Sur le forum Résistance Catholique, Michaël, bien informé, nous rapporte ce qui s'est passé à Fatima à l'issue du pèlerinage international.
A l'occasion de cette réunion, certains
supérieurs majeurs ont demandé que l'on mette un point final aux
tractations avec Rome. Mgr Fellay, comme à la réunion des supérieurs de
2016, aurait assuré qu'il ne se passerait "rien" d'ici le chapitre de
juin 2018 qui "sera un chapitre ordinaire".
Dans le cadre de cette réunion des supérieurs majeurs de la (néo) fsspx, ces mêmes supérieurs n'ont pas remis en cause les reconnaissances canoniques déjà acquises (confessions, ordinations, mariages) sans consultation d'un chapitre. Ces reconnaissances successives auraient dû faire l'objet d'un chapitre extraordinaire puisqu'elles font passer la fraternité st Pie X dans le cadre de l'église conciliaire. Mais Mgr Fellay et Rome se moquent littéralement des capitulants et des règles des chapitres pour arriver à un accord pratique sans la conversion de Rome.
L'engagement de Mgr Fellay à l'égard des supérieurs majeurs à l'occasion de cette réunion à Fatima n a donc pas plus de valeur que les autres chapitres et réunions dans lesquels Mgr Fellay simulait la contrition.
En outre ce "rien" ne vaut que pour lui car dans le plan du ralliement par paliers, c'est Rome qui détermine les étapes de ce ralliement. Mgr Fellay n'a "rien" à faire sinon qu'à remercier le saint Père pour son geste paternel. Voilà le "rien" de Mgr Fellay. Nous avons compris.
Puissent les capitulants comprendre le jeu de cet évêque et de sa clique.
Dans le cadre de cette réunion des supérieurs majeurs de la (néo) fsspx, ces mêmes supérieurs n'ont pas remis en cause les reconnaissances canoniques déjà acquises (confessions, ordinations, mariages) sans consultation d'un chapitre. Ces reconnaissances successives auraient dû faire l'objet d'un chapitre extraordinaire puisqu'elles font passer la fraternité st Pie X dans le cadre de l'église conciliaire. Mais Mgr Fellay et Rome se moquent littéralement des capitulants et des règles des chapitres pour arriver à un accord pratique sans la conversion de Rome.
L'engagement de Mgr Fellay à l'égard des supérieurs majeurs à l'occasion de cette réunion à Fatima n a donc pas plus de valeur que les autres chapitres et réunions dans lesquels Mgr Fellay simulait la contrition.
En outre ce "rien" ne vaut que pour lui car dans le plan du ralliement par paliers, c'est Rome qui détermine les étapes de ce ralliement. Mgr Fellay n'a "rien" à faire sinon qu'à remercier le saint Père pour son geste paternel. Voilà le "rien" de Mgr Fellay. Nous avons compris.
Puissent les capitulants comprendre le jeu de cet évêque et de sa clique.
Sur son site, Sean Johnson fait une très bonne
analyse de la situation en comparant ce qui vient de se passer avec ce
qui eut lieu en 2011, puis 2012.
Bref commentaire:
Les lecteurs peuvent se rappeler que, plusieurs mois avant le désastreux Chapitre général de 2012, les supérieurs majeurs de la FSSPX (sans Mgr Williamson) se sont réunis à Albano, en Italie, pour examiner le "Préambule doctrinal" secret.
Menzingen avait réfléchi et espérait qu'ils avaient finalement abouti à la fin d’un long processus : la «libéralisation» de l’ancienne messe; la «levée» des excommunications; l’échec final des débats doctrinaux.
Le processus avait fonctionné, et le temps semblait arrivé pour Menzingen (et Rome) tester les eaux à Albano pour la signature d'un accord.
Mais lors de cette rencontre, Mgr De Galarreta a présenté aux supérieurs assemblés ses célèbres «Réflexions autour de la proposition romaine» qui, à première vue, semblaient prendre une position forte contre toute sorte d'accord avec la Rome non convertie, en observant entre autres choses que cela ferait :
"Aller dans le sens d'un accord pratique serait renier notre parole et nos engagements devant nos prêtres, nos fidèles, Rome et devant tout le monde (...) Ce serait un manque de cohérence, de droiture et de fermeté, qui auraient comme effets la perte de crédibilité et de l'autorité morale dont nous jouissons".
