Mgr Viganò adresse aux membres de la Commission Corona, dirigée par M Reiner Füllmich, une synthèse absolument impressionnante de la crise mondialiste que nous subissons de plein fouet depuis plus de deux années et qui dégénère maintenant en crise énergétique et alimentaire. Même un non-catholique qui cherche la vérité sera touché par les propos de ce grand archevêque qui, répétons-le, mériterait de monter sur le trône de Pierre et devenir le prochain pape.
Première partie : PSYCHOPANDÉMIE et
GUERRE RUSSO-UKRAINIENNE : Toujours les mêmes artisans...
Füllmich : VOTRE
EXCELLENCE, beaucoup de gens vous connaissent et vous apprécient beaucoup pour
avoir été une personne sincère dans un environnement souvent peu sincère, même
pendant votre service au Vatican. Vous avez servi comme diplomate de haut rang,
en particulier comme Nonce apostolique, aux États-Unis,
représentant le Pape dans les églises nationales. C’est un grand honneur et un
grand plaisir de parler avec vous aujourd’hui. Mais avant de passer au
fond et de vous interroger sur votre évaluation de la situation politique
mondiale, en particulier en ce qui concerne la soi-disant crise du
Coronavirus, aimeriez-vous résumer votre histoire personnelle afin que les
téléspectateurs qui ne vous connaissent pas encore puissent savoir qui vous
êtes ?
Mgr Viganò : Tout
d’abord, je voudrais vous adresser, Monsieur Reiner Füllmich, ainsi qu’à tous
vos collaborateurs et collègues, mes plus cordiales salutations et ma
reconnaissance pour avoir donné vie à la Commission Corona. La
recherche de la vérité sur la gestion de l’urgence Covid-19 et sur
l’expérimentation de masse aide à recueillir des preuves pour amener devant les
tribunaux et punir les responsables. Cela constitue une contribution importante
en vue de la création d’une Alliance Anti-mondialiste, car les auteurs
de la farce pandémique sont les mêmes qui voudraient aujourd’hui pousser le
monde vers une guerre totale et une crise énergétique permanente.
Concernant ma « carrière », je ne
pense pas qu’il y ait grand-chose à dire : je suis un Archevêque catholique qui
a occupé des postes de responsabilité au Vatican, à la fois à la Secrétairerie
d’État du Saint-Siège et dans le Gouvernorat de l’État de la Cité du Vatican,
puis en tant que Nonce apostolique au Nigeria et dernièrement aux États-Unis,
par la volonté de Benoît XVI. Ma notoriété – totalement non voulue – est due à
mes prises de positions et à mes dénonciations concernant le scandale sexuel de
l’ancien cardinal américain McCarrick et d’autres cas non moins graves
impliquant de hauts représentants de la Hiérarchie. En tant que Successeur des
Apôtres, je ne pouvais pas me taire face aux tentatives de dissimuler ces faits
honteux par la soi-disant lavender mafia, qui bénéficie du
soutien et de la protection de Bergoglio.
Füllmich : Vous avez
une vie impressionnante, mais si l’on cherche votre nom dans les anciens médias
(grand public), on trouve des articles diffamatoires vous accusant, entre
autres, de diffuser de la propagande du Kremlin et de faire des affirmations
déroutantes. À y regarder de plus près, cela ne nous semble pas du tout être le
cas, bien au contraire : vous restez fidèle à votre réputation de personne
franche, même dans les environnements où le mensonge prévaut, nonobstant que ce
soit à votre désavantage. Où placeriez-vous la rupture dans votre vie, où cette
vertu a été réinterprétée par les anciens médias comme un défaut ? Quelle ligne
rouge avez-vous franchie ; sur quelle question votre franchise est-elle devenue
un danger pour le récit officiel ?
Mgr Viganò : Les
fausses accusations sont l’un des moyens utilisés par ceux qui veulent éliminer
un adversaire qu’ils craignent et auquel ils ne peuvent pas s’opposer
loyalement. Dans ce cas, je suis considéré comme encombrant à la fois par les
représentants de l’église profonde et par la cabale
bergoglienne, dont j’ai dénoncé les scandales et les dissimulations depuis
l’époque de l’affaire McCarrick. Et je suis tout autant encombrant pour l’État
profond, qui a pu compter sur la complicité du Saint-Siège et de
presque tout l’épiscopat mondial dans les événements de ces dernières années.
