jeudi 22 avril 2021

MILES CHRISTI n° 21 (partie 1) - Nouvelles de l'abbé Chazal

C'est toujours un plaisir de recevoir des nouvelles de M l'abbé Chazal. Nous retrouvons la fraîcheur du bon combat de la Foi qui fut celui des premières années de la Fraternité St Pie X. Dans la première partie de son bulletin traduit de l'anglais, l'abbé Chazal nous rappelle que "sans le Christ, les nations et les hommes vont à l'abattoir." Le couperet divin est en train de tomber, les moutons apostats courent vers la mort en choisissant ou subissant de se faire injecter le vaccin.  Le silence ou les contradictions de l'ensemble du clergé sur ces question est un grand mystère que seule l'apostasie conciliaire peut expliquer.  



LA MORT DES NATIONS

« Plusieurs nations seront anéanties » a dit Notre-Dame de Fatima il y a cent ans.

« Le salaire du péché, c’est la mort » (St Paul) ; et Isaïe dit « la nation qui ne Vous servira pas, périra. »
De quelle manière ? Par le seul poids de ses péchés. Son âme se sépare de Dieu.

De la même manière qu’un homme meurt par la séparation de son âme d’avec Dieu. (L’autre « mort » ne compte pas, pour autant que l’âme est unie à Dieu par la grâce en cet instant décisif.)

Ainsi une nation meurt en tournant le dos à Dieu.

Ce que nous appelons « fin du monde » est en fait la mort du monde à la fin des temps pour cette même et unique raison.

Ces trois choses : l’homme, la nation, le monde, ont été créées par Dieu, donc existent pour Le servir et n’ont la vie qu’en Lui.

Le Christ n’a pas dit : « Je vis », mais : « Je suis la Vie ».
Tout ce qui n’aime pas le Christ est déjà mort.

LA VIE DES NATIONS

est la vie de Dieu Lui-même, le Saint-Esprit, ou Grâce.
C’est l’une des idées principales de Mgr Gaume dans son Traité sur le Saint-Esprit.

Quand la communauté des hommes s’engage sur la mauvaise voie, c’est parce qu’un mauvais choix a été fait entre l’esprit et la chair : « Mon Esprit ne demeurera pas avec les hommes, parce qu’ils sont devenus chair. Et ainsi ils mourront » en tant que communauté.

Habituellement, nations et empires meurent en tombant l’un sur l’autre, et les péchés de la chair accélèrent le mouvement.

Le péché contre nature, en particulier, est le signe qu’une nation est proche de sa mort.

Dans ses débuts, Rome fut forte parce que cette nation avait des institutions familiales fortes.

Les Romains étaient profondément enracinés en leur terre et possédaient un grand sens de la raison.

Leurs armées étaient les meilleures, l’emportant habituellement contre des ennemis cinq fois plus nombreux, essentiellement grâce à l’entraînement romain qui visait à dompter la chair jusqu’au résultat escompté.

Au menu : marche, marche et marche…
Généralement, quinze kilomètres aller, quinze kilomètres retour, avec 30 kg d’équipement, qu’il gèle ou qu’il pleuve, dans les montées et les descentes.

Au camp, les soldats étaient entraînés avec des armes en bois – six heures par jour pour les jeunes recrues – et ces armes avaient le double du poids des armes de combat etc.

Mais on oublie que la vigueur de l’âme était aussi un critère important, notamment le sens de l’humour qui permet de dominer l’adversité de la chair.

Sur ce terreau naturel, et malgré les défauts des Romains, la Grâce a choisi de s’enraciner, et d’une manière telle que nous ne sommes pas seulement des catholiques, mais des catholiques romains.

L’Occident corrompu – et tous ceux qui choisissent de l’imiter – rejette avec évidence la notion romaine de supériorité de la raison, et implose tandis que la Grâce s’éloigne.


STUPIDE COVID

Ce qui donne consistance à la fable à grand spectacle du Covid, est la peur charnelle.

Nos ancêtres auraient bien ri de nous, de notre peur tyrannique des microbes, de cette crasse couche de stupidité, de ces villes transformées en asiles de fous…

Mais heureusement nombre d’individus et de groupes se réveillent de la covidiotie ambiante.

D’abord les chauffeurs de taxi ; ils sont bien placés pour savoir ce qui se passe.
Souvent, après leur avoir demandé s’ils croient à la « religion du Covid », la réponse est : « non ».
« Si le Covid était vrai, je serais déjà mort ». Ils savent que c’est un mensonge, leur sens populaire le leur dit.

Ensuite, alors que les autorités suivaient servilement les affabulations officielles, la gouverneur de Cébu fut tirée de sa torpeur pour des raisons tragiques. Deux de ses frères et sœurs qu’elle avait envoyés à l’hôpital y moururent rapidement, suspectés d’avoir le Covid. Tandis qu’un troisième, qui ne bougea pas, atteint des symptômes habituels de la grippe, survécut. Il va très bien.

Elle comprend que la panique a été créée et qu’il y eu d’énormes scandales de gros sous dans les hôpitaux de la ville.

