Nous publions avec beaucoup de retard la traduction de cet Austrasian Report de l'abbé Chazal, qui a été publié en langue anglaise en septembre dernier, et en français dans le bulletin Reconquista n°12. Nous avons conservé les temps originaux, bien que ce rapport date partiellement de juin dernier.
Soldats du Christ,
Il n’y a qu’un glaive : la Croix, et sa poignée est Marie.
Par deux fois nous avons cru perdre l’Abbé Suelo, d’abord à cause d’un grave problème de cœur, et plus récemment d’une brutale gastroentérite, puis la déshydratation a presque causé un arrêt cardiaque, dimanche dernier. L’Abbé Suelo est un méchant qui veut mourir sans permission… il ne veut pas nous dire où il a mal et notre cardiologue le Dr Viola nous a dit la même chose.
Par ailleurs, nous avons eu au séminaire une infestation de rats, l’Abbé Picot pense qu’il y en avait 5 (j’en ai vu un travailler en plein jour et il me regardait insolemment du haut de l’étagère de livres). Mais nous n’avons pas voulu nous avouer vaincus et nous leur avons offert un délicieux poison qu’ils n’ont pas pu refuser, et qui leur a causé une hémorragie interne, similaire au modernisme; tous ces rats ont été ratiboisés et je me suis maintenant réconcilié avec eux parce qu’ils ont accepté notre accord pratique et sont morts, tous jusqu’au dernier.
Maintenant ce sont les termites qui attaquent et elles sont très déterminées. Normalement, le bambou aurait du être traité avec de l’eau de mer mais nous sommes à environ 700 mètres au-dessus de la mer. Espérons qu’elles seront aussi raisonnables que nos bons rats...
La FSSPX contre-attaque
Si seulement les rats et les termites étaient nos seuls ennemis… mais certains confrères de la FSSPX s’aperçoivent tout à coup de l’existence et de la persistance de la Résistance. Pas plus tard qu’hier c’est l’Abbé Ghela qui est allé voir l’Abbé Suelo pour l’encourager à retourner à la FSSPX, en vain. Je lui ai offert le diner mais il avait disparu avant que je puisse le retenir. A Hindang (Leyte) c’est l’Abbé Cacho qui a essayé la méthode qui avait si bien fonctionné à San Miguel, (Bohol) : « Ce sont des schismatiques, des désobéissants, X, Y, Z. La FSSPX est opposée à Vatican II ». Cela n’a pas marché non plus, parce les gens nous voient et profitent de la chapelle qui a été bâtie pour eux sur place, au lieu d’avoir à voyager jusqu’à Bato pour éviter le schisme. Cette formidable petite chapelle a été construite par Ariel, notre croisé sur Facebook, pour moins de 2000 dollards, et nous vous remercions, chers bienfaiteurs, pour votre argent qui fut bien utilisé.
L’année dernière il y avait eu d’énergiques contre-attaques sur l’ile de Camiguin, mais beaucoup de personnes nous rejoignent et une bien plus grande chapelle est maintenant presque terminée pour à peu près 10.000 $, pour la plupart donnés par des bienfaiteurs locaux ou des Philippins aisés vivant à l’étranger. Jim s’occupe de la construction, il recrute des travailleurs et s’occupe de faire des économies ; « Rolly le Prophète » a obtenu une photocopieuse Epson à grande capacité pour inonder la région avec les roues tonitruantes d’Ezéchiel.
En Thaïlande, ainsi qu’à Cavite, Batangas, Legazpi, Bukidnon, Danao, Cebu, comme aussi dans notre petite vallée de Pamutan où notre micro-séminaire de bambou est situé, il n’y a pas grand-chose que l’Empire puisse faire.
A Zamboanga, l’Abbé Tim et l’Abbé Alex ne viennent même plus. J’espère avoir les moyens de construire une petite chapelle au milieu de nulle part, à six heures de Zamboanga. Eugène, « le héros de la Résistance » s’occupe de coordonner les efforts là-bas ; il a des méthodes pour le moins intéressantes.
