L'actuelle FSSPX à la remorque des médias dominants ? |
Pourquoi l'actuelle FSSPX se refuse à dire publiquement que le COVID-19 est une conspiration à l'échelle mondiale alors que de nombreuses voix catholiques se lèvent pour dénoncer cette monstrueuse machination ? Psalm 129 analyse ce troublant et scandaleux silence. Mutisme d'autant plus grave compte tenu des enjeux pour la vie catholique dans le monde entier. Cette crise est l'occasion de mettre "bas les masques".
Source : Psalm 129
Mgr Vigano, Schneider suggèrent que le COVID-19 est une conspiration. Où est l'abbé Paul Robinson ?
Un groupe d'évêques et de cardinaux conciliaires - dont l'archevêque Carlo Vigano, le cardinal Robert Sarah, le cardinal Joseph Zen et l'évêque Athanasius Schneider - ont ajouté leur nom à un document (à lire ici) qui donne à l'abbé Paul Robinson et, par extension, à la FSSPX, un air vraiment stupide.
La lettre, publiée aujourd'hui sur le site www.VeritasLiberabitVos.info, avertit que le coronavirus est utilisé par les dirigeants mondiaux pour mettre en place des formes subtiles de dictature afin de contrôler les gens ordinaires et de les priver de leurs droits constitutionnels fondamentaux. Le virus est utilisé comme "le prélude inquiétant à la mise en place d'un gouvernement mondial échappant à tout contrôle", peut-on y lire (lire le texte intégral ci-dessous).
Des dizaines de professeurs, d'organisations et d'écrivains laïcs catholiques, dont Michael Matt de The Remnant et John-Henry Westen de Life Site News, y ont également ajouté leur nom.
Il y a plusieurs semaines, le site Psaume 129 a souligné comment le "Golden Boy" des médias de la FSSPX, le Père Paul Robinson, s'est moqué, lors d'une apparition sur un podcast de la FSSPX, de ceux qui croyaient qu'il y avait une "théorie de conspiration" entourant le virus.
Le site "Psaume 129" a également souligné comment l'abbé Yves Le Roux, recteur du séminaire américain de la FSSPX, a rabaissé ceux qui pensaient que quelque chose de sinistre se préparait. "Les théories du complot prolifèrent sur les réseaux sociaux", a-t-il écrit. "Certains sont convaincus que ce virus... est une arme biologique fabriquée par des hommes sans foi ni loi qui veulent exterminer la moitié de la planète."
Ce que cette lettre, et la position anti-"conspiration" de la SSPX me suggère, c'est que la Société est tellement désireuse de se débarrasser de la "puanteur" de l'évêque Williamson et d'apparaître comme un courant dominant et acceptable pour les autorités conciliaires qu'elle a totalement perdu le bon sens de base que même les soi-disant conservateurs et les catholiques traditionnels possèdent encore.
Ce qui s'est essentiellement passé au cours des dix dernières années, c'est que la Société a pratiqué une sorte de lobotomie autogérée afin de ne pas paraître trop "extrême" à la messe en latin à laquelle assistent les catholiques et les évêques diocésains novus ordo. Honnêtement, à quand remonte la dernière fois qu'un prêtre de la FSSPX en position de pouvoir (directeur, supérieur de district, etc.) a parlé de la franc-maçonnerie, du judaïsme mondial ou du totalitarisme des Nations Unies ?
Le problème avec cette FSSPX déformée et stérilisée est que même le clergé catholique "conservateur" et "traditionnel" que la FSSPX recherche pour son approbation (en particulier Schneider) les dépasse à leur droite, et s'exprime maintenant sur les choses que la FSSPX connaissait et voyait auparavant.
La déclaration que Vigano et ses amis ont signée (voir ci-dessous) est ce que la FSSPX d'autrefois, celle de l'évêque Williamson et de l'archevêque Lefebvre, aurait écrit la semaine même où la "pandémie" COVID-19 a éclaté. En l'état actuel des choses, la FSSPX d'aujourd'hui, qui s'est débarrassée de tout véritable penseur critique, est une version paralysée de son ancien moi. Elle est tellement paralysée que même les hommes d'église traditionnels voient maintenant les mensonges du monde - et les dénoncent - mieux qu'eux. Quel abandon complet et total de la mission que l'archevêque Lefebvre leur a confiée.
Lisez la lettre complète ci-dessous.
