lundi 9 septembre 2019

Conseils pour la messe et la réception des sacrements


Nous communiquons à nos lecteurs ces conseils prudents concernant les règles actualisées pour la réception des sacrements. 

Du bulletin de l´abbé Brühwiler (Fidélité Suisse) - Traduction en français

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Conseils pour la messe et la réception des sacrements.

Tout d'abord, deux principes méritent d'être mentionnés, qui doivent orienter la réflexion, la parole et l'action des catholiques :

- Les fidèles ont droit à des prêtres à l´ordination incontestablement valide et a des sacrements incontestablement valides et dignement reçus.

- "La messe Motu-proprio n'est pas la messe authentique." (Mgr Tissier de Mallerais, sermon de Pentecôte 15.5.2016)

En détail, nous vous conseillons de suivre les directives suivantes :

1. Le prêtre doit certainement être valablement ordonné, à savoir par un Évêque consacré dans le rite d'avant le concile.

2. Le prêtre doit être affilié à un Évêque ou Supérieur général validement ordonné et de foi conforme à la doctrine.

3 Le prêtre doit être intègre et fidèle au serment antimoderniste pour résister aux erreurs du dernier concile, et donc nécessairement séparé de « l'Eglise conciliaire ».

4. le prêtre doit rejeter la forme extraordinaire du rite romain de messe "autorisé le 7.7.2007 " comme " non authentique " (Mgr Tissier de Mallerais), c'est-à-dire rester séparé de la Fraternité Sacerdotale Saint Pierre etc. La messe « Motu-proprio » du 7.7.2007 est incontestablement une messe de l´indult, c'est-à-dire que le "caractère exceptionnel avec autorisation spéciale" est maintenu et déjà, pour cette seule raison, inacceptable pour les catholiques. On peut assimiler la "Messe motu proprio" à la messe, qui à partir d'octobre 1791, fut célébrée par les évêques et les prêtres assermentés par l'État en France, tandis que les prêtres fidèles à l'Eglise et donc persécutés ne pouvaient qu’agir dans le secret (ou devaient fuir). Les plus courageux d'entre eux célébrèrent secrètement la Sainte Messe et donnèrent les sacrements. C'est ainsi que Jean-Marie Vianney (le futur Saint curé d'Ars) reçut en secret dans une maison privée sa première communion.

Ce serment traître d'une partie du clergé de 1791 en France est comparable à l'obligation du clergé postconciliaire envers le Concile Vatican II et la " Nouvelle Messe " de 1969.

Ne donnez foi qu'à l'enseignement qui est conforme à l'enseignement du Christ et de ses fidèles serviteurs.

En temps de crise difficile, lorsque les fondements de la vie ont été attaqués, commencent à vaciller ou même à s'effondrer, le catholique doit limiter sa vie spirituelle et matérielle en toute humilité et confiance dans l'essentiel et "l'unique nécessaire".

Il ne doit pas s´en prendre à Dieu, mais accepter dans l'humilité l'épreuve permise (ou ajoutée ?) par la Sagesse éternelle comme un moyen de nombreuses grâces de discipline, de purification, de sanctification et de sauvetage du corps et de l'âme.

Depuis que, à la suite du dernier concile, la sainte Église est enchaînée, humiliée, occupée ou dominée par des forces obscures et maçonniques dans l'Église conciliaire, la très bonne Providence de Dieu a donné aux catholiques un fidèle successeur aux Apôtres et Prélats, afin de nous garantir en état de nécessité extrême une source intacte de secours aux enseignements du Christ.

Nombre des œuvres foisonnantes et bénies de Mgr Marcel Lefebvre ont été traduites dans notre langue. L'importance de toutes ces sources est d'autant plus grande que le Vatican continue à parler et à agir sous l'influence de la fumée de Satan, et que les catholiques sont toujours tenus d'écouter les traditions orales et écrites du fondateur de la Fraternité Saint-Pie X pour leur salut. Son vaste héritage est devenu encore plus significatif aujourd'hui alors que l'unité doctrinale et la concorde des quatre évêques auxiliaires consacrés par Mgr Lefebvre a été rompue en 2012. Cette rupture avait déjà commencé des années auparavant et a été rendue visible par la lettre du 7 avril 2012 des trois évêques auxiliaires Mgr Tissier de Mallerais, Mgr Williamson et Mgr de Galarreta au Conseil général de la Fraternité Saint-Pie X. La rupture a ensuite été complétée par l'expulsion de Mgr Williamson en octobre 2012, fruit visible d'une division certaine des esprits au sein de la Fraternité Saint-Pie X. Quiconque, il y a sept ans, était d'accord avec l'exclusion de l´évêque le plus âgé et veut encore l'être, doit maintenant sympathiser avec de nouveaux membres de la famille, notamment avec plusieurs prêtres ordonnés dans le Novus Ordo (seulement) ainsi qu'avec un évêque diocésain "conservateur" et maintenant retraité qui est fidèle au concile, ami du Pape Benoît XVI et qui, dans le sens du Pape François, veut contribuer à l'intégration de la Fraternité Saint Pie X. La pensée de Mgr Huonder au sujet du concile et de la nouvelle messe est façonnée par le modernisme. Elle est incompatible avec l'attitude de Mgr Marcel Lefebvre, incompatible avec les raisons principales de l'existence de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X.

