samedi 31 mai 2014

Confirmations en Auvergne le 11 mai 2014

Les enregistrements sont disponibles sur ce lien

abbé Nicolas Pinaud


Abbé Mathieu Salenave





abbé N. Pinaud, SE Mgr R. Williamson et abbé M. Salenave















Entretien avec l'abbé Cardozo, 20 avril 2014 (Dimanche de Pâques)


Cet entretien est déjà paru dans le bulletin n° 4 de Reconquista (mai 2014), que nous vous invitons à télécharger
Nous confions le traducteur à vos prières. 
Source: 

ENTRETIEN AVEC LE R.P. CARDOZO AU MONASTERE DE LA SAINTE CROIX, BRESIL. 


Le dimanche de Paques, nous avons eu un court entretien avec le Père Cardozo. Environ 200 fidèles, venus de différentes missions, ont assistés aux cérémonies et conférences de ces jours. 

« Ce fut une grande grâce vivre cette semaine Sainte avec Son Excellence Mgr. Williamson, le Père Faure, Don Tomas, vous, les moines… Que pouvez-vous me dire des conversations tenues en ces jours avec Monseigneur ? 

- Mgr nous a mis au courant de quelques nouvelles, comme celle donnée par Mgr Fellay et un de ses assistants au sujet d’une éventuelle “reconnaissance par Rome” de la néo-fraternité, sans aucun compromis de celle-ci avec Rome. 

- Et cela ne serait-il pas bénéfique? 

- Pour l’ennemi, je le crois bien! Nos anciens confrères nous répèteraient que rien n’a été compromis, qu’ils ont tout obtenu, qu’il n’y eut aucune signature, mais … devant telle « générosité romaine », qui oserait faire la moindre critique à François ou au Concile Vatican III dorénavant ?!!... Rome embrasserait la neo-frat. Mais pour la suffoquer dans le silence !!!... D’autre part la manœuvre permettrait de retenir une grande partie des prêtres avec l’illusion de continuer à faire le travail de la Tradition dans cette fausse église conciliaire. Voyez ce qui se passa avec la FSSP, l’IBP ou les Prêtres de Campos! Où est l’avertissement de notre fondateur d’attendre la conversion de ces gens avant tout arrangement avec eux !!!?. Comme commenta un prêtre de Sao Paulo : “Mgr. Lefebvre est mort!”... maintenant donc, faisons ce qui nous plait de son œuvre !!... Nous sommes davantage préparés et plus saints que lui! 

- Comment voyez-vous les choses en Europe ? 

- A la fin de l’année dernière, environ 28 prêtres formaient la résistance ; fin Janvier de cette année, ils ont presque triplés ! La lettre des moines dominicains a animé beaucoup au bon combat, d’autres prêtres sont en train de s’unir à nous ; l’arrivée comme supérieur des français d’un prêtre qui, entre autres choses, nie le déicide, je pense, ouvrira les yeux de beaucoup ! Le point-clef est que bien qu’ils n’aient pas encore terminés d’avaler (le fait) que Mgr Fellay, reconnaissant l’église conciliaire comme Eglise du Christ et minimisant les erreurs du C.V. II, tombe dans l’hérésie, et donc n’a pas l’autorité pour diriger quelque chose, que penserions-nous d’un supérieur qui nie l’Immaculée Conception et minimise les erreurs de Martin Luther,… on lui devrait obéissance?...quelle différence entre l’exemple donné et ce que fait Fellay ?... Confondre l’église de François avec la Catholique, à laquelle il est impossible d’appliquer les notes de Une, Sainte, Catholique et Apostolique, et soutenir qu’ »elle n’est pas une super hérésie” (lettre aux trois évêques), n’est-ce pas sous-estimer le modernisme, égout collecteur de toutes les hérésies comme l’appela Saint Pie X? 

- Nous avons su que vous êtes allé au Mexique le mois passé, comment est la résistance là-bas ? 