Nous l’avons éprouvé nous-mêmes quand frère Michel tomba encore malade. L’abbé June Mark et Élias essayèrent en vain de le faire admettre. Je pense qu’en raison du désordre ambiant, ce fut une bénédiction.

 

Hôpital

Réponse

1) CEBU Doctors’

« nous sommes débordés », « allez à SOTTO » (l’enfer sur terre)

2) U.C. MED

« payez 100 000 d’avance. Pour les urgences, la chambre c’est 20 000 par jour. On fera un test Covid avant tout »

3) CORTES

droit dans les yeux : « il n’y a pas de place »

4) Mactan Doctors’

« il sera placé d’abord aux urgences, section des pestiférés, avec les autres positifs au Covid, et le risque sera à votre charge. Ça vous va ? »

5) Hôpital communal

Le seul hôpital qui a fait son travail. Ils ont soulagé la douleur avec de l’oxygène et de la dextrose. Analysé le sang. Demandé de placer un tuyau dans le poumon (trop risqué, nous avons dû refuser)

6) VICENTE SOTTO

Tous les patients qui arrivent, sans exception, ont les symptômes du Covid, à moins que vous n’ayez une attestation écrite prouvant le contraire. Seuls les médecins et infirmières pourront le voir, personne de chez vous ne sera autorisé à le visiter. Nous sommes le « centre Covid ».

 


Nous avons acheminé par ferry des bouteilles d’oxygène, de la ventoline et autres médicaments prescrits par notre bon docteur Dollera de Camiguin. En ce moment, le frère va mieux, mais il est très affaibli par des semaines et des semaines de souffrance.


Le poison sélectionné pour les Philippines est le « “vaccin” Astra Zeneca » (ça ressemble à une divinité aztèque, Zenectotlac). Les autorités ne le rendent pas encore obligatoire mais elles réduisent déjà votre liberté de mouvement dans les ports et aéroports. Cela semble ouvrir la voie à un « passeport-santé » de type communiste, qui sera exigé d’abord pour voyager, ensuite pour acheter et vendre.

Nous avons une raison essentielle de nous opposer au vaccin : l’asservissement communiste par un état sachant tout, pouvant tout, démiurge soi-disant bienveillant.

Le vaccin a également des effets dangereux sur la santé, représente un scandale financier, est lié à l’industrie de l’avortement.

Du moins, et pour la première fois, un prêtre de la FSSPX s’est levé publiquement contre ce soi-disant vaccin. C’est très bon et son papier est un très bon résumé de notre position. Mais cela signifie que la cacophonie règne dans cette Fraternité sur ce point, sachant que deux torchons en sens contraire, élaborés par le district des États-Unis et par l’abbé Sélégny pour la Maison générale, n’ont pas été désavoués.

Ici encore, nous ne voyons pas de différence entre les directions de Mgr Fellay et de l’abbé Pagliarani. Mgr Fellay aurait publié une déclaration ambigüe et contournée à souhait. L’abbé Pagliarani laisse publier les deux, mais endosse comme officiellement les erreurs de l’abbé Sélégny.

Ici, l’abbé Noronha FSSPX condamne le vaccin et enseigne ses fidèles à le refuser. Mais quand je vois les images des centres de messe FSSPX japonais, avec la masque-arade, au moins à Osaka… Cacophonie.

Heureusement, la cacophonie règne aussi parmi les ennemis du genre humain. Voyez le poison d’Astra Zeneca, celui qui est planifié pour les Philippines : il tourne au complet fiasco. Les pays européens l’interdisent l’un après l’autre, même si le gouvernement français veut l’imposer à sa population. Dans un certain sens, cela fournira la leçon qui permettra largement à la population de se réveiller et se rendre compte de la nature criminelle des gouvernements modernes, de la réalité des sociétés secrètes et des complots contre les nations.

Aux Philippines, ce ne sont pas juste les chauffeurs de taxi qui ne croient pas au Covid, mais la population en général.

On peut toujours rencontrer des fidèles de l’église covidienne, mais il faut se lever de bonne heure.

Ce qui s’annonce comme la grande surprise, c’est que les restrictions restent en place alors que le mensonge est de plus en plus percé à jour. Restrictions dans les transports et les mouvements, fermeture des frontières, maintien de la masquarade dans la plupart des espaces publics (un bouclier facial pour faire les courses, c’est idiot) : c’était la même chose chez les soviets.

La population savait que le communisme ne marchait pas, que la Pravda était un tissu de mensonges et que la nomenklatura était hypocrite.

Pourtant personne ne se lève.

Sans le Christ, les hommes sont des moutons prêts pour l’abattoir.
Mais y a-t-il une autre issue si les hommes ne veulent pas faire pénitence ?
La voie de sortie sera une pure faveur divine : c’est par bon vouloir divin que la grâce est reçue.
Autrement, elle serait un dû et non une grâce.

Nous sommes à l’opposé de la théologie fantaisiste de Jean-Paul II, pour qui l’homme a un droit à la grâce.

« Je fais miséricorde à qui je veux. »

Par notre dévotion au Cœur Immaculé de Marie, nous nous efforçons de mieux nous disposer à la grâce… mais cela aussi est une grâce.