jeudi 25 août 2016

« Faites votre devoir, faites beaucoup de bruit toute la nuit »: L’invitation à la fête du pape François aux JMJ de Cracovie


Ils sont plus d’un million de jeunes aux JMJ de Pologne, ces rencontres d’émotion collective organisées par l’église conciliaire. Ils vibrent à l’unisson, ensemble, à travers le sentiment d’appartenir à la grande famille humaine, d’être les vaillants défenseurs de l’humanité et de « ses valeurs« , à l’instar des héros planétaires mangas qui ont bercé leur enfance, de construire un monde nouveau au-delà des différences, des religions, des races, des cultures…
Ils sont, mais ils n’en ont pas conscience, de gentils petits toutous du mondialisme, présents au rendez-vous polonais avec le pape François, le meilleur ambassadeur actuel du politiquement, historiquement, sexuellement et religieusement correct.

Quoi de mieux pour museler définitivement les esprits d’une jeunesse qui se croit libre et qui n’a jamais été autant esclave de la pensée unique que les oraisons mondialistes du pape argentin, tout drapé dans son autorité apostolique, vernis catholique qui camoufle les oripeaux humanistes maçonniques dont il s’est attifé.
Les jeunes réunis à Cracovie ont eu droit en une journée à tous les poncifs habituels aux laïus bergogliens : « Tous ensemble nous ferons de ces journées une vraie fête jubilaire » leur a lancé François, dans un élan de jovialité.


Avant d’enchaîner avec son leitmotiv préféré : au nom d’une miséricorde faussée, véritable libéralisme libertaire permissif , il encourage cette jeunesse, sûre d’elle et arrogante de son inexpérience, à « construire des ponts », « abattre les murs », « secourir le pauvre seul et abandonné », à avoir « un cœur miséricordieux qui sait partager le pain avec qui a faim » parce que, leur dit-il, « un cœur miséricordieux s’ouvre pour recevoir le réfugié et le migrant. » Sinon, ce n’est pas un cœur miséricordieux… Qu’ils se le disent, ceux qui souhaitent refermer les portes que l’Union Européenne tient grandes ouvertes à tous les miséreux du monde, qui combattent « la révolution des Bernard-l’ermite », qui se lèvent contre le Grand Remplacement, un cœur généreux ne bat pas dans leurs entrailles !

Connecté à ce jeunisme si en vogue aujourd’hui dans l’élite bien-pensante, le pape François la flatte, cette multitude de jeunes boutonneux, immatures et ignorants, en leur attribuant le rôle grandiose de révolutionner le monde… dans le sens qui plaît au monde !
C’est là tout le paradoxe du discours bergoglien : faire croire à ces pauvres jeunes gens, certainement plein de bonnes intentions et d’espérance, venus des quatre coins de la terre, qu’ils « vont changer le monde » alors qu’ils construisent leur propre prison, ce meilleur des mondes prophétisé par Aldous Huxley. Alors qu’ils resserrent la chaîne qui les attache, tels les mêmes et identiques maillions clonés à l’infini, à la pensée unique, au conformisme intellectuel, immoral et amoral, aux non-valeurs d’une société occidentale en pleine déliquescence et perte de repères identitaires et civilisationnels. Et le collier sur leur cou laisse une trace toujours plus profonde et durable… Pas beaucoup de chèvre de monsieur Seguin dans ce Parc Blonia de Cracovie, nouveau jardin des douceurs humanistes et mondialistes!

Et pour finir ces premières rencontres polonaises entre lui et les jeunes, en ce mois de juillet 2016 parsemé d’attentats islamiques, afin de rester bien branché, in, chébran,  le pape François les invite à faire la fête, comme si ces apprenti-adultes n’aspiraient qu’à cela, ne désiraient que cela, les plaisirs faciles qui empoisonnent leurs jeunes âmes idéalistes :
« Faites votre devoir, faites beaucoup de bruit toute la nuit. »
Danser, chanter, boire, s’embrasser… toute la nuit… c’est le pape qui les y autorise car festoyer est devenu leur premier devoir. Ils viennent chercher Jésus et il leur offre le néant !
Parce qu’à ces jeunes, que des papes François et autres penseurs humanistes ont dépouillé de leurs repères, de leur identité, de leurs racines, de leur peuple et de leur passé, de leur fierté nationale et religieuse, du désir de se surpasser, en les gavant et en les engraissant, dès l’âge des couches-culottes, avec le lait artificiel du multiculturalisme, des plaidoyers pour une humanité métisse, des galimatias multi-confessionnels, de l’égalité pour tous et pour tout, de la médiocrité suprême, il ne reste plus que la fête collective en continu, l’obscurité de la nuit, et le bruit, toujours le bruit, pour tromper leur solitude infinie, pour échapper au silence de leur âme, pour noyer leur désespoir, fruits vénéneux de la société nihiliste dans laquelle ils sont nés.
C’est l’homo festivus festivus si bien portraituré par Philippe Murray, le sommet de l’anti-culture par excellence, c’est l’homme de la société moderne à l’agonie, l’homme post-soixante-huitard qui festive pour festiver, n’importe où et n’importe quand, parce qu’il ne sait rien faire d’autre, n’aspire à rien d’autre, n’excelle en rien d’autre…
A la veille d’une possible guerre mondiale qui fait pourtant frémir l’évêque de Rome, il est bien triste qu’à ces jeunes il ait oublié de chuchoter à leurs oreilles les paroles du Christ à ses apôtres, pendant son agonie au jardin des Oliviers :
« Veillez et priez, pour ne pas entrer en tentation ; l’esprit est ardent, mais la chair est faible. »
Francesca de Villasmundo


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