de Pandore, mais aussi la fenêtre d’Overton, et d’une manière si graduelle que personne ne s’est rendu compte des bouleversements qui avaient eu lieu, de la nature authentique des réformes, de leurs conséquences dramatiques ; nous n’avons même pas pensé à avoir de soupçon à l’égard de celui qui se trouverait réellement aux commandes de cette gigantesque opération subversive que le cardinal moderniste Suenens appelait « le 1789 de l’Eglise catholique ».

Ainsi, au cours de ces dernières décennies, le Corps mystique s’est lentement vidé de son sang par une hémorragie que rien ne pouvait arrêter : le Dépôt sacré de la Foi a été progressivement dilapidé, les Dogmes dénaturés, le Culte sécularisé et progressivement profané, la Morale saccagée, le Sacerdoce diffamé, le Sacrifice eucharistique protestantisé et transformé en Banquet convivial…

Maintenant l’Eglise est inanimée, couverte de métastases, dévastée. Le peuple de Dieu devenu analphabète, dépouillé de sa Foi, tâtonne dans les ténèbres du chaos et de la division. Au cours de ces dernières décennies, les ennemis de Dieu ont progressivement fait de deux mille ans de Tradition, de la terre brûlée. Par une accélération sans précédent, grâce à la charge subversive de ce pontificat soutenue par le puissant appareil jésuite, on est en train de livrer un coup de grâce mortel à l’Eglise.

Avec le pape Bergoglio – comme avec tous les modernistes – il est impossible de chercher la clarté, car la marque distinctive de l’hérésie moderniste est précisément la dissimulation. Maîtres de l’erreur et experts dans l’art de la tromperie, ils « s’efforcent de faire accepter universellement ce qui est ambigu, présentant le côté inoffensif, qui servira de passeport pour introduire le côté toxique, qui a été initialement gardé caché » (P. Matteo Liberatore S.I.). Ainsi, le mensonge répété avec obstination et obsession finit par devenir « vrai » et accepté par la majorité.

Typiquement moderniste, aussi, est la tactique de soutenir ce que l’on veut détruire, en utilisant des termes vagues et imprécis, en favorisant l’erreur sans jamais la formuler clairement. C’est exactement ce que fait le Pape Bergoglio, avec son amorphisme qui dissout les Mystères de la Foi, avec l’approximation doctrinale qui lui est propre, par laquelle il « métisse » et démolit les dogmes les plus saints, comme il l’a fait avec les dogmes mariaux de la Mère toujours Vierge de Dieu.

Le résultat de cet abus de pouvoir, nous l’avons sous les yeux : une Eglise catholique qui n’est plus catholique, un récipient vidé de son contenu authentique et rempli de marchandises de pacotille.

L’avènement de l’Antichrist est inévitable, il fait partie de l’épilogue de l’Histoire du Salut. Mais nous savons que c’est la prémisse du triomphe universel du Christ et de sa glorieuse Epouse. Ceux d’entre nous qui n’avons pas été trompés par ces ennemis de l’Eglise, enfermés dans le Corps ecclésial, devons nous unir et faire front commun contre le Malin, vaincu depuis longtemps, mais encore capable de nuire et de provoquer la perdition éternelle des multitudes, mais dont la Sainte Vierge, notre « Condottiera », écrasera définitivement la tête.

Maintenant, c’est notre tour. Sans équivoque, sans nous laisser chasser de cette Eglise dont nous sommes les enfants légitimes et dans laquelle nous avons le droit sacro-saint de nous sentir chez nous, sans que la horde haineuse des ennemis du Christ nous fasse sentir marginalisés, schismatiques et excommuniés.

Maintenant, c’est notre tour ! Le triomphe du Cœur Immaculé de Marie – Corédemptrice et Médiatrice de toutes les grâces – passe par ses « petits », certes fragiles, et pécheurs, mais du signe absolument contraire à celui des enrôlés dans l’armée de l’Ennemi. « Petits » consacrés, sans aucune limite, à l’Immaculée, pour être son talon, la partie la plus humiliée et méprisée, la plus détestée par l’enfer, mais qui, avec Elle, écrasera la tête du Monstre infernal.

Saint Louis-Marie Grignion de Montfort s’est demandé : « Mais quand ce triomphe aura-t-il lieu ? Dieu seul le sait. » Notre tâche est de veiller et de prier comme le recommande ardemment sainte Catherine de Sienne : « Hélas ! Je meurs et cependant je ne puis mourir. Ne restez pas endormis dans la négligence, faites au moment présent ce qui est possible. Consolez-vous en Christ Jésus, le doux amour. Noyez-vous dans le sang du Christ crucifié, mettez-vous en croix avec le Christ crucifié, cachez-vous dans les plaies du Christ crucifié, baignez-vous dans le sang du Christ crucifié » (Lettre 16).

