L'équipe de Reconquista a reçu de nombreux messages nous faisant part des réactions de fidèles au sujet de la lourde et injuste sanction à l'encontre de M l'abbé de la Rocque. Les fidèles gardent au moins le sens de l'honneur mais nous déplorons le silence des prêtres du district de France qui ne semblent pas avoir apporté un soutien public et collectif pour défendre leurs 7 confrères bafoués dans leurs charges sacerdotales.
Samedi
"Ce matin, il y avait plusieurs groupes, une cinquantaine de personnes
environ sur le parvis qui rouspétaient. Dans l’Église de Saint-Nicolas,
le stock de publication du Chardonnet a disparu. En sacristie, aucune
trace de l'abbé de la Rocque; la plaque portant son nom sur son bureau
comme sur sa boîte aux lettres ont disparu."
Dimanche
"Je crois que je vais écrire une lettre à l'abbé Bouchacourt pour lui dire qu'en agissant comme il l'a fait, il met les âmes en danger: leur arracher celui qui les préparait au baptême, à la confirmation, au mariage; celui qui les nourrissait au cœur de Jésus; il n'y a aucune charité dans cette manière d'agir, aucune; ce sont des méthodes stalinienne."
"A la Messe au moins 100 personnes dont moi se sont levées en silence, les unes après les autres, quand l'abbé Bouchacourt au début de son sermon a commencé à expliquer pourquoi il avait renvoyé l'abbé; il essayait de se faire plaindre; parlait de subversion...une honte! Hypocrite!
" Les gens sortaient un à un (au moins 100) (Note rectificative de Reconquista : près de 200 personnes seraient sorties ) et 10 ou 15 personnes ont chanté le ''Je vous salue Marie" pendant qu'il parlait; nous, nous étions dehors; on nous a raconté... On est revenu après son sermon pour l'offertoire.
Mais j'ai été déçue par ceux qui ne se sont pas levés: ''pas osé''... parce que des abbés dont l'abbé Puga leur avaient demandé de ne pas le faire (Note rectificative de Reconquista : il semblerait que l'abbé Puga se soit contenté de s'assurer du calme) ; ils avaient essayé d'annuler l'opération. Ils préfèrent obéir aux hommes plutôt qu'à Dieu.
Sur le parvis, avant que la messe ne commence, une journaliste du journal chrétien de gauche et moderniste ''La vie" interviewait des jeunes."
Nous remarquons que ces méthodes violentes et radicales, qui ne tiennent plus compte de la vérité et du souci des âmes, sont désormais des moyens que Mgr Fellay sait utiliser sans état d'âme quand un obstacle survient dans sa politique.
D'autres prêtres (et évêque) ont connu , en leur temps et pour les mêmes motifs, les mêmes violences. Nous vous laissons redécouvrir cette petite vidéo à la fois triste et vraie d'un autre supérieur de district (abbé Wuilloud) annonçant en chaire la brutale mutation de l'abbé Salenave pour des raisons "subversives". Rien de nouveau.