lundi 6 juin 2016

Sermon de Monsieur l'abbé Roy pour le 3ème dimanche après Pâques (17 avril 2016) à Montréal

Note de Reconquista: Maintenant que nous avons l'accord de l'abbé Roy, nous publions ce sermon. Nous prions nos lecteurs de nous excuser de ce retard dans la publication, mais nous voulions respecter la volonté de Monsieur l'abbé. Qu'il soit remercié pour son autorisation.


Sermon audio:





Transcription:


Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, ainsi soit-il.

Mes chers amis, vous le savez, chacun de nous, un jour, nous devrons nous présenter devant Notre-Seigneur Jésus-Christ pour rendre compte de chacune de nos actions, rendre compte de chacune de nos paroles, pour rendre compte de chacune de nos pensées. Pour chacun de vous, vous serez jugés sur votre propre vie. Notre-Seigneur Jésus-Christ a dit : « Il vous sera demandé compte d’une seule parole inutile ». Et vous aurez à rendre compte aussi des âmes qui vous ont été confiées, c’est-à-dire de vos enfants ; comment avez-vous essayé d’amener les âmes qui sont autour de vous à rester toujours établies dans la Vérité de Notre-Seigneur Jésus-Christ, à ne pas établir dans le mensonge et à ne pas établir dans le péché ?

Je voudrais (y) revenir aujourd’hui. Et comme je vous dis que chacun de nous devra se présenter devant Notre-Seigneur Jésus-Christ, et vous, et moi comme prêtre je devrai me présenter devant Notre-Seigneur Jésus-Christ. Et chacune de ces homélies que je fais ici devant vous, le Seigneur m’en demandera des comptes, me demandera : « Qu’est-ce que tu as dit aux fidèles ? Est-ce que tu as prêché aux fidèles la vérité de Notre-Seigneur Jésus-Christ , est-ce que tu as prêché toi-même, est-ce que tu as prêché, est-ce que tu as eu peur de dire la vérité de Notre-Seigneur Jésus-Christ, devant les fidèles, devant ces brebis qui venaient vers toi pour que tu leur enseigne la vérité, pour que tu leur enseignes Notre-Seigneur Jésus-Christ ? ».

Je voudrais revenir aujourd’hui, puisque je crois que c’est mon devoir, sur cette Exhortation du pape François qu’il a faite, qu’il a publiée pendant que j’étais absent. Je crois que l’abbé Couture vous en a dit quelques mots. Je voudrais vous en dire aussi quelques mots, comme celui qui est responsable de façon habituelle de vos âmes. Et j’ai l’intention de vous dire la vérité. Donc, si qui que ce soit parmi vous entend quelque chose qui n’est pas conforme à la vérité, je vous demande, je vous supplie de venir me voir après la messe pour me dire quelles sont les erreurs que je vous ai dites.

Donc, je voudrais revenir sur cette Exhortation apostolique qui a mis fin à ce qu’on appelle à deux synodes sur la famille qui ont réuni les évêques de la chrétienté, donc les évêques d’un peu toute la terre, pour discuter de questions dont on vous a déjà parlées concernant la famille et le mariage chrétiens.

Cette Exhortation que, malheureusement, je dois appeler non pas apostolique mais apostate, c’est-à-dire contraire à ce que les apôtres nous ont enseigné … Une exhortation apostolique c’est une exhortation qui nous vient de celui qui nous parle au nom du Prince des apôtres. Et exhortation apostate, c’est-à-dire que cela nous vient de quelqu’un qui, manifestement, a rejeté la foi catholique et les commandements de Notre-Seigneur Jésus-Christ.