L’Eglise est enveloppée par les ténèbres du modernisme, mais la victoire appartient à Notre Seigneur et à son Epouse. Nous voulons continuer à professer la foi éternelle de l’Eglise face au rugissement du Mal qui l’assiège. Nous voulons veiller avec Elle et avec Jésus, dans ce nouveau Gethsémani de la fin des temps, pour prier et faire pénitence en réparation des nombreuses offenses qui leur ont été faites. »

+ Carlo Maria Viganò
Archevêque titulaire. d’Ulpiana
Nonce apostolique
19 décembre 2019

mercredi 18 décembre 2019

Nouvelles d'Asie - chapelles - séminaire -


L'abbé Chazal nous communique de bonnes nouvelles des Philippines :

" Les appels se multiplient et deux églises sont en construction, dont celle-ci à El Salvador, Mindanao. Nous venons juste de couler le sol du sanctuaire."




"Les mariages sont aussi au rendez-vous, comme celui-ci dans notre minuscule chapelle de Notre-Dame Secours des Chrétiens, à côté de l'aéroport de Cebu. "








"La nouvelle tour devrait être habitable pour la réunion de juin prochain, avec une grande bibliothèque-salle à manger, 2 chambres de prêtres et quatre chambres de séminaristes... sauf que si ça continue, le deux séminaristes qui nous restent seront ordonnes d'ici deux ans et le séminaire cessera d'exister; ce qu'à Dieu ne plaise et nous comptons sur vos prière pour susciter les vocations que nous avons beaucoup de mal à trouver."






Nous pouvons encourager notre cher abbé Chazal par nos prières dans sa magnifique et enthousiasmante oeuvre missionnaire. L'abbé Chazal n'a pas choisi la voie de la facilité et du confort occidental mais nul doute que Dieu bénira son oeuvre et la Compagnie de Marie.









lundi 16 décembre 2019

La neutralité dans le combat de la Foi est-elle possible ?

Nous publions cette petite analyse de "Joseph". Elle permettra peut-être aux catholiques de ne pas se laisser rouler par certains termes. 

Certains catholiques de la tradition ont choisi le camp de la neutralité dans le combat qui oppose actuellement la Fidélité et le libéralisme envahissant au sein de la FSSPX.  Est-ce logique ? Est-ce agréable à Dieu finalement ? 

L'histoire de l'Eglise Catholique n'a jamais été un long fleuve tranquille. De tout temps, les catholiques ont dû choisir un camp pour suivre la voie de Dieu. Celle-ci n'est jamais la plus facile même si c'est la seule vraie. Notre-Seigneur nous a prévenus que son chemin est celui de la Croix. 

Toute crise implique un choix et ne pas choisir, c'est  choisir aussi un camp, qui n'est pas le bon. 

Il en est de même aujourd'hui pour les catholiques dans la crise conciliaire. Il faut non seulement gémir devant cette horrible apostasie du clergé romain, mais aussi et surtout faire des choix pour ne pas suivre ce clergé dans les voies de la perdition . 

La crise que traverse actuellement la FSSPX revient encore à faire un choix. Cette crise a son fond dans la fausse conception de l'Eglise que Mgr Fellay a répandue dans toutes ses conférences et dans ses rapports avec Rome depuis l'an 2000 et qui régit l'orientation fondamentale de l'actuelle FSSPX. Pour Mgr Fellay et ceux qui lui succèdent désormais, l'actuelle Rome est l'Eglise Catholique à part entière, elle ne serait que contaminée partiellement par un esprit moderniste qu'il faudrait renverser en acceptant d'elle ce qui serait bon ou tolérable. Mgr Lefebvre affirmait, au contraire, que cette église est une autre église. Elle reste "matériellement" catholique mais tout son agir est conciliaire. C'est en ce sens que le nouveau code, qui est l'expression de cette nouvelle forme ecclésiale, est l'élément le plus révolutionnaire et destructeur de l'Eglise conciliaire. Car l'esprit d'une cité passe par sa loi. 

Le choix des catholiques est donc simple (en théorie) : il faut couper avec cette église conciliaire, comme le fit et le dit Mgr Lefebvre en 1988, pour ne pas y entrer, même au prétexte illusoire d'y faire du bien car la raison d'être de cette église conciliaire est de rendre conciliaire tout catholique qui s'y intègre. Même si c'est sur un seul point (le droit canon par exemple) . Le refus du nouveau code sera donc l'élément le plus tangible du refus de cette néo-église. Et donc les mariages et les confessions qui se font dans ce cadre. 

