Pour ceux qui ne connaissent pas les chevaliers de Notre-Dame ou qui souhaiteraient s'en approcher
pour s'y incorporer, nous vous invitons à découvrir le site officiel de l'œuvre.
Site des Chevaliers de Notre-Dame : https://militiasanctaemariae.wixsite.com/ocnd
Nous avons rajouté un onglet permanent sur la page du site Reconquista (en bas à droite)
Voici un bref résumé de la vie de l'ordre des chevaliers :
Chevalerie et Chrétienté
Pour édifier la Chrétienté, c’est-à-dire le règne social et politique de Notre Seigneur, l’Eglise a mis en place deux grandes institutions. Tout d’abord le sacre impérial ou royal, un sacramental qui donne une participation à la royauté du Christ et des grâces en proportion. Plus tard, devant la vacance du pouvoir central après la mort de Charlemagne, l’Eglise rappela aux simples barons et chevaliers qu’ils avaient, à leur niveau, la même mission que le roi ou l’empereur. Elle christianisa alors le rite de l’adoubement en le calquant sur le cérémonial du sacre. Lui aussi donne mission et grâces. C’est au moyen de ces institutions du sacre et de l’adoubement que la Chrétienté est passée du chaos à son apogée.
Pour défendre cette Chrétienté, l’Eglise recourut alors à deux autres institutions : les Croisades, avec le vœu temporaire de la Croix, et les Ordres militaires ou de chevalerie, permanents par nature, avec des vœux de religion pour certains et des vœux privés pour les laïcs vivant dans le monde. Alors comment défendre aujourd’hui ou reconstruire la Chrétienté ? En se servant des institutions d’Eglise créées à cette fin : elles sont, par définition, le meilleur moyen pour atteindre la fin qui leur est fixée, d’où leur pérennité et leur universalité.
L'Ordre des Chevaliers de Notre-Dame
C’est sur ces deux institutions de l’adoubement et des ordres de chevalerie, que, pour répondre à la volonté des Souverains Pontifes de tout restaurer dans le Christ, le futur Dom Marie-Gérard Lafond a créé en 1945 l’Ordre des chevaliers de Notre-Dame – ou Militia Sanctæ Mariæ – avec le soutien du Révérendissime Père Dom Gabriel Gontard, abbé de Saint Wandrille, puis de différents évêques.
La Règle a été revêtue de l’imprimatur par S. Exc. Mgr Michon, évêque de Chartres, qui a érigé canoniquement l’Ordre à Notre-Dame de Sous-Terre, crypte de sa cathédrale. Par la suite, celui-ci a reçu un statut canonique analogue à Ratisbonne en Allemagne, à Sion en Suisse, à Braga au Portugal et à Santander en Espagne.
Malheureusement, l'Ordre a lui aussi a connu une rupture après Vatican II. Cependant, fidèles à l’ancienne Règle de l'Ordre, quelques chevaliers ont formé une branche traditionnelle de l’Ordre, afin d'en poursuivre sa mission.
Ses Constitutions, qui ont été approuvées par décret de la Commission canonique de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X, indiquent que, comme Mgr Lefebvre, l'Ordre refuse, en ce temps de crise*, de se soumettre à des instructions, venant même de Rome, qui seraient contraires à l’enseignement constant de l’Eglise : il défend la Foi de toujours.
Ajoutons que de pâles imitations de l'Ordre ont depuis occasionnellement été tentées, et le sont encore, sans légitimité ni succès.
* de la Fraternité Saint-Pie X