La voix dissonante d’un évêque, surtout lorsqu’il formule des dénonciations
argumentées et fondées sur des faits irréfutables, risque de remettre en cause
le récit officiel, tant sur le prétendu renouveau de l’Église sous ce «
pontificat », que sur la farce pandémique et la « vaccination » de masse. La
récente crise russo-ukrainienne réuni également du même côté l’élite
mondialiste, l’OTAN, l’État profond américain, l’Union européenne, le Forum
Économique Mondial de Davos, toute la machine médiatique et le
Vatican. L’intervention de Poutine en Ukraine est considérée comme une menace
pour le Nouvel Ordre Mondial qui doit être neutralisée même au prix d’un
conflit mondial.
Si je dois donc indiquer le « point de rupture » sur le front ecclésial, il a certainement coïncidé avec ma dénonciation du réseau de complicité et de scandales de clercs et de prélats corrompus que Bergoglio a délibérément et obstinément tenté de dissimuler. Sur le plan civil, il me semble que la ligne rouge a été dépassée avec mon Appel pour l’Église et pour le monde, lancé il y a deux ans [mai 2020] et avec lequel j’ai dénoncé la menace posée par le coup d’État blanc mené à travers l’urgence sanitaire. L’urgence énergétique et alimentaire, en plus de l’urgence de guerre, font toujours partie de ces « scénarios » inquiétants que le Forum Économique Mondial et l’ONU ont décrits en détail bien à l’avance. Quand, un jour prochain, un tribunal jugera ces criminels et leurs complices dans les institutions de presque tous les pays occidentaux, ces documents pourront constituer la preuve de la préméditation du plus grand coup d’État de tous les temps. Et il en sera de même pour les événements ecclésiaux, démontrant que la dérive doctrinale et morale provoquée par le Concile Vatican II a créé les prémisses nécessaires à la corruption doctrinale et morale du clergé et, avec elle, à la délégitimation de l’autorité des pasteurs. N’oublions pas que la Révolution s’est toujours appuyée sur les vices et les faiblesses de ses représentants, à la fois pour détruire l’État et pour affaiblir l’Église.
Füllmich : Votre
Excellence, la réglementation sur la crise et la pandémie de COVID-19 entrent
dans leur troisième année ; pendant ce temps, la guerre en Europe de l’Est, et
surtout la guerre politique et médiatique massive, ont été ajoutées au mélange.
Comment évaluez-vous cette évolution ?
Mgr Viganò : Clarifions
un point fondamental : la crise ukrainienne a été délibérément provoquée
par l’État profond pour contraindre le monde aux réformes
du Great Reset, en particulier la soi-disant « transition
technologique » et le « virage vert ». C’est le deuxième niveau du coup d’État
des technocrates mondialistes, après la farce pandémique.
La psychopandémie a marqué le
premier niveau d’une véritable attaque lancée pour s’approprier le contrôle des
gouvernements. En réalité, aujourd’hui, ils ne font qu’essayer de contourner le
pouvoir politique, qui jusqu’à présent servait de toute façon de simple
exécuteur d’ordres. Sous prétexte de pandémie, des systèmes de contrôle
capillaire de la population ont été imposés, y compris les systèmes de
traçabilité des citoyens individuels, inoculés avec le sérum génique
expérimental.
Lors du Forum de Davos, Albert
Bourla, PDG de Pfizer, a déclaré : « Imaginez une puce biologique incluse
dans une pilule qui, lorsqu’elle est avalée et va dans l’estomac, envoie un
signal. […] Imaginez les applications, la capacité de faire obéir les gens. […]
Ce qui se passe dans ce domaine est fascinant» (ici). Et il dit ce qui se passe parce que
ce sont des technologies existantes, pas des projets fantaisistes. La présence
de graphène et de nanocircuits auto-assemblant est maintenant également admise
par ceux qui, il y a un an, ont désigné ceux qui ont tiré la sonnette d’alarme
comme « théoriciens du complot ». La population des pays adhérant à
l’Agenda 2030 est pour la plupart «vaccinée »,
c’est-à-dire qu’elle est génétiquement modifiée et voit son système immunitaire
irréversiblement compromis. Et peut-être – comme certains avocats le dénoncent
– découvrira-t-on qu’avec le sérum génique, ils ont inoculé des puces qui
peuvent également contrôler les réactions des gens, interférer avec leur
comportement, les rendre dociles en cas d’émeutes ou violentes s’il est
nécessaire d’avoir un prétexte pour des interventions militaires. Nous sommes
bien au-delà du coup d’État mondial : c’est l’attaque la plus grande, la plus
retentissante, la plus inouïe contre la personne humaine, contre sa liberté,
contre sa conscience, contre sa volonté.