Nous avons maintenant 30 fidèles à Iloilo, et il y a aussi là-bas des projets d’amélioration.
En Corée, l’Abbé Laisney nous a accusés de schisme et a posté ce sermon sur son site. Le raisonnement est simple, même pour un âne : Si vous ne voulez pas être réconciliés canoniquement sous la houlette des évêques Novus Ordo, vous n’êtes plus catholiques. Etre catholiques, c’est être sous l’autorité de n’importe qui. Cela a fait peur à de bons agneaux qui sont venus dans notre chapelle de Yeonsinnae (Séoul, Corée). Après 3 ans d’attaques légales, l’Abbé Laisney (et l’Abbé Couture) n’ont pas encore pris possession du prieuré qui est toujours payé par la Docteur Kim. Au Japon, les fidèles ont réagit très différemment de ceux de l’ardente Corée; c’est-à-dire très poliment et délibérément. Mais, pour le plus grand nombre d’entre eux, ils ont remarqué le changement de ton de l’Abbé Onoda, à la fois à Osaka et à Tokyo.
A Singapour et en Thaïlande, la situation reste volatile ; à Singapour, parce que l’Abbé Stelhin est très habile pour persuader, même si parfois il montre ses tendances Novus Ordo (des gâteaux de lune pour la Nativité de Notre-Dame (symbole d’une fête païenne chinoise), des dispenses pour le Mercredi des Cendres à cause du nouvel an chinois, dialogue permanent avec les prêtres Novus Ordo de l’endroit…). Et la Thaïlande est encore bien jeune...
Aussi longtemps que l’on prêche le Christ, nous sommes heureux de voir ce nouveau zèle, qu’il soit motivé par la jalousie ou non. L’Abbé Picot dit « Si la FSSPX veut abattre la Résistance, d’accord. Mais ils doivent faire ce que fait la Résistance et travailler dur au salut des âmes ». Dieu veut que nous répondions à toutes les demandes et Legazpi en est la dernière preuve : 5 dames âgées pour commencer ; 18 six mois plus tard (et 2 jeunes gens).
La cavalerie enfin en Australie et Nouvelle-Zélande
L’Austrasie comprend 2 districts et une maison autonome de la FSSPX. La Résistance est vraiment sous pression en Australie, parce Mgr Hodgson, bien qu’il nous soutienne, est cloué au lit. Même si son séjour prolongé n’est pas garanti, le séjour de l’Abbé McDonald est une bénédiction. Il connait la situation tactique mieux que nous, et cela a ajouté quelques personnes à nos groupes existants, et d’autres possibilités. Il est aussi très sympathique et expérimenté, les portes s’ouvrent pour lui, et il peut ainsi porter plus loin le message et défendre la Résistance d’un point de vue doctrinal, alors que ses ex-confrères n’ont rien à offrir que des reproches moraux et l’affirmation que rien n’a changé. Et pourtant la Fraternité a changé à la fois dans son orientation et en mille autres façons (écouter sa conférence sur YouTube). Il y aurait un travail à plein temps pour deux prêtres là-bas.
L’incroyable Inde
Les Abbés Valan et Pancras se préparent à recevoir un troisième confrère, celui qui sera bientôt l’Abbé Suneel. Monseigneur Williamson l’a ordonné sous-diacre à Broadstairs il n’y a pas longtemps [aux vacances de Pâques Note de Reconquista] ; mais, comme d’habitude, les visas indiens sont difficiles à obtenir (en tous cas pour nous Français), et son ordination est donc prévue pour le 3 septembre. [elle a finalement eut lieu le 30 août]
Entre temps l’Abbé Valan construit toujours le « Taj Kumar », un magnifique prieuré à colonnes dans le village de Rn Kandighai : encore une fois, pour une raison quelconque nous fuyons les centres urbains, bien que nous y allions tous les weekends. Un seul problème : « Mon prieuré a aussi faim qu’un éléphant », alors s’il vous plait, si quelqu’un appelé l’Abbé Valan vous envoie un email demandant de l’argent urgemment, ne lui donnez pas un sou… parce que son compte email a été piraté. Sinon, couvrez-le d’or bien sûr. Le compte email de Monseigneur Faure a aussi été piraté…
Au séminaire
Au milieu de toutes nos missions et tribulations, les cours ont continué au séminaire, avec la fin du De Sacramentis et les grandes avancées en théologie morale (IIa IIae), les deux tiers du droit canon, les actes du magistère et les cours de latin. L’année prochaine la philosophie, et j’espère pouvoir envoyer le Frère Jean faire sa sixième année à l’étranger, mais cela s’avère difficile. Nous devrions atteindre le bout du tunnel l’année prochaine, lorsque le Frère Jean rejoindra les professeurs pour enseigner des sujets mineurs.