Pour un catholique qui a compris l'enjeu, qui connaît la valeur et la puissance d'une hiérarchie contaminée par l'erreur, est-il pensable qu'aucun choix ne suive cette conviction ? Peut-on affirmer rester neutre en un tel cas ?

La neutralité n'existe pas. Elle est le choix d'une attente ou d'un refus du combat qui sert l'ennemi. M. René Viviani, ministre franc maçon, un des sinistres fondateur de l'école laïque en France avec Jules Ferry, avouait déjà, au sujet de l'école neutre, que ce terme était "un mensonge nécessaire" pour leurrer les catholiques. Mensonge nécessaire qu'il fallait forger, disait-il, au milieu de la tempête des réformes scolaires pour éviter des réactions ( Lisez son aveu édifiant paru dans le journal communiste l'humanité : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2503554.langFR).

Par conséquent, si une congrégation ou un prêtre utilisait cet argument pour vous inviter à soutenir son oeuvre .... rappelez-vous de la phrase de ce Viviani. 



dimanche 15 décembre 2019

La jeunesse au créneau

Kyrie eleison DCXLVIII (14 décembre 2019)

Le meilleur de l’action commence par la foi,
Par la messe et le chapelet, pour agir de bon aloi !


Partout où des idées complexes et controversées se présentent au grand public, les prosélytes de la désinformation excellent à user d’une technique classique consistant à focaliser l’attention des gens sur une image faisant sensation, propre à rester gravée dans les esprits, qui servira d’illustration au message à faire passer. C’est évidemment le cas des statues de la Pachamama qui ont été mises en évidence du début à la fin du récent Synode des évêques qui s’est déroulé à Rome et qui, parait-il, avait mission de prodiguer au Pape des conseils pour l’avenir de l’Église catholique. Le Pape lui-même a dit qu’il s’agissait là de statues de la Terre Mère, c’est-à-dire d’idoles païennes. Ce qui n’a pas manqué d’attirer l’attention des catholiques. Un jeune Autrichien et son épouse ont jeté cinq de ces statues dans le Tibre. L’interview que ce jeune a donnée ensuite à John-Henry Westen, du Life Site News, a été très édifiante et parmi les ténèbres tout autour, elle mérite d’être reproduite ici, quoi qu’abrégée et adaptée, comme d’habitude. Alexander Tschugguel, 26 ans, est marié seulement depuis cet été. Il habite le centre-ville de Vienne.

Qu’est-ce qui vous a pris de jeter ainsi les idoles ? Avez-vous seulement pensé pour vous-même aux conséquences possibles ?

Ma femme et moi, nous nous sommes intéressés au Synode. Nous avons visité l’église où étaient exposées des pièces amazoniennes. Les statues de la Pachamama m’ont immédiatement apparu comme des idoles dressées contre le Premier Commandement. Ma motivation pour agir ainsi était simple : faire en sorte qu’elles disparaissent de l’église où elles étaient, faire sortir le paganisme du sanctuaire catholique. Quant aux conséquences, je n’ai jamais imaginé l’impact qu’allait avoir le fait de les faire disparaître. J’ai toujours estimé qu’une conséquence vraiment grave serait plutôt de rater son paradis. En comparaison, cet acte ne m’a pas paru trop pour moi.

Cela vous gênerait-il de parler de votre vie dans la foi catholique ?

Je ne suis catholique que depuis ma conversion du luthéranisme, à l’âge de 15 ans. Plus j’enquêtais sur la foi catholique, plus elle devenait belle. Maintenant, je ne peux plus m’imaginer être non-catholique.

Comment vous êtes-vous préparé spirituellement à jeter ces idoles ?

Avec beaucoup de prière. Beaucoup de chapelets chaque jour, et avec la messe quotidienne si possible. Nous sommes restés en prière jusqu’à ce que nous soyons entrés dans l’église, et nous avons continué de prier alors même que nous les jetions. La préparation spirituelle a été déterminante. Sans la prière, il ne nous aurait pas été possible d’agir.

Aviez-vous eu peur des autorités, d’enfreindre la loi, d’éventuels affrontements concernant ces idoles ?

Nous voulions simplement faire sortir les idoles de l’église ; nous ne cherchions pas la bagarre. Nous sommes entrés dans l’église dès son ouverture, afin d’éviter toute confrontation. Nous ne voulions rien pour nous-mêmes, ni argent ni publicité. Si des poursuites devaient être encourues, nous gardions confiance dans le calme et la prière pour surmonter l’épreuve, si elle devait se produire.