Vous pouvez bien imaginer quel
risque découle de la cession à l’OMS du contrôle souverain des États sur le
système de santé en cas d’urgence pandémique, lorsque ceux qui doivent décider
des campagnes de vaccination et des thérapies, des mesures d’endiguement et de
confinement, sont financés par les sociétés pharmaceutiques et la Fondation
Bill & Melinda Gates, qui théorise la pandémie perpétuelle et le
perpétuel rappel vaccinal. Même la résolution qui devait être votée à l’OMS –
et qui au moins pour l’instant a été évitée – allait dans le sens d’un contrôle
total par la synarchie mondialiste. Ne soyons donc pas surpris si, dans une
tentative pitoyable de cacher les effets indésirables du sérum génique
expérimental, l’OMS tire maintenant la sonnette d’alarme sur la prétendue
variole des singes, dont la symptomatologie est curieusement similaire à
certains des effets secondaires du « vaccin » à base d’ARNm (ici).
L’OMS et l’AEM (financée à 75% par BigPharma) se sont montrées en conflit
d’intérêts flagrant et totalement dépendantes de l’industrie pharmaceutique.
Quant à la crise
russo-ukrainienne, ce qui aurait pu être une opération de paix pour mettre fin
à la persécution ethnique de la minorité russophone en Ukraine par des
extrémistes néo-nazis a été délibérément et de manière coupable transformée en
guerre. Les appels répétés de Poutine à la communauté internationale pour
qu’elle respecte le Protocole de Minsk sont tombés dans l’oreille d’un sourd.
Pourquoi ? Pour la simple raison
que c’était une très bonne opportunité.
Tout d’abord, pour créer
une crise énergétique mondiale, avec laquelle forcer la transition vers des
sources d’énergie alternatives avec tout le business que cela représente. Sans
crise, comment justifier la hausse du prix du gaz et du pétrole comme outil
pour forcer les entreprises et les individus à la fameuse « transition
écologique » pour laquelle personne n’a jamais voté et qui a été imposée par
des bureaucrates soumis à l’élite ?
Deuxièmement, pour
détruire de manière contrôlée et impitoyable toutes les entreprises considérées
comme inutiles ou nuisibles à l’économie mondiale des multinationales. Des
millions d’entreprises artisanales, de petites réalités qui rendent uniques les
pays d’Europe et d’Italie en particulier, sont contraintes de fermer parce que,
après les catastrophes causées par les confinements et les règles de la
psychopandémie, une augmentation des prix du gaz et du pétrole a été provoquée,
avec une spéculation criminelle de la part du « marché » et sans que la
Fédération de Russie ne prenne un sou de plus. Tout cela a été voulu par
l’Union Européenne sur ordre de l’OTAN, à travers des sanctions qui ont des
répercussions sur ceux qui les ont imposées. La suppression de l’économie
traditionnelle n’est pas une conséquence malheureuse d’un conflit inattendu,
mais l’action criminelle préméditée d’une mafia mondiale, par rapport à
laquelle la mafia traditionnelle est un partenariat bénéfique. L’avantage de
cette opération subversive revient aux multinationales qui peuvent acheter des
entreprises et des biens immobiliers à des prix de faillite, et aux
institutions financières qui profitent de prêts usuraires pour des millions de
nouveaux pauvres. Ici aussi, les objectifs idéologiques – et infernaux – des
dirigeants de l’élite utilisent la complicité des potentats économiques qui
n’ont que des motifs de profit. Avec la guerre, l’industrie de la guerre et
celle non moins florissante des technologies de l’information et des
mercenaires ont la possibilité de conclure des accords lucratifs, avec lesquels
récompenser généreusement les politiciens qui ont voté pour envoyer des armes
et des moyens en Ukraine.
Troisièmement, la guerre
en Ukraine devait permettre la dissimulation du scandale de Hunter Biden,
impliqué avec la société Metabiota dans le financement de biolaboratoires dans
lesquels des armes bactériologiques de masse sont produites. Le siège de
l’aciérie d’Azovstal était précisément motivé par la nécessité de cacher à la
fois les membres des forces étrangères de l’OTAN avec les néo-nazis d’Azov et
de Pravj Sektor, ainsi que les biolaboratoires interdits par les conventions
internationales, et qui auraient mené des expériences sur la population locale.
