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Samedi 18 avril 2020
La maladie et la mort
Le monde est frappé de peur et d'anxiété
frénétiques face au coronavirus. Les médias
mentent à fond, les politiciens mentent, les
riches “philanthropes” mentent, et tous ont
fini par introduire leur tyrannie et contrôlent
la majorité par la duperie. Les gens ont
toujours été malades et finissent toujours par
mourir. Nous le savons et même les mondains
le savent. Personne ne l’emporte sur la mort.
Il y a bien quelques personnes très riches qui
dépensent de grosses sommes d'argent en
s’imaginant rester en vie éternellement. Mais
la grande faucheuse fait sa récolte partout.
Dieu est le maître de la mort et de la vie.
Saint Paul nous montre l'attitude du chrétien
qui aime Dieu et son prochain : « Pour moi,
vivre c'est le Christ et mourir m’est un gain.
Mais si vivre dans la chair est en vue de
l’œuvre que je dois accomplir, je ne saurais
dire ce que je préfère. Je suis pressé des deux
côtés : je désire mourir et être avec le Christ,
chose de loin la meilleure. Mais il est
nécessaire que je demeure dans la chair à
cause de vous. Persuadé de cela, je sais que je
demeurerai et continuerai avec vous tous,
pour votre avancement et votre joie dans la
Foi » - Philippiens 1, 21s
Saint Paul sait qu'il vaut mieux mourir et être
avec le Christ, mais parce que sa présence est
encore nécessaire ici-bas, il reste. La mort est
comme une étape vers la vie éternelle, c’est
quelque chose dont il faut se réjouir.
La distanciation sociale, les masques sur le
visage, l'auto-isolement et le confinement
sont contraires à la nature humaine. Dieu
nous a fait créatures sociales. L'individualisme
forcené est un mythe répandu par les francs-maçons. Les êtres humains sont faits pour
vivre en société les uns avec les autres. Les
familles sont les cellules constitutives des
sociétés plus larges, et non les individus.
L'Église souhaite multiplier les liens entre les
familles chrétiennes afin d’affermir la société.
Parce que nous sommes faits de corps et
d'âme, notre nature exige des contacts
physiques les uns avec les autres : poignées de
main, câlins, baisers, etc. sont normaux et
naturels. La distanciation sociale est un crime
contre nature. De même, nous devons nous
voir. Nous disons aux enfants : “Regarde-moi
quand je te parle”. Les expressions du visage
font naturellement partie de nos échanges.
Nous communiquons la colère, la joie, le
doute, la tristesse, etc. par l’expression de
notre visage. Nous devons voir le visage de
chacun pour nous comporter vraiment en
humain. Les masques faciaux sont contre la
nature humaine. L'auto-isolement n'est
évidemment pas naturel. Le confinement total
est une tyrannie. On met en quarantaine des
malades très contagieux. On ne met pas en
quarantaine des personnes en bonne santé.
Les personnes en bonne santé rendent visite
aux malades et prennent soin d'eux. C'est
aussi normal et naturel. Les catholiques
charitables comprennent qu'ils pourraient
aussi tomber malades, mais s'ils peuvent
aider, ils le font. Tout au long de l'histoire, des
personnes en bonne santé ont été en contact
avec des personnes malades. C'est normal,
cela fait partie de notre nature.
Et les gens fragiles ? Doivent-ils être isolés
pour ne pas tomber malades et mourir ? Non,
bien sûr que non. C'est un grand péché contre
la justice naturelle d’empêcher les personnes
âgées dans les maisons de retraite de
socialiser entre elles, de leur dire : “Vous ne
pouvez pas avoir d'amis ou de relations
sociales”. C'est un crime encore plus grand
d'interdire les visites de la famille et des
prêtres. Un péché direct contre le 4ème
commandement. D'autant plus que les
maisons de retraite modernes, motivées par
l’appât du gain, ne disposent pas du personnel
pour prodiguer des soins adéquats à leurs
résidents. Elles dépendent des nombreux
bénévoles issus des familles. Certains
résidents meurent de faim parce que le
personnel n'a pas le temps et la patience de
les nourrir. L'isolement provoqué et la solitude
causent des problèmes de santé mentale pour
les autres. Les catholiques avec une foi solide
acceptent ces conditions en réparation de
leurs péchés, mais je suppose que très peu de
ces personnes âgées, fragiles, profitent de ces
croix. On dira : s'ils n’avaient pas été isolés,
certains seraient tombés malades et seraient
morts. La réalité ? nous ne savons pas si plus
de gens seraient morts. Mais supposons que
c'est le cas. Et alors ? Leur temps dans cette
vallée de larmes se termine. S'ils meurent avec
un prêtre et leur famille à leur chevet, ils
peuvent très bien mourir d'une sainte mort et
mériter la vie éternelle.