- Croissante par la grâce de Dieu ! J’ai visité la nouvelle mission de Monterrey, qui porte le nom de Notre-Dame de Guadalupe, le Père Trincado la suit et maintient avec de gros efforts les autres de Saltillo, Chihuahua, et C. Juárez ; d’autres prêtres desservent Guadalajara y el DF .

- Vos prochains voyages ? 

- Campo Grande-Brésil, Montevideo, Buenos Aires, Terra de Feu, Tucumán, Jujuy, … 

- Comment va le pré-séminaire ?  

… Très bien! Notre pré-séminaire de Ipatinga, nous permet de faire une sélection des vocations, trois d’entre elles iront vivre dans un endroit hors du monastère de la Sainte Croix, où ils se formeront spirituellement et doctrinalement en un environnement adapté, grâce à la générosité et à l’appui de Don Tomas.

- Que pouvez-vous ajouter d’autre ?

- Continuons à travailler pour l’Eglise Catholique ! nous continuons faisant des baptêmes dans la mission de Sâo Paulo, nous y fumes le mois dernier, deux belles premières communions (voir photo), les confirmations hier, dans les prochains jours Mgr. Williamson donnera des ordres majeurs au nord du Brésil. Le travail ne manque pas !!!... Ce sont les prêtres qui manquent !!! 

Premières communions à Sao Paulo
-Merci Monsieur l'abbé, avec l'aide de Dieu, nous nous retrouverons à Montevideo, avez vous une dernière recommandation ?

- Ne cessez pas de réciter le chapelet et d'étudier, car combien l'on commet d'erreurs en oubliant le catéchisme le plus élémentaire ! Plus nous connaissons de Dieu, plus nous l'aimerons et plus nous lui serons fidèles. Courage et en avant !

Nous avons ensuite quitté le père, qui dessert plus de dix missions rien qu'au Brésil, et quelques autres en Uruguay, en Argentine et au Mexique.

Frederico de Lima

samedi 24 mai 2014

Petit sermon sur le Rosaire (Pays Basque, 3 mai 2014)





Voici la transcription du court sermon que nous avions publié dans un post précédent.


…Il y a dans l’être humain quatre parties les plus mobiles, pour ainsi dire, les plus aptes à divaguer : il y a l’esprit, il y a la bouche (les paroles), il y a les mains et il y a les pieds. Et le rosaire, le chapelet, engage tous les quatre : si on marche en même temps qu’on prie le chapelet, il y a les pieds aussi. Il y a les mains par le chapelet lui-même, la bouche en récitant les prières, et l’esprit en réfléchissant aux mystères. En sorte que le rosaire est apte à engager, à occuper toutes ces parties de l’homme qui sont les plus mobiles. Et comme cela le rosaire est apte à fixer sur l’oraison l’homme tout entier.
Autre grande chose du chapelet, du rosaire : c’est humble. Et l’humilité arrive à Dieu, l’orgueil pas du tout. C’est humble, parce que cinquante petites graines ! Qu’est-ce que c’est que ça, sur une petite chaîne ? C’est rien de rien. Mais c’est gigantesque par le choix de Dieu. Si Dieu nous demandait de faire le tour de la maison trois fois par jour en marchant sur les mains, pour sauver nos âmes, nous le ferions, si Dieu le disait, nous le ferions. Et nous sauverions nos âmes si c’était ça, mais ce n’est pas ça. Mais il est certain que la Très Sainte Vierge nous dit, et de façon répétée dans ses apparitions, à Lourdes et Fatima par exemple : priez le rosaire.
Et dès que la Mère de Dieu nous demande cela, c’est cela qui va obtenir la grâce de Dieu. Ce pourrait être autre chose. Mais une raison pour laquelle la Très Sainte Vierge demande le rosaire, justement, ce n’est pas quelque chose de grandiose en soi, c’est très simple. Et si on n’a pas un chapelet, on a encore dix doigts, normalement, et les dix doigts suffisent. Donc c’est très simple, très, très simple. C’est trop simple pour les gens compliqués, pour les gens orgueilleux. Pour les gens qui se prennent pour quelque chose, c’est en dessous d’eux, c’est en dessous de l’orgueil. Mais pour les gens qui cherchent Dieu, c’est très simple et toujours très possible, et très facile. C’est pour cela sans doute aussi que Dieu nous a donné par sa Mère la prière du saint rosaire.
Dans les temps modernes, sœur Lucie de Fatima a dit que tous les problèmes peuvent se résoudre avec le rosaire. Elle était très proche de Dieu, sœur Lucie, et très proche de la Très Sainte Vierge : elle parlait sans doute pour le Ciel lorsqu’elle a dit cela. Elle a dit que tous les problèmes se résolvent : les problèmes humains, qui sont les vrais problèmes. Les problèmes matériels ne sont pas les vrais problèmes. Les vrais problèmes sont les problèmes du péché, de l’âme, de l’oraison, de l’amour de Dieu : voilà les vrais problèmes. Ils se résolvent avec le rosaire. Donc, des temps durs viennent, des moments difficiles viennent, sachons prendre en main le rosaire à tout moment.