Donc, François nous dit dans cette Exhortation que, désormais à notre époque, en 2016, on ne peut plus dire, il n’est plus possible de dire en 2016 que quelqu’un qui a abandonné son époux ou son épouse pour se mettre avec une autre ou avec un autre, et qui a fondé une société stable avec des enfants, etc., il n’est plus possible aujourd’hui en 2016, de dire que ces gens là vivent en état de péché mortel et de dire que ces gens-là n’ont pas la grâce sanctifiante dans leur âme. Et que, par conséquent, ils ne peuvent pas s’approcher des sacrements, s’approcher de la sainte communion. Alors François dit : ces gens pourront désormais s’approcher d’un prêtre, prendre conseil auprès de lui et puis venir s’approcher des sacrements. Vous savez, bien chers fidèles, que ces paroles sont absolument opposées à l’Evangile de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Absolument opposées à l’Evangile de Notre-Seigneur Jésus-Christ.

Notre-Seigneur Jésus-Christ nous dit : «Si quelqu’un abandonne son époux ou abandonne son épouse pour en prendre une ou un autre, cet homme (femme) commet l’adultère. Si quelqu’un regarde la femme d’un autre, cet homme a commis l’adultère dans son cœur ». Voilà la vérité de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Et, je pense qu’on peut dire que le mensonge est plus grand comme péché que tous les autres péchés de la terre. C’est plus grave.

Qu’est-ce qui est plus grave aujourd’hui ? Est-ce que ce sont les avortements ? Est-ce que ce sont les euthanasies ? Est-ce que ce sont les perversions qu’on peut voir dans notre monde ? Et bien, la plus grande perversion de notre monde, c’est le mensonge, c’est le fait d’être établi sur un mensonge, c’est-à-dire que tout autour de nous est établi sur autre chose que Notre-Seigneur Jésus-Christ, c’est-à-dire sur le mensonge. Et un jour, quand nous paraîtrons devant le Bon Dieu, le Bon Dieu nous demandera principalement : est-ce que tu t’es établi sur Moi ? Est-ce que c’est Moi que tu as aimé de tout ton cœur, de toute ton âme, de toutes tes forces ? Ou, au contraire, est-ce que tu as préféré le mensonge ?

Alors, je pense que nous sommes obligés de dire, après saint Paul : si moi-même, dit saint Paul, si moi-même ou un ange du Ciel descendait du Ciel pour vous annoncer un autre évangile que l’Evangile que je vous ai enseigné, et bien qu’il soit anathème. Qu’il soit anathème, qu’est-ce que cela veut dire ? Tant pis pour lui ? Non, cela veut dire qu’on montre cette personne du doigt. On la déclare coupée de la communion des vivants. Qu’on dise vraiment que cette personne s’est éloignée de Notre-Seigneur Jésus-Christ, qu’elle soit anathème. Si moi-même, apôtre de Notre-Seigneur Jésus-Christ, et si un ange descendait sur la terre pour vous annoncer un autre évangile que l’Evangile de Notre-Seigneur Jésus-Christ, qu’il soit anathème.

Et bien pour moi, et ce n’est pas la première fois, on en a de plus en plus l’évidence. Le Seigneur nous montre de plus en plus clairement que Rome n’a pas la foi. Il est arrivé ce que la Vierge Marie avait dit à la Salette, c’est-à-dire que Rome a perdu la foi. Oui, la Vierge Marie nous a dit : Rome perdra la foi. Elle deviendra le siège de l’antéchrist. Et si ce n’est pas en train de se produire devant nous, bien chers fidèles, et bien je me demande ce qui peut se passer de plus évident. Le Seigneur nous montre, jour après jour. Ce n’est pas la première fois. Comme je vous dis, pensez, souvenez-vous de cette réunion d’Assise où en 86, où vraiment de façon explicite, de façon très claire, on vivait le 1er commandement de Notre-Seigneur Jésus-Christ : « Je suis le Seigneur ton Dieu, tu n’auras d’autre Dieu que Moi ».