Il y a beaucoup d’empêchements à la construction, un grand souci étant que la quincaillerie ne livre pas les tuiles pour le toit… et 20 jours seulement nous séparent de l’arrivée de Mgr Faure. Le travail de maçonnerie était si mauvais que dorénavant aucun travail ne peut être entrepris s’il n’est pas sous la surveillance directe de l’Abbé Picot. Quelques piliers porteurs devront être renforcés et nous avons abandonné l’idée d’ajouter un étage de plus. La cinquième phase sera peut-être terminée en octobre, qui est le mois ou nous avons commencé. Nous avons dépensé environ 2 millions de pesos, c’est-à-dire $45.000 et devrions arriver à $70.000 en octobre prochain. Notre quatrième chapelle, celle que Monseigneur Faure utilisera, peut accueillir 18 prêtres dans le sanctuaire et 70 fidèles dans la nef et la mezzanine pour la chorale. La sacristie est spacieuse, avec deux autels latéraux, des placards et un confessionnal. Sous la chapelle, à côté du bureau et de la bibliothèque, il y a 5 pièces. Les autres bâtiments déjà construits seront pour le réfectoire, les hôtes, la cuisine et les deux autres pièces pour les prêtres. Ensuite viendra la phase No 5, notre plus grand casse-tête: un bâtiment conçu pour abriter un grand réfectoire et une cuisine spacieuse, beaucoup de douches, une buanderie, des toilettes, deux pièces pour des prêtres avec leurs salles de bains, et une grande pièce qui sera probablement utilisée comme salle de cours.
Une fois que cela sera construit, toute construction s’arrêtera et nous attendrons d’avoir atteint 20 séminaristes, ce qui prendra peut-être longtemps. Combien de temps ces constructions en bambou dureront-elles ? Personne ne s’accorde pour l’affirmer, mais la plupart disent au moins 15 ou 20 ans.
Mais le bambou nous permet de commencer sur les chapeaux de roues. A part l’ordination de 2 diacres et une tonsure le 23 juin, une retraite pour dames est prévue pour le 17 aout à midi, et une retraite pour hommes le 24 aout à la même heure. L’endroit est vraiment idéal pour des camps de garçons, et maintenant très accessible du fait de l’explosion des lignes aériennes à bas prix.
Nous avons reçu trois demandes d’entrée au séminaire récemment, l’une d’entre elle a été rejetée, l’autre viendra peut-être, et la troisième construit le séminaire et y « entrera » en septembre.
Autres projets
A Maasin, nous sommes sur le point d’acquérir 300 mètres carrés de terrain en ville parce que notre chapelle actuelle est trop petite (ce qui est un bon problème !) et n’a pas de sacristie. Le terrain est un peu cher, un million et demi de pesos, ou 33.000 dollars américains, mais nous avons pu faire face parce que nous avions déjà un demi-million de côté, la plupart à Ormoc, à 120 km au nord. Ormoc ne parvient pas à trouver un terrain qui soit à la fois convenable et net légalement, et les banques locales vous facturent presque pour pouvoir garder votre argent.