APPEL POUR L'ÉGLISE ET LE MONDE
Aux catholiques et à toutes les personnes de bonne volonté
Veritas liberabit vos. Jn 8:32
En ce temps de grande crise, nous, Pasteurs de l'Église catholique, en vertu de notre mandat, considérons qu'il est de notre devoir sacré de faire un Appel à nos Frères dans l'Épiscopat, au Clergé, aux Religieux, au saint Peuple de Dieu et à tous les hommes et femmes de bonne volonté. Cet Appel a également été signé par des intellectuels, des médecins, des avocats, des journalistes et des professionnels qui sont d'accord avec son contenu, et peut être signé par ceux qui souhaitent le faire leur.
Les faits ont montré que, sous le prétexte de l'épidémie de Covid-19, les droits inaliénables des citoyens ont été dans de nombreux cas violés et que leurs libertés fondamentales, y compris l'exercice de la liberté de culte, d'expression et de circulation, ont été restreintes de manière disproportionnée et injustifiée. [Note de Reconquista : dans le contexte, il s'agit bien sûr de la liberté catholique de culte et d'expression] La santé publique ne doit pas, et ne peut pas, devenir un alibi pour porter atteinte aux droits de millions de personnes dans le monde, et encore moins pour priver l'autorité civile de son devoir d'agir avec sagesse pour le bien commun. Cela est d'autant plus vrai que des doutes croissants se font jour de plusieurs côtés quant à la contagiosité, au danger et à la résistance réels du virus. De nombreuses voix autorisées dans le monde de la science et de la médecine confirment que l'alarmisme des médias au sujet de Covid-19 semble absolument injustifié.
Nous avons des raisons de croire, sur la base des données officielles sur l'incidence de l'épidémie par rapport au nombre de décès, qu'il existe des puissances intéressées à créer la panique au sein de la population mondiale dans le seul but d'imposer en permanence des formes inacceptables de restriction des libertés, de contrôler les personnes et de suivre leurs mouvements. L'imposition de ces mesures illibérales est un prélude inquiétant à la réalisation d'un gouvernement mondial échappant à tout contrôle.
Nous pensons également que dans certaines situations, les mesures d'endiguement qui ont été adoptées, notamment la fermeture de magasins et d'entreprises, ont précipité une crise qui a entraîné la chute de secteurs entiers de l'économie. Cette situation encourage l'ingérence de puissances étrangères et a de graves répercussions sociales et politiques. Les responsables gouvernementaux doivent mettre fin à ces formes d'ingénierie sociale en prenant des mesures pour protéger les citoyens qu'ils représentent et dans les intérêts desquels ils ont une obligation sérieuse d'agir.
De même, qu'ils aident la famille, la cellule de la société, en ne pénalisant pas de façon déraisonnable les faibles et les personnes âgées, en les forçant à une séparation douloureuse de leurs proches. De même, la criminalisation des relations personnelles et sociales doit être jugée comme une partie inacceptable du plan de ceux qui préconisent d'isoler les individus afin de mieux les manipuler et les contrôler.
Nous demandons à la communauté scientifique d'être vigilante, afin que des remèdes pour le Covid-19 soient proposés en toute honnêteté pour le bien commun. Tous les efforts doivent être faits pour que des intérêts commerciaux louches n'influencent pas les choix des dirigeants gouvernementaux et des organismes internationaux. Il n'est pas raisonnable de pénaliser les remèdes qui ont prouvé leur efficacité, et qui sont souvent peu coûteux, simplement parce que l'on souhaite donner la priorité à des traitements ou à des vaccins moins bons, mais qui garantissent aux entreprises pharmaceutiques des bénéfices bien plus importants, et qui exacerbent les dépenses de santé publique. Rappelons également, en tant que pasteurs, que pour les catholiques, il est moralement inacceptable de développer ou d'utiliser des vaccins dérivés de matériel provenant de fœtus avortés.
Nous demandons également aux chefs de gouvernement de veiller à ce que toute forme de contrôle sur les personnes, que ce soit par des systèmes de suivi ou toute autre forme de localisation, soit rigoureusement évitée. La lutte contre Covid-19, aussi sérieuse soit-elle, ne doit pas être le prétexte pour soutenir les intentions cachées d'organismes supranationaux qui ont des intérêts commerciaux et politiques très forts dans ce plan. En particulier, les citoyens doivent avoir la possibilité de refuser ces restrictions à la liberté individuelle, sans qu'aucune sanction ne soit imposée à ceux qui ne souhaitent pas utiliser les vaccins, la localisation des contacts ou tout autre outil similaire. Considérons également la contradiction flagrante de ceux qui mènent des politiques de contrôle drastique de la population et se présentent en même temps comme le sauveur de l'humanité, sans aucune légitimité politique ou sociale. Enfin, la responsabilité politique de ceux qui représentent le peuple ne peut en aucun cas être laissée à des "experts" qui peuvent en effet prétendre à une sorte d'immunité contre les poursuites, ce qui est pour le moins inquiétant.