Quatrièmement, parce que
le récit psychopandémique, malgré la complicité du courant dominant,
n’a pas empêché la vérité de fuiter et de se propager progressivement à des
secteurs de plus en plus larges de l’opinion publique. La crise en Ukraine
était censée être une excellente opération de distraction de masse, pour éviter
la visibilité des nouvelles de plus en plus incontrôlables sur les effets
mortels du sérum expérimental et les conséquences désastreuses des mesures
prises par les États pendant l’urgence pandémique. La falsification des données
est maintenant manifeste ; la dissimulation délibérée des résultats de la
première phase de l’essai est admise par les sociétés pharmaceutiques
elles-mêmes ; la prise de conscience de l’inutilité de l’utilisation des masques
et des confinements est attestée par de multiples études ; les dommages causés
à l’équilibre psychophysique de la population et en particulier des enfants et
des personnes âgées sont incalculables, tout comme est incalculable leur impact
sur les étudiants suite à la mise en place de l’enseignement à distance.
Empêcher que les gens comprennent
ce qui leur a été fait, les occuper devant la télévision ou sur les médias
sociaux avec de la propagande anti-russe, est le moins que ces criminels fous,
responsables à la fois de la pandémie et de la crise russo-ukrainienne,
puissent faire.
Si l’on considère le script de
ce scénario voulu par l’élite mondialiste, on constate qu’en
plus du scénario pandémique, il y a d’autres scénarios non moins inquiétants, que
nous voyons déjà anticipés par les médias depuis l’année dernière : la crise
énergétique, non pas comme une conséquence malheureuse d’un conflit
imprévisible en Ukraine, mais comme un moyen par lequel d’une part imposer
l’économie verte motivée par une urgence climatique
inexistante, et d’autre part détruire les économies nationales, mettre en
faillite des entreprises au profit des multinationales, provoquer le chômage et
ainsi créer du travail sous-payé, obligeant les États à s’endetter parce qu’ils
sont privés de leur souveraineté monétaire ou en tout cas en déficit perpétuel
dû au seigneuriage.
L’urgence alimentaire est
également dans le scénario de Klaus Schwab : elle a commencé pour certains
produits aux États-Unis et en Europe et plus généralement pour le blé et les
céréales dans de nombreux pays d’Afrique ou d’Asie. Ensuite, nous découvrons
que Bill Gates est le plus grand propriétaire foncier des États-Unis juste au
moment où il y a une pénurie de céréales et de produits agricoles ; et que Bill
Gates est également à la tête d’une start-up qui produit du « lait maternel
artificiel » juste au moment où il y a une pénurie de lait en poudre pour les
enfants aux États-Unis. Et n’oublions pas que les multinationales agricoles
réussissent à imposer l’utilisation de leurs semences stériles – qui doivent
être rachetées chaque année – et à interdire les semences traditionnelles, ce
qui permettrait aux pays pauvres de ne plus dépendre d’elles.
Ceux qui ont conçu la série de
crises actuelles, dont les bases ont été posées au début des années
quatre-vingt-dix avec la privatisation des entreprises publiques, ont également
veillé à placer dans les gouvernements, les institutions, les organismes
internationaux, à la tête des banques centrales et des grands actifs stratégiques,
dans les médias et dans les principales religions du monde, des personnages
formés et modelés par le Forum Économique Mondial à
cette fin. Regardez les Premiers Ministres des principaux pays européens, du
Canada, de l’Australie, la Nouvelle-Zélande : ils ont tous été recrutés par
le Young Global Leaders for Tomorrow, et le fait qu’ils soient au
sommet de ces pays, de l’ONU et de la Banque Mondiale, devrait être plus que
suffisant pour les juger tous pour subversion et haute trahison. Ceux qui ont
juré d’appliquer les lois dans l’intérêt de leur nation se parjurent, quand ils
doivent rendre des comptes non pas aux citoyens mais à des technocrates sans
visage que personne n’a élus.
Les accusations faciles de «
complot » ne tiennent plus, tout comme quiconque exprime sa perplexité face à
la crise russo-ukrainienne et à sa gestion au niveau international ne peut être
accusé de « collaborationnisme ».
Ceux qui ne veulent pas
comprendre l’intrigue parce qu’ils ont peur de ce qu’ils pourraient découvrir
persistent à nier qu’il y a un scénario et un réalisateur, qu’il y a des
acteurs et des figurants, des décors et des costumes. Mais peut-on vraiment
croire que les personnes les plus riches et les plus puissantes du monde
accepteraient de lancer une telle attaque contre l’humanité pour réaliser leur
rêve mondialiste délirant, avec un énorme déploiement d’énergies et de
ressources, sans avoir tout planifié en détail et même en laissant tout au hasard
? Si celui qui doit planifier l’achat d’une maison ou le démarrage d’une
entreprise agit de la sorte, pourquoi devrait-il s’agir d’un « complot » de
reconnaître que pour obtenir des résultats inavouables et criminels, l’élite
doit recourir au mensonge et à la tromperie ?
