lundi 29 juillet 2019

Une journée de la Fidélité sous le patronage de Sainte Anne

Les fidèles Bretons et Normands ont eu la joie de recevoir cette année M. l'abbé Dominique Rousseau pour fêter la Sainte Anne : cadre idéal d'un antique pèlerinage local, ferveur collective, amitié chrétienne et familiale, météo clémente, un évènement particulièrement réussi.

Des fidèles de la région et d'ailleurs se sont donc déplacés pour cette occasion dimanche 28 juillet, et manifester ainsi leur foi.

La grand'messe fut chantée et prêchée par l'abbé Rousseau lui-même, invité d'honneur, tandis que l'abbé Salenave confessait.
La prédication a porté sur la patience et la résignation - c'est à dire la fidélité - de Sainte Anne et de Saint Joachim face à l'épreuve d'une si longue stérilité précédant la venue au monde de la Vierge Marie, promesse de l'Ancien Testament et aurore du salut.

L'abbé a alors enchaîné sur cette indispensable Fidélité au Bon Dieu dans les rudes temps actuels : de même, expliquait-il, qu'il a fallu à Mgr Lefebvre de grands sacrifices humains pour assurer la permanence de la Tradition Catholique, ainsi doit-il en être aujourd'hui pour ceux qui veulent garder intacte la foi de toujours; ce qui amena logiquement l'abbé Rousseau à expliquer les raisons de son récent départ de la FSSPX dans le souci d'une intégrale fidélité à l'héritage de Mgr Lefebvre. Les assistants furent autant émus qu'édifiés par ce témoignage et cet exemple sacerdotal.

Après un pique-nique digne des meilleures traditions locales, l'après-midi a débuté par une exhortation de M. l'abbé Salenave qui porta sur le thème de la grande dignité de Sainte Anne, l'opportunité  pour les familles catholiques de se mettre sous sa protection ainsi que les dispositions morales nécessaires pour bénéficier de son intercession, l'imitation des vertus de Sainte Anne permettant de ne pas glisser progressivement dans la tiédeur, l'esprit du monde, la compromission, le ralliement, l'aveuglement, et finalement la perte de la vraie foi.

S'ensuivit la belle procession dans les champs et les bois environnants. A mi-parcours, les nombreuses mères de famille récitèrent une prière à Sainte Anne pour leurs enfants. On a pu apprécier les talents de l'abbé Rousseau lors des  cantiques en l'honneur de Sainte Anne et de sa fille bénie ....  c'est cela aussi la Tradition : transmettre dans toute sa noblesse le trésor doctrinal, spirituel, liturgique et artistique de l'Eglise Catholique, en même temps que les dévotions les plus authentiques.

La procession s'est achevée devant les reliques de Sainte Anne (un fragment de ses ossements !)  par la récitation des litanies en son honneur  et une fervente prière de clôture.

Pour témoigner de l'unité et de la charité sacerdotale, les deux prêtres présents donnèrent ensemble leur bénédiction à l'assistance.

L'abbé Rousseau sous le regard de la Vierge Miraculeuse
de Notre Dame des Fiévroux distribue la Sainte Communion

Chapelle trop petite pour accueillir tout le monde pendant la Messe

Procession en l'honneur de Sainte Anne dans la campagne

Sainte Anne portée par des demoiselles



Consécration à Sainte Anne

Bénédiction finale des abbés

Contradiction endémique

Kyrie eleison DCXXVIII (27 juillet 2019)

Dans les contradictions, nul ne sait que penser –
Mais les âmes, le vrai, ne peuvent que sombrer.


Revenons à Mgr Huonder, non pour attaquer sa personne, mais pour illustrer la confusion universelle qu’il illustre si bien. Lors de sa démission du diocèse de Coire, en Suisse, et de son installation dans l’école traditionnelle de garçons de Wangs, dans le diocèse de Saint-Gall, école dirigée par la Fraternité St Pie X, son déménagement paraissait si surprenant que Mgr Huonder a publié le même jour deux déclarations : l’une pour la Tradition et l’autre pour l’Église conciliaire. Voici les passages-clés de chacune d’entre elles, qui ne sont point faussés en étant sortis de leur contexte.