Pourtant, Mgr De Galarreta a laissé à Mgr Fellay une "sortie" (ou ce qui, dans un document de Vatican II, pourrait être appelé une «bombe à retardement»). Désireux de contredire tous les arguments inexpugnables qu'il vient de faire contre tout accord avec Rome non convertie, il a ajouté:
"En conséquence, ce n'est pas le moment de changer la décision du Chapitre de 2006 (pas d'accord pratique sans solution de la question doctrinale) et il n'est pas correct ni prudent de se lancer à préparer les esprits dans le sens contraire, avant qu'il n'y ait chez nous la conviction, le consensus et la décision de changer. Le contraire ne fait que provoquer la division et, par réaction, une guéguerre, l'anarchie ".
Eh bien, comme je l'ai mentionné ailleurs, le consensus sur le changement a été atteint quelques mois plus tard au Chapitre général, après quoi Mgr Fellay victorieux pouvait déclarer «nous avons retrouvé notre unité profonde» (c'est-à-dire, en construisant un consensus pour changer et préparer les esprits de son clergé et des fidèles à changer avec eux).
Donc que penser à toutes ces tentatives de Menzingen et de leurs lieutenants qui prétendent que Mgr Lefebvre n'était pas vraiment contre un accord avec la Rome non convertie après les Sacres, quand nous avons l'admission franche du contraire par Mgr De Galarreta ?
Qu'est-ce si ce n’est un «consensus pour changer», puis ensuite falsifier la foi de leur clergé et de leurs fidèles, de «préparer leurs esprits» à les suivre dans leur trahison?
Est-ce ainsi que les prêtres et les évêques sont censés agir ?
Est-ce «en montrant le respect des âmes que la vie sacerdotale exige» ? (plagia de Dom Lorenco Fleichman)?
Ça ne fait rien…
Mgr Fellay est un homme d'habitude.
Si vous apprenez ses habitudes, vous pouvez prédire son comportement (comme nous l'avons souligné la semaine dernière dans l'article «Retour à la case départ ?»).
Eh bien, Mgr Fellay , en inculquant des doutes et des scrupules dans son clergé et ses fidèles, en est arrivé à ce qu'il croit être la fin d'un autre processus:
Ayant «régularisé» la vie sacramentelle de la FSSPX (mais seulement au prix d’une soumission au contrôle diocésain pour les sacrements de la confession, des Saints Ordres et du mariage), il lui semble qu'il ne reste plus qu'à signer les lignes pointillées (si seulement Rome le laisse faire).
Donc, en prenant le même scénario qu’Albano 2011, il convoque une autre réunion des supérieurs majeurs (plus discrètement cette fois, sous la couverture du Pèlerinage de Fatima) pour aborder la question de la «réconciliation» avant le Chapitre Général de juin 2018.
Et tout comme les voix contre un accord s’étaient manifestées lors de la réunion de 2011, elles ont également été entendues à Fatima.
Mais cela n'a pas vraiment d'importance (tout comme cela ne l'importait pas à l’époque).
De la même manière que des évêques de Vatican II ont déclaré leurs réserves personnelles face à divers documents conciliaires, mais ils ont voté en faveur de ceux-ci de toute façon, la même chose se produira en 2018 (tout comme cela s'est produit à 2012): le culte excessif (légaliste?) de l'autorité, de l'unité et du bien de la «société» (comme Mgr De Galarreta dans les «Réflexions» d'Albano) fera son travail dans la FSSPX, tout comme il l'a fait ce travail dans l'église conciliaire.
Donc, ce rendez-vous à Fatima nous permet de prévoir l'avenir dans une certaine mesure, car nous avons observé le mode de fonctionnement de Menzingen et de Rome auparavant.
L'année 2011 se répète en 2017 et pour toutes les mêmes raisons.
La seule différence c’est que le FSSPX est beaucoup plus loin aujourd'hui qu'elle ne l'était en 2011, ce qui indique qu’à son tour, la trahison du fort sera beaucoup plus «réussie» cette fois-ci.
Les lecteurs peuvent se rappeler que, plusieurs mois avant le désastreux Chapitre général de 2012, les supérieurs majeurs de la FSSPX (sans Mgr Williamson) se sont réunis à Albano, en Italie, pour examiner le "Préambule doctrinal" secret.
Menzingen avait réfléchi et espérait qu'ils avaient finalement abouti à la fin d’un long processus : la «libéralisation» de l’ancienne messe; la «levée» des excommunications; l’échec final des débats doctrinaux.
Le processus avait fonctionné, et le temps semblait arrivé pour Menzingen (et Rome) tester les eaux à Albano pour la signature d'un accord.
