Source Avec l'Immaculée
Voir la note ajoutée le 23 décembre 2013, à la fin de l'article.
Ce texte est beau et bien écrit, comme tous les textes de l'abbé de Cacqueray. Il exprime des pensées élevées et très vraies (1). Mais pour nous, il reste lettre morte. Tant que Monsieur l'abbé de Cacqueray ne cessera pas d'accréditer Mgr Fellay et de le défendre, nous nous méfierons de lui, même s'il tient des propos très édifiants. Quelle crédibilité accorder à un chef qui accuse publiquement les bons de faire le jeu du démon et qui fait prospérer les mauvais et les accordistes aux postes de commande ? Un passage a particulièrement retenu notre attention. Le voici : Il ne nous faut pas nous rendre sur des lieux de messe où nous ne trouverons pas et la vraie messe et la vraie doctrine. Comme les Vendéens n’assistaient pas aux messes des prêtres jureurs, n’assistons pas aux messes des prêtres qui ne s’opposent pas clairement et publiquement aux erreurs du concile Vatican II.
L'abbé de Cacqueray sait pourtant pertinemment que dans nombre de ses prieurés, en France, on ne dénonce pas clairement ni publiquement les erreurs de Vatican II. Dans la plupart d'entre eux, on n'en parle pas. Certains prêtres accordistes, pour qu'on ne puisse pas le leur reprocher, parlent de temps en temps contre Vatican II... Mais de quelle manière ! La critique dans ce cas est tournée de façon confuse.
Et si ce n'était que cela... Il ne faut pas oublier que des prêtres de France de la FSSPX ont défendu Assise III, ont dit qu'ils étaient prêts à célébrer la nouvelle messe, ont défendu la canonisation de Jean-Paul II, etc. ! Monsieur l'abbé de Cacqueray sait cela mieux que nous. Il n'a pas sanctionné ces prêtres qui ont souvent des postes de responsabilité au sein du district. Les prêtres peu fiables se comptent par dizaines. Qu'il les dénonce publiquement et qu'il mette les fidèles en garde contre eux, s'il n'a pas le droit de les renvoyer (ce qui nous étonnerait. Mais comme des bruits circulent, disant qu'il ne fait pas ce qu'il veut, nous le précisons). S'il ne peut diriger son district comme il l'entend, qu'il le quitte et qu'il rejoigne la Résistance ouverte. S'il est vraiment sincère, qu'il ne reste pas à collaborer avec l'ennemi.
Et si ce n'était que cela... Il ne faut pas oublier que des prêtres de France de la FSSPX ont défendu Assise III, ont dit qu'ils étaient prêts à célébrer la nouvelle messe, ont défendu la canonisation de Jean-Paul II, etc. ! Monsieur l'abbé de Cacqueray sait cela mieux que nous. Il n'a pas sanctionné ces prêtres qui ont souvent des postes de responsabilité au sein du district. Les prêtres peu fiables se comptent par dizaines. Qu'il les dénonce publiquement et qu'il mette les fidèles en garde contre eux, s'il n'a pas le droit de les renvoyer (ce qui nous étonnerait. Mais comme des bruits circulent, disant qu'il ne fait pas ce qu'il veut, nous le précisons). S'il ne peut diriger son district comme il l'entend, qu'il le quitte et qu'il rejoigne la Résistance ouverte. S'il est vraiment sincère, qu'il ne reste pas à collaborer avec l'ennemi.
Alors pour une fois, Avec l'Immaculée va conseiller d'obéir à l'abbé de Cacqueray : nous demandons à nos lecteurs, à la suite du supérieur de district de France, de quitter les messes de tous ces prêtres dangereux qui appartiennent à la Fraternité saint Pie X, d'aller trouver ceux qui tiennent encore la route et qui y voient clair mais qui craignent à juste titre de se faire chasser de la Fraternité, s'ils parlent. Il faut réconforter ces prêtres, leur montrer que nous sommes là pour assurer l'intendance et agir. Chaque jour qui passe est un jour de perdu et met davantage en danger ces prêtres et nous autres, fidèles. Et étant donné que l'abbé de Cacqueray soutient Mgr Fellay qui soutient Vatican II, qu'il soutient cet évêque dont la doctrine n'est pas sûre du tout, nous conseillons également aux fidèles d'éviter les messes de l'abbé de Cacqueray qui ne dénonce pas clairement et publiquement celui qui veut mettre toute la Fraternité à l'ombre de Vatican II, Mgr Fellay.
Si l'abbé de Cacqueray reconnaissait ses torts, dénonçait clairement Mgr Fellay et rejoignait la résistance ouverte, il sait qu'il serait bien accueilli. Nous ne sommes pas rancuniers et nous ne refuserons aucun nouveau venu dans la Résistance, du moment que son discours respecte les règles du est, est, non, non. Cependant, pour l'instant, l'attitude de l'abbé de Cacqueray est double. Il est possible qu'il parle ainsi pour faire croire qu'il est très traditionnel et pour empêcher de bouger certains de des prêtres de France qui se demandent s'ils doivent quitter ou non la Fraternité. Jusqu'à preuve du contraire, c'est de cette façon que nous interprétons cet éditorial, à cause de la phrase que nous avons citée. Parce que nous savons qu'il sait ce qui se passe dans ses prieurés. Et donc cette phrase n'est pas logique, car dans sa bouche, elle ne signifie pas qu'il faille rejoindre la Résistance. Alors qu'est-ce que cela veut dire ? Cela veut dire que l'abbé de Cacqueray considère officiellement que la Fraternité défend la bonne doctrine. Ce qui est faux. Il réaffirme donc une fois de plus ici implicitement que la ligne de la Fraternité n'a pas changé, comme il l'avait déjà fait dans sa lettre aux amis et bienfaiteurs n°80.