Mais je dirais que cette dernière parole de François dans son Exhortation apostolique, a fait réagir tout le monde. Cela, c’est l’action du Seigneur, c’est l’action du Saint Esprit. Le Saint Esprit montre, non seulement nous-mêmes mais tous les gens, partout autour de nous, tout le monde voit : ce n’est pas catholique. C’est le contraire de la foi catholique. Alors je pense que si nous n’avons pas le courage de nous séparer de façon claire de celui qui annonce un autre évangile que l’Evangile de Notre-Seigneur Jésus-Christ, Notre-Seigneur Jésus-Christ va permettre que nos intelligences soient dans les ténèbres, que nos volontés soient dans la faiblesse. Parce que celui qui n’aime pas Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui n’aime pas la vérité par-dessus toute chose, comment peut-il détester le péché, comment peut-il rejeter le péché de sa vie ?

Vous savez, il y a eu beaucoup de discussions dans le milieu de la Tradition pendant tout le temps, depuis, après le Concile, pour savoir : est-ce que les autorités actuelles de l’Eglise sont [légales], est-ce que le Pape est pape, est-ce que les évêques sont évêques ? Je pense que cette question n’a fait que nous diviser mais la question que nous devons nous poser c’est : est-ce que ces gens sont catholiques ? Est-ce que ces gens sont catholiques ? Est-ce que ces gens prêchent la vérité de Notre-Seigneur Jésus-Christ ? Est-ce qu’ils enseignent l’Evangile de Notre-Seigneur Jésus-Christ ? Ou est-ce qu’ils enseignent un autre évangile que l’Evangile de Notre-Seigneur Jésus-Christ ? Je crois que si nous nous établissions sur cette vérité, il n’y aurait pas toutes ces divisions que nous trouvons au milieu de nous. Oui, nous devons nous établir sur Notre-Seigneur Jésus-Christ. C’est Lui qui est la Vérité. « Je suis la Voie, je suis la Vérité, je suis la Vie ».

Alors quand nous disons un mensonge, même si nous ne sommes pas en train de parler de Notre-Seigneur Jésus-Christ, à chaque fois que nous disons un mensonge, nous rejetons Notre-Seigneur Jésus-Christ. Et quand nous vivons dans le mensonge, nous vivons en dehors de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Et si nous préférons chérir le mensonge plutôt que la vérité de Notre-Seigneur Jésus-Christ, nous sommes établis sur autre chose que Notre-Seigneur Jésus-Christ.

Et pour continuer de vous dire la vérité qui, encore une fois, me sera demandée un jour devant Notre-Seigneur Jésus-Christ, il me sera demandé des comptes, je dois vous dire que je suis vraiment inquiet, vraiment inquiet de ce qui se passe en ce moment, vous le savez aussi. J’ai gardé le silence jusqu’à présent mais je suis vraiment inquiet de ce qui se passe entre la tête de notre Fraternité et puis Rome, la Rome apostate. Vous le savez, de plus en plus, la volonté est exprimée de façon claire, de façon de plus en plus claire dans la Fraternité, de vouloir réussir à s’arranger avec ces gens. De vouloir au minimum recevoir de leur part une approbation, que ces gens puissent nous déclarer catholiques. Et je pense que ce problème vient du fait que nous ne sommes pas suffisamment établis sur cette vérité. Le Seigneur nous donne l’évidence, jour après jour, le Seigneur nous montre : ces gens-là enseignent un autre évangile que l’Evangile de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Et que nous devons, par conséquent donc, suivre ce commandement de saint Paul, c’est-à-dire qu’ils soient anathèmes, et montrés du doigt comme non catholiques, ne pas rentrer dans cette illusion que ces gens sont catholiques. Rentrer dans cette illusion que nous avons la même foi que ces gens, c’est impossible, c’est impossible, c’est un mensonge, c’est le contraire de Notre-Seigneur Jésus-Christ.

Alors je suis très inquiet, oui, je suis très inquiet qu’on puisse en arriver à penser que nous pouvons nous accorder avec ces gens-là, que nous pouvons nous établir sur eux, sur le même fondement sur lequel sont établis ces gens.

