Le pape François met un masque facial sur la messe latine diocésaine.
Ils l’ont fait venir et c’est ce
que nous disions depuis 2012 : « Un scorpion est un scorpion et il ne
peut pas aider, mais piquer », avec un Motu
Proprio qui peut se traduire ainsi : « Les gardiens de prison de
la Tradition ». Déjà en 1984 et 2007, les papes conciliaires ont essayé de
« refranchiser » la messe latine, essentiellement pour éviter que le
mouvement de Mgr Lefebvre atteigne une masse critique. « Si nous ne pouvons
les vaincre, créons une structure canonique pour les contenir. »
Effectivement, de nombreux
libéraux à l’intérieur de la FSSPX mouraient d’envie d’être approuvés, reconnus
canoniquement, pour être « avec l’Eglise ». Ils ont senti qu’un plus grand nombre d’âmes
pourrait être sauvées en collaborant avec les diocèses du Novus Ordo, au lieu de voir les bénéfices de l’éloignement des
autorités du Novus Ordo, comme Mgr
Lefebvre l’avait dit : « Si j’avais signé cet accord, nous aurions
été détruits en deux ans. »
Maintenant, 37 ans après 1984, seulement 14 ans après 2007, et juste 9 ans après 2012, l’heure des comptes est arrivée : c’est une restriction après l’autre, comme si la messe latine était un dangereux virus. Par exemple, il est interdit à un jeune homme d’entrer dans un séminaire « traditionnel », sauf si le diocèse l’approuve ET si toute l’affaire est soumise au Pape pour un soigneux examen. Autre chose très étrange : des messes peuvent être permises à la seule condition que ces permissions diminueront avec le temps.
François désire tuer l’espèce en
tuant les œufs… Comme le supérieur de la FSP l’a insinué, il lui a été demandé
de ne plus accepter de séminaristes à l’avenir.
François permet la messe latine dans les maisons de repos uniquement
s’ils prennent la piqûre et meurent bien vite…
Sauf … Dans les faits … c’est la nouvelle messe qui est sous
respirateurs. Nous avons toujours
dit : « Le Motu Proprio est
mauvais (parce qu’il impose l’acceptation de Vatican II et de la nouvelle
messe) mais il y aura un retour de flammes ». Et il s’est retourné…
Des milliers et milliers de
prêtres disent la vraie messe, tellement qu’en Italie, en France, en Angleterre,
plus de prêtres sont ordonnés pour la dire que ceux pour dire celle de
Luther. Mais ce n’est pas le souci
principal de François. Ce qui inquiète
le plus ce pauvre radical, c’est que les prêtres célébrant la messe traditionnelle
relient la « lex orandi »
(loi de la prière) à la « lex
credendi » (loi de la Foi), comprennent que la nouvelle messe naît de
l’hérésie, laquelle hérésie vient de Vatican II, lequel est issu de l’église
conciliaire (différente de l’Eglise catholique).
Soyez-en sûr : la tentative
de mélanger la messe traditionnelle à l’acceptation de la nouvelle messe et la
nouvelle doctrine est aussi un succès ; c’était l’objectif de Benoît XVI et
cela paraît manifestement dans la plainte boiteuse des 16 supérieurs de communauté
Ecclesia Dei, tous alignés devant le
morse affamé et le charpentier, disant : « Pourquoi voulez-vous nous
manger, pape François ? Nous avons
toujours cru en Vatican II et toutes ses réformes, y compris la Nouvelle Messe.
Nous ne célébrons pas la messe traditionnelle par opposition à vous-même ou à Vatican
II, mais parce qu’elle répond à nos sentiments, notre sensibilité et notre goût
éminemment spirituel. Nous n’avons pas même pensé nuire à l’unité de l’Eglise. »
Le prédateur répond : « Dans ce cas, placez l’unité de l’Eglise en
premier, fermez vos séminaires et dites de moins en moins la messe
traditionnelle. » « Oh ! Vous n’êtes pas un aimable prédateur,
pape François. » « Si, je le suis ; puisque vous croyez et dites
que la messe de Paul VI est aussi traditionnelle, utilisez-la pour rester dans
la tradition. Son canon 4, conçu spécialement
pour vous, devrait vous satisfaire ! »
Mais il y en a d’autres qui ne
subiront pas le chantage et, sous prétexte de schisme, retourneront dans l’église
conciliaire. L’hérésie inclut le schisme
et est un éloignement supplémentaire de la vraie Eglise. Avec François,
hérétique si combatif, la demande de conserver la Tradition dans le nouveau
rite semble plus sanctifier que jamais.
Le retour de Mgr Viganò à la
Tradition devrait aider de nombreux prêtres italiens à s’en tenir également à
leurs armes.
La dernière inconnue, c’est la
FSSPX, qui a de multiples liens canoniques avec le Novus Ordo depuis 2012. Va-t-elle couper ces liens ou bien juste
continuer avec les ambiguïtés, comme elle le fit lorsque les Franciscains de l’Immaculée
furent écrasés par François il y a sept ans ? Consacrera-t-elle des évêques, comme la
moitié conservatrice le demande ? Comme
pour le Covid, la FSSPX est toujours tiraillée entre la vérité et l’erreur…
… Mais, seule la Vérité nous sauvera.