Source: France Fidèle
Communiqué du 13 octobre 2014
Un nouveau bienheureux de l’église conciliaire
Le dimanche 19 octobre, au terme de l’effrayant synode sur la famille, le pape François procédera à la « béatification » de Paul VI.
Les prêtres de l’Union Sacerdotale Marcel Lefebvre tiennent à exprimer publiquement leur indignation et leur réprobation face à ce nouveau scandale de François, qui constitue à la fois un simulacre et une abomination.
− Un simulacre, parce qu’il est évident que l’Église catholique ne peut mettre sur ses autels des papes qui ont propagé une nouvelle religion conduisant tant d’âmes à l’apostasie. L’acte de François, le 19 octobre, sera nul et invalide, de même qu’était nul et invalide celui du 27 avril dernier, où François prétendait canoniser Jean XXIII et Jean-Paul II. Il n’y aura pas plus de « bienheureux Paul VI » après le 19 octobre qu’il n’y a de « saint Jean XXIII » ou de « saint Jean-Paul II » depuis le 27 avril. Il ne peut s’agir que de pseudo-béatifications ou de pseudo-canonisations, et les « miracles » retenus pour les « causes » des « bienheureux » et des « saints » de l’église conciliaire ne peuvent être que des pseudo-miracles.
− Une abomination aux yeux de Dieu, car Paul VI restera malheureusement dans l’histoire de l’Église le pape de la nouvelle messe et du concile Vatican II : il a promulgué – illégitimement – un rite qui « s’éloigne de façon impressionnante, dans l’ensemble comme dans le détail, de la théologie catholique de la sainte messe » (Bref examen critique) ; il a imposé aux prêtres et aux fidèles ce que Mgr Lefebvre qualifia, dans son sermon de Lille (29 août 1976), de « messe bâtarde ». Il a présidé trois des quatre sessions de Vatican II, et promulgué tous les textes de ce concile dont Mgr Lefebvre affirmait qu’il était « le plus grand désastre » de toute l’histoire de l’Église. (Introduction à son ouvrage Ils l’ont découronné.)
Une trahison « par paliers »
C’est à l’approche de ce scandale, et quelques mois après celui du 27 avril, que le supérieur général de la FSSPX a rencontré le cardinal Müller le 23 septembre, pour un « entretien cordial ». Le communiqué du Vatican explique – sans que Mgr Fellay ait manifesté de désaccord – que « les parties […] ont convenu de procéder par paliers mais dans un délai raisonnable vers le dépassement des difficultés. Et ce dans la perspective désirée d’une pleine réconciliation. » En clair, on nous annonce un ralliement par paliers, ou mieux une trahison par paliers. Le danger devient de plus en plus manifeste ; il faut instamment prier pour que prêtres, religieux, religieuses et fidèles de la Tradition qui en sont conscients sachent en tirer courageusement les conséquences.
Quant à nous, prêtres de l’Union Sacerdotale, nous entendons, à l’exemple de Mgr Marcel Lefebvre, continuer sans compromission le bon combat de la foi, pour l’honneur de Dieu et le salut des âmes. En ce jour anniversaire du grand miracle de Fatima, nous plaçons notre entreprise sous la protection de la Reine du très saint Rosaire, « forte comme une armée rangée en bataille ».