Au nom de Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, ainsi soit-il.

vendredi 23 mai 2014

Sermon des confirmations en Auvergne, le 11 mai 2014 : sainte Jeanne d’Arc


Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, ainsi soit-il.


Mon Révérend Père, cher messieurs les abbés, chers amis, chers fidèles,


La fête de sainte Jeanne d’Arc, canonisée dans les années 1920, la gloire de l’histoire de la France, l’héroïne la plus glorieuse de l’histoire de la France, mais comprenons bien cette héroïne. « Dieu premier servi ! » : elle a été, de fait, si je ne me trompe, bien honorée en Angleterre, par les catholiques en Angleterre, dès sa canonisation. Il y a donc quatre-vingt-dix ans. Parce que les catholiques anglais comprenaient bien la chose : ce n’était pas pour eux, si vous voulez, du nationalisme. Le nationalisme était plutôt exclu, parce que ce n’est pas une lutte contre la nation des Anglais, mais les catholiques en Angleterre ont vu dans sa canonisation, bien sûr, la canonisation d’une héroïne de l’Eglise, et de la chrétienté, ce qu’elle était, c’est évident.
Il y a une grande leçon pour nous, aujourd’hui, dans tout cela : c’est-à-dire que les nationalistes d’aujourd’hui se battent pour la nation, se dévouent à la nation, veulent conserver la nation, mais sans Dieu, ils n’y arriveront pas. Les conservateurs, qui cherchent à conserver sans Dieu, même si c’est quelque chose de très bon, quelque chose de l’héritage chrétien, sans Dieu, ils ne conserveront rien, ils finiront par ne rien conserver. C’est triste, mais Dieu est Dieu, et de Dieu on ne se moque pas, et les problèmes universels, les problèmes qui pénètrent tout dans le monde moderne à cause du manque de Dieu, ces problèmes du refus de Dieu ne se résolvent pas sans Dieu.
Les problèmes causés par le refus de Dieu ne se résolvent qu’en revenant à Dieu. Et donc, que les braves nationalistes reviennent à Dieu ! Autrement ils perdent leur temps : cela vaut pour l’Angleterre, pour la France, pour n’importe quelle nation. C’est Dieu qui est important, Dieu premier servi, et non pas deuxième ou troisième servi !
Nous avons maintenant dans la tradition, des graves problèmes pour les mêmes raisons. Au moment de sainte Jeanne, donc au XVème siècle, c’était la guerre entre les nations, c’était la déchéance du Moyen-Age, et sainte Jeanne d’Arc était un grand don de Dieu, pour obtenir un sursis pour la chrétienté vers la fin de son glorieux Moyen-Age, pour obtenir encore cent ans avant la révolution protestante.
Et sainte Jeanne elle-même, vous vous souvenez, son premier souci n’était pas de guerroyer les Anglais. Guerroyer les Anglais était un moyen, pas une fin. La fin immédiate était de faire couronner le roi légitime de France à Reims, selon les méthodes, selon les rites, selon les cérémonies multiséculaires. Parce que l’autorité vers la fin du Moyen-Age, l’autorité « déchoyait ». Et donc, elle a voulu, pour servir Dieu, elle a voulu restaurer le roi : pour restaurer le roi guerroyer les Anglais.
Donc guerroyer les Anglais arrivait en troisième, restaurer le lieutenant de Dieu était en deuxième, et servir Dieu était en premier. Et puisqu’elle voulait, c’était une sainte, suscitée par Dieu, puisque donc elle avait premièrement en vue le service de Dieu, elle a réussi ! elle n’a pas été infidèle à sa mission divine, et, allant jusqu’au bout pour Dieu, elle a donné aux Français et aux Françaises, depuis ce magnifique exemple héroïque, jusqu’au martyre, qui a scellé toute sa carrière, tout ce qu’elle faisait, tout ce qu’elle a voulu faire, qui a donné le sens plénier à toute sa carrière antérieure. Puisqu’elle a servi Dieu, elle a réussi !