Pour le moment, la chapelle de bambou d’Ormoc tient bien le coup, mais pour combien de temps ? Les enfants viennent se confesser, pas comme un jeu comme auparavant, et disent le chapelet tous les jours ; il y a une charmante petite chorale, et des servants de messe qui s’améliorent rapidement. Ils mettent des images pieuses sur de grandes bâches, un chemin de la Croix, Notre-Dame, St Joseph, Ste Rita. L’Abbé Picot va de maison en maison dans le village accompagné d’un séminariste pour enseigner le catéchisme. Donc nous aurons besoin d’une plus grande chapelle dans le futur.
A Camiguin la chapelle est presque terminée, j’espère que Monseigneur Faure pourra la bénir. Elle a été construite en majeure partie par une main d’œuvre et des moyens locaux.
A Iloilo la chapelle est en train d’être rénovée et notre prochaine cathédrale de bambou sera à Zamboanga. A Cebu il y a quatre sous-groupes, et l’un d’entre eux est composé de trois familles avec un total de 13 enfants, près de l’aéroport, sur l’île de Mactan. Grâce à un bienfaiteur de Singapour, nous avons acheté un terrain d’environ 100 mètres carrés, pour reloger deux familles et les sortir de leur condition horrible, mais nous nous heurtons à un mur de bureaucratie et de corruption. Le terrain a couté 100.000 pesos et le barangay de l’endroit nous demande 70.000 pesos de taxes. Je pense que la seule façon de s’en sortir est de diviser le terrain et de céder les deux parcelles aux familles, avec la promesse devant notaire qu’elles ne le revendront pas mais s’en serviront pour y vivre. Nous sommes tellement occupés ailleurs que nous sommes en retard dans ce domaine.
J’ai systématiquement impliqué les séminaristes dans tous ces projets, dans les visites aux missions, la comptabilité, les publications, la communication, afin qu’ils apprennent à se battre, à faire face aux adultes, à diriger, à apprendre de leurs erreurs. Mon but est que lorsqu’ils seront ordonnés ils sachent non seulement comme diriger une mission mais aussi comment en ouvrir de nouvelles.
Je crois que nous ne devons pas protéger nos membres dans un cocon et les rendre dépendants d’une institution : je pense que cela est l’un des enseignements de la crise de 2012 : la vérité s’est retrouvée abandonnée dans l’institution, façon Gramsci, alors que nous sommes engagés d’abord envers la vérité et non à une institution humaine (qui se fait passer pour l’Eglise Catholique, pratiquement, avec son petit pape à Menzingen). Si nous voulons être prêts pour les catastrophes et persécutions imminentes, les soldats sacerdotaux doivent savoir comment agir en autarcie, bien que préservant bien sûr un grand lien de charité et de vie commune. Voilà pourquoi, lorsque Frère Jean sera devenu prêtre, nous n’ouvrirons pas de nouveau prieuré, mais il s’occupera de Luzon ; même chose pour le Frère June Mark, et qui que ce soit d’autre. Il n’y a pas dans la Résistance ces frénétiques transferts annuels. Je pense que c’est bien plus canonique de cette façon, « je connais les miens et les miens me connaissent ».
Dans ce cas, me direz-vous, quelle est la zone canonique de l’Abbé Chazal ? Réponse : La Corée, le Japon, la Thaïlande, la Malaisie, Singapour. L’Asie de l’est, voilà ma paroisse ; moins de cent âmes. Ailleurs j’aide seulement, si mon aide est acceptée, et cela inclue rencontrer d’autres chefs de la Résistance une fois par an à Avrillé pour accorder nos violons et voir ce qu’il se passe avec nos évêques, qui exercent en fait le pouvoir suprême, mais avec une grande discrétion, à la façon de Monseigneur Lefebvre.