L'abbé de Cacqueray retient les bons prêtres d'agir par ses propos énergiques dit en privé, propos que tout le monde se répète plein d'espoir, depuis 18 mois, sous le manteau. Il a fait de fausses promesses. Il retient les prêtres par des textes comme cette dernière lettre. Le bon prêtre encore un peu indécis se dit : Quand même, il parle bien... Il est énergique... Il est surnaturel.... Ce sont des paroles à poigne... Cela serait ridicule de bouger avec un supérieur qui pense si bien... Et le tour est joué. Le bon prêtre, encore un peu plus affaibli, n'a pas la force de bouger, se dit que les choses ne sont pas assez nettes et c'est reparti pour quelques mois supplémentaires d'inertie, jusqu'à ce qu'à force d'avaler de plus en plus de couleuvres, le prêtre se résigne à les avaler toutes.
Quelles que soient les intentions, bonnes ou mauvaises, de l'abbé de Cacqueray, le résultat est catastrophique pour la France. Si nous étions complices de Mgr Fellay et que nous étions Supérieur du district de France, nous n'agirions pas différemment de lui. C'est la façon la plus fine, la plus intelligente, la plus psychologue, la plus dialectique, la plus efficace pour tuer toute réaction en France et l'anesthésier définitivement. Ne nous laissons pas prendre par ses belles paroles sans cesse démenties par les faits.
Si nous obéissions à la lettre au Supérieur du district et que nous quittions tous les prieurés où Vatican II n'est pas clairement et publiquement attaqué, il y aurait au moins la moitié des chapelles de la Fraternité en France qui devraient se vider entièrement. L'abbé Rioult ne saurait plus où donner de la tête et devrait desservir 10 000 personnes, au bas mot. Cela n'encouragerait-il les bons prêtres encore hésitants à sortir, si demain 10 000 tradis quittaient les chapelles pour obéir à l'abbé de Cacqueray et réclamaient un prêtre de la Résistance ?
Mais il ne faut plus se contenter de lutter contre Vatican II. Plus que des prêtres qui luttent clairement et publiquement contre Vatican II, nous prions pour avoir des prêtres qui dénoncent clairement et publiquement ceux qui veulent mettre la Fraternité sous la coupe de Vatican II et de la hiérarchie conciliaire maçonnique par les six conditions édictées le 14 juillet 2012 et par l'insinuation masquée qu'ils font, çà et là, de la doctrine de l'herméneutique de la continuité.
(1) Note ajoutée le 23 décembre 2013 : les pensées de l'abbé sont vraies ... sauf sur le fait qu'il faille participer à la croisade du Rosaire de Mgr Fellay. La deuxième intention est rédigée de façon ambiguë et Mgr Fellay nous réserve très probablement aux alentours de la Pentecôte une nouvelle embrouille avec Rome.
Quelles que soient les intentions, bonnes ou mauvaises, de l'abbé de Cacqueray, le résultat est catastrophique pour la France. Si nous étions complices de Mgr Fellay et que nous étions Supérieur du district de France, nous n'agirions pas différemment de lui. C'est la façon la plus fine, la plus intelligente, la plus psychologue, la plus dialectique, la plus efficace pour tuer toute réaction en France et l'anesthésier définitivement. Ne nous laissons pas prendre par ses belles paroles sans cesse démenties par les faits.
Si nous obéissions à la lettre au Supérieur du district et que nous quittions tous les prieurés où Vatican II n'est pas clairement et publiquement attaqué, il y aurait au moins la moitié des chapelles de la Fraternité en France qui devraient se vider entièrement. L'abbé Rioult ne saurait plus où donner de la tête et devrait desservir 10 000 personnes, au bas mot. Cela n'encouragerait-il les bons prêtres encore hésitants à sortir, si demain 10 000 tradis quittaient les chapelles pour obéir à l'abbé de Cacqueray et réclamaient un prêtre de la Résistance ?
Mais il ne faut plus se contenter de lutter contre Vatican II. Plus que des prêtres qui luttent clairement et publiquement contre Vatican II, nous prions pour avoir des prêtres qui dénoncent clairement et publiquement ceux qui veulent mettre la Fraternité sous la coupe de Vatican II et de la hiérarchie conciliaire maçonnique par les six conditions édictées le 14 juillet 2012 et par l'insinuation masquée qu'ils font, çà et là, de la doctrine de l'herméneutique de la continuité.
(1) Note ajoutée le 23 décembre 2013 : les pensées de l'abbé sont vraies ... sauf sur le fait qu'il faille participer à la croisade du Rosaire de Mgr Fellay. La deuxième intention est rédigée de façon ambiguë et Mgr Fellay nous réserve très probablement aux alentours de la Pentecôte une nouvelle embrouille avec Rome.