Un peu plus tard, lorsque le Pape, en tant qu’évêque de Rome, s’est excusé de votre comportement, comment avez-vous réagi ?

Tout d’abord, il a appelé les statues « Pachamama ». C’est donc bien qu’elles étaient des idoles. Ensuite, nous n’avons pas agi contre le peuple amazonien, mais pour, pour qu’il possède la vraie religion catholique. « Très Saint-Père, nous vous en prions : veuillez comprendre de quoi il s’agit : nous ne voulons pas d’idoles dans l’Église. Nous voulons que l’Église suive Notre Seigneur Jésus-Christ selon la Tradition de l’Église. »

Beaucoup de gens diraient que vous détestez tout simplement le pape François.

Je ne détesterais jamais le Pape. Je ne veux haïr personne. Il a besoin de notre prière, et de notre humble aide chaque jour pour qu’il lui soit plus facile de nous comprendre. Si le Synode doit l’aider, pourquoi les laïcs ne le peuvent-il pas ?

Votre acte a réveillé la bravoure un peu partout dans l’Église. Même certains dignitaires ecclésiastiques ont qualifié votre acte d’« héroïque ».

J’en suis flatté. Toutefois, rappelons que nous n’avons jamais agi pour nos personnes. Nous voulions simplement faire ce qui est juste aux yeux de Dieu. Le Premier Commandement interdit de se prosterner en adoration devant une image gravée. Or, c’est exactement ce qui s’est passé dans les jardins du Vatican.

Vous avez suivi le Synode. Qu’en pensez-vous, et qu’en est-il de ses résultats ?

Il était question qu’il aborde des sujets tabous, tels que le mariage des prêtres et l’ordination des femmes, ce qui a éveillé mes soupçons. Tout le côté politique du Synode est ainsi apparu au grand jour : c’était un mélange d’idées fausses tant sur la foi que sur la politique. Le Synode ne devait avoir pour rôle que de conseiller. Mais ne parle-t-on pas maintenant d’appliquer le Synode, notamment en Allemagne ? Les gens doivent comprendre qu’en fait, derrière ce Synode, il y a eu tout le programme mondialiste.

Vous avez agi ! Que conseillez-vous à d’autres jeunes comme vous, pour qu’ils passent à l’action ?

Visitez l’église la plus Traditionnelle qui soit proche. Dites chapelets sur chapelets. Lisez des livres de philosophie et d’histoire de l’Église. Parlez dans votre famille, dans votre paroisse, à vos amis. Parlez plus fort ! Rejoignez les mouvements pro-vie, pro-famille, aidez votre prêtre, etc . . . .

Kyrie eleison.

mardi 10 décembre 2019

La fidélité catholique en Irlande sous le signe de la Vierge Marie en 2019

M. l'abbé Ballini continue le bon combat de la Foi en Irlande. Cette année 2019 s'est surtout déroulée sous la bannière de la Vierge Fidèle. 

En effet M l'abbé nous rapportait que les événements importants (après les Messes dominicales !) ont été les deux pèlerinages de Notre Dame de Knock et celui de Fatima.


Pèlerinage à Knock

Le samedi 28 septembre était le jour de notre pèlerinage annuel au sanctuaire de Notre-Dame de Knock. Un bon nombre de fidèles, environ 90, ont pris part à la messe solennelle célébrée le matin.
Monsieur l’Abbé Morgan nous a honorés de sa présence et a célébré la Messe solennelle, assisté de M. l'Abbé Bufe comme diacre et de M. l'Abbé Ballini comme sous-diacre.
Après la messe et quelques rafraîchissements, nous nous sommes dirigés vers le sanctuaire pour honorer Notre-Dame de Knock. En arrivant sur le site de l'apparition, nous avons traditionnellement récité les quinze mystères du Rosaire en nous promenant au tour de l'église et à la fin nous avons prié le Chemin de Croix.








Pèlerinage à Fatima

C'est une tradition qui a commencé il y a deux ans avec le pèlerinage pour le centenaire des apparitions de Notre-Dame de Fatima, en 2017. Les fidèles d'Irlande et de Grande-Bretagne se sont réunis pour prier aux pieds de Notre-Dame de Fatima du 6 au 11 novembre. Une quarantaine de fidèles de la Tradition ont prié chaque jour les quinze mystères du Rosaire, assisté à la Messe et chanté publiquement les louanges à la Mère du Ciel.







jeudi 5 décembre 2019

L'abbé Pagliarani reprend les discussions avec Rome

Les discussions  reprennent entre Rome et l'actuelle FSSPX. 

L'abbé de Jorna a confirmé auprès de prêtres français la création d'une commission de discussions avec Rome. Les discussions se dérouleront par écrit. 

