vendredi 15 octobre 2021

Maria Valtorta fait trembler les évêques modernistes !

Chaque jour, l'église conciliaire et plus spécialement l'épiscopat français nous livrent son lot de mensonges, de calomnies contre tout ce qui peut aider les catholiques à garder la Foi intègre et à en vivre.

Des évêques qui détruisent la Tradition

Sans être exhaustif, nous avons eu le droit à tout ces dernières années : justification du divorce "catholique", le silence sur les unions contre nature, pro
Maria Valtorta

motion de théologiens véreux ou même hérétiques, messes adultères, catéchisme progressif, destruction de la discipline catholique traditionnelle, condamnation de la Messe de toujours, justification de l'immigration sauvage et musulmane au nom de la différence, condamnation des partis politiques et encouragement à suivre des partis anti chrétiens, silence sur le crime d'avortement, promotion du vaccin etc ... etc ....

Et soudainement, ces évêques modernistes auraient un sursaut d'orthodoxie ?

Et aujourd'hui nous avons le droit à un document qui condamne l'oeuvre de Maria Valtorta. Avouez que c'est assez cocasse ; une autorité qui passe son temps à casser ce qui est traditionnel va soudainement se sentir des ailes pour publier une mise en garde sur cette mystique en raison d'un "succès préoccupant". Un peu comme pour la Messe de Saint Pie V : l'engouement des catholiques pour ce rite les a obligés à intervenir avec l'appui du Pape François.

Comment justifient-ils cette mise en garde ?

Cette fois-ci, ils sont obligés de s'appuyer sur un interdit du 16 décembre 1959... sans préciser toutefois la raison de cet interdit ne portait pas sur le contenu de l'oeuvre mais sur le fait que l'oeuvre avait été publiée de façon précipitée. Rome n'a jamais déclaré que cette oeuvre contenait des hérésies, elle a seulement déclaré en 1961 que cette oeuvre n'était pas scientifique. maria-valtorta.org/ValtortaWeb/Osservatore1961.pdf. Quand on sait que cette oeuvre n'a jamais été réfutée scientifiquement (c'est même l'inverse), toutes les condamnations tombent.

Pourquoi alors les modernistes s'attaquent-ils à cette mystique ?

Il y a beaucoup de raisons qui motivent les évêques modernistes à condamner cette oeuvre. Retenons en déjà 5:

1° le modernisme est une hérésie qui nie spécialement l'historicité du Christ (cf condamnation de St Pie X dans l'encyclique "Pascendi"). Ils ne veulent présenter qu'une sorte de Christ "construit" par la "foi" des premiers chrétiens; cette conception de la Foi amène les modernistes à imaginer un Christ qui correspond aux aspirations (ou aux déviances) de chaque époque. L'Evangile  ne serait donc qu'une forme littéraire propre à une époque. Nous ne somme donc pas du tout étonné de lire cette mise en garde de la commission moderniste, citant Ratzinger qui voulait que l'on lise l'oeuvre de Maria Valtorta de la même manière que l'Ecriture Sainte;  la lettre de Ratzinger précisait que les écrits de cette mystique « doivent être considérées simplement comme les formes littéraires dont s’est servi l’auteur pour raconter, à sa manière, la vie de Jésus. » Donc rien d'historique ou de révélation (privée) dans cette oeuvre comme pour l'Ecriture Sainte (révélation publique). Ils sont logiques jusqu'au bout dans leur négation de la réalité historique du Christ.

2° L'œcuménisme avec les juifs. Le concile Vatican II a voulu se réconcilier avec les fausses religions et plus spécialement avec les juifs déicides (cf Nostra Aetate). On sait que le cardinal Bea fut l'un des principaux promoteurs de cette réconciliation utopique et sacrilège. Or l'oeuvre de Maria Valtorta nous rappelle, comme l'évangile, la profondeur de la malice des grands prêtres et de Judas dans la condamnation du Christ. Comme dans la magnifique oeuvre du RP Berthe ("Jésus Christ, sa vie, sa passion et son triomphe"), on découvre l'opposition radicale entre les grands prêtres et le Christ et la façon dont ces pervers vont réussir à le crucifier et tenter ensuite de briser l'église naissante.

3° Le rejet a priori du surnaturel.
C'est aussi une marque symptomatique des modernistes : le refus systématique et à priori du miracle et des révélations privées. Pas étonnant alors qu'une mystique qui révèle des détails sur la vie du Christ dérange ces amateurs d'hérésies naturalistes. (nous lisons ainsi cette note de la commission moderniste : « Nous constatons chez certains fidèles de l’Eglise catholique un intérêt pour les révélations privées, un goût pour ce qui apparaît nouveau et manifeste l’actualité de la Révélation à travers des grâces mystiques ou des charismes") .
En bref, pour des modernistes, Dieu n'a plus le droit de parler surtout pas aujourd'hui pour combler leurs lacunes et leurs hérésies.

4° Insistance sur la piété collective.
Les modernistes abhorrent les dévotions privées. Ils s'arrangent en général pour les ridiculiser (chapelet) ou à les mutiler (mystères "lumineux"). Maria Valtorta passe évidemment au crible des modernistes, la commission déclare ainsi que " La conversation permanente de la communauté des fidèles avec Dieu n’est pas ‘’piétiste-individuelle.’’ Il s’agit du dialogue de Dieu avec l’Épouse du Christ, la sainte Église. ». Or Maria Valtorta est vraiment un support pour aider les âmes à sortir du charabia des prêtres actuels et méditer en privé sur les actions et les vertus de Notre Seigneur et Notre Dame.