Ce sont ceux qui ont peu de foi, les païens et
les infidèles qui ont la plus grande peur de la
maladie et de la mort. Pendant une épidémie,
lorsque l'Europe était chrétienne, ceux qui
avaient une véritable charité et une grande foi
s'occupaient des malades et des mourants.
Beaucoup d'entre eux attrapaient la maladie
et mouraient eux-mêmes. Ils acceptaient ce
risque parce qu'ils aimaient Dieu et leur
prochain et ne craignaient pas la maladie et la
mort.
Ceux qui avaient peu de foi, et par conséquent
peu de charité, aimaient bien plus leur vie dans
ce monde et évitaient tout contact avec les
gens frappés par la maladie. Du coup,
beaucoup d'entre eux survivaient. Et ainsi,
après cette épidémie, la Foi était beaucoup
plus faible en Europe qu'auparavant, parce
que les héros étaient morts ; et les catholiques
médiocres avaient survécu. Hugh Akins
raconte que lors d'une procession à travers
Rome organisée par saint Grégoire le Grand
pour arrêter la peste, 80 personnes sont
mortes. Cela montre que les gens sains et les
pestiférés étaient unis pour essayer d'apaiser
la colère de Dieu. En l’occurrence, la colère de
Dieu fut apaisée et la peste cessa
immédiatement. Saint Michel apparut
rengainant son épée. Sans aucun doute, les
timides et les craintifs ont évité cette
procession pour rester en bonne santé.
Saint Paul enseigne, comme vu plus haut, que
la mort et la vie éternelle sont bien meilleures
que la vie dans ce monde. Désirer mourir et
aller au ciel est normal pour les bons
catholiques. Ils acceptent généreusement la
maladie et la fragilité qui surviennent en fin de
vie mais, comme saint Paul, ils se rendent
compte que la mort et la vie éternelle sont
bien meilleures et aspirent au Ciel. Ceux qui ne
désirent pas le Ciel ont peu d’espoir. Dans
certaines histoires d'âmes du Purgatoire, nous
lisons qu'elles souffrent dans ce lieu de
tourments parce qu'elles ne désiraient pas
assez le Ciel. Elles voulaient s'accrocher à leur
vie dans ce monde comme les païens et les
infidèles qui n'ont aucune espérance.
Par conséquent, nous devons éviter autant
que possible la distanciation sociale,
l'isolement, les masques sur le visage, etc. Si
nous ne pouvons pas prendre le train ou le
bus sans masque, nous serons obligés d'en
porter un. Mais nous devons faire des efforts
pour vivre en tant qu'êtres sociaux normaux
et prendre soin des amis et des parents
malades.
Malheureusement, beaucoup de nos amis et
membres de notre famille qui ont le cerveau
lavé par les médias vont s’opposer à nous.
Parce qu'ils manquent de foi et n'ont pas hâte
d’aller au Ciel, ils exigeront que nous
craignions la maladie et la mort. Nous devons
aussi vivre avec eux et donc nous serons
obligés de partager certains de leurs
comportements étranges.
Nous observons une initiative coordonnée
dans le monde entier à travers toutes les
nations, qui montre le pouvoir que les
dirigeants de ce monde ont sur tous les
gouvernements et les sociétés. Le Sanhédrin
d'aujourd'hui déteste l'Église catholique avec
la même haine que ses prédécesseurs avaient
pour Notre-Seigneur. Ces dirigeants ont réussi
à empêcher de nombreuses personnes de
participer aux cérémonies de la Semaine
Sainte, privant Dieu de l'honneur qui lui est
dû, et les fidèles des nombreuses bénédictions
qu'ils auraient obtenues. Encore une victoire
pour eux. Mais leur force est notre faiblesse.
Et nous sommes faibles parce que la
hiérarchie de l'Église est infidèle. Pierre a
besoin de se convertir puis de convertir ses
frères. Nous devons prier pour cette
hiérarchie et nous devons rejoindre la
Croisade du Rosaire pour la consécration de la
Russie au Cœur Immaculé de Marie.
Regina Cœli laetare, Alleluia !
Abbé MacDonald