Les trois prêtres nommés pour ces discussions par écrit sont les abbés Gleize, Sélégny (chargé actuellement de la communication de la FSSPX) et Gaud (directeur du séminaire de Flavigny). Les trois prêtres en question n'ont pas réagi en 2012 au revirement concernant les positions de la FSSPX sur ses rapports avec Rome (possibilité désormais de faire un accord canonique avec Rome sans sa conversion) et ont clairement affiché leur opposition à la "lettre des doyens" qui dénonçait pourtant les accords canoniques sur les mariages. 

Alors que le contexte romain actuel manifeste l'apostasie des plus hautes autorités de l'Eglise (synode amazonien, scandale doctrinaux et moraux à répétition autour du pape), ces discussions doctrinales à caractère privé (les discussions ne seront jamais publiées, comme les précédentes) apparaissent plus comme un jeu politique  qu'une dénonciation pratique et logique de cette apostasie auprès des fidèles désorientés. 


En pratique, les accords canoniques conclus sur les confessions et les mariages subsisteront,  Mgr Huonder restera au sein de la FSSPX et les opposants aux accords canoniques seront toujours écartés des postes de responsabilité de l'actuelle FSSPX ou même renvoyés.

Dans son testament aux quatre évêques, Mgr Lefebvre invitait ses successeurs à dénoncer l'apostasie et à attendre le jour où "le pape serait redevenu parfaitement catholique pour remettre leur épiscopat entre ses mains."

mercredi 4 décembre 2019

Les vrais réparateurs et les chiens muets



Des faits épouvantables dans la cathédrale de Vienne

Le lobby homosexuel, en présence et avec la bénédiction du Cardinal Schönborn, a organisé un concert dans la cathédrale de Vienne au profit de leurs œuvres. Était aussi présent le fameux travesti-transsexuel-transgenre Thomas Nuewirth, de son nom de scène Conchita Wurst , en collaboration avec l’association Aids Life, à l’occasion de la Journée mondiale contre le sida. Les initiateurs de cet événement, qui a donc reçu le placet du cardinal viennois, furent Gery Kesler, fondateur avec son partenaire homosexuel Torgom Petrosian, de l’association Aids Life.

Un seul réparateur : Alexander Tschugguel, le jeune homme qui avait jeté l'idole pachamama dans le Tibre. 

Alors que la presque totalité du clergé autrichien  faisait profil bas devant ces événements sacrilèges (y compris l'actuelle FSSPX qui n'a fait aucun communiqué en Autriche alors qu'elle a une chapelle à Vienne !), le jeune homme, accompagné de quelques laïcs, a décidé de réciter le Rosaire autour de la Cathédrale. (Voir la vidéo ci-dessus).   La première réponse du ciel n'a pas tardé :  

Puissance du Rosaire.  Les ennemis de Dieu terrassés : 

Trois jours après le spectacle homosexuel, le Cardinal Schönborn a été hospitalisé le 3 décembre, en urgence, et a dû annuler tous ses rendez-vous jusqu'à Noël. Il aurait souffert d'une embolie pulmonaire. En mars, il a été traité pour cancer de la prostate.

La cathédrale de Vienne, siège des manifestations homosexuelles


PS : le chargé de la communication de la néo-FSSPX a dû être piqué au vif suite aux justes remarques concernant le silence abyssal des autorités de la FSSPX sur ce monstrueux scandale. Il s'est donc senti obligé de rédiger un article plus de 6 jours après les faits. Mais quelle n'a pas été notre surprise de lui voir  trouver quelques circonstances atténuantes  à cette mascarade homosexuelle. Le rédacteur s'est aussi bien gardé de dire que la Fraternité en Autriche (et ailleurs) n'avait rien annoncé et organisé pour  réparer cette mascarade sacrilège. Dieu juge certes les sacrilèges mais il jugera aussi sévèrement  les chiens muets qui aboient après que la caravane du diable soit passée. 

lundi 2 décembre 2019

Nos rapports avec le monde - comment vivre au milieu du monde ?


Se préparer à la consécration à Notre Dame et se vider du monde. 

Ce qu'on entend par monde. Comment user du monde et comment bien vivre en chrétien dans le monde alors que nous sommes blessés ? Comment fuir le monde ? La fuite physique suffit-elle ? 
Réponses de M. l'abbé Pivert.


Télécharger le sermon en MP3 :  ici 

Croisade de la Charité



En ce début de l'Avent, nous nous préparons à la venue du Fils de Dieu sur terre, preuve de Son amour pour nous.   Comment répondrons-nous à cet amour ?