A l’adresse de ses anciens collègues et aux fidèles du diocèse de Coire, il écrit à propos de sa retraite à Wangs : « Conformément aux vues du Pape François, je m’efforcerai [à Wangs] de contribuer à l’unité de l’Église, non en pratiquant l’exclusion, mais en faisant la part des choses pour tenir compagnie aux gens en vue de cette intégration ». Simultanément, pour les catholiques traditionnels chez lesquels il est sur le point de s’installer, il co-signe avec le Supérieur Général de la FSSPX, l’abbé Davide Pagliarani, une déclaration commune contenant ces mots : « Le seul et unique but de la retraite de Mgr Huonder dans une maison de la FSSPX est de se consacrer à la prière et au silence, de célébrer exclusivement la Messe tridentine et de travailler pour la Tradition comme étant le seul moyen de renouveler l’Église ».

Cet honorable évêque ne se rend-il pas compte de la contradiction entre ses deux déclarations ? Depuis que François est devenu Pape en 2013, qui n’a pas constaté le flot presque quotidien de propos et d’actes par lesquels ce Pape engage les catholiques à délaisser l’Église de la Tradition ? Qui n’a pas senti sa répugnance profonde et instinctive pour l’Église telle qu’elle était avant le Concile, répugnance partagée avec tous ces hommes d’Église conciliaires qui, comme lui, sont les vétérans de la véritable révolution de Vatican II ? Comment Mgr Huonder ne peut-il pas voir qu’entre « les vues du Pape François » et « la Tradition » il existe un gouffre infranchissable ?

Si Monseigneur s’imagine que « les vues du Pape François » sont autres qu’elles ne sont, ou s’il espère que le Souverain Pontife peut être amené à en changer, il est certain que le Pape ne ratera pas l’occasion de lui faire savoir rapidement et fermement ce qu’il pense en réalité. Par ailleurs, si Monseigneur imagine ou espère que la Tradition n’est pas ce qu’elle est, nous devons sur ce point admettre, hélas, qu’il a bien pu être trompé par le changement opéré en 20 ans dans la Fraternité Saint Pie X : la Néo-fraternité a bien changé depuis qu’elle est dirigée par les successeurs de Mgr Lefebvre. Avec son Fondateur, la FSSPX était la principale forteresse de l’Église, en sauvegardant la doctrine catholique, les sacrements et la morale de toujours. Mais l’autorité personnelle de l’Archevêque a disparu avec lui lors de son décès en 1991, et en conséquence, l’autorité de la Rome officielle, qui attire normalement tout catholique romain, a repris le dessus en l’espace de quelques années seulement. Avec le GREC, la Fraternité a commencé son glissement vers la Néo-fraternité pour s’adapter à la Néo-église de Rome. Et il est probable que Mgr Huonder ne voit là aucune contradiction puisque lui-même veut apporter sa contribution à cette réunion.

Mais qu’en est-il du cosignataire de la Déclaration commune faite pour les Traditionalistes, c’est-à-dire de l’abbé Pagliarani, Supérieur Général de la Néo-fraternité ? Évidemment, il connaît les intentions du pape François, de même qu’il savait certainement il y a 20 ans, ce qu’entendait Mgr Lefebvre par la Tradition. Alors, en cosignant la Déclaration, connaissait-il l’intention de Mgr Huonder de travailler à Wangs simultanément « selon les vues du Pape » et « selon la Tradition » ? Et s’il était au courant de cette intention double, n’y voyait-il, lui non plus, aucune contradiction ? Et s’il y voit maintenant une contradiction, que pense-t-il du fait d’avoir installé un cheval de Troie, aussi bien intentionné soit-il, au sein de la Tradition ? Peut-être se dit-il : « Bof ! ça n’a pas vraiment d’importance. Mgr Lefebvre ne voulait-il pas que nous nous occupions des prêtres de l’Église conciliaire ? (Certes, mais pas pour en faire des chevaux de Troie !) . Mgr Huonder est bien gentil. Nous sommes tous gentils. Nous nous entendons tous. La contradiction est un problème plutôt théorique que pratique, etc . . . »

Si le nouveau Supérieur Général pense de la sorte, c’est qu’il a attrapé la maladie conciliaire, et que la vraie Fraternité est vraiment frappée à mort. Par contre la Néo-fraternité fondante, sur la douce mer de confusion et de contradiction, s’apprête avec joie à naviguer pour toujours de concert avec la Néo-église, elle aussi fondante. Mais malheur aux âmes !

