mercredi 13 mai 2020

Voulez-vous le Bon Dieu ?


Nous sommes affligés de constater l'immobilisme des catholiques face aux interdits du culte catholique par les autorités actuelles.


Or il est une règle de base dans notre vie catholique : nul ne peut posséder Dieu s'il ne le VEUT pas vraiment. Et ce vouloir n'est pas une simple velléité, une nostalgie passagère mais une décision bien ancrée de Le posséder, quitte à PERDRE quelque chose.

Dieu met actuellement les catholiques à l'épreuve. Il leur dit : "Si vous m'aimez, alors cherchez Moi véritablement et alors vous Me trouverez".

Ce n'est pas le néo-clergé qui va pousser les catholiques à franchir le rubicond puisqu'ils ont même vidé les bénitiers et souvent même fermé à clé les églises avant le confinement légal. Les conciliaires ont toujours une longueur d'avance sur les anticléricaux par crainte de déplaire.

Le risque est actuellement de vouloir quémander une liberté de culte auprès des persécuteurs pour pouvoir posséder le Bon Dieu ? Mais le Bon Dieu va-t-Il Se donner à ceux qui se soumettent à ses persécuteurs ?? C'est comme si Joseph d'Arimatie avait demandé aux pharisiens déicides la possibilité de récupérer le corps du Messie.

On ne demande rien à ceux qui persécutent le Messie ... On use du droit divin de dire et d'assister au Saint Sacrifice de Notre-Seigneur dans les granges, les appartements et autres catacombes des temps modernes.

Voulez-vous Dieu ? Vous L'aurez en vous battant. Pas autrement.

Abbé Matthieu Salenave


Histoire :

Un jeune moine allait chercher les réponses à ses questions sur Dieu. Ici, dans ce cas, on demande où est le sage d'aller questionner.

Il part, il marche, on lui a dit de grimper la montagne. Mais ... un large fleuve l'arrête.

Un vieux moine sort alors, et l'héberge ; ils parlent. Le jeune reste, car bien des questions s'éclairent ainsi, mais il y a toujours ce refrain : comment trouver Dieu ?

Un matin, près du fleuve, le vieux moine lui prend la tête, fait courber son jeune frère et lui plonge et tient la tête sous l'eau. Se débattre ?  Il ne sait, la poigne est solide. Alors ?  Il écoute en lui, rien ne se dit dans son cœur. Il suffoque, il ne tient plus ... il réunit ses forces et s'échappe de la poigne ...

Un bol d'air, comme jamais de sa vie il n'a su le bonheur de respirer !

- Quand tu chercheras Dieu de la même manière, alors tu sauras où le trouver !

Avons-nous soif de Dieu et des sacrements ?  Sommes-nous dignes de nos ancêtres persécutés ?

Seigneur, je crois, mais augmente en moi la Foi !  Et la soif de Vous !