Si vous me permettez une
analogie, je dirais que notre attitude à l’égard des faits actuels est
similaire à celle de ceux qui se retrouvent à devoir reconstruire un puzzle de
milliers de pièces, sans avoir l’image finale devant eux. Celui qui a conçu le puzzle
mondialiste l’a fait précisément pour rendre méconnaissable ce qu’il
voulait réaliser. Mais celui qui voit toute l’image ou même juste une partie
considérable de celle-ci, reconnait comment les différentes pièces s’emboîtent
les unes dans les autres. Et qui a vu l’image finale sait également comment
interpréter les silences et les connivences des dirigeants ainsi que des partis
d’opposition ; comment expliquer la complicité des médecins et des
paramédicaux aux crimes commis dans les hôpitaux contre toute preuve
scientifique, ou celle des évêques et des curés qui en sont venus à priver des
sacrements les non-vaccinés. Lorsque de grandes zones du puzzle seront
clairement visibles – et c’est ce qui se passe – les pièces restantes pourront
être placées plus facilement. Et à ce moment-là, Klaus Schwab, George Soros,
Bill Gates, les autres conspirateurs et ceux qui les manœuvrent du haut de la
pyramide, prendront la fuite, pour éviter d’être lynchés.
Seconde partie : ÉTAT PROFOND et
ÉGLISE PROFONDE : BIDEN et BERGOGLIO
Füllmich : Dans une lettre
envoyée au président américain de l’époque, Donald Trump, vous faites allusion
non seulement à un « État profond » – un terme largement utilisé – mais aussi à
une « Eglise profonde ». Qu’entendez-vous par là et comment ces structures
pourraient-elles être liées ?
Mgr Viganò : L’Eglise
profonde est à l’Église catholique tout comme l’Etat
profond est à l’État : les deux sont la version corrompue et pervertie
de l’institution qu’ils tiennent en otage et qu’ils ont infiltrée.
Les membres de l’Eglise
profonde sont d’autant plus inconnus que leur pouvoir est grand : les
personnalités publiques sont presque toujours des marionnettes dociles envers
ceux qui tirent les ficelles. Biden et Bergoglio sont les hommes de
paille de l’idéologie qui les unit : un mélange de collectivisme
maoïste, de libéralisme maçonnique et d’œcuménisme conciliaire, avec des clins
d’œil à l’idéologie du genre et aux instances LGBTQ.
Il faut cependant répéter
que l’Etat profond et l’Eglise profonde ne sont que les deux
déclinaisons de la même coupole éversive qui s’est approprié le pouvoir en
subvertissant l’autorité et en pervertissant les fins. Dans l’ordre naturel,
l’État a pour but la bonne gouvernance et le bien commun des citoyens : les
traîtres de l’Etat profond en ont fait l’ennemi des honnêtes
gens et le complice des criminels. Dans l’ordre surnaturel, l’Église a pour but
le gouvernement des fidèles et la sanctification des âmes : les traîtres
de l’Eglise profonde condamnent ceux qui préservent la Foi et la
Morale et louent publiquement les hérétiques, les sodomites, les avorteurs, les
usuriers, les meurtriers et les criminels. Mais que cela soit clair : si dans
les projets délirants de ceux-ci il y a la destruction de l’État et de l’Église
moyennant la démolition ou la corruption de ceux qui détiennent l’autorité dans
l’un et dans l’autre, nous savons bien que si une nation, une culture, une
langue, une civilisation peuvent aussi disparaître, dans le cas de la Sainte
Église, la promesse de Notre Seigneur reste valable pour toujours : portæ
inferi non prævalebunt adversus eam. Nous ne devons pas penser que les
événements terrestres de l’Église doivent être jugés selon des paramètres
purement humains, mais plutôt avoir la certitude que le Seigneur protégera son
Église ut pupillam oculi.
Füllmich : Une objection de
la part de ceux qui rejettent quelque chose en la qualifiant de conspiration
est la suivante : comment est-il possible que dans presque tous les pays du
monde, presque tous les politiciens participent à cette farce ? Qui pourrait
avoir autant de pouvoir et d’influence pour envoyer la moitié du monde en
confinement ?