Vous le savez, Monseigneur Pozzo, qui est le chef de la Commission Ecclesia Dei, dans une récente déclaration qu’il a faite, a dit : «  Les différences doctrinales qui existent entre la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X et Rome ne seront plus un obstacle désormais pour qu’on puisse en arriver à un accord ». Ne seront plus un obstacle, cela veut dire, si je traduis dans un langage catholique, cela veut dire : nous accepterons désormais de nous mettre d’accord sur autre chose que Notre-Seigneur Jésus-Christ, nous accepterons de nous mettre d’accord sur autre chose que la vérité, c’est-à-dire la vérité doctrinale, sur Notre-Seigneur Jésus-Christ. Nous sommes prêts à nous mettre d’accord sur autre chose que sur Notre-Seigneur Jésus-Christ. Et cela, je pense en conscience que je ne peux pas vous dire que c’est correct, je ne peux pas vous dire que c’est quelque chose qui est bien, je ne peux pas vous dire que c’est quelque chose qui ne nous sera pas reproché au jour de notre jugement.

Alors oui, je suis inquiet. Beaucoup de prêtres, comme moi, sont inquiets. Si nous avons jusqu’à présent gardé le silence, c’est toujours dans cette espérance que ces chefs qui nous dirigent en ce moment puissent trouver le chemin, puissent retrouver la lumière. Alors maintenant, c’est ce pour quoi nous prions, c’est ce pour quoi je vous demande de prier. Je vous demande de prier qu’on sorte de cette illusion, qu’on revienne à la vérité de Notre-Seigneur Jésus-Christ, qu’on anathématise ces gens, qu’on montre ces gens qui prêchent un autre évangile que celui de Notre-Seigneur Jésus-Christ, comme étant des ennemis de Notre-Seigneur Jésus-Christ.

Pendant que je priais le Seigneur, pendant que je lui demandais de m’éclairer sur toutes ces choses, je suis tombé sur le Livre des psaumes, psaume 139, et le Livre des psaumes dit : « Seigneur, Seigneur, est-ce que je n’aurai pas de la haine pour vos ennemis ? ». Et le Livre des psaumes répond : « Oui, je les haïrai, je les haïrai d’une haine parfaite et je ne me tairai pas à leur sujet, ils sont devenus pour moi des ennemis ».

Et je pense, bien sûr, que nous devons toujours garder la miséricorde pour les personnes particulières qui sont dans l’erreur. Mais quand cela vient de ceux qui veulent s’établir dans l’erreur, nous devons nous manifester clairement, nous devons dire clairement la vérité.

Alors, je prie le Seigneur et je voudrais que vous priez avec moi. Je prie le Seigneur pour que nous nous établissions sur cette vérité de Notre-Seigneur Jésus-Christ et qu’aucun d’entre vous ne puisse rentrer dans ce mensonge, aucun d’entre vous ne puisse accepter ce mensonge dans sa vie. Et si un jour le Seigneur nous manifeste que nous devons rentrer dans les catacombes comme les premiers chrétiens, et bien nous le ferons, parce que nous voulons rester établis sur Notre-Seigneur Jésus-Christ, parce que nous préférons, nous ne voulons rien préférer que Notre-Seigneur Jésus-Christ. Alors, comme je vous dis, voyez … ce sont les paroles, ce sont les choses que j’ai dans mon esprit, ce sont les choses que je vois, ce sont les choses que je veux vous dire pour que vous ne soyez pas l’objet d’illusion.

Souvenez-vous, dimanche dernier, de cet Evangile du Bon Pasteur . Notre-Seigneur Jésus-Christ nous dit : le Bon Pasteur donne sa vie pour ses brebis, le Bon Pasteur voit le loup venir, il voit le loup venir, il avertit les brebis, il rassemble les brebis, il ne veut pas laisser les brebis se faire dévorer. Le mercenaire, au contraire, est celui qui s’enfuit. Pourquoi ? Parce qu’il ne s’intéresse pas aux brebis. Il n’est pas concerné du salut des brebis. Que les brebis se fassent dévorer par le loup, par le mensonge, par l’erreur, par le péché, et bien ce n’est pas quelque chose qui le dérange. Non pertinet ad eum de ovibus : il n’a pas d’amour pour ses brebis.