Kyrie eleison.

mercredi 24 juillet 2019

Dernières nouvelles d'Austrasie

Il y a déjà un certain temps, monsieur l'abbé Chazal nous a envoyé quelques photos de l'avancement des travaux et des derniers événements.  Même si ce n'est plus tout récent, nous pensons que nos lecteurs apprécieront ces nouvelles "du bout du monde de la Fidélité".

La Semaine Sainte au Séminaire de Cebu











Les camps de garçons, puis de filles 



















Concours de chant


Jean-Pierre Le Roy, maître des chevaliers de Notre-Dame, a donné une magnifique conférence sur la chevalerie aux 28 garçons du camp d'été et la semaine suivante, aux filles.






Les contours de la tour apparaissent


















En attendant, le séminaire regorge de bambous.... et la tour en voudra encore plus!








Quand la tour sera terminée, nous finirons ce bâtiment pour en faire la chambre épiscopale.... En attendant,  12 canards pataugent joyeusement de l'autre cote.










Et pour voyager entre ces îles, les ferry locaux ... 




samedi 20 juillet 2019

LES MARIAGES HORS JURIDICTION CONCILIAIRE SONT "NULS" !

Pour la Néo-FSSPX .... le mariage serait nul si le
prêtre n'accepte pas de recevoir les consentements
par délégation de l'évêque (conciliaire) du lieu.

Une prise de position récente de la FSSPX


Source : CMS 

L’événement :

L’an dernier, a eu lieu un mariage dans un prieuré français de la Fraternité Saint-Pie X.

Ce mariage avait été préparé par un prêtre du prieuré, et celui-ci était d’accord avec les futurs mariés pour se passer de la délégation de juridiction de l’évêque du lieu, et conclure le mariage selon la « forme extraordinaire » prévue par le droit canon dans la situation qualifiée d’« état de nécessité ».

Mais s’agissant d’une union célébrée dans le cadre de la Fraternité, le dossier de préparation a dû néanmoins passer par le Bureau des affaires canoniques du district de France (abbé Jean-Paul André), qui a appliqué les directives internes en vigueur depuis 2017, et a saisi l’évêché territorialement compétent pour solliciter la délégation en faveur du prêtre qui avait préparé les fiancés. 

Mais ce qui n’était probablement pas prévu en l’occurrence (ou pas tout à fait certain)… c’est que la délégation a bien été concédée par l’évêché, et cela nominativement au profit du prêtre en question ! 

Le jour du mariage arrivé, placé devant le problème et assumant la logique de sa position - appuyée par les fiancés -, ce prêtre a préféré « céder sa place » à un de ses confrères, pour manifester son refus de la délégation diocésaine

C’est ainsi que le mariage s’est déroulé : le prêtre titulaire de la délégation est resté en retrait, et c’est son confrère qui a reçu les consentements « hors délégation », c’est-à-dire sous le régime de la « suppléance canonique » (qui se contente du concours des deux témoins pour la validité du mariage). 

Suresnes ayant appris l’incident, le prêtre a été réprimandé. Mais l’affaire n’en est pas restée là… 

On apprend maintenant qu’une procédure canonique a été mise en œuvre par la Fraternité pour régulariser ce mariage, a posteriori par conséquent ! 

Il s’agit d’une sanatio in radice, littéralement une « guérison » (remise en ordre) à la « racine » (l’origine) d’une cause d’invalidité. La procédure en question opère la revalidation du mariage tout en dispensant les conjoints du renouvellement de leur consentement, en permettant, par une fiction juridique, de considérer le sacrement comme valide depuis sa conclusion (cf. R.P. Héribert JONE, Précis de Théologie morale catholique, Salvator - Casterman). 