Et l’autorité, le principe de l’autorité à travers le roi de France a été restauré et fortifié en France encore plusieurs siècles, jusqu’à la Révolution française. La Révolution française va poser la civilisation chrétienne sur de toutes autres bases, c’est un nouvel ordre mondial qui s’annonce : l’ordre des ennemis de Dieu, la franc-maçonnerie. Et puis, au XIXème siècle, on voit de nouveau les chrétiens, les catholiques qui comprennent, qui cherchent d’abord les intérêts de Dieu, et c’est la gloire du renouveau des missions, c’est l’œuvre missionnaire de la France dans le monde entier.
Les missionnaires français qui pénètrent partout dans le monde pour évangéliser et pour la vraie gloire de la France, la gloire de missionnaires comme Mgr Lefebvre, qui ne cherchent pas en premier les intérêts de la nation française, mais qui cherchent en premier la gloire de Dieu, et qui font la gloire de la nation française, la vraie gloire de la nation française. Mais, en même temps, il y a ceux qui veulent compromettre. Les bourgeois, disons les bourgeois. Il n’y a pas que du mal dans la bourgeoisie : sainte Thérèse de Lisieux était bourgeoise, Mgr Lefebvre était bourgeois, nous sommes nombreux à être des bourgeois, ce n’est pas un péché en soi. Mais ceux qui au XIXème siècle ont voulu faire une nouvelle civilisation, faire un compromis avec la Révolution, donc le catholicisme libéral, ils n’ont pas conservé, ils n’ont rien conservé, ils ont fait glisser l’Eglise et ils ont fait glisser toute la civilisation encore plus vers le nouvel ordre mondial.
En cherchant à sauver leurs propres intérêts de cette moyenne classe, cette nouvelle moyenne classe ; cette nouvelle moyenne classe arrivant au pouvoir et cherchant ses propres intérêts, ne les a pas servis, parce que la bourgeoisie serait subvertie et attaquée et remplacée à son tour par la classe ouvrière avec l’arrivée du communisme. La bourgeoisie qui a cherché ses propres intérêts, et a cherché, si vous voulez, à atteler Dieu, atteler l’Eglise à ses propres intérêts : ça ne marche pas ! Le vrai Dieu n’est pas un dieu qui se laisse atteler aux intérêts mesquins humains. Dieu est Dieu ! Et alors, la bourgeoisie rate son coup, si vous voulez, et elle arrive au XXème siècle où elle cherche un compromis définitif avec le monde, le nouveau monde, avec le nouvel ordre mondial.
Et qu’est-ce que ce compromis ? C’est Vatican II ! Et là encore cherchant non pas en premier, et tout d’abord les intérêts de Dieu, mais cherchant à établir une espèce de chrétienté qui s’entend avec le monde moderne, qui s’adapte au monde moderne, c’est le désastre et pour l’Eglise et pour cette pauvre bourgeoisie…parce qu’elle est subvertie, elle est entourée de ses ennemis, des ennemis de ce qui reste, de tout ce qui reste de chrétien dans la bourgeoisie, et au fur et à mesure que la bourgeoisie perd ce qui est encore chrétien en elle, elle arrive là où elle est aujourd’hui, là où on en est aujourd’hui : aux prises avec des démons partout, partout, partout. Et sans aucune idée, sans presqu’aucune idée de comment combattre le démon, parce que la religion a été faussée, et  - c’est elle qui a faussé la religion avec Vatican II - la religion est désormais inutile, ce n’est que du Ciel qui a perdu sa saveur, et qui n’est bon qu’à être jeté et mis dehors.