Alors moi je vous dis ce que je vois, ce qui me fait peur, sur ce danger que je vois venir devant nous et je demande au Seigneur qu’Il nous protège, qu’Il nous protège de ce danger, qu’Il nous protège, qu’Il nous garde toujours établi sur la vérité de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Et qu’Il ne nous donne pas d’accepter ce mensonge, de nous établir dans la communion des hérétiques, la communion de ceux qui ont abandonné la foi de Notre-Seigneur Jésus-Christ.

Malheureusement, j’ai pu constater récemment que parmi nos supérieurs, justement, certains dernièrement se réjouissaient du fait que nous sommes considérés comme catholiques, se réjouissaient du fait que les questions comme l’œcuménisme, la liberté religieuse, la nouvelle messe, etc. sont des sujets de discussion, combien nous sommes contents que Rome nous dise que l’œcuménisme, la liberté religieuse, Vatican II, sont des sujets de discussion, etc.

Et bien cela, c’est encore une erreur, c’est encore une illusion. Ce ne sont pas des sujets de discussion. Ce sont des choses qui ont été condamnées par les papes du passé. Et nous n’avons pas le droit, devant Notre-Seigneur Jésus-Christ, d’accepter de dire que ces choses sont sujets à discussion. C’est comme si on disait qu’on peut discuter du 1er commandement de Dieu ; c’est comme si on disait qu’on peut discuter du Sang de Notre-Seigneur Jésus-Christ qui a été versé pour nos péchés. Non, nous n’avons pas le droit. Nous devons maintenir la foi de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Rome nous dit que nous ne sommes pas en pleine communion mais que nous sommes en cheminement vers la communion et que nous répondons en disant : nous ne savons pas ce qu’est la pleine communion, nous disons simplement que nous sommes en communion. Mais comment pouvons-nous dire que nous sommes en communion ? Comment pouvons nous dire que nous sommes en communion avec des gens qui nous enseignent autre chose que l’Evangile de Notre-Seigneur Jésus-Christ ? Alors, chacun de vous, chacun de nous devra faire ses choix si ces chosent se présentent. Chacun devra faire ses choix. Moi je vous dis, en tant que pasteur de vos âmes, je vous dis : établissez-vous sur la vérité de Notre-Seigneur Jésus-Christ, établissez-vous sur Jésus-Christ. Tout autre fondement sur lequel établir nos âmes sera perdu, nous allons perdre nos âmes, nous éloigner de Notre-Seigneur Jésus-Christ.

Et cette volonté d’arranger les choses, justement, vient toujours du fait que nous voulons toujours des solutions humaines pour ces choses. Nous pensons que nous avons cette mission de convertir ceux qui ont abandonné la foi de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Alors que je pense que ce que Notre-Seigneur Jésus-Christ nous demande c’est de, nous, garder la foi, rester fidèle à Notre-Seigneur Jésus-Christ, garder la vraie foi, garder les vrais sacrements, garder la vraie messe, avoir le courage de montrer du doigt ceux qui se sont éloignés de Notre-Seigneur Jésus-Christ, ceux qui prêchent un autre évangile. Et après, nous remettre dans les mains du Seigneur. C’est le Seigneur qui veille sur nous. Comme nous dit saint Paul, vous étiez autrefois dans les ténèbres, vous êtes revenus au Pasteur de vos âmes, c’est-à-dire à Notre-Seigneur Jésus-Christ qui est le seul, qui est la voie, la vérité et la vie.

Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. Ainsi soit-il.

Abbé Pierre ROY