Mgr Viganò : L’objection
à ceux qui soutiennent la théorie du complot mondial est légitime et
compréhensible, parce que chacun de nous a justement été éduqué à un système
partagé de valeurs et de principes que nous tenons toujours pour acquis : que
le fils doit faire confiance au père ; que l’élève peut faire confiance à
l’enseignant ; que le patient peut compter sur le médecin pour être soigné ;
que ceux qui voient un droit violé peuvent obtenir justice d’un tribunal
impartial ; que les nécessiteux peuvent espérer dans la compassion et la
charité des autres ; que le citoyen a en ses dirigeants ses gardiens et
protecteurs ; que les fidèles peuvent écouter avec confiance la voix des
Pasteurs, comme si c’était la voix même du Christ ; que le lecteur n’est pas
trompé par les agents de l’information ; que le client ne doit pas craindre
d’être trompé par le commerçant, ou empoisonné par le restaurateur. Dans ce
système, l’autorité du père, de l’enseignant, du médecin, du juge, du
dirigeant, se réfère à l’autorité de Dieu, qui est Père, Maître, Juge et Roi.
Il est évident que l’œuvre de dissolution de la société chrétienne –
puisqu’elle l’est encore, même si elle n’en conserve plus que quelques traces –
est motivée par la haine inextinguible de Satan contre le Christ.
Mais que se passe-t-il si, avec
un travail constant de plus de deux cents ans, l’ennemi infiltre les écoles,
les tribunaux, les institutions, les séminaires, les entreprises et les
syndicats, et conquiert progressivement le sommet, prenant des ordres du même
groupe de pouvoir qui commande tout le monde, qui fait chanter ou récompense
tout le monde ? Face à l’évidence d’une telle subversion, nous ne devons pas
fermer les yeux parce que cela semble incroyable de ne pas l’avoir remarqué
auparavant, mais plutôt avoir le courage de reconnaître que beaucoup, trop de
nos silences ont permis au conseiller municipal corrompu, au curé vicieux, au
soldat malhonnête, à l’assistant ignorant, au médecin sans scrupules, à
l’employé apathique, de devenir parlementaire, évêque, général, professeur,
ministre et de s’être ainsi rendu sensible au chantage. En fin de compte, peu
commandent, et les nombreux qui obéissent le font principalement par
conformisme ou pour cacher de petites mesquineries. Mais ces quelques-uns – et
nous le savons par les données qu’ils diffusent eux-mêmes – ont vraiment un
pouvoir exorbitant, qui augmente avec chaque nouvel adepte nommé à la tête des
institutions. Ce n’est pas impossible, au contraire : c’est extrêmement simple,
si l’on considère qui possède les médias, qui finance les partis politiques,
qui parraine les institutions internationales, qui donne les rapports de fiabilité
aux budgets des nations. Ce sont toujours les mêmes, dirigés par quelques fonds
d’investissement et un nombre encore plus restreint de représentants de la
haute finance usuraire. Les noms sont ceux-là, et on les connaît.
Füllmich : Quelques années
se sont écoulées depuis que vous avez vivement critiqué le pape François pour
avoir révoqué les peines prononcées contre l’ancien archevêque de Washington,
Theodore McCarrick, qui est l’un des principaux accusés du scandale des abus de
l’Église catholique aux États-Unis. Un acte honteux. En tant que critique
véhément d’une approche conciliante de ce problème apparemment récurrent d’abus
sur mineurs, que pouvez-vous dire sur la prévalence et l’importance de ce
phénomène cruel dans l’Église catholique et la politique occidentale ?
Mgr Viganò : Après ma
dénonciation de l’affaire McCarrick, j’ai essayé de montrer le lien entre la
corruption morale et doctrinale, en soulignant que la crise de la foi et de la
liturgie qui a suivi le Concile Vatican II ne pouvait manquer d’entraîner une
subversion de la Morale chez les fidèles et dans le clergé. Parce qu’une foi
déviée conduit à une morale déviée. Un hérétique ne sera jamais une personne
honnête, chaste, sincère : s’il embrasse les mensonges et les erreurs dans des
choses qui concernent directement la Vérité de Dieu, c’est-à-dire Dieu
lui-même, d’autant plus il pourra se faire sa propre morale – ce que les
modernistes appellent la moralité de la situation – qui
s’adapte aux circonstances.
