mardi 2 juillet 2024

Confessons-nous régulièrement

KE 885 (29 juin 2024)


L'Occident veut la guerre et devient menaçant
Prions notre Rosaire, il est encore temps.

Il y a environ trois semaines, le 13 juin, une station de radio américaine diffusa un rapport effarant sur les derniers préparatifs de la Russie en vue d’une guerre nucléaire mondiale. Que ce rapport soit exact ou non, ces Commentaires n’ont aucun moyen de le savoir, mais il correspond sans aucun doute à la situation que nous connaissons. Et ce qui importe actuellement n’est pas tant l’exactitude des détails que la vue d’ensemble qui nous montre le Bon Dieu à l’œuvre, permettant librement aux hommes de se punir les uns les autres en se massacrant mutuellement à grande échelle. Dieu le permet pour qu’au moins une minorité accepte Son invitation au Ciel au lieu que tous refusent cette invitation en préférant l’Enfer. Voici les détails rapportés, dans l’ordre chronologique :

1. Fin mai, la Russie annonce des exercices d’armes nucléaires tactiques (courte portée).

2. Début juin, la Russie commence ces exercices dans son District militaire sud.

3. Vers le 3 juin, la Russie envoie 11 sous-marins lanceurs de missiles nucléaires dans l’océan Atlantique.

4. Vers le 6 juin, la Russie envoie 27 sous-marins nucléaires supplémentaires dans l’océan Pacifique.

5. Vers le 11 juin, la Russie étend les exercices nucléaires intérieurs à courte portée au district militaire de Léningrad, autour de Saint-Pétersbourg, couvrant ainsi tout le front occidental de la Russie et le mettant à distance de frappe des forces de l’OTAN et des pays membres de l’OTAN.

6. Le 12 juin, la Russie déploie par surprise autour de Moscou, de Saint-Pétersbourg et de ses silos de missiles à longue portée son tout nouveau système de défense aérienne S-500 ‘Prometheus’, le meilleur au monde, mais dont le déploiement n’était pas prévu avant au moins six mois. De fait, personne ne soupçonnait même l’existence de cette production de masse, nécessaire pour que ce nouveau système pût être déployé et prêt à l’emploi en si grand nombre et si rapidement.

Le rapport de la station de radio conclut que « Tout indique que la Russie est aujourd’hui parfaitement prête à lancer une première frappe nucléaire de grande ampleur et à se défendre avec succès en cas de contre-attaque. Les seules choses que les Russes n’ont pas encore faites sont de décréter une mobilisation générale et de commencer à déplacer les gens vers les abris antiatomiques. Tout le reste est déjà fait. »

De tous ces détails, on pourrait facilement conclure que la Russie veut une guerre mondiale. Mais ce n’est sûrement pas le cas. Poutine n’a jamais voulu envahir l’Ukraine. Son objectif a toujours été de dénazifier et de démilitariser l’Ukraine afin d’éviter que celle-ci ne devienne une menace pour la survie même de la Russie, sa proximité avec la Russie pouvant la conduire à servir de base aux ennemis de la Russie, pour attaquer par exemple Moscou avec les missiles présents sur place. Poutine a envahi l’Ukraine en 2022 avec une armée de taille réduite, espérant que cela suffirait pour que les Ukrainiens comprissent qu’il était déterminé dans sa volonté de négocier un accord. Mais le président ukrainien Zelensky avait été mis au pouvoir en 2019 par des gens qui contrôlent de fait les puissances occidentales, en particulier les États-Unis, et qui veulent la Troisième guerre mondiale, parce qu’ils espèrent qu’elle leur donnera enfin la domination du monde dont ils sont convaincus qu’elle leur revient de droit, et dont ils rêvent depuis 2000 ans.

C’est ainsi que Boris Johnson, une de leurs marionnettes alors Premier ministre d’Angleterre, a persuadé Zelensky de ne pas négocier mais de continuer à se battre. Et depuis lors, les Ukrainiens mènent cette guerre par procuration pour l’Occident, envoyant tout de même à la mort plus d’un demi-million de leurs hommes, et laissant leur pays pour mort. Comme la plupart des médias occidentaux sont bien entendu contrôlés par les mêmes personnes, nous sommes criblés par une propagande incessante qui veut que Poutine soit entièrement responsable de la guerre en Ukraine, qu’il ait été l’agresseur en 2022, et qu’il soit à l’avenir l’agresseur lorsque la Troisième guerre mondiale éclatera, etc.

Mais il est vraisemblable que Poutine ne veuille pas d’une guerre mondiale. Il serait plutôt en train de suivre le conseil du président américain Truman (1945–1952) : « Parlez doucement, mais avec un gros bâton ». Peut-être espère-t-il, encore et encore, que ses préparatifs de guerre seront suffisamment pris au sérieux par l’Occident pour que des voix plus raisonnables s’imposent. Hélas, cela semble peu probable à l’heure actuelle. Comme dit le proverbe païen : « Tous ceux que les dieux veulent perdre, ils les rendent d’abord fous. »

Kyrie Eleison