La sanatio est en principe accordée par le Saint-Siège, mais aussi (dans certaines limites) par l’Ordinaire du lieu. A noter qu’elle peut être effectuée au su des conjoints, mais aussi à l’insu de l’un ou des deux conjoints. 

Portée de la procédure dans le cas considéré :

Le recours à une sanatio in radice pour ce mariage signifie que le responsable des affaires canoniques de la FSSPX, et les Supérieurs de la Fraternité (Suresnes ? Menzingen ?), de concert avec le diocèse ou le dicastère romain compétent, ont considéré que le mariage était nul en raison de l’absence (ou pour cause de refus) de la délégation diocésaine, et qu’il n’était pas possible dans ces conditions que le second confrère invoque valablement l’état de nécessité. 

L’autorité ecclésiastique « conciliaire » et la Fraternité ont donc, d’un commun accord, estimé nécessaire de convalider ce mariage « nul »

Le prêtre qui avait préparé au mariage aurait été mis au courant, mais on ne sait pas quelle a été son attitude face à sa hiérarchie. En tous cas, à ce jour, on n’a pas connaissance d’une protestation publique de sa part. 

On ne sait pas non plus, à ce stade, si les mariés eux-mêmes ont été informés de l’action canonique ouverte sur leur cas, et dans l’affirmative s’il leur a été donné la faculté de s’opposer en conscience à cette « régularisation », au vu des enjeux canoniques, mais surtout doctrinaux, d’une telle procédure dans le contexte actuel de l’Eglise en crise et de la Fraternité en instance de « ralliement » !... 

Conclusions (provisoires) :

1°) La Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X ne permet plus à ses prêtres de refuser la délégation diocésaine pour les mariages. Désormais, aux yeux de leur hiérarchie, ce refus (clairement manifesté) rend donc invalides les mariages conclus par ces prêtres en dehors de cette délégation. Au demeurant, pour la Fraternité comme pour Rome, un tel comportement témoigne d'un esprit « schismatique ».

Par voie de conséquence, l’observation vaut également pour le sacrement de pénitence, dans le cas où le prêtre prétendrait continuer à absoudre les fidèles sous le régime de la « suppléance canonique », tel que pratiqué dans la FSSPX jusqu’en 2015.  NB : plusieurs prêtres en ministère en Bretagne, dont le Prieur de Lanvallay l’abbé Thierry Legrand, ont pourtant tenu cette position en réponse aux questions d’un fidèle ; ils devraient donc faire savoir publiquement que leurs absolutions conférées dans ces conditions sont désormais invalides au jugement de leurs Supérieurs (comme elles l’étaient pour l’Eglise « officielle » depuis la suspense a divinis du Fondateur en juillet 1976). 

2°) S’il est confirmé que leur mariage était à l’origine (in radice) atteint d’un vice de nullité selon la Fraternité, les mariés concernés par l’exemple rapporté ci-dessus devraient en principe manifester leur juste indignation et leur opposition publique à cette pseudo-régularisation juridique accomplie « pour leur compte », mais contre leur gré, par la FSSPX en lien avec le diocèse et avec Rome. 

3°) Les sept signataires (ex-Prieurs Doyens) de la lettre sur les mariages du 7 mai 2017 n’ont pas encore réagi à l’heure actuelle. En principe, ils devraient pourtant le faire sous peine de renier leur signature de l’époque, car la mise en œuvre de cette nouvelle procédure de régularisation constitue un signe irrécusable que la néo-FSSPX n’accepte plus les mariages célébrés sous le régime de la suppléance canonique (« forme extraordinaire ») lorsque l’évêque du lieu a donné délégation. 

4°) Les distinguos subtiles qu’on prête à l’abbé de Jorna, et qui permettaient encore récemment de justifier le refus des délégations données par les évêques lorsqu’elles l’étaient dans des conditions réputées inacceptables par la Fraternité (par exemple : délégation accompagnée de « formulaires » du diocèse véhiculant une doctrine « conciliaire » incompatible avec les principes du mariage catholique) ne paraissent plus être praticables, et il serait bienvenu que le Supérieur du district de France ait l’honnêteté sacerdotale de faire sur le sujet une mise au point définitive.



Ils sont vraiment mariés et heureux...
... sauf pour la FSSPX et la Rome conciliaire
pour qui leur mariage serait nul. 

vendredi 19 juillet 2019

L'exercice du sacerdoce catholique en notre temps d'apostasie

Sermon de Mgr Williamson à La Villeneuve le dimanche 14 juillet 2019 à l'occasion de la première Messe du RP Marcel de la Croix.


Les supérieurs de la FSSPX défendent Mgr Huonder

Source : Le  forum de la Fidélité

De nombreux fidèles (et quelques prêtres) ont protesté contre la venue de Mgr Huonder au sein de la FSSPX. Un prieur a même écrit une longue lettre (privée...) à l'abbé de Jorna pour lui faire part de sa colère.

Devinez-vous ce qui arriva ?

On fit comprendre à tout ce petit monde (légitimement) mécontent que Mgr Huonder n'est certes pas encore parfait (sic) mais qu'il faut justement faire preuve de compréhension et de patience ... comme ce fut le cas pour "Mgr Lazo qui ne fit une déclaration anti-conciliaire qu'après trois années de contact avec la FSSPX" (sic).

Sauf que la vérité est toute autre au sujet de Mgr Lazo : il avait reçu des livres sur la crise et au moment de ses premiers contacts avec les prêtres de la FSSPX, cet évêque avait tout rejeté de lui-même : plus de nouvelle messe, plus de communion dans la main et surtout rejet total du Concile !! C'est tout autre chose avec Mgr Huonder qui reconnaît avoir été impliqué dans le processus de ralliement de la FSSPX, et déclare publiquement à ses diocésains qu'il arrive dans un prieuré de la FSSPX pour aider à l'intégration de cette congrégation.

Mais hélas, les prêtres et fidèles qui avaient réagi à la venue de Mgr Huonder ont été "bernés" par ces explications des supérieurs et la plupart y croient maintenant : "vous comprenez, on peut lui faire du bien ! Franchement vous manquez de charité, vous les gens de la résistance".

Une fois de plus, il faut redire avec Mgr Lefebvre que ce ne sont pas les inférieurs qui font les supérieurs, mais bien l'inverse. Rester sous l'influence des supérieurs de la FSSPX, c'est à coup sûr être trompé et avancer vers le ralliement. La preuve ? Le prêtre qui avait écrit cette longue missive pour dire sa colère pense aujourd'hui que la venue de Mgr Huonder dans la FSSPX pourra lui faire du bien !

Les 4 nouveaux évêques (photomontage)


samedi 13 juillet 2019

Sermon de Mgr Williamson du samedi 13 juillet

A l'occasion de l'ordination au sacerdoce du Père Marcel de la Croix à la Villeneuve, Mgr Williamson a brossé un tableau réaliste de la situation  pour les catholiques aujourd'hui : "La situation dans le monde, c'est le chaos.... La situation dans l'Eglise, c'est le chaos au carré ! " 

Un sermon percutant.  De vraies paroles épiscopales en un temps d'apostasie. 


mardi 9 juillet 2019

Quelle instruction pour nos enfants ?

Une maman de la Fidélité Catholique a bien voulu prendre sa plume pour nous expliquer les démarches administratives à accomplir pour scolariser les enfants malgré l'isolement (tout le monde n'habite pas à côté d'Avrillé !).  Il est tout à fait possible pour des parents de bâtir quelque chose d'adapté et de garder ainsi leurs droits fondamentaux sur leurs enfants en matière scolaire et d'éviter de ce fait les pressions et chantages de telle ou telle institution religieuse.....


Quelle mission délicate que l'éducation, surtout en ces temps difficiles où la question de l'école se pose dorénavant à partir de 3 ans !

Certes, l'école est un élément des plus importants pour l'apprentissage de nos enfants mais, si nous n'avons pas la chance de vivre à côté d'une bonne école catholique aux autorités saines, une des meilleures solutions reste de faire l'école à la maison.

Pour cela il y a différentes possibilités mais, avant tout, sachez que la loi est là et que pour notre bien... elle s’assure que nous n'usons pas de trop de liberté avec nos chers enfants.

Tout d'abord, il n'y a aucune obligation de scolariser nos enfants, ni en structure, ni par correspondance, mais ils doivent être instruits; comprenez qu’ils doivent suivre une progression dans leurs apprentissages et sont tenus par un socle commun des connaissances (lien ci-dessous).
  • Pour le cas le plus simple où vous faites l'école à la maison :
Vous pouvez : soit vous vous appuyez sur un cours par correspondance, soit vous vous débrouillez avec vos propres supports du moment que vous respectez certains points. Sachez surtout qu'il faut déclarer l’instruction en famille à la mairie et à la DASEN (Direction académique des services de l'éducation nationale) et qu'au moment de cette déclaration, le Maire ou un représentant vient inspecter les lieux où l'enfant sera instruit, puis tous les 2 ans (quand ils en ont le temps) et ce, jusqu'au 16 ans de l'enfant. 

La DASEN vient également et vérifie, en moyenne une fois par an, que l'enfant reçoit bien une instruction, qu'il acquière des connaissances, qu’il progresse et que l'ensemble des exigences du socle commun est respecté.

Certaines écoles par correspondance peuvent vous soutenir administrativement et vous préparer à ces contrôles tant redoutés par certains parents. N'hésitez pas à bien vous renseigner et poser toutes les questions nécessaires (La boîte à bon point, les cours Sainte-Anne, cours Pi, Hattemer...). Que ce soit pour les contrôles, pour avoir une méthode ou juste un soutien par des professeurs expérimentés, l'école par correspondance reste une bonne alternative, au moins, pour démarrer.
  • Deuxième solution : monter vous-même une école.
Cela demande un peu de courage mais, si vous avez d'autres familles dans votre cas, une petite structure est évidente. Je vous conseille de prendre contact avec Anne Coffinier qui dirige “Créer son école” et explique (surtout d'un point de vue juridique) la marche à suivre; mais pour faire au plus simple (et parce que j'ai trouvé la réponse si claire), je vous transmets la marche à suivre que m'a conseillée une des nombreuses personnes qui viennent de monter une école :

“ 0- Prier pour que le Saint-Esprit vous éclaire toujours et que vous l'entendiez toujours !

1- Demander aux familles la valeur de leur engagement c'est-à-dire : combien d'enfants seraient scolarisés, en quelles classes, quels cours suivis (Ste-Anne, Ker Lann, Hattemer...), quels frais de scolarité mensuels et quelle forme d'aide elles pourraient proposer à l’école.

2- Avec ces réponses, monter un petit dossier et aller rencontrer le maire du lieu d'implantation potentiel de l'école pour l’informer du projet, lui demander des locaux et surtout créer un lien de qualité entre vous.

3- Si accord, alors créer l'association (45€).

4- Contacter l'académie de votre région et leur demander les formalités à remplir pour créer son école.

5- Chercher dès que possible un local (Attention : les commissions de sécurité ne sont pas là tous les mois et c'est indispensable pour valider le dossier)

6- Suivre vos dossiers administratifs, choisir des cours ou une maîtresse pour l'année prochaine, chercher du mobilier, trouver des bienfaiteurs.

7- Ne jamais négliger de relancer l'administratif pour l’avancement de vos dossiers.

8- Prier pour que le Vrai, le Beau et le Bien triomphent !”

157 écoles ont vu le jour à la rentrée 2018 alors, pourquoi pas vous ?
  • Troisième possibilité : une association
Si vous avez peu d'enfants, peu de moyens et souhaitez faire au plus simple, nous vous conseillons un mixe des 2 premières propositions. 

