mardi 4 août 2020

Les Évêques selon Drexel

Kyrie eleison DCLXXXI (1er août 2020)

Le fin fond de l’Enfer si un homme dissèque –
Chrysostome le dit – c’est des crânes d’évêque !


En feuilletant la semaine dernière (CE du 18 juillet 2020) le petit recueil « La Foi est plus grande que l’Obéissance », nous avons fait remarquer à quel point ces Messages du Père Drexel sur la Foi, remontant aux années 1970, correspondent encore à la situation des catholiques d’aujourd’hui. Voyons par exemple la lumière qu’ils jettent sur ce pivot dans l’Église entre le Pape et les prêtres que sont les évêques. L’appréciation qu’il délivre est très sévère pour ce clergé qui a pratiquement abandonné ses ouailles dans le sillage de Vatican II, en particulier pour les évêques qui ont transmis les responsabilités, par Dieu confiées à eux-mêmes, à des conférences épiscopales faites de main d’homme (voir le 5 juillet 1974 ci-dessous. Deux ans plus tard Mgr. Lefebvre, entre autres, fut « détesté et ridiculisé ») . . .

3 décembre 1971. Mais la plus grande douleur, Mon Cœur l’a reçue de ceux qui devraient être les bergers des fidèles, J’entends, les évêques, qui sont devenus silencieux, indifférents, pleutres. Non seulement quelques-uns mais beaucoup d’entre eux ont peur des hommes alors qu’ils n’ont aucune crainte de Dieu. Voilà pourquoi les loups ont pu pénétrer à l’intérieur du troupeau, pour infliger à Mon Église une confusion, destruction et dévastation jamais vues. Bien sûr, ils cherchent à briser, à ruiner Mon Église, mais en attendant des millions d’âmes, d’âmes immortelles, sont perdues. Pour toutes ces âmes, ces bergers apostats et évêques tièdes devront rendre compte devant Mon Jugement Éternel. Autrefois j’ai pleuré sur Jérusalem et sur le peuple de cette ville, sur ses prêtres et ses grands prêtres. Pourtant, leur péché n’était pas aussi grand que celui de ceux qui, aujourd’hui, dans mon Église, se comportent en suborneurs et non en véritables chefs, en métayers et non en bergers, en traîtres et non en conseillers. Il est vrai qu’il reste encore de vrais pasteurs d’âmes et de vrais évêques qui montent la garde, et qui se tiennent avec fermeté et charité auprès du successeur de Pierre ; mais mon Fils Paul regarde avec douleur et chagrin combien d’appelés quittent chaque jour le sanctuaire pour rejoindre le monde et ses convoitises.

4 août 72. Tandis que mon fils Paul ( . . . ) reçoit tous les jours avec une grande douleur les nouvelles des prêtres qui abandonnent leur troupeau, leur consécration et leur ministère, en dépit de toutes les objurgations qu’il adresse à ces lâches fuyards, néanmoins sa douleur est d’autant plus grande pour le grand nombre de bergers qui de par leur office et vocation sont tenus d’assister avec clarté et fermeté aux côtés du Chef et Père de tous les fidèles, et de respecter ses instructions. Mais cela ils négligent pour lui préférer une vie tranquille de paresse et de lâcheté, au lieu de veiller sur leurs paroisses et de s’occuper de la foi avec une attention rigoureuse en vue de maintenir la discipline et préserver la foi.

1er décembre 72. C’est pourquoi tant de fidèles cherchent avidement un Pasteur. Les pasteurs en place ont beau avoir été appelés et mis en place comme des pasteurs, ils sont devenus des mercenaires et des loups rapaces parce qu’ils ont quitté le chemin de la fidélité. Les âmes qui leur avaient été confiées témoigneront un jour contre eux devant le Jugement de Dieu

5 juillet 74. La misère des âmes crie vers le Ciel, tandis que dans l’Église et dans les assemblées, des personnes sans mandat prennent le pouvoir, grâce aux évêques qui ne les arrêtent pas, en ne leur fixant pas de limites.

1er novembre 74. Songe à la grande confusion qui a pénétré dans mon unique et véritable Eglise. Des livres pleins de fausses affirmations et d’erreurs sont maintenant approuvés par les évêques qui devraient être des bergers, tandis que les ouvrages qui mettent en valeur la vérité sont rejetés par les responsables de l’Église, si grande est devenue la confusion.

7 février 75. Certains d’entre eux qui ont reçu l’onction épiscopale pour être les bergers et les gardiens des brebis ( . . . ) ont abandonné la foi et laissent libre cours aux hérésies ( . . . ) Ô, qu’ils comprissent tous quelle est leur responsabilité et combien celle-ci devient de plus en plus lourde, car les âmes qui prient et croient encore ne trouvent plus en eux des protecteurs.

2 juillet 76. Pourquoi n’y a-t-il plus de gardiens pour protéger la Foi et donc les fidèles, pour empêcher l’assassinat spirituel des jeunes et des enfants ?  Mais ceux qui résistent à cette défaite de la foi sont persécutés, et les douleurs sérieuses et lourdes qu’ils en souffrent sont livrées à la haine et au ridicule.

Kyrie eleison.