Nous demandons instamment aux médias de s'engager à fournir des informations exactes et à ne pas pénaliser la dissidence en recourant à des formes de censure, comme c'est largement le cas sur les médias sociaux, dans la presse et à la télévision. Pour fournir des informations exactes, il faut laisser la place aux voix qui ne sont pas alignées sur un mode de pensée unique. Cela permet aux citoyens d'évaluer consciemment les faits, sans être fortement influencés par des interventions partisanes. Un débat démocratique et honnête est le meilleur antidote au risque d'imposer des formes subtiles de dictature, sans doute pires que celles que notre société a connues dans un passé récent.
Enfin, en tant que pasteurs responsables du troupeau du Christ, rappelons-nous que l'Église affirme fermement son autonomie pour gouverner, adorer et enseigner. Cette autonomie et cette liberté sont un droit inné que Notre Seigneur Jésus-Christ lui a donné pour la poursuite de ses propres fins. C'est pourquoi, en tant que Pasteurs, nous affirmons fermement le droit de décider de manière autonome de la célébration de la Messe et des Sacrements, tout comme nous revendiquons une autonomie absolue dans les matières relevant de notre juridiction immédiate, telles que les normes liturgiques et les modes d'administration de la Communion et des Sacrements. L'État n'a pas le droit d'interférer, pour quelque raison que ce soit, dans la souveraineté de l'Église. Les autorités ecclésiastiques n'ont jamais refusé de collaborer avec l'État, mais cette collaboration n'autorise pas les autorités civiles à imposer une quelconque interdiction ou restriction du culte public ou de l'exercice du ministère sacerdotal. Les droits de Dieu et des fidèles sont la loi suprême de l'Église, à laquelle elle n'entend ni ne peut abdiquer. Nous demandons que les restrictions sur la célébration des cérémonies publiques soient supprimées.
Nous souhaitons inviter tous les hommes de bonne volonté à ne pas se soustraire à leur devoir de coopérer pour le bien commun, chacun selon son état et ses possibilités et dans un esprit de charité fraternelle. L'Église souhaite une telle coopération, mais celle-ci ne peut faire abstraction ni du respect du droit naturel ni de la garantie des libertés individuelles. Les devoirs civils auxquels les citoyens sont tenus impliquent la reconnaissance de leurs droits par l'État.
Nous sommes tous appelés à évaluer la situation actuelle d'une manière cohérente avec l'enseignement de l'Évangile. Cela signifie prendre position : soit avec le Christ, soit contre le Christ. Ne soyons pas intimidés ou effrayés par ceux qui voudraient nous faire croire que nous sommes une minorité : Le bien est beaucoup plus répandu et puissant que ce que le monde voudrait nous faire croire. Nous luttons contre un ennemi invisible qui cherche à diviser les citoyens, à séparer les enfants de leurs parents, les petits-enfants de leurs grands-parents, les fidèles de leurs pasteurs, les étudiants des enseignants et les clients des vendeurs. Ne permettons pas que des siècles de civilisation chrétienne soient effacés sous le prétexte d'un virus, et qu'une odieuse tyrannie technologique s'installe, dans laquelle des personnes sans nom et sans visage peuvent décider du sort du monde en nous confinant dans une réalité virtuelle. Si tel est le plan auquel les puissances de cette terre entendent nous faire céder, sachez que Jésus Christ, Roi et Seigneur de l'Histoire, a promis que "les portes de l'enfer ne prévaudront pas" (Mt 16, 18).
Confions les chefs de gouvernement et tous ceux qui dirigent le destin des nations à Dieu tout-puissant, afin qu'il les éclaire et les guide en cette période de grande crise. Qu'ils se souviennent que, tout comme le Seigneur nous jugera, nous les pasteurs, pour le troupeau qu'il nous a confié, de même il jugera les chefs de gouvernement pour les peuples qu'ils ont le devoir de défendre et de gouverner.
Mise à jour du 8 mai (au sujet de la rétractation du Cardinal Sarah)Avec foi, implorons le Seigneur de protéger l'Église et le monde. Que la Sainte Vierge, Secours des chrétiens, écrase la tête de l'ancien Serpent et fasse échouer les plans des enfants des ténèbres.
COMMUNIQUÉ8 mai 2020
Objet : Retrait de l’adhésion de S.E. Robert, Cardinal Sarah à l’« Appel pour l’Eglise et le monde » lancé hier, 7 mai.
