Dans des circonstances de désespoir généralisé
Le Psalmiste nous enseigne la confiance en Dieu et la prière.
Le Psalmiste nous enseigne la confiance en Dieu et la prière.
Au fur et à mesure que le chaos augmente dans presque tout et tous ceux qui nous entourent aujourd’hui, et qu’à l’intérieur de l’Église il semble que tous se battent contre tous, il est rassurant de constater que le Psalmiste d’il y a peut-être trois mille ans, dans une détresse semblable, suppliait Dieu de combattre les ennemis de son peuple qui en étaient la cause. Alors, comme maintenant, ils s’élevaient dans leur fierté contre Dieu, leur fierté « croît toujours », ils font de leur mieux pour détruire son Temple et sa religion, et il semble leur avoir permis une grande réussite. Voici le Psaume LXXIII (LXXIV), avec de petites notes explicatives en italique :
A. Comment Dieu permet-Il le triomphe de ses ennemis contre Sa propre Église ?
[1] Pourquoi, ô Dieu, nous avez-vous rejetés pour toujours ? Pourquoi votre colère est-elle allumée contre le troupeau de votre pâturage ? [2] Souvenez-vous de votre peuple ( l’Église catholique ) que vous avez acquis aux jours anciens, que vous avez racheté pour être la tribu de votre héritage ! Souvenez-vous de votre montagne de Sion ( l’Église catholique ) où vous avez fait votre résidence ; [3] portez vos pas vers ces ruines irréparables ; l’ennemi ( les ennemis de Dieu ) a tout ravagé dans le sanctuaire. [4] Vos adversaires ont rugi au milieu de vos saints parvis ; ils ont établi pour emblèmes leurs emblèmes. [5] On les a vus ( ignorants de la sainteté de Dieu ), pareils au bûcheron, qui lève la cognée dans une épaisse forêt. [6] Et maintenant, toutes les sculptures ensemble, ils les ont brisées à coups de hache et de marteau ( Vatican II ). [7] Ils ont livré au feu votre sanctuaire ; ils ont abattu et profané la demeure de votre nom ( l’Église catholique ). [8] Ils disaient dans leur cœur, tous ensemble : « Détruisons toutes les fêtes ! » ( la liturgie catholique ). Ils ont brûlé dans le pays tous les lieux saints (l’Église catholique ). [9] Nous ne voyons plus nos signes ; il n’y a plus de prophète, et Il ne nous connaît plus ( Dieu nous a abandonnés. Nous sommes livrés à nous-mêmes ). [10] Jusques à quand, ô Dieu, l’oppresseur insultera-t-il, l’ennemi blasphémera-t-il sans cesse votre nom ? [11] Pourquoi retirez-vous votre main et votre droite ? Tirez-la de votre sein et détruisez-les !
B. Mais Dieu est le Maître de la délivrance, de l’histoire et de la Nature.
[12] Pourtant Dieu est mon roi dès les temps anciens, lui qui a opéré tant de délivrances sur la terre.
[13] C’est vous qui avez divisé la mer ( la Mer Rouge ) par votre puissance, vous qui avez brisé la tête des monstres ( les Égyptiens ) dans les eaux. [14] C’est vous qui avez écrasé les têtes de Léviathan ( le roi d’Égypte ), et l’avez donné en pâture au peuple du désert. [15] C’est vous qui avez fait jaillir la source et le torrent, vous qui avez mis à sec les fleuves (e.g. Jos. III ) qui ne tarissent pas. [16] A vous est le jour, à vous est la nuit ; c’est vous qui avez créé la lune et le soleil. [17] C’est vous qui avez fixé toutes les limites de la terre ; l’été et l’hiver, c’est vous qui les avez établis.
C. Ô Dieu, n’oubliez pas vos humbles serviteurs et écrasez vos fiers ennemis.
[18] Souvenez-vous : l’ennemi insulte Yahweh, un peuple insensé blasphème votre nom ! [19] Ne livrez pas aux bêtes l’âme de votre tourterelle, n’oubliez pas pour toujours la vie de vos pauvres. [20] Prenez garde à votre alliance ( le Nouveau Testament ) ! Car tous les coins du pays sont pleins de repaires de violence. [21] Que l’opprimé ne s’en retourne pas confus, que le malheureux et le pauvre puissent bénir votre nom ! [22] Levez-vous, ô Dieu, prenez en main votre cause ; souvenez-vous des outrages que vous adresse chaque jour l’insensé. [23] N’oubliez pas les clameurs de vos adversaires, l’insolence toujours croissante de ceux qui vous haïssent.
Kyrie eleison.