5° Rester en communion avec l'église conciliaire : 
La raison de cette condamnation moderniste est aussi pastorale : il s'agit de ramener les fidèles au bercail moderniste avec sa tout son arsenal pastoral et idéologique.   Ces autorités constatent un engouement des fidèles pour la lecture de cette oeuvre qui semble les détourner de leur jargon moderniste (lisez la conclusion à peine compréhensible de cette condamnation) . 
A la fin de l'oeuvre de Maria Valtorta Notre Seigneur lui même affirme à Maria Valtorta : "alors que le modernisme ravage l’enseignement immuable de l’Église, les âmes ont besoin de voir comment j’ai donné cet enseignement identique à l’Église dès le début : divin, parfait, immuable.

  Espérons cependant que cette injuste condamnation  ne détourne  certaines âmes qui auraient eu grand profit à lire cette oeuvre pour leur progrès spirituel et leur fermeté dans le grand combat de la Foi que nous menons actuellement.

Abbé Salenave
Le 15 octobre 2021
En la fête de Ste Thérèse d'Avila (une autre mystique)

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Annexe : défense de Maria Valtorta par SE Mgr Williamson : 


À LA DÉFENSE DE LA VALTORTA
12 septembre, 2015

« Le poème de l’Homme-Dieu » – histoire sublime,
Vérité de l’Évangile reprise pour notre temps.

À propos du Poème de l’Homme-Dieu de Maria Valtorta (1897–1961), une vie de Notre-Seigneur en dix volumes écrite en italien dans les années 1940, un prêtre italien, Don Ottavio Michelini, est supposé avoir entendu de Notre-Seigneur Lui-même, dans les années 1970, le commentaire suivant :

« J’ai dicté à Maria Valtorta, âme victime, une œuvre merveilleuse (le Poème de l’Homme-Dieu). De cette œuvre Je suis l’Auteur. Vous-même, mon fils, avez reconnu comme Satan y réagit avec fureur . . . . Vous avez noté vous-même la résistance qu’opposent de nombreux prêtres à cette œuvre . . . . Si elle était – Je ne dis pas « lue » – mais étudiée puis méditée, cela ferait un bien immense aux âmes. Cette œuvre est une mine de culture solide et sérieuse . . . . C’est une œuvre voulue par la Sagesse et la divine Providence pour ces temps nouveaux. Elle est une source d’eau vivante et pure. C’est Moi, le Verbe vivant et éternel, Qui Me suis offert à nouveau comme nourriture pour les âmes que J’aime. Moi-même, Je suis la Lumière, et la Lumière ne peut se mélanger avec les ténèbres, encore moins s’y confondre. Là où Je me trouve, les ténèbres sont dissipées pour laisser la place à la Lumière. »

Maria Valtorta est l’équivalent au XXe siècle de Maria d’Agreda et d’Anne-Catherine Emmerich au XVIIe et au XIXe siècles respectivement. Les deux visionnaires antérieures se sont acquis dès maintenant un grand respect au sein de l’Église catholique, mais Maria Valtorta est toujours l’objet de la controverse. On peut admettre que son « Poème » n’est pas du goût de tout le monde. Il ne faut d’ailleurs l’imposer à personne. Ce n’est pas un succédané de l’Évangile non plus. Il n’est pas nécessaire au salut. Enfin on peut douter s’il est prudent d’étayer les écrits d’une visionnaire supposée par le témoignage d’un deuxième, surtout lorsque le témoin amené à l’appui est aussi peu connu que Don Michelini.

N’empêche, il y a des âmes de partout dans le monde pour lesquelles le « Poème » a paru être une prodigieuse offrande de Dieu lui-même, comme conçu pour soulager la détresse spirituelle de notre époque, détresse de plus en plus insupportable pour plusieurs. Donc ces « Commentaires » osent offrir aux lecteurs une fois de plus des raisons et de prendre au sérieux le témoignage de Don Michelini et de s’intéresser au « Poème », pour qu’ils puissent en tirer profit avant que Dieu n’intervienne de façon spectaculaire pour soulager la détresse actuelle. Que ces raisons prennent ici la forme d’un résumé très bref des sept raisons données à la fin du « Poème », supposément par Notre-Seigneur lui-même, pour lesquelles Il en aurait révélé le contenu à Maria Valtorta :

1. Doctrine – alors que le modernisme ravage l’enseignement immuable de l’Église, les âmes ont besoin de voir comment j’ai donné cet enseignement identique à l’Église dès le début : divin, parfait, immuable.

2. Amour – lorsque la charité se refroidit et se sentimentalise, les prêtres et les laïcs ont besoin que leur amour pour le Christ et pour tout ce qui concerne le Christ soit renouvelé, surtout pour sa Mère.

3. Direction – lorsque les âmes s’égarent dans tous les sens, les directeurs spirituels ont besoin de voir par combien de chemins différents je les ai dirigées.

4. Réalité – quand l’amour est faussé et sali à si grande échelle, les êtres humains ont besoin de voir Jésus et Marie comme deux véritables êtres de chair et de sang, avec un amour parfait, mais réellement humain, entre eux.

5. Souffrance – lorsque le confort passe en premier partout, ceux qui recherchent le plaisir à tout prix doivent connaître combien variées furent les souffrances de ma Mère et de Moi-même, et comment elles ont commencé des dizaines d’années avant la Passion.

6. Monde – lorsque les mots sont complètement dégradés, les gens ont besoin de voir le pouvoir de mon Verbe, de mes mots, pour transformer les âmes, par exemple de grands pécheurs en de grands Apôtres.

7. Judas – lorsque le mal est sentimentalisé jusqu’au point d’être nié, il faut faire voir aux pécheurs le mystère d’iniquité dans sa forme humaine, pour qu’ils ne suivent pas Judas en Enfer.

Kyrie eleison.