En ce moment de crise très grave que traversent l’Église et le monde, je souhaite conserver une attitude de profonde charité envers mon frère dans le Christ, le Cardinal Robert Sarah, à qui j’ai immédiatement pardonné le grave tort qu’il a infligé à la vérité et à ma personne. La véritable charité ne peut cependant pas ignorer la vérité, car c’est en celle-ci qu’elle a son fondement. J’ai donc le devoir, y compris au titre de la correction fraternelle, de mettre au jour la succession des événements tels qu’ils se sont produits, en ce qui concerne la signature de l’Appel par le Cardinal Sarah.
Lundi 4 mai, à 16 heures
J’ai eu une conversation téléphonique avec Son Éminence, le Cardinal Sarah. L’appel a été enregistré et a duré 6 minutes et 25 secondes.
Concernant le texte de l’appel, le cardinal déclare : « Il me semble que c’est une affaire très grave. Je pense que cet Appel pourra faire beaucoup de bien, car il fera réfléchir et prendre position : je suis d’accord pour qu’il soit publié dès que possible. »
J’ai alors demandé à Son Éminence s’il avait l’intention de mettre sa signature. Le Cardinal a répondu : « Oui, je donne mon accord pour mettre mon nom, car c’est un combat que nous devons mener ensemble, non seulement pour l’Église catholique mais pour toute l’humanité. »
Jeudi 7 mai
À 8 h 43, j’ai téléphoné à Son Éminence pour lui demander s’il avait le numéro de téléphone du Cardinal Gerhard Ludwig Mueller, qu’il m’a ensuite aimablement communiqué par SMS. Au cours de cet appel téléphonique, qui a duré 4 minutes, le cardinal Sarah n’a fait aucune mention de son souhait de retirer sa signature.
À 15 heures, j’ai commencé à transmettre l’Appel aux agences de presse, aux blogs et aux différents journaux : le texte de l’Appel avec la liste des signataires, la signature du cardinal Sarah y comprise.
À 17 h 48, j’ai reçu un SMS du cardinal, dont j’ai pris connaissance seulement une heure et demi plus tard. Au moment où ce message a été envoyé, j’étais totalement absorbé par les opérations de diffusion de l’Appel, je n’ai pas remarqué l’arrivée du message de Son Éminence, et n’ai donc pas pu prendre connaissance immédiatement de son contenu.
À 19 h37, le Cardinal m’a téléphoné pour me demander si j’avais vu son message. Je lui ai répondu que non.
Voici le texte du message que m’a envoyé le Cardinal :
« Très chère Excellence, comme je suis toujours en fonction à la Curie romaine, un de mes amis m’a conseillé de ne pas signer l’appel. Peut-être serait-il préférable de retirer mon nom pour cette fois. J’en suis vraiment désolé. Vous connaissez mon amitié et ma proximité avec vous. Merci pour votre compréhension. Robert Card. Sarah. »
Le Cardinal m’a informé au cours de son appel téléphonique qu’il avait pour intention de retirer son nom de la liste des signataires. Confus et désolé, j’ai fait remarquer à Son Éminence que l’Appel et les signatures avaient déjà été diffusés « universellement » depuis plus de quatre heures. La conversation s’est terminée sans que Son Éminence ne demande ou ne suggère de solution.
Nous aurions pu, par exemple, convenir d’un « communiqué commun » dans lequel serait rendue publique la décision du Cardinal de retirer son adhésion. Rien de tout cela n’a été fait. Nous avons pris congé de manière cordiale, en exprimant des sentiments d’estime et de soutien mutuel. Devant cette situation de fait, à laquelle ni lui ni moi n’avons pu trouver de solution, je me suis permis d’encourager Son Éminence, en lui faisant remarquer combien son adhésion à l’Appel serait un réconfort et un encouragement pour un très grand nombre de fidèles.
Avec surprise et une profond déception, j’ai ensuite appris que Son Éminence avait utilisé son compte Twitter, sans me prévenir, avec des déclarations gravement préjudiciables à la vérité et à ma personne. Je suis profondément navré de ce que cette affaire, imputable à la faiblesse humaine, et pour laquelle je ne porte aucun ressentiment envers la personne qui l’a provoquée, ait détourné notre attention de ce qui doit nous inquiéter gravement en ce moment dramatique.
Je confirme que le nom de Son Éminence le Cardinal Robert Sarah a été rapidement retiré du site officiel de l’Appel, comme on peut le voir à l’adresse veritasliberabitvos.info.
+ Carlo Maria Viganò, archevêque, nonce apostolique