mercredi 21 juin 2017

La dure réalité d'une société subvertie - les solutions (fin de la partie II)

Les actions à mener

La première partie et les annexes ont exposé la gravité  du problème qui se pose aux fidèles. Ceux-ci ont pu observer ce problème sous différents angles.
Ils ont pu considérer les nombreux obstacles à l’action dans le début de la partie II.

A qui s’adresse cette dernière section ?

Cette dernière section s’adresse à ceux qui ne veulent pas  laisser le Supérieur de la FSSPX livrer la Fraternité à la merci des papes conciliaires et des « pharisiens ».
Elle s’adresse à ceux qui veulent vivre dans la Foi, la Charité et la vertu de Prudence surnaturelle.
Elle s’adresse à des âmes mues par le désir de vivre dans la justice : désir d’être dans la vérité quoiqu'il en coûte et quelque soit notre condition. Désir de fuir l'équivoque et le silence. Désir d’assurer le chemin du Ciel à ses ouailles ou à ses enfants.
Elle s’adresse donc à des âmes qui ont le sens de l'honneur. Comment pourraient-elles accepter d’être prises en otage et devenir des instruments actifs ou/et passifs du ralliement ? Comment pourraient-elles dormir sur leurs deux oreilles alors que d’autres fidèles et prêtres prennent des coups ?
Elles s’adresse à des âmes mues par la vertu de force, parce que ça ne sera pas facile : bienvenue dans la caste des doux entêtés, comme Mgr Lefebvre.

Mesures immédiates

- la vie surnaturelle et la formation. Nous avons remarqué que ces deux éléments, essentiels, régulièrement rappelés par des prêtres et des fidèles réfractaires dans la FSSPX, sont mal compris :  ils sont régulièrement des occasions d’être plus « fervents », plus « savants » tout en étant plus inactifs ! Il y a un abus de biens divins. Comme un compromis frauduleux du type : je monnaie ma paresse contre la difficulté de faire des prières en plus et d’obtenir des connaissances supplémentaires. Ce n’est pas ce qui est demandé. Redisons-le pourtant : vie de la grâce et formation sont essentielles.
La formation et la prière sont normalement faites pour nous maintenir dans la fidélité, ici et maintenant et non pas pour que cette fidélité revienne un jour. La prière nous éclaire sur le présent, sur la crise, sur la volonté divine au jour le jour. La prière et la formation accompagnent celui qui est prudent, c'est-à-dire celui qui pose des actes. Elles lui permettent de justifier de sa foi et de ses décisions auprès des incrédules et des imprudents (Saint Pierre : « Il faut être en mesure de répondre de sa Foi »).
Donc priez, formez-vous, mais agissez dans le même instant. Sinon il y a une incohérence.


- prendre contact et se déplacer. Nous allons éliminer une fausse solution tout de suite. Lire un article sur ce site ou un autre, ce n’est pas prendre contact. C’est bien mais ce n’est pas prendre contact.
Prendre contact, c’est aller sur ce site, lire, se convaincre qu’il est hautement prudent d’agir, regarder l’adresse de courriel en bas de la page, resistancecatholique2@gmail.com, cliquer, écrire. Venez et voyez, personne ne vous fera du mal. En plus nous sommes des humains taillés sur le modèle ordinaire…
Vous pouvez trouver ici et ici une liste de lieux de Messes, de responsables, des adresses et d'autres sites.
Et les courageux se déplaceront. Nous voulons dire ceux qui pensent à rester dans l’exigence de l’amitié divine, pour eux et pour ceux qui leur sont confiés.
Les premiers courageux rejoindront les groupes déjà existants. Ils en créeront peut-être d’autres par la suite. Ce que nous allons voir à propos des

mesures dans la durée.

- se faire apôtre de la fidélité. Soutenez les prêtres et les fidèles réfractaires, parlez-leur, écrivez-leur, mais pour les engager à créer un noyau solide hors FSSPX. Pas pour rester au chaud dans une structure pourrissante.
Nous pensons qu’il est lieu ici de répondre à l’objection comme quoi il n’y a pas d’accord. C’est une réponse que les accordistes et même des protestataires modérés vous feront. Cette objection n’a pas de consistance. Tous ceux qui ont l’expérience des négociations, surtout quand l’enjeu est important, savent que le processus engage déjà. En l'occurrence, le processus est plus grave que le fait même de l'accord, ce dernier ne fera qu’achever le processus. Nous en voulons pour preuves tous les départs, toutes les protestations, toutes les sanctions. Si la FSSPX n’était pas rentré dans un processus de transformation profonde rien de tout cela ne serait arrivé. Il faut donc se rendre compte qu'on est dans un processus et le casser.  Pour donner une image : un accord direct, c’est trahir en ouvrant les portes de la cité. Les mesures successives de rapprochement sont une ouverture petit-à-petit des portes, centimètre par centimètre, cela s’appelle aussi une trahison. Et ce processus à petits pas qui endort tout le monde est une trahison pire en définitive.
Alors il n’y a plus à hésiter à se faire apôtre de la fidélité.