Mais, toujours des agents du compromis, toujours ces catholiques qui veulent s’adapter, qui veulent s’entendre avec le monde, qui ne cherchent pas en premier, et jusqu’au martyre, les intérêts de Dieu, mais qui cherchent les intérêts de « la Tradition » que le bon Dieu a donné aux meilleurs des bourgeois…disons, c’est une façon de parler évidemment : tous les meilleurs ne sont pas dans « la Tradition » et tous ceux qui sont dans « la Tradition » ne sont pas les meilleurs ! Mais quand même, Mgr Lefebvre c’est encore un très grand don de Dieu à une chrétienté en déchéance, pour que ceux qui veulent se ressaisir puisse se ressaisir. Et en effet, il y a tout un mouvement qui se dresse derrière Mgr Lefebvre, et c’est la Tradition ! La Tradition : Mgr Lefebvre met en premier les intérêts de Dieu et pour cela…il y a très peu de conservateurs ces derniers deux cents ans qui ont réussi, mais Mgr Lefebvre a réussi au moins pour la durée de sa vie, parce qu’il a cherché les intérêts de Dieu tout d’abord.
Dieu premier servi ! Mais il meurt. Vingt ans passent, et le monde moderne caresse, le monde moderne séduit et nous avons toujours ces enfants de la bourgeoisie, si vous voulez, qui cherchent à s’entendre à la façon des bourgeois avant Vatican II, qui cherchent à s’entendre. Cette fois-ci ce n’est plus le monde et l’Eglise, cette fois-ci c’est le Concile, qui est supposé concilier le monde et l’Eglise, avec la Tradition. Contre ce faux compromis du Concile, Mgr Lefebvre a érigé de nouveau la bannière de « Dieu premier servi ». Et maintenant Dieu premier servi à compromettre avec le Concile ! C’est peut-être mieux que Notre Seigneur avec le monde, parce que le Concile c’est à moitié catholique, mais de fait les compromis sont toujours dangereux parce que plus séducteurs et le mal est mieux caché.
Donc aujourd’hui, nous avons la Tradition en train d’être séduite par ses représentants qui ne veulent pas mettre Dieu en premier, et qui n’ont pas compris : Dieu premier servi ! Qui devraient retourner à l’école de sainte Jeanne d’Arc pour apprendre qu’on ne conserve qu’en cherchant les intérêts de Dieu, on ne sauve qu’en poursuivant les intérêts de Dieu. Et donc nous voilà maintenant dans une nouvelle crise, un renouveau de Vatican II, parce que c’est essentiellement - Eglise et monde et puis Concile et Tradition -  c’est essentiellement le même compromis ! Ce compromis ne marchera pas, ne marche pas, et ne marchera pas ! Malgré toute la bonne volonté des meilleurs qui sont engagés là-dedans, qui peut-être guerroient dans ce sens avec la bonne volonté. Mais s’ils n’ont pas compris : c’est inutile.
Un fort moteur et un faible volant, c’est toujours le désastre ! On ne corrige pas le volant en fortifiant le moteur ! Ou en mettant le pied sur l’accélérateur…on ne fait que fortifier l’accident, en mettant le pied sur l’accélérateur si le volant est faible : il faut corriger le volant avant de fortifier le moteur, autrement c’est le désastre. Maintenant, ces pauvres « comprometteurs » qui ont perdu le sens des intérêts de Dieu, parce qu’en fin de compte, ils ont perdu le sens de Dieu. Ils ont perdu le sens de la vérité, ils ont perdu le sens de Dieu. Ils en gardent certainement un certain sens. Mais nous-mêmes, mes chers amis, nous-mêmes, allons-nous constituer une « résistance » qui à son tour, en une vingtaine d’années, une trentaine d’années, aura besoin d’être purifiée par le Bon Dieu, parce que nous aurons perdu de vue, en bons bourgeois, nous poursuivrons nos propres intérêts les mêlant avec les intérêts de Dieu ? Allons-nous être les troisièmes en ligne ou les quatrièmes, cinquièmes ou sixièmes en ligne qui ne veulent pas comprendre ?