Malheureusement les dirigeants ont pris peu après 1991 une nouvelle direction, même si cela ne semble que léger. Ils s'efforcent de se rapprocher constamment de la Rome moderne pour parvenir progressivement à une "normalisation ecclésiale et canonique". En bref : on a rêvé pendant des années et encore aujourd'hui d'une "unité sans vérité". L'enthousiasme des dirigeants de la Fraternité Saint Pie X pour un tel projet était déjà immense au printemps 2001 , puis de nouveau au printemps 2012 : Lors de la troisième tentative actuelle sous le pape François - de plus en plus de prêtres et de croyants aveuglés semblent l´espérer - le projet devrait pouvoir aboutir...

Revenons à Mgr Lefebvre : La mission du prélat de la fin du XXe siècle était si significative que les paroles de saint Paul peuvent également s'y appliquer : « Je vous rappelle, frères, l'Évangile que je vous ai annoncé, que vous avez reçu, dans lequel vous avez persévéré, et par lequel vous êtes sauvés, si vous le retenez tel que je vous l'ai annoncé; autrement, vous auriez cru en vain. Tout d’abord, je vous ai transmis ce que j’ai reçu » (1 Co 15, 1 ss.). Une déviation de l'enseignement de saint Paul signifie donc une déviation de l'enseignement du Christ. On peut en dire de même pour le fidèle serviteur de la foi et de l´Eglise Mgr Lefebvre : une déviation ou un désir de corriger sa critique théologique du dernier Concile et de la Nouvelle Messe  signifient une déviation de l'enseignement du Christ.

Depuis le dernier Concile, le fidèle catholique a été confronté à cette situation douloureuse que les autorités ecclésiastiques (pape, évêques, prêtres) lui transmettent des contenus qui ne sont pas en accord avec l'enseignement du Christ. Tous ceux qui voulaient demeurer fidèles à la foi avec Mgr Lefebvre ont dû, à partir de 1970, apprendre à comprendre, avec beaucoup de peines et de sacrifices, ce que signifie pour la vie quotidienne catholique, familiale et professionnelle, le fait de ne plus pouvoir obéir à l'autorité ordinaire, de ne plus pouvoir y obéir. Car l'obéissance doit aussi être guidée par la vérité. L'autorité est au service de la foi, au service de la justice. C'est pourquoi saint Thomas d'Aquin dit : "La mère de l'obéissance est la justice".

Il ne doit pas y avoir de contradiction entre l'enseignement du Christ et ce qu'enseigne un serviteur du Christ (pape, évêque, prêtre). Sinon, le consacré à Dieu ne parle pas et n’agit pas comme un serviteur du Christ. Un tel exemple était le Motu proprio du Pape Benoît XVI du 7.7.2007, tout comme la déclaration ambiguë et trompeuse (étonnamment simultanée) du Supérieur général de la Fraternité Saint-Pie X. Le décret papal ainsi que les commentaires de la FSSPX violent à plusieurs reprises la vérité et la justice. C´est ainsi que, pour citer un exemple, un homme s'est plaint le 8.7.2007, à juste titre, auprès d'un prêtre qui, au lieu d'un sermon, avait publié le communiqué de presse de la maison générale de la Fraternité Saint-Pie X du 7.7.2007 : "Qu´est-ce que cela veut dire ?!?". Le catholique éveillé a donc pu se rendre compte en été 2007 que la FSSPX avait conclu un accord, un compromis certain avec Rome. Avec le Motu proprio de 2007, la Fraternité Saint-Pie X s'est déplacée sur le " chemin du Cardinal Ratzinger de 1988 ", un chemin qui n'est autre que celui de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre, dont l'attitude pratique de base semble encore être celle de 1988 : "L'essentiel, c´est la Messe traditionnelle !"

Malheureusement, nous pûmes seulement neuf ans après le Motu proprio, notamment dans le sermon de Pentecôte du 15.5.2016 de Mgr Tissier de Mallerais, entendre ces mots incompréhensibles pour les « traditionalistes » : " La messe « Motu proprio » n´est pas la vraie messe." Alors n´accordons aucune foi au Motu proprio du 7 juillet 2007, puisque son accomplissement n´est ni en accord avec l'enseignement du Christ, ni en accord avec les mises au point de son serviteur Mgr Marcel Lefebvre.

Original en allemand: