Un ami lecteur de Reconquista nous fait part de son analyse sur l'incendie de Notre-Dame de Paris. Le Ciel parle par des signes. La foi et les dons du Saint-Esprit nous aident à y voir le doigt de Dieu. Les leçons de ce grave événement national doivent être tirées.
Maintenant que les dessous de cet attentat sont clairs, il faut tirer les conséquences des résultats de l’incendie. On remarque que l'autel authentique, le tabernacle et le crucifix sont intacts alors que la « table » des célébrations conciliaires est enfouie sous les cendres du brasier infernal. La charpente ayant brûlé sur toute la longueur de l'édifice, cette anomalie n'est pas naturelle. S’agissant de faits qui nous dépassent, on ne peut qu'y voir un signe du Ciel. Que peut-on en conclure ?
C’est la mise en valeur de la sentence « hors de l'Eglise point de salut » et le catholique de tradition y verra la confirmation du bien-fondé de son choix et le renforcement de son opposition totale à tout rapprochement avec Rome, contrairement à l’évolution de la position de la FSSPX, et son combat contre l'hérésie conciliaire sera renforcé. Le néo-catholique devrait sérieusement revenir à la tradition pure, à défaut de connaître la conversion de Rome.
Finis les reproches de « sédévacantistes » aux vrais fidèles aujourd'hui : le Ciel nous ouvre les yeux et ce ne sont plus des sentiments humains mais le doigt de Dieu qui désigne le chemin de la Vérité. Si vous ne voulez pas suivre le sort de la « table » conciliaire et connaître les flammes éternelles, rejetez les actes du Concile et revenez à la tradition.
Cette tradition est soutenue par les deux insignes reliques en rapport avec la Passion : la tunique de Saint Louis et la Couronne d'épines, qui ont miraculeusement échappé aux flammes des feux diaboliques.
Mais qui en parle dans nos églises et nos chapelles ? Qui ose dire qu'avant de penser à rebâtir l’édifice, il nous faut participer à la reconstruction de l’Eglise Sainte et Apostolique ? C’est essentiellement une démarche personnelle de sanctification et pour cela l’aide de l'Etat n'est pas nécessaire. Et après seulement, nous serons dignes de refaire l’œuvre des bâtisseurs de l’ « âge de chrétienté ».
Un fidèle engagé dans le combat de la Foi depuis 1967