Mes chers amis, faisons un examen de conscience, et voyons si nous comprenons vraiment la leçon de sainte Jeanne d’Arc, la leçon de la révolution française, la leçon du libéralisme catholique du XIXème siècle, la leçon de Vatican II et maintenant la leçon que nous inflige le Bon Dieu dans sa sagesse et sa bonté. Comment voulons-nous arriver au Ciel avec un compromis ? Ce n’est pas possible. Dieu veut que nous arrivions au Ciel, il mate les compromis, les compromissions. Alors apprenons bien notre leçon ! Sachons chercher le vrai sens de Dieu, rien de moins, le vrai sens de la vérité, et le vrai sens de sainte Jeanne d’Arc, si je puis dire. Et ce faisant nous ferons tout ce que nous pourrons, en cherchant d’abord Dieu : Dieu premier servi !
Nous ferons le plus que nous puissions faire, pour nos contemporains, pour le pauvre monde moderne, pour la pauvre France, pour la pauvre chrétienté, ce qui en reste…Tout cela, c’est en cherchant tout d’abord et absolument tout d’abord les intérêts de Dieu que nous y arriverons ; et si nous n’apprenons pas cette leçon là, nous n’y arriverons pas ! Apprenons notre leçon au moment où nous pensons à constituer une « résistance » disons. Pensons à cette leçon là et approfondissons, et appliquons dans toute notre vie. La chrétienté a été fondée par Notre Seigneur bien sûr, par les apôtres bien sûr et ensuite par toute une époque de martyrs de Rome. Si nous sommes des catholiques romains, c’est à cause du sang qui a été versé.
Le Bon Dieu ne nous demande pas encore de verser notre sang, mais dans les années qui viennent cela peut bien venir. Nous ne demandons pas aujourd’hui les grâces de demain. Il ne nous revient pas, il ne nous convient pas de demander à Dieu les grâces du martyre, mais il nous convient bien de demander à Dieu les grâces de l’esprit de sainte Jeanne d’Arc, pour vivre notre catholicisme en profondeur, selon ce principe de : Dieu premier servi !
Nous ne cherchons pas nos propres intérêts, notre petit confort d’une belle chapelle, d’un bon Monsieur l’abbé, d’une gentille petite école pour les enfants, non ! Ce n’est pas cela : nous cherchons Dieu. Alors mes chers amis, profitons de cette fête de sainte Jeanne d’Arc, de son exemple magnifique : cette femme qui guerroie les guerriers d’Angleterre, les hommes, et qui fait honte aux guerriers français avant de les ressusciter pour qu’eux-mêmes, après sa mort, ils guerroient comme il faut ! Suivons cet exemple magnifiquement féminin, authentiquement féminin…Le Bon Dieu nous donne ces femmes pour nous conduire : c’est l’exception qui prouve la règle !
Parce que nous autres, hommes, nous avons besoin d’être humiliés régulièrement. Nous nous enorgueillissons et les conséquences ne sont pas bonnes. Profitons et comprenons : profitons de cet exemple et comprenons le bien pour que nous guerroyions pour les intérêts de Dieu et pour Dieu premier servi, et Dieu nous récompensera avec la continuation d’un vrai catholicisme, capable de nous conduire au Ciel.
Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, ainsi soit-il.


