lundi 13 juillet 2020

Miles Christi XX (Partie 2)


      2. Les Philippines, pays de la croyance, du conformisme et de la soumission
 
Projet de fenêtre
pour la "chambre épiscopale" supérieure
Le président Duterte a vendu son âme à Bill Gates  et manifeste un degré de zèle qui surpasse celui de tous les chefs d’état  de cette planète.  Comme je l’ai écrit,  toute l’industrie du tourisme, restaurants, centres commerciaux, compagnies aériennes, sports, divertissements (c’est une bonne nouvelle !), etc…  se sont arrêtés.  Les pauvres chauffeurs de jeepneys (NdT : moyen de transport commun aux Philippines ; anciennes jeeps de l’armée américaine « redécorées ») et de taxis ne sont toujours pas autorisés à travailler et des millions d’autres, déjà très pauvres, n’ont plus aucun moyen de subsistance…

Le confinement a duré deux mois et demi.  A Barangay Luz, un tank fut envoyé parce que « Le peuple est trop têtu ».  A Luzon, Duterte  donna la permission de tirer.  Un deuxième confinement fut décidé en juin… à mains levées.  Comme les rues sont étroites, les habitants sont physiquement empêchés de sortir.  A un moment donné, il n’y avait pas moins de douze points de contrôle du séminaire à l’aéroport.  Les niveaux de « communauté de quarantaine »  GCQ, ECQ, MGCQ, XCQ, YCQ, ZCQ émergèrent de la bureaucratie. En juin, la quarantaine étant assouplie, notre séminariste Elias  eut besoin de pas moins de 28 papiers (3 pour moi-même, 8 pour le ferry, 3 pour la police, 2 pour le bureau de la santé, 4 pour les garde-côtes…) et  la procédure fut encore plus ralentie par la distanciation, les barrières en plastique, le nouvel attirail.

Cependant, l’aspect le plus effrayant de cette supercherie est le niveau de foi de la population.  Seuls, quelques-uns ont des doutes et ils osent à peine les exprimer timidement.  Les médias, toutes les chaînes de TV et radios, en parlent sans cesse, comme s’il ne se passait rien d’autre dans le monde, développant un niveau de crainte élevé, relayée par les sirènes de la police et des ambulances.

Enfin et surtout, c’est l’irréversibilité de ce communisme restrictif.  Après le 11 septembre, des mesures de « sécurité » particulières furent instaurées dans tous les aéroports et tout passager devint suspect.  Mais aucun avion ne fut jamais détourné en Asie de mémoire humaine : aucune importance, le peuple doit être « en sécurité », tous doivent être soignés pour être « en sécurité ».  C’est un « toilettage » de l’esprit.  Dès le début de la supercherie, les politiciens philippins dirent clairement : « Les choses ne seront plus jamais comme avant. »  Hier, seulement de stupides aéroports étaient concernés ; maintenant, l’espace publique entier est couvert l’espace publique entier est couvert d’une nouvelle couche d’idiosyncratie (NdT : synchronisation de l’idiotie ; typique de l’idéologie et de la manipulation des masses), irréversiblement. 

Une chose amusante : l’interdiction de « l’alcool covid 19 » fut un échec total : le prix de la boisson tripla du jour au lendemain et la police commença à gérer leurs chaînes d’approvisionnement clandestines.  La fête dura quelque temps dans notre voisinage…  Nous dûmes licencier l’un de nos ouvriers pour ivresse.

Le bon côté de la situation, c’est que les campagnes ne sont pas affectées puisque personne ne porte le stupide masque et que chacun se promène et vit librement dans la vallée.  Mais nous sommes un peu coincés car il n’y a qu’une route pour desservir toute la région. L’abbé June Mark devrait être ordonné prêtre, mais l’évêque ne peut pas venir…  On espère que les avions vont recommencer à voler en juillet et nous entendons à nouveau quelques avions dans le ciel, mais le boa n’assouplit guère ses constrictions...  Duterte dit que les choses ne seront pas plus faciles tant que la population n’est pas vaccinée : cela n’a certainement aucune importance que la covid soit un « virus » grippal saisonnier, c’est-à-dire que la plupart des « virus » sont morts maintenant et que la population porte des anticorps.  Rien de ceci n’importe puisque les médias et politiciens nous disent qu’il est nécessaire que nous soyons vaccinés.  C’est la solution finale.  Personne n’échappera pour raison de sécurité.

Pendant ce temps, les enfants, la catégorie la mieux immunisée face aux virus en général et à la covid en particulier (Le Professeur Raoult dit que, sur des milliers de cas, il n’a pas un seul cas de moins de 15 ans), les enfants sont enfermés dans les maisons.  Les écoles restent fermées, les paniers de basket ont été démontés comme mesure de sécurité face à la nature très dangereuse des jeux extérieurs et du sport.  Les adolescents passent au moins 8 heures sur internet et netflix ; les jeunes sont aussi « sous sédation » de cette manière.  Les programmes scolaires en ligne sont une farce.  Par conséquent, les enfants restent la première cible de ce semi communisme (une amende de 20 000 pesos s’ils jouent à l’extérieur à Cebu), à nouveau au nom de la sécurité… et qui sait quel poison sera mis dans le « vaccin » universel promis.


(à suivre)