Sur le Forum catholique, Gillou a fait pour nous le relevé des passages de la Déclaration de 1974 qui ont été "cachés" dans l’Adresse du 21 juillet publiée à l’issue du Chapitre général de la FSSPX.
On ne saurait reprocher, bien sûr, aux rédacteurs de cette Adresse de ne pas avoir retranscrit l’intégralité de la longue déclaration de 1974, mais ce qu’on peut à bon droit leur reprocher, en revanche, c’est d’avoir osé écrire que la Fraternité la faisait « sienne dans son intégralité », tout en omettant de reprendre au moins l’un ou l’autre des passages forts de cette déclaration, par exemple : "Nous refusons de suivre la Rome de tendance néo-moderniste…" ou bien "cette Réforme étant issue du libéralisme, du modernisme, est tout entière empoisonnée ; elle sort de l’hérésie et aboutit à l’hérésie" etc...
Cette grave « omission » ne saurait être fortuite.
Elle manifeste une intention : s’approprier le prestige de la Déclaration de 1974 pour lui faire porter en 2018 un autre message que la protestation de foi du Fondateur, la transformant en un simple signal adressé au pape François en vue de faciliter une intégration de la Tradition (« tels que nous sommes » !) au sein du panthéon de l’Eglise conciliaire. Jugez par vous même :
Nous adhérons de tout cœur, de toute notre âme à la Rome catholique, gardienne de la foi catholique et des traditions nécessaires au maintien de cette foi, à la Rome éternelle, maîtresse de sagesse et de vérité.
On ne saurait reprocher, bien sûr, aux rédacteurs de cette Adresse de ne pas avoir retranscrit l’intégralité de la longue déclaration de 1974, mais ce qu’on peut à bon droit leur reprocher, en revanche, c’est d’avoir osé écrire que la Fraternité la faisait « sienne dans son intégralité », tout en omettant de reprendre au moins l’un ou l’autre des passages forts de cette déclaration, par exemple : "Nous refusons de suivre la Rome de tendance néo-moderniste…" ou bien "cette Réforme étant issue du libéralisme, du modernisme, est tout entière empoisonnée ; elle sort de l’hérésie et aboutit à l’hérésie" etc...
Cette grave « omission » ne saurait être fortuite.
Elle manifeste une intention : s’approprier le prestige de la Déclaration de 1974 pour lui faire porter en 2018 un autre message que la protestation de foi du Fondateur, la transformant en un simple signal adressé au pape François en vue de faciliter une intégration de la Tradition (« tels que nous sommes » !) au sein du panthéon de l’Eglise conciliaire. Jugez par vous même :
Nous adhérons de tout cœur, de toute notre âme à la Rome catholique, gardienne de la foi catholique et des traditions nécessaires au maintien de cette foi, à la Rome éternelle, maîtresse de sagesse et de vérité.
Aucune autorité, même la plus élevée dans la hiérarchie, ne peut nous contraindre à abandonner ou à diminuer notre foi catholique clairement exprimée et professée par le magistère de l’Église depuis dix-neuf siècles.
C’est pourquoi nous nous en tenons fermement à tout ce qui a été cru et pratiqué dans la foi, les mœurs, le culte, l’enseignement du catéchisme, la formation du prêtre, l’institution de l’Église, par l’Église de toujours et codifié dans les livres parus avant l’influence moderniste du concile en attendant que la vraie lumière de la Tradition dissipe les ténèbres qui obscurcissent le ciel de la Rome éternelle.