L’erreur du Concile Vatican II, d’abord déguisée pour cacher son caractère
subversif – était précisément celle de penser que nous pouvions préserver la
Foi intacte dans un hyperuranium, considérant obsolète et trop
difficile de demander aux fidèles de l’embrasser dans sa totalité ; et dans le
domaine moral, préserver la Morale comme modèle abstrait, en laissant les
catholiques choisir selon leur convenance quels principes suivre et lesquels ne
pas suivre. Pour l’Eglise conciliaire, la doctrine de la divinité
de Notre-Seigneur reste théoriquement valable, mais on peut accepter qu’il y
ait ceux qui n’y croient pas, en émettant l’hypothèse d’un chemin – qui n’est
généralement jamais entrepris – de lente conversion qui devrait conduire à
embrasser tout l’enseignement catholique. De même, l’avortement ou la sodomie
sont des péchés qui crient vengeance devant Dieu, mais restent des notions
abstraites que les Pasteurs en premier ne demandent pas aux fidèles de suivre.
Ainsi donc le voleur continue à voler en vue d’une future conversion,
rassuré par le fait qu’il ne tue ni ne commet d’adultère. Ceux qui commettent
l’adultère se sentent rassurés par le fait qu’ils ne battent pas leurs enfants
et n’exploitent pas leurs employés. Mais ce n’est pas ce que Notre Seigneur a
demandé : Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande (Jn
15, 9), a-t-il dit ; et non : vous êtes mes amis si vous choisissez en
quoi m’obéir. Être catholique signifie faire un choix héroïque, par
lequel nous n’adhérons pas à une association philanthropique, mais sommes incorporés
par le Baptême dans le Corps mystique du Christ, et par la Grâce nous sommes
faits enfants de Dieu le Père en Christ. La médiocrité n’est pas possible pour
un catholique, encore moins pour un prêtre ou un évêque.
Cette attitude relâchée est
révélatrice d’une vision humaine de l’Église qui, selon eux, devrait
s’adapter dans la pastorale à la mentalité du monde, en
maintenant dans le magistère l’enseignement du Christ, comme
dans une sorte d’archive que personne ne consultera jamais parce qu’on le considère
comme utopique et irréaliste. Une façon de faire taire la conscience en
préservant le depositum fidei mais pour seconder les
convoitises et le péché en légitimant les déviations doctrinales et morales.
Il est évident que pour
convaincre les évêques de renoncer à l’intégrité du Magistère catholique, il
fallait les corrompre dans l’âme, car un prélat vicieux – et souvent l’objet de
chantage – n’ose pas demander aux autres de respecter les commandements qu’il
enfreint en premier. C’est pourquoi les infiltrés de l’Eglise
profonde ont éliminé ou marginalisé en quelques décennies la partie
saine du clergé et de l’épiscopat, la remplaçant par des vicieux, des
luxurieux, des corrompus et des hérétiques. Leur simple présence au sommet de
la Hiérarchie est l’outil le plus efficace pour détruire l’Église de
l’intérieur, tout comme l’Etat profond l’a fait dans la sphère
civile : un politicien corrompu ou pouvant faire l’objet d’un chantage votera
pour des lois qui légitiment la corruption et le vice, et s’il ne veut pas le
faire parce qu’il a quelques scrupules moraux, il le fera, autrement ses
scandales personnels seront mis en lumière.
La seule façon de sortir de ce
labyrinthe infernal est une action moralisatrice de l’Autorité, qu’elle soit
religieuse ou civile. Celui qui commande doit savoir que son pouvoir appartient
à Dieu et qu’en l’exerçant, il doit se prévaloir de toutes les vertus requises
pour la bonne gouvernance et pour atteindre le but pour lequel l’autorité est
constituée. Le concept d’« autorité vicaire » était très clair jusqu’à la
Révolution Française, car il était inextricablement lié à la Foi : ce fut la
suppression de Dieu de la société qui a ipso facto rendu les
dirigeants des tyrans potentiels, car elle les a déchargés de leur
responsabilité morale devant Dieu – l’unique Seigneur et Roi –
limitant la question du pouvoir à la convenance de la majorité. La même chose
s’est produite dans l’Eglise, qui a préféré se réconcilier avec le monde et
assumer sa mentalité profane, convaincue qu’elle pourrait survivre – elle qui
est une institution divine avec une fin surnaturelle – se présentant comme une
institution humaine à des fins humanitaires.
Quand les Évêques – et le Pape –
reviendront à la Foi, quand ils aimeront Dieu à nouveau tel qu’Il s’est révélé
à nous et dans ce qu’Il nous a enseigné ; quand ils se rendront compte que
chacun de leurs manquements, chaque erreur enseignée aux simples, chaque
déviation tolérée a défiguré le visage du Christ, a déchiré Sa chair dans la
flagellation, a transpercé Ses mains et Ses pieds dans la crucifixion, et qu’à
cause de cela Notre Seigneur est mort pour nous racheter, ils seront prêts à
mourir pour témoigner de leur fidélité à Celui qui les a constitués en
autorité. Tant qu’ils essaieront de naviguer avec la logique humaine, leur
ministère sera vide, tout comme leurs églises, leurs séminaires, leurs couvents
sont vides. Ils disparaîtront par extinction, tandis que les bons prêtres
continueront à faire ce qui a toujours été fait pour la gloire de Dieu et la sanctification
des fidèles.
