jeudi 11 juillet 2024

Pas d'issue humaine, mais uniquement divine



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Il y a deux mille ans, lorsque le Christ était fixé sur la Croix, il semblait que tout était perdu dans l'œuvre qu'Il avait fondée : les apôtres dispersés, terrorisés et désunis, Judas se suicide, les pharisiens Le narguent alors qu'Il achève de vivre Ses derniers instants sur terre. Immobile, le Christ semble ne plus pouvoir rien accomplir.

Or l'Église doit aussi connaître les mêmes étapes que son Maître. Elle doit connaître la trahison de Judas : les intimes du Christ – c'est-à-dire les évêques et les prêtres – vont Le livrer au bras séculier. Quelle ressemblance avec les catholiques modernistes ou libéraux, qui ne savent que faire pour plaire au monde et aux ennemis du Christ (surtout les Juifs).

Abandon de Pierre : c'est la défaillance des papes – en particulier François – qui se roulent dans la fange de la démagogie et du mondialisme parce que leur foi est morte.

Et puis, terreur des prêtres et des évêques... ceux qu'on appelle les "conservateurs" qui craignent de déplaire et calculent la dose de tradition qui est supportable par les ennemis.

Et puis les catholiques de la tradition... divisés et dispersés. Le désespoir de certains les pousse à mélanger messe traditionnelle et adhésion au concile et aux autorités conciliaires, d'autres pensent tout régler en déclarant que le pape n'est pas pape.

Et d'autres enfin, isolés mais libres, qui attendent le dénouement.

Bref, la situation est humainement insoluble.

Jean Vaquié ne voyait que l'intervention directe du Christ et de sa Sainte Mère, comme pour la résurrection de Lazare.

Pour notre part, il nous faut mériter cette Résurrection par un grand désir du secours divin. Une grande Espérance.

Que le Ciel nous inspire cette prière quotidienne du Notre Père : délivrez-nous du mal !