- commencer à constituer un noyau solide, convaincu, se retrouvant  pour prier, parler, se soutenir et se conforter. D’où l’intérêt d’être passé par l’étape précédente et d’avoir convaincu d’autres de le faire.
Si vous avez un prêtre avec vous les secours sacramentels vous seront régulièrement assurés par ce prêtre. Vous pourrez alors constituer les bases d’un bastion de résistance « grand luxe » si vous nous passez l’expression.
S’il se trouve que vous n’avez pas de prêtre, il va falloir partir à la recherche de l’un d’entre eux, d’un lieu de culte.
Et là se pose une grande question : et si le prêtre ne peut pas venir un dimanche ou l’autre ? Formulé autrement : faut-il avoir sa messe tous les dimanches en navigant dans le délitement mortel de la FSSPX, ou faut-il parfois être privé de messe ? Cela dépasse l’entendement d’un certain nombre, mais Mgr Lefebvre vous répondrait certainement qu’il n’y a aucun problème à ne pas participer à ce qui représente un danger pour la foi et qu’il n’y a pas de faute à être privé de messe dans certaines circonstances. Le saint évêque a gravement déconseillé d’entendre la nouvelle messe, puis la messe des ralliés et n’hésiterait pas à le faire actuellement pour les messes de sa FSSPX tombée un état de mise en danger grave de la foi.
Certains, plus soucieux de sacrements que de ce qui est exigé pour la fidélité au Christ, ne nous suivront pas.
D’autres s’arrêteront par lassitude d’être traités en parias ; ils leur faut une belle église… mais qu’ils se souviennent de la priorité entre les bâtiments et la foi (saint Athanase).
D’autres enfin ne comprendront tout simplement pas ce qu’ils prendront pour de l’imprudence ou de l’impiété : ils préféreront suivre la conduite de beaucoup en 1969 avec la nouvelle messe, ou celle des fidèles des nombreux instituts ralliés. Qu’ils voient la fin à suivre et évitent un mortel suivisme.
Plutôt que de penser tout de suite à déménager, sauf solitude totale, il faut faire des petits groupes.
Le but est de construire des bastions solides selon ce qu’avait entrevu le Père Calmel.
C’est au sein de ces bastions que la prière, la formation et le déploiement des activités paroissiales prendront leur sens.

- les écoles.  L'éducation est d'abord une question de famille et d'état d'esprit familial. La crise nous rappelle que les parents sont les premiers responsables de leurs enfants. 
- des évêques fidèles, des séminaires déjà remplis vous attendent. 

- tout ceci pour conduire à un apostolat sans compromis
Certains ont fait cette objection : «  la résistance n’a pas de développement propres, sauf à multiplier les évêques, et cherche à « faire son beurre » en dépouillant la FSSPX ».
La réalité est que la FSPPX fraude les âmes des bons catholiques qui la suivent. Ces âmes se retrouvent au contact de libéraux triomphants. Les bons catholiques doivent donc logiquement, tôt ou tard, se retrouver hors de la FSSPX.
Quant à la résistance, son but est d’attirer des âmes qui y voient la vérité catholique sans compromis. Actuellement les bonnes âmes qui se convertissent pensent et croient encore trouver dans la FSSPX l'arche de salut et ne connaissent pas trop la résistance si ce n'est que par les critiques de la FSSPX. La résistance n’a, quant à elle, pas attendu pour voir en son sein des nouveaux convertis.

Conclusion
Priez et agissez, agissez et priez, cessez de remettre au lendemain.
Cette partie n’a pas visé à l’exhaustivité. Si certains points vous ont paru négligés, revenez au début : agissez, prenez contact !

 Vous pouvez trouver ici et ici une liste de lieux de Messes, de responsables, des adresses et d'autres sites. 

Que Dieu nous bénisse ! Que sa sainte Mère nous inspire la bonne action !