samedi 20 août 2016

Les JMJ et l'icône gay des italiens


La délégation italienne aux JMJ a été la deuxième pour le nombre de participants, après celle des Polonais. Comme quoi les jeunes italiens se sont mobilisés en masse pour écouter le pape François et communier, collectivement, à la fraternité humaine promue par ces journées pour tous. Le quotidien il Giornale.it a recueilli auprès de ces jeunes de retour dans la mère patrie, quelques impressions, radicalement opposées les unes aux autres, expressions d’une culture de mort qu’encouragent, à leur façon, certains ecclésiastiques face à la civilisation de la vie défendue par quelques jeunes encore insoumis et résistants à la pensée unique !
Pressés de faire la fête par leurs propres pasteurs, ils « ont dansé pour de vrai » explique enthousiaste, Giole Anni, le secrétaire des étudiants de l’Action catholique :
« Bagnasco (le président de la Conférence épiscopale italienne, ndlr) nous a dit d’incendier le pays, le Pape de construire des ponts et de faire du bruit. A la fête des Italiens on a dansé pour de vrai. Ou nous nous jetons dans ce monde qui semble pris de folie, pour le rendre meilleur ensemble avec les autres, sans aucune barrière, ou notre foi sert à bien peu. Et si les paroles comptent, cela montre que quelque chose est en train de changer dans l’Église et dans la perception de ce que veut dire être croyant. »
Croire en les bienfaits du multi-culturalisme et d’une humanité mélangée bercée par des rythmes endiablés, tel est le nouveau credo de l’église conciliaire !
Après l’apologie de l’immigration, voici venir le plaidoyer homosexualiste avec Monseigneur Nunzio Galantino, secrétaire de la conférence épiscopale italienne, qui, au cours du sermon de la messe dominicale dans l’église Saint Bernardin de Cracovie pour les responsables et les animateurs des pèlerins, a « revisité » la Bible en affirmant tout simplement que « Sodome s’est sauvée ».
Propos révolutionnaire et révisionniste, témoin de la nouvelle pastorale conciliaire et bergoglienne ouverte à l’homosexualité comme elle est ouverte aux migrations mondiales, que le quotidien des évêques italiens, Avvenire, toujours à la ponte de l’innovation doctrinale et de la soumission au lobby LGBT, s’est empressé de publier ! Pourtant la bible, dans le livre de la Genèse, raconte bien la destruction de Sodome et Gomorrhe, villes dépravées où le péché contre-nature abondait : « Alors le Seigneur fit pleuvoir du ciel sur Sodome et sur Gomorrhe du soufre et du feu, de par le Seigneur. Il détruisit ces villes, toute la plaine et tous les habitants des villes, et les plantes de la terre.  » Mais bon, il est certaines révisions historiques et bibliques qui ont l’aval des autorités mondialistes et vaticanes !
Ces propos ont été vivement critiqués par certains jeunes pèlerins, pas encore conquis par cette propagande en faveur des déviants sexuels. Tout comme ils ont vivement protesté contre la venue comme star-vedette de la fête des Italiens à Cracovie de Lodovica Comello, marraine officielle de la Gay Pride de Milan il y a tout juste un mois -et oui, les JMJ, c’est un vaste fourre-tout pour tous !- Et se sont insurgés contre l’idée bergoglienne que la guerre qui se profile ne serait pas « une guerre de religions » !
N’empêche que, malgré ces quelques jeunes et courageuses voix discordantes au sein de cet engouement et envoûtement global par rapport aux propos pontificaux relayés par des évêques, champions de la courbette devant la pensée correcte, la majeur partie des participants italiens retiendra que pour être bon chrétien aujourd’hui, il faut ouvrir grande les portes de l’Europe, de l’Église, de la famille, de la maison, de tout, aux migrants et aux homosexuels, pour connaître la saveur de la miséricorde bergoglienne !
Alors les Journées Mondiales de la Jeunesse ? Elles sont incontestablement une véritable courroie de transmission, au sein du monde chrétien, des idéologies les plus pernicieuses et mondialistes sorties de l’esprit enténébré d’adultes apatrides, apostats et pervers !