jeudi 22 mai 2014

M. l'abbé Altamira a été expulsé de la FSSPX. Sa réponse

Abbé Fernando Altamira
Source: Non Possumus

Le blog Non Possumus nous informe que l'abbé Altamira, prieur en Colombie, a reçu le vendredi 9 mai 2014 le décret l'expulsant de la FSSPX.
Nous n'avons malheureusement pas le temps de traduire sa réponse, mais nous vous invitons vivement à en prendre connaissance, soit en espagnol, soit avec Google Traduction.

Sur le sujet:

Dons pour le Sud Ouest de la France: Association Notre Dame gardienne de la Foi


L’Association Cultuelle Notre Dame Gardienne de la Foi a pour mission de soutenir l’apostolat des prêtres du Combat de la Foi dans le grand Sud-Ouest, à savoir :

  • Un prieuré central pour la communauté des prêtres desservant les différentes chapelles du grand Sud-Ouest dont :
  • Une chapelle déjà ouverte dans la région de Lourdes-Pau ;
  • Suivront, avec votre générosité, d’autres chapelles dans les Landes et la région Bordelaise.

POUR NOUS AIDER (reçu fiscal sur demande) :
Par chèque libellé à l’ordre de « Association Notre Dame Gardienne de la Foi »
Adressé à : 86 Route de Pau – 64410 Vignes
Par virement bancaire national ou international :
IBAN : FR76 1780 7000 0645 4214 9617713
SWIFT (BIC) : CCBPFRPPTLS
Très prochainement par PAYPAL et PAYPLUG
Vous pouvez télécharger en pdf ce Tract pour le diffuser autour de vous.

jeudi 15 mai 2014

Avis: Fermeture du blog du 16 au 22 mai environ

Nous suspendrons nos publications du 16 au 22 mai 2014. 
Cette suspension pourra peut être se prolonger quelque peu, afin que que nous puissions avoir le temps de mettre à jour le blog, et de travailler à corriger la présentation pour une lecture et une recherche plus facile. 
Durant cette suspension, nous nous recommandons à vos prières.  

mercredi 14 mai 2014

Conférence de Mgr Williamson à Santa Cruz le Samedi Saint (espagnol)

Pour les personnes comprenant un minimum l'espagnol, nous vous conseillons d'écouter cette conférence donnée le Samedi saint au monastère de Santa Cruz.


Mgr Williamson dans le Sud Ouest: conférences et sermons


Nous remercions les sites La Sapinière et Reflexion catholique d'avoir publié ces conférences et sermons intructifs.

2 mai: Conférence à Cadillac (près de Bordeaux)


3 mai: sermon sur le Rosaire (court extrait)


Dimanche 4 mai: Sermon des confirmations (Pays Basque)


Dimanche 4 mai: sermon de la messe


Dimanche 4 mai: conférence

lundi 12 mai 2014

Pélerinage de la Résistance tchèque à St Jean népomucène avec l'abbé Fuchs

Source: Rex
Vous y trouverez le récit de la journée en anglais. La trentaine de fidèles a eu pour la première fois la messe de la Résistance sur le sol tchèque et a accueilli un prêtre du Novus Ordo se rapprochant de la tradition.

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