Adddendum:
Cet exemplaire numéro 10 du Miles Christi (le bulletin de l’abbé Chazal) est assez long (à écrire) et donc je suis content de vous informer d’autres développements :
Mindanao, l’île qui ressemble à un poulet mort, situé au sud des Philippines, s’ouvre. Mgr Faure vient de bénir la nouvelle chapelle de Camiguin, un endroit qui présente quelques promesses. A Cagayan, il y a un micro-groupe qui est tout aussi insignifiant que les 7 villageois qui assistaient à la messe des Rameaux à Imelda. A Marbel, il y a la famille de l’abbé Suelo, sans doute 5 fidèles, mais à Bukidnon, dans les montagnes, 20 personnes sont venues à la messe. Les groupes de Zamboanga et de Linamon sont comparables en taille. Un autre endroit fait appel à nous, sans doute fort de 30 personnes, mais je n’ai pas encore pu me rendre sur place mais je vais le faire. Tout ceci prouve que même après 50 années de dévastation conciliaire, les gens sont toujours affamés de la vérité catholique. Ils ont en fait besoin de tout apprendre, ils sont très faibles et très gentils et tellement fragiles alors que nos visites ne se font que tous les deux ou trois mois. Que Dieu les bénisse.
En Asie de l’Est, la Thaïlande a aussi fait appel à nous, donc je compte maintenant sur l’ordination prochaine du futur abbé Suneel de la caste guerrière des Reddy, qui vivent à Andra Pradesh, (pas d’inquiétude, l’abbé Valan lui aussi appartient à sa propre caste de guerrier tamoul … espérons qu’ils continuerons à être en paix l’un avec l’autre).
En juin, Monseigneur Faure n’a pa pu venir à bout des conditions compliquées et bizarres de la bureaucratie indienne. Et alors il a fait la tournée d’une très grande partie de l’Austrasie. L’abbé Picot a remarqué que pas un seul mouvement d’impatience ne lui a échappé. Sa visite fut un grand soulagement pour les australiens et les kiwis (Note de la traduction : les kiwis sont les nouveaux zélandais) qui attendaient depuis bien longtemps la visite d’un évêque. Le moment fort de sa visite aux Philippines furent les ordinations au séminaire des cœurs de Jésus et Marie, dont vous avez probablement entendu parler.
J’étais heureux de soumettre à son inspection, le lieu, les séminaristes, les comptes, les documents canoniques et le progrès de la construction. Il demanda à voir l’acte de propriété du séminaire mais un rapport de type géodésique n’est pas une chose habituelle dans cette partie de la vallée de Pamutan … ne parlons même pas de titre de propriété de quoi que ce soit. Nous sommes propriétaires d’un demi acre au moins par le biais du bouche à oreille et ce n’est pas demain la veille de l’arrivée de monsieur « géodésique » … Il n’empêche que cette fois, personne n’a peur d’être expulsé par les donateurs qui ont donné aussi leur aide sous beaucoup d’autres formes en plus que le don du terrain sur lequel nous sommes installés ; je pense en particulier à leur aide pour l’abbé Suelo. L’abbé et docteur Suneel pense qu’il peut continuer à ouvrir ses artères au moyen d’un traitement qui a fait ses preuves et qui pourrait éviter le décès probable de l’abbé Suelo pour un coût de 20.000 dollars américains !
In fine, son ordination est prévue pour le 30 août. Cela résoudra plusieurs problèmes. : 1. L’isolement de l’abbé Valan qui dure depuis deux ans, 2. L’allègement partiel de notre charge de travail en Inde (9 groupes et environ 300 âmes), 3. Peut-être un peu d’aide aussi sur l’axe Thaïlande, Malaisie, Singapour, et l’abbé Picot sera à son tour en mesure de prendre des vacances bien nécessaires.
En juin prochain, ce sera la fin du tunnel pour moi avec l’ordination du frère Jean OCD qui couvrira le nord et le centre des Philippines, qui aidera au Japon et parfois en Corée et qui enseignera des matières mineures au séminaire. Son aide sera bien nécessaire car il se peut qu’il y ait trois séminaristes de plus cette année. On ne le clame pas encore haut et fort, mais tout ceci sont des étapes importantes pour arriver au but, car en dehors de notre forteresse de bambou, la tempête de Vatican II avec ses vices fait de plus en plus rage.
Sed non praevalebunt