Mais lors de cette rencontre, Mgr De Galarreta a présenté aux supérieurs assemblés ses célèbres «Réflexions autour de la proposition romaine» qui, à première vue, semblaient prendre une position forte contre toute sorte d'accord avec la Rome non convertie, en observant entre autres choses que cela ferait :
"Aller dans le sens d'un accord pratique serait renier notre parole et nos engagements devant nos prêtres, nos fidèles, Rome et devant tout le monde (...) Ce serait un manque de cohérence, de droiture et de fermeté, qui auraient comme effets la perte de crédibilité et de l'autorité morale dont nous jouissons".
Pourtant, Mgr De Galarreta a laissé à Mgr Fellay une "sortie" (ou ce qui, dans un document de Vatican II, pourrait être appelé une «bombe à retardement»). Désireux de contredire tous les arguments inexpugnables qu'il vient de faire contre tout accord avec Rome non convertie, il a ajouté:
"En conséquence, ce n'est pas le moment de changer la décision du Chapitre de 2006 (pas d'accord pratique sans solution de la question doctrinale) et il n'est pas correct ni prudent de se lancer à préparer les esprits dans le sens contraire, avant qu'il n'y ait chez nous la conviction, le consensus et la décision de changer. Le contraire ne fait que provoquer la division et, par réaction, une guéguerre, l'anarchie ".
Eh bien, comme je l'ai mentionné ailleurs, le consensus sur le changement a été atteint quelques mois plus tard au Chapitre général, après quoi Mgr Fellay victorieux pouvait déclarer «nous avons retrouvé notre unité profonde» (c'est-à-dire, en construisant un consensus pour changer et préparer les esprits de son clergé et des fidèles à changer avec eux).
Donc que penser à toutes ces tentatives de Menzingen et de leurs lieutenants qui prétendent que Mgr Lefebvre n'était pas vraiment contre un accord avec la Rome non convertie après les Sacres, quand nous avons l'admission franche du contraire par Mgr De Galarreta ?
Qu'est-ce si ce n’est un «consensus pour changer», puis ensuite falsifier la foi de leur clergé et de leurs fidèles, de «préparer leurs esprits» à les suivre dans leur trahison?
Est-ce ainsi que les prêtres et les évêques sont censés agir ?
Est-ce «en montrant le respect des âmes que la vie sacerdotale exige» ? (plagia de Dom Lorenco Fleichman)?
Ça ne fait rien…
Mgr Fellay est un homme d'habitude.
Si vous apprenez ses habitudes, vous pouvez prédire son comportement (comme nous l'avons souligné la semaine dernière dans l'article «Retour à la case départ ?»).
Eh bien, Mgr Fellay , en inculquant des doutes et des scrupules dans son clergé et ses fidèles, en est arrivé à ce qu'il croit être la fin d'un autre processus:
Ayant «régularisé» la vie sacramentelle de la FSSPX (mais seulement au prix d’une soumission au contrôle diocésain pour les sacrements de la confession, des Saints Ordres et du mariage), il lui semble qu'il ne reste plus qu'à signer les lignes pointillées (si seulement Rome le laisse faire).
Donc, en prenant le même scénario qu’Albano 2011, il convoque une autre réunion des supérieurs majeurs (plus discrètement cette fois, sous la couverture du Pèlerinage de Fatima) pour aborder la question de la «réconciliation» avant le Chapitre Général de juin 2018.
Et tout comme les voix contre un accord s’étaient manifestées lors de la réunion de 2011, elles ont également été entendues à Fatima.
Mais cela n'a pas vraiment d'importance (tout comme cela ne l'importait pas à l’époque).
De la même manière que des évêques de Vatican II ont déclaré leurs réserves personnelles face à divers documents conciliaires, mais ils ont voté en faveur de ceux-ci de toute façon, la même chose se produira en 2018 (tout comme cela s'est produit à 2012): le culte excessif (légaliste?) de l'autorité, de l'unité et du bien de la «société» (comme Mgr De Galarreta dans les «Réflexions» d'Albano) fera son travail dans la FSSPX, tout comme il l'a fait ce travail dans l'église conciliaire.
Donc, ce rendez-vous à Fatima nous permet de prévoir l'avenir dans une certaine mesure, car nous avons observé le mode de fonctionnement de Menzingen et de Rome auparavant.
L'année 2011 se répète en 2017 et pour toutes les mêmes raisons.
La seule différence c’est que le FSSPX est beaucoup plus loin aujourd'hui qu'elle ne l'était en 2011, ce qui indique qu’à son tour, la trahison du fort sera beaucoup plus «réussie» cette fois-ci.