Füllmich : Bien entendu, il
n’est pas possible de fournir une évaluation médicale à cet égard. Cependant,
puisque vous interprétez la crise actuelle non seulement comme une crise
médicale ou politique, mais vous reconnaissez une pertinence eschatologique aux
événements actuels, nous serions intéressés de savoir comment vous évaluez, de
votre point de vue théologique, les injections d’ARNm, qui jouent un rôle
crucial dans toute l’orchestration.
Mgr Viganò : La
modification de l’ADN de l’individu causée par le sérum expérimental avec une
nouvelle technologie d’ARNm est peut-être l’aspect le plus alarmant de cette
bataille historique. S’il y a des puissances économiques qui n’ont aucun
scrupule à cibler la population mondiale pour en affaiblir le système
immunitaire, provoquer des morts subites et nous rendre tous des malades
chroniques à qui vendre leurs concoctions ou leurs services de santé, d’autre
part il y a des gens qui sont voués au mal et qui sont bien conscients de
travailler pour un plan infernal, pour l’avènement de l’Antéchrist à travers la
synarchie du Nouveau Ordre Mondiale.
Dans la tentative de modifier
génétiquement l’homme, nous voyons portée aux extrêmes conséquences l’aversion
de Satan contre la Création, et en particulier contre l’homme, qui, dans
l’économie du salut, a été choisi pour être le temple de la Très Sainte Trinité,
l’image de Dieu.
Füllmich : Dans votre
lettre au président de l’époque Donald Trump, vous parlez d’une confrontation
entre les forces de la lumière et les forces des ténèbres. Où en sommes-nous
dans cette confrontation ? Quels sont les résultats possibles de cette lutte ?
Que pouvons-nous faire, nous qui voulons défendre la lumière ?
Mgr Viganò : Les
événements spirituels se croisent avec les événements terrestres, l’Histoire se
croise avec l’éternité de Dieu, les événements humains sont le champ de
bataille dans lequel les enfants des ténèbres combattent les enfants de la
Lumière : une bataille qui, pour l’humanité, a commencé avec la chute d’Adam,
trompé par Satan et illusionné de pouvoir être comme Dieu. Cette tentation se
répète au cours des siècles à tout homme, chaque fois que l’Ennemi tente de le
persuader qu’il peut décider indépendamment de ce qui est bien et de ce qui est
mal, en s’arrogeant les droits souverains du Seigneur sur les créatures. C’est
la bataille qui est menée encore aujourd’hui, après des siècles de rébellion
contre la Loi de Dieu et de refus de reconnaître la Seigneurie de Jésus-Christ.
En fin de compte, tout revient à ce discrimen, à « celui qui n’est
pas avec Moi est contre Moi » (Lc 11, 14), et à notre réponse libre à l’amour
de Dieu, le Créateur et Rédempteur.
Juger ces événements historiques
comme une simple conspiration humaine visant le pouvoir, serait réducteur ; penser
que tous les partisans de la Grande Réinitialisation sont des
adorateurs convaincus de Satan est une exagération. Mais précisément à
cause de notre faiblesse, toute humaine, non seulement en accomplissant le
bien, mais aussi en faisant le mal, nous pouvons pousser le Seigneur à la
miséricorde, de sorte qu’Il confonde les desseins des méchants ne leur
permettant pas de réaliser leurs projets. Les bons sont désorganisés,
divisés, querelleurs ; les méchants très bien organisés, unis et toujours
unis adversus Dominum, et adversus Christum ejus. Mais les bons,
s’ils comprennent la dimension spirituelle de cet affrontement historique et
décident de prendre parti sous les bannières du Christ Roi, pourront remporter
la victoire avec Lui et voir les ennemis communs vaincus.
Permettez-moi de conclure cet entretien en vous remerciant, Maître
Füllmich, de m’avoir donné l’occasion d’exprimer ma pensée sur ces questions
importantes. Je souhaite à tous les membres de la Commission Corona et
à tous ceux qui, dans chaque pays, combattent le Léviathan mondialiste d’être
en mesure d’obtenir les résultats souhaités. Je vous bénis cordialement.
+ Carlo Maria Viganò, archevêque