Monter une association qui a pour but de sortir de l'isolement. Quel lien avec l'école me direz-vous ? Je vous explique :

Créer une association non de soutien scolaire (car le soutien scolaire exige des locaux) mais d'activités et d'entraide catholiques afin de sortir de l'isolement les enfants qui suivent l’école à la maison. Le bon côté d’une association de ce type permet de domicilier et recevoir l'association chez vous, sans contrainte des contrôles subies par les écoles hors contrat, de vous regrouper à plusieurs familles et d'employer une institutrice ou faire appel à une bénévole (une maman ?).

Comme dit précédemment, la création d'une association et la parution au journal officiel coûtent environ 45 euros.

Des solutions existent pour protéger l'éducation catholique de nos enfants, à nous de nous retrousser les manches !

La vie ici-bas est une épreuve, alors battons-nous pour l'amour de Dieu, l'amour de la Vérité.

Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté.

Gabrielle G.







lundi 8 juillet 2019

Camp des ASC au Portugal

Jeunes .... inscrivez-vous au camp itinérant des ASC, vous ne le regretterez pas !

Séjour itinérant pour les jeunes de 16 à 25 ans.

Ce camp fonctionne en équipes de 8 à 10 jeunes encadrées par des animateurs.  Nombreuses visites, contacts avec les habitants, veillées et aussi discussions sur des sujets fondamentaux de la foi et de la morale. 

Un moment inoubliable pour les jeunes qui pourront en trois semaines se faire de vrais amis, s'enrichir d'une expérience qu'ils ne retrouveront nulle part ailleurs et approfondir leur vie chrétienne.

Il reste encore des places....

Inscrivez-vous ! Et si vous êtes parents ou grands-parents, inscrivez vos enfants ou vos petits-enfants. 


Contact : 06 01 79 36 80
Courriel : secretariat@amisdusacrecoeur.org
Site :   http://www.amisdusacrecoeur.org

Vatican II mis à nu

Analyse magistrale par Monseigneur Williamson du Concile Vatican II à partir de l'étude de l'abbé Calderón









mercredi 3 juillet 2019

Bretagne - Normandie - dimanche 28 juillet : Pardon en l'honneur de Sainte Anne


A Notre Dame des Fiévroux (Aucey la Plaine - près de Pontorson) - Pardon en l'honneur de Sainte Anne.

Avec la présence de M. l'abbé Dominique Rousseau et de séminaristes.

Adresse :

La Chapelle de Fievroux, 50170 Aucey-la-Plaine, France
Latitude : 48.527121 | Longitude : -1.449165

Déroulement de la journée :

10h30 : Messe chantée
12h30 : pique-nique sur place
14h30 : petit mot de l'abbé
15h00 : procession de Sainte Anne suivie de la vénération de ses reliques. Bénédiction des mères de familles et des enfants.
Goûter.
Reliques de Sainte Anne ! 

Pour préparer spirituellement le pardon et recevoir les grâces de Sainte Anne

Très glorieuse Sainte Anne, qui êtes pleine de bonté pour tous ceux qui vous invoquent et pleine de compassion pour tous ceux qui souffrent, me trouvant aux prises avec l’inquiétude et la peine, je viens me jeter à vos pieds et je vous supplie humblement d’intercéder en faveur de cette intention que je vous recommande avec ferveur (…).

Ô Vous qui en apparaissant à Yvon Nicolazic lui avez assuré que tous les trésors du Ciel sont entre vos mains, je vous demande avec une très grande confiance de présenter mes nécessités à votre Fille très sainte, la Vierge pleine de grâces, et à Jésus, le Fils de Dieu qui s’est fait votre petit-fils, pour qu’ils me fassent miséricorde.

Ne cessez pas, je vous en supplie, de vous faire mon avocate et d’intercéder pour moi, jusqu’à ce que ma demande obtienne une réponse favorable, si elle est conforme à la toute sainte et adorable Volonté de Dieu et au bien de mon âme. Obtenez-moi par-dessus tout, glorieuse Sainte Anne, d’entrer un jour dans le face à face éternel avec mon divin Sauveur pour le louer, le bénir et l’aimer avec vous et avec Marie dans la famille de tous les saints.

Ainsi soit-il.

Pour tous renseignements supplémentaires : bretagne.fidele@gmail.com